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Bienvenue sur le blog des communistes de Villepinte

LIBERTE pour SALAH HAMOURI

20 Novembre 2009, 19:54pm

Publié par Daniel JUNKER

Salah Hamouri sur France2 le dimanche 22 novembre au JT 13h15

vendredi 20 novembre 2009         JPG - 12.7 ko



 

Il y a 2 semaines, grâce au courage de François Cluzet, des millions de Français, dont Jean-François Copé et le journaliste Laurent Delahousse, ont entendu parlé pour la première fois de Salah Hamouri.

Tenant parole, le journaliste de France 2 s’est engagé : "La semaine prochaine, dans le 13h15, nous parlerons de l’affaire Salah Hamouri . Nous l’avions promis. Je sais que beaucoup d’entre vous attendent. Ce sera la semaine prochaine. C’est promis."

A vos téléviseurs ou écrans devant le "13h15 de France 2 avec Laurent Delahousse le 22 novembre 2009.
                                                                   
Salah

 

 

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Intervenez avec le collectif « Vivre et venir travailler en transport en commun a Roissy et ses alentours »

20 Novembre 2009, 12:35pm

Publié par Daniel JUNKER

Transports en commun Roissy

                       

Signez la pétition en ligne:       

  http://elus77.elunet.fr/index.php/post/12/11/2009/Pour-un-plan-durgence-des-transports-en-commun

 

jeudi 19 novembre 2009, 16:41

90% des salariés de la plate forme aéroportuaire de Roissy viennent travailler en voiture. Les infrastructures de transports en commun ne sont pas adaptées aux besoins des salariés et des populations environnantes. En Juin 2008 nous avons constitué un collectif de 100 acteurs de la vie sociale et une pétition pour exiger un plan d’urgence régional de transports en commun, l’engagement financier de l’Etat et des pouvoirs publics.

Cette pétition a été proposée dans les gares des RER B et D, aux salariés de la plate forme aéroportuaire. Le 30 Janvier 2009, après avoir rencontré le STIF et ADP, une délégation du collectif à remis 3600 signatures au cabinet de M Christian Blanc secrétaire d’état chargé de l’aménagement de la région capitale. Après le grenelle de l’environnement, il y a eu en novembre 2008 le rapport de M Jacques Dermagne sur le développement durable de Roissy CDG. Aujourd’hui aucune de ses recommandations n’est retenue dans le projet « Grand Paris » proposé par le Président de la République et dans le rapport du Député Gilles Carrez sur la desserte de Roissy (30 Septembre 2009). Les témoignages et discutions lors de la rencontre publique du 10 novembre 2009 a Mitry-Mory ont démontrés que le plan d’urgence des transports en commun est plus que jamais nécessaire. Nous avons décidé de relancer et faire circuler la pétition en ligne.

Les 100 premiers signataires :

Ambrosini Jérômeinformaticien ; Amédro Alain conseiller régional Vert, maire-adjoint Aulnay S/Bois ; Amkadou Brahim délégué syndical CFTC Aérosur Sureté'; Ardjoune El Madani maire-adjoint Tremblay-en-France, conseiller régional Ile-de-France ; Assassi Eliane sénatrice Seine-Saint-Denis ; Barbier Alain dirigeant syndical CGT Air France ; Barros Pierre maire Fosses ; Baty Jean-Marie PCF Seine-Saint-Denis ; Bénéfice Thierry membre du Conseil économique et social ; Bernard Sylvain UL CGT Mitry-Mory / Villeparisis ; Besco Raymond syndicaliste du transport ; Bigeon Thierry dirigeant syndical UL CGT Roissy ; Billout Michel sénateur Seine-et-Marne ; Blacodon Gisèle salariée ; Blandiot Florian agent territorial Mitry-Mory ;Blazy Jean-Pierremaire de Gonesse ; Boissy Olivier salarié du livre Gonesse ; Bonnet Stéphane salarié Servair ; Bontoux Jean-Pierre vice-président Conseil général de Seine-et-Marne ; Bourdeux Olivier secrétaire syndicat CGT cheminots Aulnay S/Bois ; Brafman Jean conseiller régional du CACR, administrateur du STIF ; Bramy Hervé conseiller général, maire-adjoint Blanc-Mesnil ; Bruley Jean-Michel collectif PCF Roissy Charles de Gaulle ; Buffet Marie-George députée Seine-Saint-Denis ; Cadays-Delhome Corinne PCF La Courneuve / Le Bourget ; Carpentier Didier salarié ; Chiabodo Thierry conseiller municipal PCF Goussainville ; Chigot Luc délégué syndical CGT Offprint, bureau syndicat Imprimerie parisienne ; Claire Alain retraité Air France syndicaliste CGT ; Corneille Bernard conseiller général, maire d’Othis ; Crochard Jean-Louis animateur d’ATTAC ; Delage Laurent salarié PNC Air France, conseiller municipal Quincy Voisin ; Demaison Emmanuel militant syndicat CGT Servair I ; Duboué Nicole salariée des douanes, conseillère municipale déléguée Tremblay-en-France ; Ducoloner Philippe secrétaire CE Offprint Le Figaro ; Dumez Thierry UD CGT 93 ;Dupont Corinne maire Mitry-Mory ; Durand Yves conseiller municipal Claye-Souilly ; El Ghali Mohamed délégué syndical DHL ; Fiesque Claude militant syndical Derichebourg ; Françoise Jean-Daniel salarié Alyzia ; Gaillard Jean-Louis retraité cheminot, syndicaliste ; Garnier Gilles conseiller général, président du groupe communiste et citoyen pour une alternative en Seine-Saint-Denis ; Gatignon Stéphane conseiller général, maire Sevran ; Gauthier Nicole conseillère municipale PCF Arnouville les Gonesse ; Gelinat Martial salarié ADP, 1er adjoint au maire d’Othis ; Grégoire Gérard président du groupe PCF de Gonesse ; Guzman Michèle PCF Seine-et-Marne ; Haroutiounian Philippe militant syndical ADP, conseiller municipal Gonesse ; Hernandez Miguel cadre RATP, maire-adjoint Aulnay S/Bois ; Izzet Alain dirigeant syndical ADP, UL CGT Roissy, membre du GIP Roissy ; Jabri Amal salarié société Aramex Roissy ; Jacquaint Muguette députée honoraire PCF ; Jovanovic Nebojsa responsable syndical Servair ; Junker Daniel PCF Villepinte ; Karmes Alain syndicaliste CGT retraité Air France ; Kurak Sukru responsable syndical CGT Fedex ; Lacan Gérard conseiller municipal PCF Villeparisis ; Lacombe Alain ancien maire Fosses ; Lagoutte Henri MNLE Tremblay-en-France, membre de la Commission consultative d’environnement de Roissy CDG ; Laplau Michel syndicaliste Sud Bus Air France ; Laporte Pierre maire-adjoint Tremblay-en-France, vice-président du Conseil général Seine-Saint-Denis ; Lazartigues Maryse salariée Sanofi Aventis ; Laurent Michel comité régional PCF d’Ile-de-France ; Lavergne Nicolas conseiller municipal Tremblay-en-France ; Le Bléguet Michel retraité syndicaliste Offprint ; Lermusiaux Thomas ingénieur du contrôle aérien ; Lepetit Jean-Pierre MNLE 77 ; Lesparre Dominique vice-président du Conseil général Val d’Oise, administrateur du STIF, maire Bezons ; Lessola-Ockandi Ludovic délégué syndical GSF nettoyage ; Machu Pascal nature environnement 77, président de CALME ; Malingre Patrice maire-adjoint Compans ; Marion Joël maire Compans ; Mignot Didier maire Blanc-Mesnil ; Mortensen Evelyne présidente du MNLE Seine-Saint-Denis ; Nybeleen Serge dirigeant syndical UL CGT Roissy ; Ors Laurent cheminot, militant syndical ; Parny Francis vice-président du Conseil régional Ile-de-France, conseiller municipal Garges les Gonesse ; Pariyski Stéphane conseiller municipal Mériel ; Paschal Michel retraité Air France ; Pierzchalski Claude responsable CGT cheminot secteur Paris Nord ; Pineau Aline conseillère municipale Tremblay-en-France ; Plazas Christian UL CGT PN2 ; Poux Gilles maire La Courneuve ; Ricatte David mécanicien avion, membre bureau national CGT Air France ; Riner Edmond syndicaliste FO Servair I ; Roland Iriberry Nelly conseillère générale, maire Villepinte ; Romandel Alain conseiller régional Ile-de-France ; Rondeau Michel PCF Sevran ; Ruiz Jean-Michel PCF Val d’Oise ; Samake Salif DDSV 93 ; Slimani Larbi dirigeant syndical Keolis ; Sureau Franck conseiller municipal Mitry-Mory, chercheur au CNRS ; Talhi Idris dirigeant syndical CIF « Allo bus » ; Tendron Muriel maire-adjoint PCF La Courneuve ; Valade Roger Villepinte Verte ; Valot Luc salarié groupe Figaro ; Wagnez Michel conseiller municipal Louvres ; Zadikian Pascal administrateur salarié fret Air France ; Zaïgouche Rafik délégué syndical CGT Manpower Ile-de-France ; Zimmer Robert élu CHSCT Air France maintenance.

Vous ausssi, signez la pétition !

Avec le collectif « Vivre et venir travailler en transport en commun à Roissy et ses alentours », les associations et personnalités qui le soutiennent, J’exige l’engagement financier de l’Etat et des pouvoirs publics pour :

Ø La modernisation des voies et rames des RER B et D, une meilleure régularité

Ø Une tarification accessible à tous

Ø Une amélioration significative du confort et de l’accueil dans les gares

Ø L’aboutissement des projets de Tangentielle Nord, Barreau RER B au RER D

Ø Une meilleure réponse aux besoins des salariés (maillage gare)

Ø La création d’un comité de bassin.

 

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L’HÔPITAL PUBLIC EST VOTRE HÔPITAL

20 Novembre 2009, 12:27pm

Publié par Daniel JUNKER

 


NE LAISSEZ PAS FAIRE !

L’HÔPITAL PUBLIC EST VOTRE HÔPITAL
DÉFENDEZ-LE AVEC NOUS !

- Défendez-le parce qu’il assure des soins de qualité pour tous quels que soient les moyens de chacun.

- Défendez-le parce que c’est là que se font les grandes recherches d’aujourd’hui qui permettront les progrès de demain.

- Défendez-le parce que c’est lui qui assure 80% des urgences, c’est lui qui a fait face hier à l’épidémie de SIDA et à la canicule et qui pourra faire face à une pandémie grippale.

- Défendez-le parce que c’est lui qui prend en charge les cas les plus graves ou les plus complexes à tous les âges de la vie.

- Défendez-le parce que les autres pays nous l’envient.

La loi HPST dite loi Bachelot a supprimé l’appellation de « Service Public Hospitalier ». Elle ne parle plus que d’ « Etablissement de Santé ». Elle cherche à transformer l’hôpital public en entreprise.
Pour être rentable l’hôpital devra sélectionner les pathologies et les patients, et diminuer le nombre de personnels : moins d’infirmières, moins d’aides soignantes, moins de médecins, moins de secrétaires, moins d’assistantes sociales.
Il est prévu se supprimer 20 000 emplois dans l’ensemble des hôpitaux.

NE LAISSEZ PAS FAIRE
POUR DÉFENDRE VOTRE HÔPITAL PUBLIC ASSURANT
L’ACCÈS ÉGAL POUR TOUS À DES SOINS DE QUALITÉ,
SIGNEZ LA PÉTITION NATIONALE QUI SERA ADRESSÉE
AU PARLEMENT ET AU GOUVERNEMENT:

« Je défends l’Hôpital Public, lieu de formation des professions médicales et paramédicales, de l’innovation et des progrès thérapeutiques, qui offre à tous, sans discrimination, des soins de qualité.

Je m’oppose à son démantèlement qu’annoncent d’une part un nouveau mode de direction qui aura pour souci principal la rentabilité, d’autre part des suppressions d’emplois non justifiées qui altèreront la qualité des soins. L'Hôpital Public doit avoir un financement lui permettant de remplir ses missions.»


JE SIGNE LA PÉTITION http://petition-mdhp.fr/index.html

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Non à la suppression de plus de 1 000 emplois de personnels soignants à l’Assistance Publique-Hôpitaux de Paris

19 Novembre 2009, 12:42pm

Publié par Daniel JUNKER



 

Déclaration d’Alain Lhostis, Conseiller communiste de Paris. Président délégué du C.A. de l’AP-HP de 2001 à 2008.

Non à la suppression de plus de 1 000 emplois de personnels soignants à l’Assistance Publique-Hôpitaux de Paris

Le président de la commission médicale d’établissement de l’Assistance Publique-Hôpitaux de Paris vient d’annoncer qu’il était prêt à démissionner si les suppressions de postes de personnels soignant dans le projet de budget 2010, dont plus de 100 médecins, n’étaient pas remises en cause. Il ajoute que cela « risque de casser l’AP-HP ».

Une telle annonce est sans précédent dans les annales de cette maison.

Le 24 septembre 2009, je posais 3 questions au maire de Paris à ce sujet.

Aucune réponse n’a été faite, malgré plusieurs relances. Je les repose à nouveau :

· Êtes-vous opposé à la politique de réduction des effectifs à l’Assistance Publique-Hôpitaux de Paris, qui après avoir annoncé que cela ne toucherait pas les personnels soignants, a déjà supprimé de nombreux postes d’infirmièr(e)s et d’aides-soignant(e)s et s’apprête à supprimer plus d’une centaine de postes de médecins (P.H.) ? Une réponse claire est nécessaire compte tenu de la position de votre adjoint, président suppléant du conseil d’administration, qui considère par ailleurs que la Ville de Paris doit réduire ses effectifs pour faire face à ses contraintes budgétaires.

· Considérez-vous que l’Assistance Publique dispose d’une dotation financière suffisante, lui permettant d’assumer l’ensemble de ses missions de service public : accueil de toutes les populations, y compris les plus défavorisées, excellence dans la recherche et dans la prise en charge de pathologies lourdes, formation des étudiants en médecine ?

· La tarification à l’activité, la fameuse T2A, qui aligne le public sur le privé, sans imposer les mêmes obligations de service public à ce dernier, va aboutir pour l’Assistance Publique-Hôpitaux de Paris, à une impasse budgétaire annuelle de 400 millions d’euros. Êtes-vous favorable, comme votre adjoint en charge de la santé, à cette tarification à l’activité ou y êtes-vous opposé ?

Le maire de Paris préside le conseil d’administration de l’Assistance Publique-Hôpitaux de Paris. S’il n’a pas de pouvoir de décision, il a un devoir moral d’interpeller la ministre de la santé. Quand le premier représentant de l’ensemble des médecins de cette grande institution publique, plébiscitée par tous, déclare que cette réduction d’effectifs « va nuire à la qualité des soins », il n’est pas possible de se taire.

Le maire de Paris doit sonner le tocsin pour avertir la population parisienne et plus largement francilienne de ce grave danger qui menace les conditions d’égalité d’accès aux soins pour tous. Le maire de Paris s’était engagé en mars dernier à organiser un débat au Conseil de Paris sur la situation de l’AP-HP, il est temps de le faire.
Paris, le 16 novembre 2009

 

 

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Réforme territoriale

19 Novembre 2009, 12:36pm

Publié par Daniel JUNKER

Les conseillers généraux communistes distribuent le 4 pages "Réforme territoriale : halte au massacre"

mercredi 18 novembre 2009



 

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2000 conseillers généraux sont venus s’exprimer et faire part de leurs inquiétudes et de leur colère face aux projets gouvernementaux de réforme des collectivités locales et de la fiscalité, le 16 novembre au Palais des congrès de la Porte Maillot.

 

Les conseillers généraux communistes ont distribué le 4 pages intitulé "Réforme territoriale : halte au massacre".

 

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Fronde des maires de France à la porte de Versailles

18 Novembre 2009, 13:29pm

Publié par Daniel JUNKER

Alors que Nicolas Sarkozy est resté cloîtré au palais de l’Élysée, François Fillon a été copieusement sifflé quand il a confirmé la mise à mort de la taxe professionnelle, devant une salle comble de 11000 élus de toutes tendances.

Ambiance de congrès ? Pas vraiment. Plutôt style meeting de contestation. Record ? Celui de la participation : plus de 11000 élus. Le congrès des maires de France, qui s’est ouvert hier après-midi, porte de Versailles, à Paris, a pris d’emblée des allures de protestation contre plusieurs projets de la droite sarkozyste : la réforme des collectivités territoriales et la suppression de la taxe professionnelle étaient au centre des préoccupations. Avec, en toile de fond, une tentative bien légitime de la gauche de préempter ce qu’il faut bien considérer comme de la colère traversant toutes les sensibilités des élus locaux. « Recentralisation », « régression », « dénonciation populiste des élus », « évaporation des communes et des départements » : le vocabulaire est éloquent.

Déjà très remontés, les maires de droite ne cachaient pas leur sentiment, d’autant plus vivace que l’absence délibérée du président Sarkozy, par crainte d’un accueil houleux, laissait un goût d’abandon et d’incompréhension chez des élus de proximité dont la mission quotidienne est tout sauf facile. La petite phrase de la ministre de l’Économie, Christine Lagarde, dans un entretien, dimanche dernier, aura laissé des traces : elle avait déclaré que le gouvernement « n’a pas à organiser les féodalités ». Aussi le PS et les maires de gauche n’avaient pas, hier, passé leur tour : Martine Aubry, Laurent Fabius, André Laignel et Élisabeth Guigou, notamment, ont distribué à l’entrée un autocollant représentant une cocarde tricolore avec l’inscription « Territoires en danger ». Chaque élu étant invité à le porter sur leur veste lors de l’intervention très attendue du premier ministre, François Fillon, auquel il revenait, in fine, d’apporter la parole de l’exécutif. Le plus étonnant étant que les maires faisaient la queue pour obtenir ce signe distinctif de leur colère, bien au-delà des rangs des élus socialistes.

Visiblement, des majorités d’opposition ont pris forme, hier, à Paris. Très applaudi, le discours du secrétaire général de l’Association des maires, André Laignel, scandant sa démonstration critique d’un « si vous pensez comme moi, alors il faut que le congrès le dise ». Une pétition demandant le retrait du projet de réforme territoriale avait recueilli plusieurs milliers de signatures dès le début de l’après-midi. Certes, les raisons de la colère se recoupent mais ne sont pas identiques. À droite, on ne se satisfait surtout pas de passer pour être à l’origine de l’augmentation des dépenses publiques quand la plupart des élus partagent idéologiquement la réduction des services publics au niveau national. Cette thèse accusatrice lancée par l’Élysée pour stigmatiser les « comportements conservateurs » des élus ne passe donc pas, au point que Patrick Devedjian, ministre de la Relance, a été contraint de préciser, au début des travaux du congrès, que les élus locaux ont eu « une attitude très civique au cœur de la crise », Jean-François Copé, patron des députés UMP, ayant nuancé l’attaque élyséenne : « Tout n’est pas de la faute des maires. »

Président de l’association des maires, Jacques Pélissard (droite), a, de son côté, avoué que « ce congrès doit permettre que les choses changent ». Dans son intervention, il a refusé « une vassalisation » des collectivités locales et dénoncé « un double langage de l’État ». Reste que la gauche avait beau jeu : elle a donc enfoncé le clou. Laurent Fabius a souligné que la suppression de la taxe professionnelle allait conduire « à une augmentation de plus de 30 % des impôts locaux pesant sur les ménages », puisque, a-t-il fait valoir, les communes ne peuvent se déclarer en faillite, leur budget devant être obligatoirement équilibré entrer les dépenses et les recettes.

Copieusement sifflé, le premier ministre, François Fillon, a aussi plusieurs fois dû interrompre son discours face aux réactions de la salle. Pour l’essentiel, il a tenté d’apaiser les craintes. En particulier en annonçant quelques mesures fiscales pour l’année 2010. Sans rien dire cependant de leur pérennité pour les années suivantes. Plus généralement, il a souhaité prendre de la hauteur « pour donner le sens des réformes ». Pas de surprises : il a parlé « d’assainissement des comptes publics ». François Fillon a aussi donné le sens de la suppression de la taxe professionnelle : faire de nouveaux cadeaux aux entreprises, en particulier les plus riches. Motif : « Les entreprises en France n’investissent pas assez. »

Dominique Bègles

 

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Pour un conseil local de la jeunesse et de la solidarité entre générations

18 Novembre 2009, 13:25pm

Publié par Daniel JUNKER

La jeunesse mérite mieux que la fosse commune, non ?

Par Michel FIZE, Sociologue au CNRS, Auteur du Livre noir de la jeunesse. (1)

LE MONDE VA MAL POUR PRÈS DE NEUF JEUNES SUR DIX (*)

Il n’y a encore que quelques années, les jeunes se disaient inquiets pour le monde mais plutôt optimistes pour eux-mêmes. Et puis la réalité a rattrapé cet égarement de lucidité. Les jeunes se sont rendu compte que, non seulement leur avenir était compromis, mais également qu’ils ne vivraient pas aussi bien que leurs aînés. Alors, ils s’inquiètent aujourd’hui de cette triste destinée. D’abord, la société les a rassurés en leur disant qu’avec une bonne orientation, une bonne formation, un diplôme, tout irait pour le mieux dans le meilleur des mondes libéraux possible. Alors, courageux, ils ont soigné leur orientation, affiné leur formation, passé les diplômes. Au commencement, cela a marché et les diplômés s’en sont plutôt bien tirés. Pour les autres, les mal ou les peu formés, les sans-diplômes, nos gouvernants inventaient différents dispositifs, qui ont eu pour principal effet de sauver la face des gouvernements inspirateurs, un peu moins d’améliorer le sort des « assistés ». Ainsi, depuis trente ans, se succèdent TUC, CES et autres emplois « aidés », incarnation de ce « traitement social » qui tient lieu, pour les jeunes, de « traitement économique ».

Aujourd’hui, si les jeunes sans qualification demeurent les premiers naufragés de notre système économique, les autres, les « nantis des diplômes », sont frappés à leur tour. Le diplôme ressemble de plus en plus à un parapluie percé. Nul n’ignore plus qu’il y a les bons et les mauvais diplômes. Certaines enquêtes montrent ainsi que le diplôme le plus « fort » (supérieur à bac + 5 ou 6) n’est plus nécessairement le mieux accueilli dans les milieux professionnels. Ces diplômés sont chers et puis ils ne correspondent plus toujours aux besoins économiques actuels. On assiste par ailleurs, pour ces mêmes diplômés, à l’allongement de la durée entre la fin des études et l’accès à l’emploi. Neuf mois après leur fin d’études, un tiers des diplômés de l’enseignement supérieur (universités et grandes écoles) se trouvent toujours sans emploi. À ces difficultés, s’ajoute le difficile accès au logement, aux soins, aux loisirs parfois. Au final, plus de 20 % des jeunes se retrouvent, en 2009, au-dessous du seuil de pauvreté, dont une moitié des étudiants, plongés désormais dans la précarité. Le diagnostic étant posé, comment répondre à cette violence faite aux jeunes ? Chacun sait que les jeunes aspirent à la fois à la réussite scolaire, à une vraie formation, un vrai travail avec un vrai salaire pour se loger et se soigner correctement. On oublie qu’à l’image des femmes, les jeunes ne réclament pas seulement des emplois et de l’argent (pour vivre décemment), ils veulent aussi des responsabilités et une reconnaissance sociale. Ils veulent être des acteurs politiques à part entière, des citoyens « participatifs », comme les autres. Un signe politique fort consisterait à leur donner un grand ministère que l’on pourrait nommer « ministère de la Jeunesse et de la Solidarité entre générations ». Le Haut-Commissariat à la Jeunesse est ici une préfiguration intéressante d’un tel ministère. On pourrait encore, comme l’a recommandé la commission Hirsch, mettre en place un conseil représentatif de la jeunesse, sur le modèle du Conseil économique et social. On pourrait ensuite élargir les droits civils et politiques de cette même jeunesse, des mineurs en particulier. Ceux de 15-17 ans se plaignent souvent d’être tenus pour des citoyens de second rang. Leur accorder, à 16 ans, comme nous le suggérons depuis plus de dix ans, le droit de présider une association (mesure qui figure dans le plan jeunes du président Sarkozy) est une bonne idée. Allons plus loin, inventons une majorité sociale et reconnaissons, toujours à 16 ans, le droit de vote aux élections municipales : ce serait une seconde bonne idée. D’autres mesures sont envisageables, comme la définition d’un quota de jeunes (de moins de 25 ans) dans les instances dirigeantes des partis politiques et des syndicats. Une telle mesure s’accompagnerait de la suppression des mouvements de jeunesse politique et des branches jeunes des syndicats professionnels, qui n’influent en rien sur les choix et décisions de leurs aînés et qui, de plus, contribuent à maintenir les jeunes dans des divisions artificielles, loin de leurs intérêts de classe (d’âge). La chose est sûre, ce n’est pas seulement d’un avenir économique dont les jeunes rêvent, c’est aussi d’un avenir politique au sein d’une nouvelle démocratie, plus participative (2).

(*) Selon un récent sondage LH2 pour La Croix, Phosphore. (1) Éditions Presses de la Renaissance, 2007, 320 pages, 8,50 euros. (2) Cf. La Nouvelle Démocratie française (à paraître aux Éditions de l’Œuvre, 2010).

 

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La POSTE, après la votation, tous ensemble dans la rue.

17 Novembre 2009, 14:48pm

Publié par Daniel JUNKER


1200 cartes postales déjà recueillies et envoyées à Villepinte
Tous ensemble dans la rue
 le samedi 28 novembre

      contre la privatisation de La Poste    
.   
pour un référendum sur le service public postal

 

Après le succès de la consultation nationale du 3 octobre ou plus de 2,3 millions de citoyens ont voté contre la privatisation de La Poste, le comité national a décidé d'une nouvelle campagne autour d'une carte pétition sur le thème "j'écris au président" afin qu'il organise un référendum sur l'avenir du service public postal.

Le processus d'initiatives et d'actions ne s'arrête pas

Déjà de nombreuses initiatives ont eu lieu :

-       le 31 octobre devant les bureaux de poste, sur les marchés, les lieux publics avec la carte pétition,

-       le 2 novembre devant le Sénat avec la participation de comités locaux, et des sénateurs de gauche chargés d'examiner le projet de loi dans la semaine du 2 au 6 novembre.

Mépris et déni de démocratie

Le Président de la République et le gouvernement ignorent la demande de rencontre du comité national et tentent de passer en force un projet de loi rejeté majoritairement par les postiers, la population, les élus.

Malgré cela, les sénateurs de droite n'ont pas voté à la motion référendaire présentée par les élus de gauche.

Pourtant l'exigence d'un référendum sur le service public postal est toujours aussi forte.

L'énorme succès de la votation citoyenne démontre la volonté de la population d'être consultée sur l'avenir de La Poste.

Poursuivre et amplifier la mobilisation

Toutes les organisations syndicales de la Poste ont décidé d'appeler nationalement les postiers à la grève le 24 novembre pour réaffirmer leur opposition résolue à la privatisation de La Poste et l'exigence d'ouverture de négociations sur l'avenir du service public postal et des postiers.

Depuis le début, l'action convergente des postiers, des citoyens et des élus est nécessaire pour gagner contre ce projet de loi.

C'est pourquoi, le comité national :

·        demande la levée de la procédure d’urgence sur un projet de loi de la plus haute importance pour le service public,

·        le retrait du projet de loi,

·        exige la tenue d’un débat public sur le devenir de La Poste,

·        appelle à la poursuite et au développement de la mobilisation citoyenne autour de la campagne « j’écris au Président » tout au long du mois de novembre afin que des millions de cartes demandant un référendum soient envoyées à l’Elysée, et à la multiplication des initiatives et débats publics au niveau local.

 

Le comité national appelle à une journée nationale de manifestations décentralisées et de mobilisations citoyennes le 28 novembre.

Le comité national décide également de construire
une manifestation nationale à la mi décembre

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A l’occasion de la réception de son Excellence M. Orlando Requeijo, ambassadeur de la République de Cuba, le 10 novembre 2009 à la section du PCF de Villepinte

16 Novembre 2009, 18:55pm

Publié par Daniel JUNKER

Monsieur l’Ambassadeur, Monsieur le premier secrétaire de l’ambassade de Cuba, Madame le Maire, mesdames, messieurs, cher-e-s ami-e-s, cher-e-s camarades de Tremblay, Sevran et Villepinte.

 

Les communistes de Villepinte et nos ami-e-s de l’association politique Villepinte à Gauche sont  heureux de vous accueillir pour ce premier contact. Vous avez déjà rencontré nos camarades de Sevran à la fête de l’Humanité. Nous souhaitons que des rencontres fructueuses se poursuivent pour faire vivre l’internationalisme.

Alors que les médias dominants s’enflamment pour la commémoration de la chute du mur de Berlin, nous célébrons, nous, ici une expérience socialiste qui a su résister à tous les murs que l’impérialisme états-unien a construits autour d’elle pendant près d’un demi-siècle : mur de l’exclusion idéologique avec l’interdiction faite à Cuba de siéger à l’Organisation des Etats d’Amérique, mur de l’embargo économique dont le peuple cubain a tant souffert.

Ces murs de l’exclusion vous les avez progressivement renversés, au moins en partie. Certes les lois américaines qui interdisent aux entreprises de faire du commerce avec vous demeurent, mais vous êtes aujourd’hui pleinement réintégrés dans le concert des nations latino-américaines.

 

 Le camarade Fidel Castro a été accueilli dans pratiquement toutes les grandes capitales d’Amérique qui le boycottaient au moment de la guerre froide.

Cuba est même devenu sinon un modèle du moins un partenaire important dont l’expérience sert à la réflexion collective pour tous vos alliés membres de l’Alternative bolivarienne pour les Amériques (ALBA) : le Venezuela, le Honduras, le Nicaragua, la Bolivie, l'Équateur, Saint-Vincent et les Grenadines, et Antigua et Barbuda.

 Je sais que vous travaillez à la création d’une monnaie commune entre tous ces pays, dénommée « le sucre » qui vous permettra d’échapper à la dictature du dollar, ce qui est une avancée que personne n’aurait pu imaginer il y a seulement dix ans. Dans ce sens, d’échapper à la dictature du dollar, le parti communiste français propose une monnaie commune mondiale. Plus globalement, Ricardo Petrella, figure du mouvement altermondialiste, vient de proposer une maison mondiale commune.

Votre résistance au  colonialisme espagnol en 1898 puis au néo-colonialisme américain est un exemple pour les pays du tiers-monde. Je pense que cela a beaucoup aidé les peuples d’Amérique du sud et latine à conquérir des gouvernements populaires et démocratiques et nous suivons de près ces évolutions.

L’engagement des troupes cubaines en Angola dans les années 1980 contre les troupes de l’UNITA alliées de l’Afrique du Sud, et plus généralement votre soutien indéfectible aux mouvements de résistance à l’apartheid, forcent le respect et l’admiration.

Cela a valu à Fidel Castro de recevoir en juin dernier du nouveau président sud-africain, Jacob Zuma, l'Ordre des compagnons d'Olivier Tambo, ancien président de l’ANC. C’est la plus haute distinction en Afrique du Sud

Nous saluons tous vos efforts au service de l’émancipation du Tiers-Monde et du non-alignement. Des efforts qui vous valent un soutien appuyé à l’Assemblée générale des Nations-Unies où les Etats-Unis sont toujours pratiquement les seuls à voter contre la condamnation de l’embargo qui vous frappe.

Votre expérience dans le domaine de la solidarité sud-sud peut nous être précieuse, et elle est aussi un modèle pour nos jeunes issus de l’immigration qui souhaitent garder des racines avec leur pays d’origine en dépassant les clivages créés par l’impérialisme des pays du Nord.

Dans un propos célèbre, Jaurès démontrait que« Le courage c’est  de chercher la vérité et de la dire ». Je citerai une phrase de Fidel Castro qui rejoint cette exigence « On nous a fait épouser le mensonge, on nous a obligés à passer notre vie avec lui, et aujourd’hui à cause de ça on dirait que le monde s’effondre quand on entend la vérité. » Cette phrase figure dans les conversations de Fidel Castro avec Frei Betto, moine dominicain et homme politique, sur la religion et notamment, la théologie de la libération d’une grande influence dans tout le continent sud américain.

Cuba est un pays qui ne colporte pas les  nombreux grands mensonges de ce monde : les mensonges qu’on nous assène chaque jour pour légitimer le pouvoir des élites du Nord, ou pour justifier l’infâme « choc des civilisations » et les logiques de guerre. Cuba reste dans le camp de la vérité, de la résistance aux guerres, à l’exploitation.

Bien sûr on peut avoir des débats sur les meilleurs moyens de réaliser le socialisme, sans dérives bureaucratiques, et dans le respect de la démocratie. Mais il faut d’abord, reconnaître les difficultés historiques auxquelles les uns et les autres sont soumis, et saluer les efforts faits pour maintenir vivace et concret l’idéal révolutionnaire face à un monde capitaliste qui le méprise.

 

C’est donc sur un hommage à votre lutte, à votre esprit de résistance, que je veux terminer cette brève intervention. Je vous renouvelle mes vœux de bienvenue à notre section de Villepinte, en souhaitant longue vie à la Révolution cubaine, longue vie à tous les mouvements socialistes révolutionnaires à travers le monde, et longue vie à notre coopération dans un esprit de solidarité internationaliste !

Daniel Junker secrétaire de la section du PCF de Villepinte 

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SALAH HAMOURI

16 Novembre 2009, 18:51pm

Publié par Daniel JUNKER



M.Billout et M.Dolez vont rendre visite à Salah

lundi 16 novembre 2009

Dimanche 22 novembre à 11 h, en compagnie de Marc Dolez, député Parti de gauche du Nord, Michel Billout, Sénateur de Seine et Marne rendra visite à Salah Hamouri dans sa prison de Gilboa, près d’Haïfa en Israël pour l’assurer de la solidarité d’un nombre sans cesse croissant de Françaises et de Français.

Les deux élus souhaitent également lancer une chaîne de visites de personnalités auprès de Salah jusqu’à sa libération afin de rompre le mur du silence.

 Pétition

Soutien à François CLUZET et contre le terrorisme intellectuel du BNVCA

jeudi 12 novembre 2009


Parce que François CLUZET a eu le courage de prendre position pour Salah HAMOURI, ce-dernier s’est attiré les foudres des bien pensants et politiquement corrects du BNVCA (Bureau Nationnal de Vigilance Contre l’Antisémitsme). Ces derniers se font plaisir d’attaquer publiquement ceux qui parlent d’Israël, autrement qu’en en disant du bien.

Or, il est du devoir de chacun de dénoncer les agissements contraires au droit, et notamment aux Droits de l’Homme, que ces derniers soient le fait d’Israël, ou d’un quelconque autre Etat.Ce terrorisme intellectuel, qui consiste à vouloir faire pression et faire taire toutes les voix qui s’élèvent contre la politique criminelle de l’État d’Israël a bien que trop duré.

Nous devons réaffirmer le droit à la critique de cet État, et le soutien à toutes celles et ceux qui seraient visé par ces tentatives d’intimidation. le BNVCA a pour objectif de faire passer toute critique d’Israël pour de l’antisémitisme, pour cela ils ont crée le délit antisémitisme antisémite.

Soyons vigilants et ayons à l’œil le BNVCA et ses agissements.

Madjid MESSAOUDENE, Conseiller Municipal de Saint-Denis

La Pétition

 

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