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syndicalisme

Syndicalisme

31 Mars 2023, 12:21pm

Publié par PCF Villepinte

Sophie Binet succède à Philippe Martinez à la tête de la CGT

Après le rejet de la candidature de Marie Buisson, que poussait l’équipe sortante, la commission exécutive confédérale a élu la secrétaire générale de l’Ugict, le syndicat des cadres de la CGT, à la tête de la centrale syndicale.

Sophie Binet est devenue secrétaire générale de la CGT. 

Coup de théâtre à la Confédération générale du travail (CGT). Les instances de la centrale syndicales n’avaient plus que quelques heures pour se mettre d’accord sur un nom pour succéder à Philippe Martinez, qui devait être annoncé aux quelque 1 000 délégués réunis en congrès vendredi 31 mars jusqu’à midi. Ce ne sera finalement ni Marie Buisson, candidate de l’équipe sortante, ni Céline Verzeletti, mais Sophie Binet. C’est la première femme à occuper ce poste depuis la création de l’organisation, en 1895.

A l’issue d’une nuit et d’une matinée mouvementées, une troisième voie a donc émergé autour de la secrétaire générale de l’Union générale des ingénieurs, cadres et techniciens (Ugict), le syndicat des cadres de la CGT.

Ce choix surprise survient après une semaine de congrès houleux, en pleine bataille contre la réforme des retraites et à quelques jours d’une réunion de l’intersyndicale à Matignon, à l’invitation d’Elisabeth Borne.

Ancienne membre de l’UNEF

« L’intersyndicale unie » rencontrera mercredi la première ministre « pour exiger le retrait de la réforme » des retraites, a confirmé vendredi la nouvelle secrétaire générale dans son discours. Elle a cependant dit l’opposition de la CGT à l’hypothèse d’une « médiation » conformément à un « appel » voté jeudi soir au congrès, qui prend ses distances avec cette idée portée par l’intersyndicale et approuvée par Philippe Martinez mardi.

En déplacement dans la Nièvre, Elisabeth Borne s’est réjouie de la réponse de l’intersyndicale. « Je suis à l’écoute et je me réjouis que l’intersyndicale réponde à mon invitation », a déclaré la cheffe du gouvernement, jugeant en outre que l’accession de Mme Binet à la tête de la confédération était « une bonne nouvelle pour toutes les femmes ».

Lire aussi : Article réservé à nos abonnés Sophie Binet à la tête de la CGT, un choix surprise pour succéder à Philippe Martinez

Sophie Binet, née en 1982, est une ancienne membre du syndicat étudiant UNEF et ancienne conseillère principale d’éducation. Elle était à la tête de l’Ugict depuis 2018. Issue de la commission exécutive confédérale, la direction élargie de la CGT, elle était référente du collectif Femmes mixité, et engagée sur les questions environnementales et l’égalité hommes-femmes. Candidate « par défaut » selon certains, elle aura la lourde tâche de recoller les morceaux d’une CGT profondément divisée, à un moment où la centrale est en première ligne dans la lutte contre la réforme des retraites.

Céline Verzeletti membre du bureau

Le bureau confédéral de la CGT a été présenté dans la foulée de l’élection de Mme Binet, avec comme administrateur le leader de la CGT-Cheminots, Laurent Brun, qui devient ainsi le numéro deux du syndicat. Céline Verzeletti, candidate pressentie pour prendre la tête de la CGT mais finalement écartée, est également membre du bureau.

Ont aussi été élus Catherine Giraud, secrétaire générale de l’union départementale de la Vienne, Nathalie Bazire (Manche), Mireille Stivala (fédération santé et action sociale) et Sébastien Ménesplier (mines-énergie). Boris Plazzi, secrétaire confédéral chargé des salaires, Gérard Ré, secrétaire général de l’union des Alpes-maritimes, et Thomas Vacheron, membre de la direction confédérale, font aussi partie du bureau.

Le Congrès avait démarré dans une atmosphère tendue lundi, une vingtaine de membres de la fédération du commerce étant entrés de force dans la salle des débats pour protester contre le fait qu’ils ne puissent y siéger. Mardi, les congressistes ont rejeté le rapport d’activité de la direction sortante (50,32 % des voix contre), un événement sans précédent dans l’histoire de la CGT et un désaveu majeur pour Philippe Martinez et sa dauphine.

Le Monde avec AFP

 

 

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CGT

31 Mars 2023, 09:43am

Publié par PCF Villepinte

Appel du 53e congrès :

uni.e.s et rassemblé.e.s dans la lutte

 

PUBLIÉ LE 31 MAR. 2023

Les 942 délégué.e.s réuni.e.s au Congrès de la CGT à Clermont Ferrand réaffirment leur opposition à la réforme des  retraites portée par le gouvernement et le patronat. La CGT juge indispensable de donner une ampleur sans  précédent à la mobilisation du 6 avril, d’amplifier le rapport de force par la multiplication des actions de grève,  blocages, occupations décidées en assemblée générale.

 

Après 10 journées de temps fort d’une mobilisation historique qui ont réuni des millions de personnes, dans la rue  partout en France métropolitaine et en Outre-Mer et alors que des salarié.e.s sont en grève reconductible dans le  pays, Emmanuel Macron ne peut plus rester sourd et aveugle face au rejet massif de sa réforme antisociale.

Le gouvernement est prêt à tous les mauvais coups pour sortir de la crise dont il est responsable. Non à  l’allongement de la durée de cotisations, non à la retraite à 64 ans ! Oui au retrait pur et simple de cette réforme  illégitime, injuste, injustifiable et injustifiée ! Il n’y aura ni médiation, ni compromis.

La CGT réaffirme son exigence d’une retraite pleine et entière à 60 ans avec des départs anticipés pour tous les  travaux pénibles et le maintien de tous les régimes pionniers.

Les délégué.e.s du 53ième congrès de la CGT condamnent avec la plus grande fermeté les actes policiers et des  patrons. D’où qu’elles viennent, les violences ne réduiront pas la colère du monde du travail qui anime cette  mobilisation sociale historique. La CGT condamne les réquisitions et le non-respect du droit de grève, droit à valeur  constitutionnelle. La CGT exige la suppression de toutes les poursuites judiciaires des militant.e.s dans le cadre  d’actions syndicales et de manifestations.

Après des années d’austérité salariale, de plus en plus de salarié.e.s, précaires, privé.e.s d’emploi, jeunes et  retraité.e.s n’arrivent plus à faire face à l’inflation, cela ne peut plus durer. La CGT réaffirme l’ensemble de ses  revendications : augmentation des salaires, SMIC à 2 000 euros, remise en place de l’échelle mobile des salaires,  dégel du point d’indice…

Pleinement mobilisé.e.s contre la réforme des retraites, les délégué.e.s du 53ième congrès s’élèvent contre la  dégradation de la situation internationale et réaffirment leur engagement pour la paix et la solidarité internationale  entre les peuples et clament sans ambiguïté leur refus de la guerre.

Face à cette oppression du capital et de ses relais et face à l’urgence climatique, nous confirmons nos valeurs  fondamentales de classe, de masse, de démocratie et d’indépendance. Nous réaffirmons que dans cette lutte  violente du capital contre l’humanité et la planète, notre force est d’œuvrer à rassembler le monde du travail le  plus largement possible, comme la CGT le fait depuis 128 ans.

Les congressistes du 53ième congrès rappellent leur engagement dans le combat pour l’égalité entre les femmes et  les hommes ainsi que la lutte contre toutes les discriminations et toutes les violences sexistes et sexuelles. Le  congrès dénonce l’agression d’un camarade à Albi par un groupuscule d’extrême droite.

Les délégué.e.s du 53ième congrès appellent également le monde du travail à garder la plus grande vigilance et la  plus grande fermeté contre l’extrême droite et ses idées nauséabondes. Les délégué.e.s du 53ième Congrès  représentant toute la CGT affirment que nous resterons le syndicat de toutes et tous, quels que soient leurs  origines, leurs genres ou leurs croyances.

Nous sommes face à de multiples urgences qui nécessitent la mise en œuvre de véritables ruptures remettant en  avant l’humain, la réponse aux besoins fondamentaux de la population et l’émancipation des travailleurs.euses.

Le 53e congrès appelle les salarié.e.s, retraité.e.s, privé.e.s d’emploi et les jeunes à s’engager dans toutes les  luttes proposées, menées et organisées par la CGT et à la reconductibilité sous toutes les formes. Le 53e Congrès  appelle l’ensemble des salarié.e.s à poursuivre leur engagement dans les grèves en cours, à venir amplifier les  mobilisations et à rejoindre la CGT pour lutter toutes et tous ensemble JUSQU’À LA VICTOIRE !

Clermont-Ferrand, le 30 mars 2023

 

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Rappel

27 Mars 2023, 10:16am

Publié par PCF Villepinte

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Congrès CGT :

27 Mars 2023, 10:09am

Publié par PCF Villepinte

 la lutte contre la réforme des retraites sera au coeur de l'actualité

PUBLIÉ LE 26 MAR. 2023

Après une mobilisation du 22 mars historique dans le Puy-de-Dôme comme ailleurs, avec 49 300 sur Clermont-Ferrand et 52 300 manifestants recensés dans le département, l'organisation locale CGT se met en ordre de marche pour concilier deux temps forts : l’organisation du congrès national de la CGT et une mobilisation sans faille contre la réforme des retraites.

 

Alors que le 53e Congrès de la CGT se déroule du 27 au 31 mars à Clermont-Ferrand, la mobilisation contre la réforme des retraites ne faiblit pas.

Ce congrès, moment fort du débat sur la stratégie et la forme d’organisation du syndicat pour les trois années à venir, marque aussi le renouvellement de la direction confédérale.

La CGT n’a eu de cesse d’agir pour défendre l’intérêt des travailleur.euse.s, conquérir des droits et les améliorer.

Le tout avec comme objectif la transformation sociale pour une autre répartition des richesses, pour une société plus juste, respectueuse de son environnement et un monde de paix.

Les organisations syndicales et les organisations de jeunesse du Puy de Dôme se sont réunies vendredi 24 mars pour décider unitairement des modalités du prochain temps fort pour faire échouer les projets du "méprisant" de la République qui n'a plus d'autres choix que de retirer sa réforme des retraites.

Il a été décidé d'une nouvelle manifestation le 28 mars prochain au départ de la Place du 1er Mai à partir de 10h00 à Clermont-Ferrand.

“Il y a fort à parier qu'un nouveau record de participant-e-s soit battu sur la capitale auvergnate” anticipe Ghislain Dugourd, secrétaire général de  l'Union Départementale Cgt 63.

Localement, les arrêts de travail sont de plus en plus nombreux dans tous les secteurs, les grèves reconductibles se massifient et les jeunes se mobilisent dans les lycées et les facs.

L’UD CGT 63 et les syndicats CGT Mines Energie OE 63 et UFICT Energie 63 avaient déjà fait preuve d’imagination le 22 mars 2023.

Ils avaient mis en sobriété énergétique la zone industrielle du Brézet, qui accueillait ce jour là le Séminaire EDF de l’encadrement Hydro Centre !

Ils revendiquent également la mise en sobriété énergétique de la zone industrielle de Lempdes, de la zone industrielle du Zénith d’Auvergne et celle de la zone industrielle d’Ennezat.
Les travailleurs-es du Puy-de-Dôme généralisent la grève dans les entreprises et services, et multiplient les initiatives revendicatives.

À Clermont-Ferrand, terre de résistance depuis toujours, ils seront encore plus nombreux à la prochaine journée de mobilisation unitaire interprofessionnelle, mardi 28 mars 2023.

 

 

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2023 : unissons nos forces

29 Décembre 2022, 08:12am

Publié par PCF Villepinte

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Les cadres veulent eux aussi se faire entendre

3 Octobre 2022, 06:50am

Publié par PCF Villepinte

CGT

PUBLIÉ LE 27 SEP. 2022

Près de la moitié des cadres se disent prêts à se mobiliser pour obtenir une augmentation de salaire, ou pour défendre leur retraite. C’est ce que révèle le baromètre annuel de l’Union générale des ingénieurs, cadres et techniciens CGT (Ugict).

 

Avec le télétravail, le temps et la charge de travail des cadres explosent, tandis que leur pouvoir d’achat recule. Ils défendent la retraite à 60 ans.

Dans quel état d’esprit sont les cadres ?

Visiblement dans le même que beaucoup de salariés de notre pays : ils ne veulent pas de la réforme des retraites et demandent une revalorisation de leurs salaires dans le contexte de forte inflation observée depuis début 2022.

Selon un sondage réalisé par Viavoice pour le baromètre annuel sur l’opinion et les attentes des cadres commandé par l’Ugict CGT, sur un échantillon représentatif de 1 000 cadres, 67 % d’entre eux seraient prêts à signer une pétition et 48 % à manifester pour défendre leur retraite. L’enquête révèle qu’ils sont même 42 % à faire grève.

Regain de confiance dans les syndicats

Et pour défendre leurs droits ou leur emploi, 28 % des personnes interrogées disent que c'est dans les syndicats qu'elles ont le plus confiance. Contre 21 % en 2016.

« C’est du jamais-vu depuis l’existence du baromètre créé voici dix ans ! », se félicite Sophie Binet, secrétaire générale de l’Ugict CGT.

Alors qu’ils se sentent traditionnellement seuls pour se défendre, près de deux cadres sur cinq se déclarent prêts à se syndiquer.

Les raisons de la grogne des cadres, et du regain de confiance dans les syndicats ? La baisse de leur pouvoir d’achat : plus de 70% d’entre eux (et 80 % des femmes cadres) estiment qu’il a baissé en un an. Et les chiffres de la Dares (1) le confirment : en moyenne, ils ont perdu 3,7% de pouvoir d’achat au deuxième trimestre 2022.

Dans le détail, le baromètre publié le 26 septembre, à trois jours de la grande mobilisation interprofessionnelle et intersyndicale du 29 septembre, révèle que plus de la moitié d’entre eux trouvent leur rémunération pas en adéquation avec leur temps et leur charge de travail. Ni avec leur implication. 42 % disent travailler plus de 45h par semaine, et 20 % plus de 49h ! Soit 5 points de plus par rapport à 2021.

Et ce n’est pas tout : plus de la moitié travaillent souvent pendant leurs jours de repos. Ces chiffres s’affolent dans la fonction publique (71%) et pour les femmes (59%) dont le temps est fragmenté entre les tâches domestiques et professionnelles.

Derrière ces chiffres, se dessinent les effets collatéraux du télétravail : s’ils passent moins de temps dans les transports, les cadres voient leur charge de travail augmenter fortement. Car le télétravail a beau être séduisant, il n’est justement pas encadré, et le droit effectif à la déconnexion reste un vœu pieux.

Pour la retraite à 60 ans

Un petit tiers seulement des cadres interrogés pensent qu’ils connaîtront une évolution professionnelle positive dans les années à venir. Ce pessimisme frappe particulièrement les seniors : seulement 22 % arrivent à se projeter ! Les autres se voient bottés en touche par les entreprises.

Enfin, alors que le gouvernement s’arqueboute sur un nouveau report de l’âge de départ en retraite, les cadres y sont très majoritairement opposés : plus de la moitié souhaite une réforme qui ne repousse pas l’âge de départ mais au contraire, repasse à 60 ans. Et 82 % veulent une réforme des retraites garantissant une pension au moins égale à 75 % du salaire de fin de carrière (contre 67% aujourd’hui).

La CGT demande la reconnaissance des qualifications, en particulier dans la fonction publique où les grilles de salaires se sont extrêmement tassé, avec le retour à l’échelle mobile des salaires (lire ici). Deuxième revendication, la réduction du temps de travail de tous les salariés, et en particulier des cadres qui aspirent à un meilleur équilibre entre vie professionnelle et vie personnelle. Il faut encadrer le télétravail, mettre fin aux forfaits jours sans décompte horaire, et un vrai droit à la déconnexion.

Consulter tous les résultats du baromètre

 

1/ Direction de l'animation de la recherche, des études et des statistiques, rattachée au

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Pourquoi la CGT passe son tour pour la marche du 16 octobre

24 Septembre 2022, 06:52am

Publié par PCF Villepinte

Mobilisations. À la suite des refus de Force ouvrière, Solidaires ou de la FSU de participer au 16 octobre, Philippe Martinez a aussi pris position. Il considère que la journée de grève et de manifestation du 29 septembre affiche des mots d’ordre plus clairs et des modes d’action plus efficaces. Les organisateurs de la marche nationale appellent le syndicat à poursuivre les réflexions communes.

Stéphane Guérard L'Humanité

Vendredi 23 Septembre 2022

AFP

Philippe Martinez a devancé l’appel. Sans attendre le prochain rendez-vous du 4 octobre des organisateurs de la «marche contre la vie chère et linaction climatique», le secrétaire général de la CGT a annoncé que son syndicat ne participera pas au défilé du 16 octobre.

Une prise de position entendue par les partis de gauche et associations citoyennes et environnementales, parties prenantes ou non de cette initiative, qui appellent à poursuivre les discussions pour de futures mobilisations.

Pour le leader de la CGT, la priorité demeure la journée interprofessionnelle sur les salaires, initiée par sa confédération, la FSU, Solidaires et par des organisations de jeunesse. «Il faut réussir la mobilisation du 29. Et nous avons besoin de mots dordre clairs. Il est question dune “marche contre la vie chère”, à laquelle on a ajouté “contre l’inaction climatique” pour des questions d’élargissement de cette manifestation. Les mots d’ordre doivent être plus offensifs», a-t-il expliqué sur LCI.

À la suite des refus de Force ouvrière, Solidaires ou de la FSU de participer au 16 octobre, Philippe Martinez réaffirme l’autonomie de l’action syndicale. «Nous acceptons les soutiens politiques. Mais, de tout temps, l’action collective et notamment la grève ont été les meilleurs moyens de pression pour obtenir la satisfaction de nos revendications», pointe le responsable syndical, qui doute par ailleurs de la capacité matérielle des non-Parisiens à participer à la marche nationale de mi-octobre dans les rues de la capitale.

Prochain point d’étape entre partis et syndicats : le 4 octobre

Pour Aurélie Trouvé, députée FI, l’absence du syndicat ne remet pas en cause l’action du 16 octobre. «On avait bien dit que nous soutenions toutes les autres initiatives et que cette marche était complémentaire. Mais, en l’état, aucune autre initiative prévue un dimanche n’est annoncée pour permettre la participation du plus grand nombre. Or, des attaques extrêmement violentes vont arriver sur les retraites, l’assurance-chômage… On ne bougera pas les choses que depuis l’Assemblée nationale. Ça passera aussi par la rue.»

L’élue insoumise donne rendez-vous à la CGT au prochain point d’étape, prévu le 4 octobre entre partis, syndicats et associations, sur les mobilisations. Idem pour Hélène Hardy, d’EELV, qui relève la difficulté d’établir «des liens entre, dun côté, la recherche des syndicats de gains concrets, sur les salaires comme sur les conditions de travail ; de lautre côté, la recherche de solutions plus globales portées par les mouvements politiques.

Or, les revendications salariales et la lutte contre l’inactivité climatique avec la taxe sur les superprofits constituent les deux faces d’une même réponse à la vie chère. Le rapprochement entre partis et syndicats est un mouvement lent, qui ne se limitera pas au 16 octobre».

Christian Picquet voit lui aussi plus loin. Pour le membre du PCF qui «nappelle pas en l’état à la marche du 16 octobre, rien ne peut se faire sans le succès des mobilisations du 29. Des réunions vont avoir lieu ensuite. Il faut tout faire pour appeler les partenaires de la Nupes et les participants au 16 octobre à un rassemblement plus large, sans aucun préalable sur les revendications et les formes de participation.»

 

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Révélations : cette menace qui plane sur le droit de grève en Europe

15 Septembre 2022, 08:33am

Publié par PCF Villepinte

La Commission européenne publie ce jeudi une proposition de règlement dit d’adaptation du marché intérieur aux futures crises. Faute d’être mentionnés, les droits des salariés pourraient passer à la trappe, alerte la Confédération européenne des syndicats. EXPLICATIONS.

L'Humanité Nadjib Touaibia

Jeudi 15 Septembre 2022

À Hambourg, les débrayages pour des augmentations de salaires des travailleurs portuaires se sont vu opposer la désorganisation des circuits d’acheminement des produits.

dpa Picture-Alliance via AFP

La Confédération européenne des syndicats (CES) alerte et met en garde sur la publication, ce jeudi par la Commission européenne, d’une proposition de règlement visant à préserver le fonctionnement des chaînes d’approvisionnement et la circulation de marchandises en situation de crise, à l’image de la pandémie de Covid. Il est question d’un «instrument du marché unique pour les situations d’urgence (IUMU)».

Reste que, dans la foulée, la Commission envisage d’abroger une disposition en vigueur qui protège explicitement l’exercice de droits fondamentaux «tels quils sont reconnus dans les États membres, y compris le droit ou la liberté de faire grève», dénonce la CES.

Une brèche va s’ouvrir

Dans la nouvelle réglementation, ce droit-là passe carrément à la trappe. Il n’en est pas fait mention. Les syndicats estiment que cet «oubli» nest pas anodin. Ils y voient une menace sournoise. La CES réagit aussitôt sur le ton de la vigilance. Elle réclame à la Commission européenne une protection claire et précise du droit des salariés aux arrêts de travail comme moyen de lutte accompagnant les revendications.

«Le droit de grève () ne peut être limité par des mesures d’urgence. La préparation et la réponse à une crise ne peuvent jamais être invoquées pour remettre en cause ou ignorer les droits fondamentaux», rappelle la Confédération dans une lettre adressée à la Commission européenne. «Le respect des droits des travailleurs est essentiel pour l’économie sociale de marché de l’UE et ne doit jamais être considéré comme étant un obstacle au fonctionnement du marché unique», insiste-t-elle.

Le patronat européen, quant à lui, est à l’affût. Il observe avec attention cette évolution dans l’appareil réglementaire régissant le marché unique. Une brèche va s’ouvrir dans laquelle il s’engouffrera sans hésiter. Belle aubaine en effet que cette réforme pour les entreprises, qui pourraient exploiter ces dispositions pour mettre en avant des situations «durgence» afin de limiter, voire dentraver le droit de grève sur des chaînes dapprovisionnement, notamment.

Institutionnaliser une logique

Des précédents existent qui font sûrement déjà référence. Les débrayages pour des augmentations de salaires des travailleurs portuaires britanniques, à Felixstowe, et allemands, à Hambourg, se sont vu opposer la désorganisation des circuits d’acheminement des produits.

Ce dernier acte de l’UE «vient prendre appui sur ce qui s’est passé dans beaucoup de pays européens au moment de la crise du Covid, il est lié à ce que l’Europe appelle des situations d’urgence qui viendraient permettre aux employeurs ou aux États de suspendre les dispositions relatives au droit de grève», constate Pierre Coutaz, conseiller confédéral au secteur international de la CGT.

Tout laisse à penser que la Commission européenne prépare finalement le terrain pour institutionnaliser une logique: la subordination des droits des salariés, et singulièrement du droit de grève, aux intérêts économiques des entreprises. Plusieurs arrêts de la Cour de justice européenne iraient déjà dans ce sens.

Distiller la notion «durgence»

À Bruxelles, on travaille donc à faire sauter ce qui est considéré comme un obstacle, l’urgence est le prétexte tout trouvé. «Il nest pas étonnant de voir cette réforme surgir maintenant. Cela dénote un courant à lintérieur des institutions européennes», note le responsable syndical.

La menace est-elle réelle à court terme? Un chef dentreprise peut-il dès à présent sappuyer sur le texte européen et le faire prévaloir sur la législation de son État? «La menace est plus présente dans les pays où les droits sont encore moins développés qu’en France. Je ne pense pas que, dans notre pays, le législateur prenne pour argent comptant ces déclarations européennes», nuance Pierre Coutaz.

Cela étant, une chose est sûre: la poussée inflationniste et la crise énergétique qui plombent le pouvoir d’achat des salariés laissent présager des mouvements sociaux partout en Europe, tout autant que les profits en croissance constante et le creusement des inégalités.

À l’image des «grèves de la colère» de cet été en Grande-Bretagne qui ont paralysé le plus grand port de fret, Felixstowe, ainsi que le métro londonien pour des revendications salariales, les débrayages ne devraient pas tarder à se multiplier dans le monde du travail en Europe.

La Commission, qui s’y prépare, distille la notion «durgence» dans sa nouvelle approche. Celle-ci fait ainsi sauter le verrou de protection du droit de grève et tombe à point pour le patronat. L’alerte de la Confédération européenne des syndicats signale que le ver est dans le fruit.

 

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Désaccord entre les syndicats et la FI sur la marche d’octobre

14 Septembre 2022, 07:38am

Publié par PCF Villepinte

Gauche Alors que les centrales se concentrent sur les mobilisations des 22 et 29 septembre, la FI va accélérer l’organisation de l’initiative contre la vie chère. La date du 16 octobre est évoquée.

L'Humanité Naïm Sakhi 

Mercredi 14 Septembre 2022

 

«Nous sommes sortis de cette réunion avec une nouvelle date… de réunion. Tout va bien de ce côté.» Le trait d’humour de l’écologiste Léa Balage El Mariky résume l’état d’esprit des participants déclarés à la marche contre la vie chère, annoncée début juillet pour l’automne par Jean-Luc Mélenchon.

Lundi soir, les forces de la Nupes, avec des syndicats (CGT, Solidaires, Unef…) et des associations comme Oxfam et Attac, se sont à nouveau réunies. Mais, selon des participants, les propos tenus par le leader insoumis, ce week-end, déclarant du devoir de « l’Union populaire (…) d’organiser le peuple » dans la rue, ne sont pas pour aider. « Pas la peine de le cacher, la discussion est rendue plus difficile par les déclarations inappropriées de Jean-Luc Mélenchon, assure Christian Picquet (PCF).

 Il a bousculé ce qui avait été construit dans le communiqué de presse commun fin août.» Ce dernier, signé par un large spectre de la gauche sociale et politique, mettait la priorité sur les dates des mobilisations syndicales des 22 et 29 septembre. Une position encore partagée par les communistes et les écologistes, qui ne ferment toutefois pas la porte aux insoumis pour octobre. «Sans un esprit de coconstruction, ni de respect, il sera très compliqué de continuer à échanger», souligne Céline Verzeletti pour la CGT.

Pour autant, les organisations ont fait part de leur volonté de poursuivre le travail de rassemblement. «Le contexte social dégradé, la politique de Macron et lextrême droite qui se renforce toujours plus nécessitent de bâtir un front commun», note la secrétaire confédérale de la CGT. Partis, syndicats et associations se réuniront à nouveau le 4 octobre, après les mobilisations de septembre.

En revanche, Solidaires a d’ores et déjà dit non à la marche nationale à Paris. «La grosse priorité est la réussite du 29 septembre», insiste son codélégué général, Simon Duteil. L’événement, un temps évoqué en septembre puis début octobre, est dorénavant envisagé le 16 octobre par les insoumis.

Une marche qu’Aurélie Trouvé veut «la plus massive possible», et un week-end en complémentarité «avec les journées de grève organisées en semaine par les syndicats». La FI va d’ailleurs lancer l’organisation de l’initiative dès cette semaine avec une réunion qui reste «ouverte aux partenaires». Cette accélération du calendrier se justifierait, selon la députée FI, «par les annonces du gouvernement» sur la réforme des retraites et par «une cure daustérité annoncée dans le projet de loi de finances».

Outre une date jugée trop proche des mobilisations syndicales, l’un des points d’achoppement porte sur la forme de l’initiative. « La mobilisation du 29 septembre partout en France est déjà un travail quotidien pour nos militants dans les entreprises, insiste Céline Verzeletti. Organiser en plus une marche nationale à Paris le 16 octobre n’est pas possible. »

«Le PCF est préoccupé par la prise dinitiatives qui donnerait limage dun éparpillement », mesure en outre Christian Picquet, ne voulant pas «opposer les actions qui permettent de franchir un pas dans la construction du rapport de forces face à Macron et au Medef». Syndicats et insoumis avaient déjà rencontré des désaccords sur la forme des mobilisations face au chef de l’État à la rentrée 2017.

 

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Législatives 2022 : un revers pour la macronie !

22 Juin 2022, 07:39am

Publié par PCF Villepinte

interprofessionnelfranceélections

Le verdict du deuxième tour des législatives est tombé, Emmanuel Macron et Elisabeth Borne n’auront pas de majorité absolue à l’Assemblée nationale. C’est une première depuis l’inversion du calendrier présidentielles/législatives et du passage au quinquennat. Ce désaveu est la traduction cinglante du rejet des politiques antisociales qui ont été menées pendant 5 ans.

La France sort d’élections majeures avec les présidentielles et les législatives.

Avant chaque échéance la CGT s’est exprimée. Elle a pu réaffirmer un certain nombre de principes et de valeurs dont la lutte contre les idées d’extrême droite et l’imposture sociale qu’elles représentent. 

L’histoire retiendra que face au Rassemblement National, la majorité présidentielle, dont la première ministre, n’a pas appelé au front républicain ni à ne donner aucune voix à l’extrême droite.

Cette attitude extrêmement grave a permis l’élection de nombreux.ses député.e.s du RN.

La majorité présidentielle aura même décidé pendant la campagne électorale de qui était républicain ou non et ne s’est pas appliqué à elle-même ces principes. Elle aura même entretenue une pseudo confusion sur une gauche qui serait « extrême » et l’extrême droite ! 

Emmanuel Macron et la LREM jouent avec notre République depuis plus de 5 ans. Leur programme et leurs idées sont minoritaires et les souffrances sociales sont le lot quotidien des citoyens.nes de notre pays.

Les lois antisociales, l’attitude aux ordres des parlementaires de la majorité présidentielle et le peu d’écoute de Macron et de ce gouvernement auront contribué à un taux d’abstention très important notamment chez les jeunes et dans les quartiers populaires.

Toutefois une gauche réunie a permis l’émergence d’un bloc important de député.e.s progressistes à l’Assemblée Nationale. 

Plus que jamais le monde du travail doit mettre à l’ordre du jour le progrès social.

Plus que jamais la question des salaires doit trouver des réponses concrètes qui ne peuvent se traduire par des « chèques ». L’augmentation générale des salaires est une priorité avec un Smic à 2 000€ et le dégel du point d’indice. Les pensions et les minimas sociaux doivent être revalorisés en conséquence. C’est une question d’efficacité sociale et économique.

Plus que jamais la retraite à 60 ans est un marqueur d’une société juste et solidaire et doit être entendu par le gouvernement.

Plus que jamais le monde du travail devra faire entendre sa voix et se mobiliser dans les entreprises et les administrations comme c'est déjà le cas dans nombre d’endroits. Les convergences des luttes et des revendications doivent se traduire dans l’action collective. La CGT œuvrera à l’unité la plus large possible.

La CGT continuera à porter ses propositions en matière sociale, économique et environnementale. Le vivre ensemble ne se décrète pas, il se construit !

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