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Communiqué du Front de gauche sur le mariage pour toutes et tous

26 Novembre 2012, 13:08pm

Publié par PCF Villepinte

 

 

Communiqué du Front de gauche sur le mariage pour toutes et tous
Le Front de Gauche réaffirme son exigence absolue d’égalité des droits et ce, quelle que soit l’orientation sexuelle ou l’identité de genre des personnes. Celle-ci passe par la possibilité pour tous les couples de se marier, d’adopter des enfants ou de garantir à leurs enfants déjà présents la filiation avec l’ensemble de leurs parents.

Il s’inquiète des limites déjà manifestes dans le projet de loi dit du mariage pour tous, notamment concernant la non ouverture de la procréation médicalement assistée pour les couples de femmes, la non reconnaissance de la parenté conjointe hors mariage (y compris dans le cadre du PACS) ou le refus de faire évoluer la présomption de paternité en présomption de parenté adaptée à l’exigence d’égalité des droits étendue aux couples de personnes de même sexe.

Il condamne le recul de François Hollande, avant une nouvelle volte-face, sur la "clause de conscience" qui ouvrait la possibilité pour les maires de refuser des mariages entre deux personnes de même sexe dans leur commune. Une telle attitude ne peut que conforter les préjugés et renforcer le camp des opposants au mariage pour tous. Il s'agit en outre d'une entorse grave à l'égalité républicaine sur tout le territoire.

En revanche, la droite, main dans la main avec l'extrême droite, les forces de la réaction, au premier rang desquelles les secteurs ultras de l'Eglise catholique, s’organisent pour faire échec au projet de loi gouvernemental.

Le Front de Gauche dénonce avec force les agressions physiques perpétrées par des intégristes catholiques le dimanche 18 novembre contre des militantes féministes, des journalistes. Pas question de se laisser intimider !

Le Front de Gauche soutient les mobilisations en préparation le 16 décembre prochain pour défendre le droit au mariage pour toutes et tous, à l’initiative de collectifs et d’associations lgbti et féministes, et de toutes les forces associatives, syndicales et politiques attachées à l’égalité des droits et la lutte contre les discriminations.

 

 

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Regards week-end

25 Novembre 2012, 09:23am

Publié par PCF Villepinte

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Ce dimanche : journée de mobilisation contre les violences faites aux femmes

25 Novembre 2012, 09:09am

Publié par PCF Villepinte

Société -  le 24 Novembre 2012

 

 

Associations et partis politiques se mobilisent ce dimanche 25 novembre, à l'occasion de la Journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes. Le rendez-vous est pris en début d'après midi, place de la Bastille.

 

 

Le ministère des Droits des femmes rappelle qu'en 2010-2011, 200 000 femmes entre 18 et 75 ans ont été victimes de violences sexuelles hors ménage et près de 600 000 ont été victimes de violences au sein même de leur ménage.
Le Front de gauche avance lui ces chiffres : 1 590 000 femmes sont victimes de violences conjugales, chaque année 7 500 plaintes pour viols sont déposées ce qui représenterait 10% des viols réellement commis, pour seulement  2% de condamnations… 8% des agressions sexuelles et 25 % de gestes déplacées sont subis sur le lieu de travail et d’études. En France, 30 000  femmes sont excisées ou exposées à l’excision chaque année.

Outre ces chiffres effrayants qu'il faut rappeler, la mobilisation de dimanche a également comme but de proposer une loi cadre élaborée par les féministes. Ce texte propose :

  • Des  campagnes  d’information  et  de  sensibilisation permanentes  et  la  mise  en  place  d’une  véritable éducation non sexiste à tous les stades de l’éducation nationale.
  • Une formation spécifique et obligatoire en matière de prévention et de prise en charge des violences faites aux femmes pour tout-es les professionnel-les concerné-es.
  • L’application  réelle  et  concrète  de  l’ordonnance  de protection et son élargissement à toutes les femmes victimes de violence.
  • L’abandon de l’emploi de la médiation pénale dans toute affaire de violences conjugales.
  • La délivrance ou le renouvellement dans les plus brefs délais du titre de séjour pour les femmes étrangères victimes de violences conjugales.
  • Le statut de réfugié pour toute femme demandant l’asile parce  que  victime  de  violences  sexistes, sexuelles  ou lesbophobes.
  • Une  véritable  politique  abolitionniste  cohérente  et globale,  avec  l’abrogation  du  délit  de racolage  et  la responsabilisation des clients.
  • Une réelle politique de logements prioritaires pour les femmes en danger.
  • Le  passage  à  10  ans  du  délai  de  prescription  pour  les agressions sexuelles.
  • La mise en place d’un Observatoire national des violences qui étudie, impulse, évalue les politiques menées.

Le rendez-vous est à 14h30 place de la Bastille.
Les Val-de-Marnais sont invités également à participer à l’initiative de rassemblement de la course la Mirabal, ce dimanche 25 novembre à 9h au parc du Tremblay à Champigny

Premiers signataires : Collectif national pour les Droits des Femmes ;CADAC; PCF ; LOCs - Lesbiennes Of Color ; APEL-Égalité ; Groupe Nanas du Mantois ; Encore féministes ! ; Les Chiennes de garde ; les éFRONT-é-es ; FSU ; "Femmes Libres" Radio Libertaire ; Femmes solidaires ; Gauche anticapitaliste ; Association droits des femmes XXè, Collectif XXè/Tenon ; Coordination Lesbienne en France, ANEF ; Parti de Gauche ; Syndicat des ministères des affaires sociales et du travail SMAST - CGT ; Initiative Féministe pour une autre Europe France ; RAJFIRE ; Association Contre le Bizutage ; Osez le féminisme ! ; UNEF ; Femmes en résistance ; Uni(e)s -vers-elles ; Feminisme Enjeux Théâtre de l’Opprimé ; Du côté des femmes 95, MJCF ; UEC ; Coordination française pour le Lobby européen des Femmes ; FIT, une femme, un toit ; Collectif de Pratiques et de Réflexions Féministes "Ruptures", Réseau Féministe "Ruptures,Le Monde à Travers un Regard, CRIFIP, Collectif les moutons noirs, Mouvement Jeunes Femmes, Fédération Nationale Solidarité Femmes, Marche mondiale des femmes ; CATW Europe ; International Impunity Zero ; Gauche unitaire ; ZéRoMaChO ; Femmes pour le Dire Femmes pour Agir ; Collectif "Fier-e-s & Révolutionnaires"-P.C.F ; Ligue des Femmes Iraniennes pour la Démocratie-LFID ; L’égalité, c’est pas sorcier ; Collectif contre l’impunité des viols au Rwanda, UFs d’Actit, Zine pour les Femmes Kurdes ; Association Femmes Intercultures ; Front de Gauche ; Femmes Égalité ; Mouvement du Nid ; ATTAC ; Association Nationale des Sages-Femmes Orthogénistes ; Fédération Sud Santé Sociaux ; Mouvement des Jeunes Socialistes ; Quarante ans de mouvement ; Elu-e-s contre les violences faites aux femmes, Maison des femmes de Montreuil ; Femmes Migrantes Debout ? ATF ; CGT ; Collectif féministe contre le Viol ; Association Bi’Cause ; Fondation Copernic ; Collectif Féminin Masculin Vitry ; Union syndicale Solidaires ; ATMF PARIS75 ; Agir contre le chômage ; LMDE ; Atalante Vidéo ; Lesbiennées de Nancy ; Stop précarité ;

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Mariage homo, les réacs pas à la noce!

9 Novembre 2012, 19:47pm

Publié par PCF Villepinte

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Mariage pour tous « Serge Dassault, prix de l'homophobe du jour »

8 Novembre 2012, 07:21am

Publié par PCF Villepinte

 
 
 
 Mariage pour tous « Serge Dassault, prix de l'homophobe du jour »

 

Le mariage pour tous présenté ce jour en conseil des ministres marque une étape importante pour l'égalité et l'émancipation de toutes les personnes quelle que soit leur orientation sexuelle.
Ce progrès largement attendu dans la société française et pour lequel bon nombre de combats politiques ont été menés, ne passe toujours pas chez certains. Le prix de l'homophobe du jour revient donc au sénateur Serge Dassault tout nouveau spécialiste de l'histoire antique et pour qui la fin de l'empire grec a pour origine l'homosexualité.

Quand on pense aux bêtises proférées par ce patron de presse détenteur d'un quotidien national, ajouté au fait que comme élu de la république, il détient un mandat parlementaire lui permettant de voter les lois, il y a de quoi s'inquiéter pour la qualité du débat démocratique en France.

N'en déplaise aux réactionnaires de tous poils qui ne cessent de déverser leur haine à l'image de Serge Dassault, le mariage pour tous se fera ! Et le plus tôt sera le mieux.

 

 

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Nouveau suicide à la Poste : les syndicats appellent le gouvernement à intervenir

3 Novembre 2012, 08:11am

Publié par PCF Villepinte

 

Social-Eco - le 2 Novembre 2012

 

 

 

"Mais bon, ça y est, le problème est réglé." Ce sont les derniers mots du postier qui s’est suicidé, mercredi après-midi, par pendaison, sur son lieu de travail, à La Fère (Aisne). Une heure environ avant de se donner la mort, l’homme avait envoyé à sa hiérarchie un courrier électronique avec, comme objet, un seul mot : « Adieu ».

Selon ce document qu’Europe1 publie sur son site internet, le guichetier ne supportait plus le manque de « reconnaissance » au travail. « Rien, rien du tout. Pas de bouée pour celui qui se noie à cause des décisions d’une hiérarchie aveugle, juste quelques coups de bâtons pour l’éloigner davantage du bord », a-t-il dénoncé. Le qualifiant de simple « façade », l’agent a également mis en cause « SoutienPostier », un dispositif d’alerte mis en place, en début d’année, par la direction du groupe après plusieurs suicides à la Poste.

Alors qu’un comité d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail (CHSCT), consacré à ce nouveau drame, était toujours en cours ce vendredi matin à Beauvais, les organisations syndicales ne manquent pas de réagir. Pour Bernard Dupin, administrateur CGT du groupe la Poste, « il y a urgence, il faut sortir de ce processus destructeur ». « On ne peut plus se contenter des paroles, des déclarations de bonnes intentions de la direction du groupe, constate-t-il. On ne peut pas non plus tolérer le silence radio de notre ministère de tutelle : cela fait six mois qu’un nouveau cycle politique a été ouvert dans le pays, et le gouvernement reste sourd et muet, alors que l’Etat actionnaire ne manque pas de moyens pour intervenir ! »

Pour le syndicaliste CGT, les causes d’un « épuisement physique et psychique » qui frappent les postiers er qui peuvent conduire à des drames comme celui de la Fère sont connues et identifiées. « C’est la politique menée depuis des années à la tête du groupe, celle qui a conduit à supprimer près de 90.000 emplois depuis l’arrivée de notre PDG, Jean-Paul Bailly, en 2002, à vendre le patrimoine, à passer à un management agressif, à se calquer sur les exigences de rentabilité et à faire la course aux dividendes, fustige encore Bernard Dupin. Comme si nous n’étions pas différent d’un service marchand, comme si notre mission n’était pas d’abord le service rendu au public ! Pour la CGT, le nœud du problème tient là, il faut rompre avec cette politique et, je le répète, nous attendons maintenant que le gouvernement prenne ses responsabilités. »

Dans un communiqué, SUD-PTT relève le fait que ce nouveau suicide « sʼest déroulé dans un des sites pilotes en expérimentation suite aux annonces du président de La Poste après le suicide de deux cadres en début dʼannée et qui servent de vitrine à la "nouvelle ère Bailly" ». « Le verdict est clair et sans appel, estime le syndicat. La direction en place a échoué puisque les mesures quʼelle a proposées et qui devaient selon elle résoudre la crise sociale ne règlent rien. De la même façon, la mission de la médiatrice de la vie au travail ne porte pas ses fruits : sur tous les cas que nous avons remontés, très peu ont été réglés et certains postiers n'ont jamais été contactés par les services de la médiatrice. »
Considérant que ce nouveau suicide souligne l’échec de la direction actuelle du groupe La Poste, SUD-PTT « pose la question de la démission de Jean-Paul Bailly » et indique : « C’est au gouvernement dʼy répondre. Il doit tirer toutes les conséquences de ce nouveau drame. »

Pour l’heure, du côté du gouvernement justement, Fleur Pellerin, ministre déléguée chargée de l’Economie numérique, et Arnaud Montebourg, ministre du Redressement productif, ont simplement fait savoir qu’ils avaient appelé la famille du guichetier pour présenter leurs condoléances. « L'inspection du travail participe au CHSCT de La Poste, qui se réunit aujourd'hui à Beauvais, indiquent-ils tout de même dans leur communiqué. Dans le cadre de ses compétences, elle procède à une enquête permettant d'apporter toutes les informations nécessaires sur les circonstances de ce drame. »

Pas sûr que cette première réaction à chaud suffise à calmer la révolte des postiers face au terrible drame de La Fère.

Thomas Lemahieu

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Espionnage : l'ex-chef de la sécurité d'Ikea accuse sa direction

2 Novembre 2012, 08:50am

Publié par PCF Villepinte

Le Point.fr- Publié le 29/10/2012 à 13:18

Jean-François Paris fait partie des cadres licenciés au printemps à la suite de l'ouverture d'une enquête pénale sur ces faits.

La police a perquisitionné début mars au siège français d'Ikéa et interrogé plusieurs personnes, ce qui semble avoir confirmé l'existence d'un système de surveillance et d'enquêtes privées illégales.© Denis Chalet / AFP

 

L'ancien responsable de la sécurité d'Ikea en France assure que l'espionnage d'employés par des officines payées par l'entreprise lui était demandé par la direction. Jean-François Paris fait partie des cadres licenciés au printemps à la suite de révélations de la presse et de l'ouverture d'une enquête pénale sur ces faits.

Il affirme dans des déclarations publiées lundi par Le Monde que tout a commencé par de simples vérifications - déjà illégales - via des cabinets privés sur le profil judiciaire d'employés afin d'éviter le recrutement de personnes condamnées. Jean-François Paris assure que la direction a dérapé au milieu des années 2000 vers un autre objectif, fouiller dans le passé des employés afin d'écarter les personnes susceptibles d'avoir une activité syndicale ou un comportement revendicatif.

Une politique "connue de la direction générale"

Il met en cause Jean-Louis Baillot, patron d'Ikea France à ce moment. "Il me demande de faire en sorte que ces gens-là ne soient plus recrutés. Je lui explique que ça ne sert à rien, mais il maintient sa volonté, il faut faire un filtrage, me dit-il", déclare Jean-François Paris. Selon lui, cette politique était "visée par la direction financière et connue de la direction générale". Elle aurait aussi consisté à placer des "espions" dans certains magasins afin de suivre les supposés agitateurs et réaliser des enquêtes dites de "réputation". "Je n'ai pas mesuré les conséquences pénales de mes actes. Si j'avais su, jamais je n'aurais pris le risque de m'exposer ou d'exposer ma famille", dit Jean-François Paris, qui a été placé en garde à vue à la police au début de la procédure.

Le groupe d'origine suédoise spécialisé dans le mobilier et les objets de décoration en kit a admis en avril des pratiques "contraires à son éthique" et promis d'y mettre fin. Saisie à l'origine par le syndicat Force ouvrière, la police a perquisitionné début mars au siège français du groupe à Plaisir (Yvelines) et interrogé plusieurs personnes, ce qui semble avoir confirmé l'existence d'un système de surveillance et d'enquêtes privées illégales. Des médias ont publié des échanges de courriers électroniques entre des cadres d'Ikea et des enquêteurs privés semblant montrer que l'espionnage privé d'employés et de clients était routinier depuis des années. Il est question notamment de l'accès au fichier de police Stic, qui recense toutes les personnes impliquées dans des interventions de police, même sans suites.

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Une grande victoire pour les familles de Zyed et Bouna

1 Novembre 2012, 08:49am

Publié par PCF Villepinte

Le grand frère de Bouna, Siyakha Traoré, a du mal à cacher sa joie après la décision de la Cour de cassation

 

 

 

La Cour de cassation a cassé le non-lieu prononcé en faveur des deux policiers mis en examen pour "non-assistance à personne en danger". Pour les avocats des familles et pour les proches de Zyed, Bouna et Muhittin, il est à nouveau possible d'espérer un procès.

"La cour casse et annule l'arrêt susvisé de la chambre d'instruction de la cour d'appel de Paris, en date du 27 avril 2011 et pour qu'il soit à nouveau jugé conformément à la loi". A cette annonce, Maître Tordjman, avocat des familles et Syiakha Traoré, frère de Bouna, échangent un sourire ému. Aussitôt sortis d'une des salles du Palais de justice de Paris, où a été prononcée l'annulation du non-lieu, les questions des journalistes fusent. C'est Maître Mignard entouré des deux autres avocats qui s'exprime le premier : "C'est une décision qui fait honneur à la justice. L'enquête de police a été remarquable et je tiens ici à leur rendre hommage". Maître Spinosi enchaîne : "C'est une grande décision de droit. Ce renvoi est nécessaire pour faire la lumière sur ce drame terrible. Il n'y a rien de normal dans ce drame, ce n'est pas un simple accident. Aujourd'hui, les familles viennent enfin d'être reconnues comme des victimes. Il appartient désormais aux juges de décider s'il y a ou non une responsabilité pénale des policiers". Du côté des familles, le grand frère de Bouna, Siyakha Traoré (Voir photo ci-dessus) a du mal à cacher sa joie. D'un voix basse, les yeux baissé, il dit être soulagé. "Voilà, il ne fallait pas baisser les bras. Oui, c'est un événement, un grand jour. J'attends qu'il y ait des explications sur ce drame. La justice prend du sens aujourd'hui, on va pouvoir aller de l'avant". C'est aussi un message d'espoir qui s'adresse à l'ensemble des jeunes des quartiers populaires qui ont perdu confiance en la justice.

Au côté de Siyakha Traoré, Samir Mihi, président de Au-delà des mots, association créée pour soutenir les familles, s'est réjoui de cette décision : "Au bout de sept ans, on n'y croyait plus, c'est un véritable soulagement. Désormais, les familles Benna et Traoré sont, à leur tour, considérées comme des victimes. Cela prouve qu'il y a une justice pour tous et pas seulement pour ceux qui habitent Paris." En face, Maître Merchat, avocat des deux policiers mis en examen et qui avaient bénéficié d'un non-lieu, est surpris par son annulation, alors que le parquet avait requis le rejet du pourvoi. Il a nouveau qualifié cette décision de "flicophage" mais a assuré que ses clients "n'ont pas peur de s'expliquer, car ils sont convaincus qu'ils n'ont rien à se reprocher".

A partir d'aujourd'hui, le dossier sera renvoyé devant la chambre de l'instruction de la cour d'appel de Rennes pour que celle-ci statue de nouveau sur ce dossier. "Puisque le non-lieu a été cassé dans sa totalité, ce sont l'ensemble des personnes mises en examen qui devront se justifier de leurs actes ", explique Maître Spinosi. En prononçant un non-lieu, la cour d'appel de Paris n'a pas répondu à l'argumentation des parties civiles, qui affirmaient que les policiers avaient conscience du danger encouru par les deux jeunes et c'est sur cette question que la chambre de l'instruction désignée par le Cour de cassation devra se prononcer. Les avocats seront amener à plaider à nouveau devant la cour d'appel rennaise en espérant qu'enfin un procès puisse avoir lieu, peut-être en 2013.

  • Lire aussi :

Entretien avec Me Emmanuel Tordjman, l'un des deux avocats des familles : « L’obsession de l’interpellation a pris le dessus sur la protection des enfants »
Décès de Zyed et Bouna, une dernière chance pour rendre justice
« Je ne donne pas cher de leur peau »

Texte et photo : Ixchel Delaporte

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Pauvreté : ne faisons pas d’économies sur la dignité humaine !

30 Octobre 2012, 13:10pm

Publié par PCF Villepinte

TRIBUNES -  le 26 Octobre 2012

Un sursaut contre l’exclusion sociale n’est-il pas nécessaire ?

 

 

en Seine-Saint-Denis, 282 enfants ont dormi dehors, du 1er au 7 octobre. C’est scandaleux, une honte qu’aucun mot ne parvient à décrire ! Faudra-t-il 
attendre les premiers morts de l’hiver pour que quelques âmes charitables s’émeuvent de cette situation ?

Notre département vient de connaître un nouveau « pic » de sollicitation du 115. Malgré leur dévouement et leur engagement constants, les agents d’écoute et de prise en charge sont dans l’incapacité de traiter ne serait-ce que la moitié des demandes quotidiennes.

Des directives arbitraires, proches de la non-assistance à personne en danger, prises par le gouvernement Fillon, ont conduit à l’explosion de cette situation, déjà extrêmement tendue. La suppression de 950 nuitées par jour en Seine-Saint-Denis depuis la fin de l’année dernière, et l’aggravation de la précarité, le chômage rendent la situation impossible. Les centres du Samu social n’ont eu d’autre choix que de bloquer l’entrée dans les dispositifs d’hébergement d’urgence.

Comme accéder à un logement, manger est un besoin vital ! En dix ans, le nombre de repas servi par les Restos du cœur a doublé et atteint le nombre effarant de 115 millions. Le Programme européen d’aide aux plus démunis (Pead) s’est vu octroyer en novembre dernier un sursis d’application de deux ans, avant sa suppression… Il permet de distribuer les surplus de production alimentaire européens, ou une aide financière, aux associations de lutte contre la faim, et représente 70 % de l’aide alimentaire distribuée en France. Face à la hausse des besoins en nourriture, quatre associations, le Secours populaire, la Croix-Rouge, les Banques alimentaires et les Restos du cœur, alertent sur la fin du Pead. Sa mise en cause, totale ou partielle, signifierait le retour de la faim dans nos pays, alors que ce programme coûte à peine 1,30 euro par an et par habitant, ou ne représente qu’1/35 000e des richesses créées chaque année en Europe.

Derrière ces questions, émerge un combat pour la dignité humaine ! La crise et les politiques d’austérité ont greffé de la misère sur des situations précaires ; des hommes, des femmes, des enfants, des familles entières sont mis au ban de notre société. France, patrie des droits de l’homme, engage-toi dans un sursaut fraternel et républicain contre l’exclusion sociale !

Ce sursaut passe immédiatement par un moratoire sur la fermeture des centres d’hébergement, et la réouverture des centres précédemment fermés, la construction de nouveaux lieux d’intermédiation locative et une harmonisation à l’échelle du territoire francilien de la prise en charge des personnes et des familles privées de domicile.

Alors que la discussion du projet de loi de finances pour 2013 va s’ouvrir à l’Assemblée nationale, nous demandons solennellement au gouvernement d’ouvrir de nouvelles lignes de crédits pour résoudre les problèmes des hébergements d’urgence, renforcer l’aide alimentaire et œuvrer à la création d’un nouveau programme d’aide européen aux plus démunis. Malgré la cure d’austérité, ne faisons pas d’économies sur la dignité humaine !

* signataires : Marie-George Buffet (députée), Éliane Assassi (sénatrice, présidente du groupe CRC au sénat), Hervé Bramy (conseiller général), François Asensi (député maire), Bally Bagayoko (vice-président du CG), Pascal Beaudet (conseiller général), Michel Beaumale (maire de Stains), Belaïde Bedreddine (conseiller général), Josiane Bernard (vice-présidente du CG), Patrice Bessac (conseiller régional IDF), Patrick Braouezec (président de Plaine commune), Marc Everbecq (maire de Bagnolet), Gilles Garnier (conseiller général), Florence Haye (conseillère générale), Carinne Juste (maire de Villetaneuse), Jean-Jacques Karman (conseiller général), Djénéba Keita (conseillère régionale IDF), Pierre Laporte (vice-président du CG), Patrick le Hyaric (député européen), Didier Mignot (maire du Blanc-Mesnil), Jean-Charles Nègre (vice-président du CG), Didier Paillard (maire de Saint-Denis), Catherine Peyge (maire de Bobigny), Gilles Poux (maire de La Courneuve), Nelly Roland-Iriberry (maire de Villepinte), Abdel Sadi (conseiller général), Azzédine Taibi (vice-président du CG), Henriette Zoughebi (vice-présidente du conseil régional d’IDF).

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Misère littéraire et clichés sexuels

26 Octobre 2012, 16:13pm

Publié par PCF Villepinte

Le site du journal "Regards" propose une vidéo dans laquelle Clémentine Autain, directrice, pousse "un coup de gueule" contre le livre "50 nuances de grey". "Un roman qu’elle juge dangereux pour la construction des imaginaires de notre séduction et de notre sexualité".

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