/image%2F0554604%2F20220702%2Fob_98bc60_300168-hr.jpg)
Bienvenue sur le blog des communistes de Villepinte
Les communistes de villepinte vous invitent à utiliser ce blog comme point de rencontre et d'échanges concernant la situation politique ,économique ,sociale et environnementale du local à l'international.
sante
« Pour un Printemps de la Psychiatrie »

Le PCF, solidaire et partie prenante du mouvement « Pour un Printemps de la Psychiatrie » appelle à participer massivement à la mobilisation à Paris du 21 mars 2019 pour la défense d’une psychiatrie humaine.
Depuis 2006, puis 2008 et la mobilisation contre l’instauration d’une psychiatrie sécuritaire, nous ne cessons de réclamer avec d’autres (syndicats, associations…) une loi-cadre refondant une psychiatrie humaine qui n’abandonne plus les patient-e-s.
Certains ont cru que la loi Touraine ou le plan pour la psychiatrie proposé par Mme Buzin ou encore le plan santé de E Macron allaient permettre d’inverser cette tendance. En fait ils visent à liquider ce qui subsiste du Secteur ! Cette psychiatrie humaine que nous défendons est dans une situation critique. Le projet de loi santé en cours d’examen parlementaire, va aggraver le mal en niant la notion de service public.
Les luttes et les mobilisations de citoyen-es, de professionnel-les , de patient-e-s et leur famille ne cessent de s’amplifier pour dénoncer la dégradation des soins par manque de temps humain relationnel et pour exiger les moyens nécessaires. Avec l’appel citoyen, à soutenir et à amplifier la mobilisation pour une psychiatrie humaine, le PCF propose un plan d’urgence pour les hôpitaux avec l’arrêt des restructurations hospitalières, la création de 100 000 emplois avec plan de formation et la réduction des contraintes budgétaires.
Pour un moratoire sur les fermetures des établissements de santé (Alain Bruneel)
Maternité de Bernay : Mme Buzyn a revêtu ses habits de croquemort
En visite dans l’Eure, le 18 février, Mme Buzyn a confirmé la fermeture programmée de la maternité de Bernay.
On se demandait depuis 2 ans à quoi sert Mme Buzyn. On le sait désormais : à annoncer les fermetures de maternités.
Cette décision s’inscrit dans un contexte général de fragilisation du service public de santé : en 20 ans, le nombre de maternités dans notre pays a été divisé par deux.
Le PCF porte deux propositions. Premièrement, les enjeux de santé doivent être partie intégrante du débat national lancé par le Président de la République. Comment expliquer qu’une question qui est au cœur des préoccupations des Français en soit exclue ? Deuxièmement, en attendant les conclusions du grand débat, il convient d’établir un moratoire sur toutes les fermetures de maternités.
Droit de réponse du TRUC 1 (Terrain de rassemblement pour l’utilité des Clubs)

Nous, patients et soignants membres du collectif TRUC, sommes furieux du traitement médiatique qui a été réservé à la manifestation nationale de la psychiatrie « la psy en sandwich » qui s’est tenue à Paris le 22 janvier 2019. Nous avons en effet été pris en sandwich entre les annonces farfelues du Ministère de la Santé et les fausses solutions proposées par le fossoyeur de la psychiatrie qu’est le lobby FondaMental.
Depuis plusieurs mois, les professeurs Leboyer et Llorca et d’autres représentants de ce lobby surfent sur les mouvements sociaux des professionnels du soin psychique. Leur ouvrage « Psychiatrie : état d’urgence » est un scandale. Une fois de plus, les tenants de cette psychiatrie ont pris la parole en notre nom à toutes et tous d’une façon illégitime, infantilisante et paternaliste. Cette manipulation est intolérable pour nous qui souffrons de la maladie et de conditions de travail déplorables.
Une fois de plus, la psychiatrie industrielle a confisqué la parole à celles et ceux qui crèvent de ne plus l’avoir. La récente mobilisation est partie du service public or, n’ont été invitées dans les médias que des personnes œuvrant à sa destruction et à sa privatisation. Nous ne sommes pas furieux pour rien. Nous sommes furieux car nous défendons un bien commun : le vivre ensemble dont la valeur thérapeutique est déniée par le miroir aux alouettes de FondaMental, par les pratiques asilaires et le management qui y sont associés. A cette parole manipulée, nous opposons donc notre parole TRUCée.
Qu’est-ce qui soigne, qu’est-ce qui est thérapeutique selon nous ? Nous sommes sensibles et avons une vision poétique et politique du lien au monde. Nous rejetons le monopole de la vision biologique et réductrice de l’être humain dans des catégories neuronales et comportementales étroites. Au contraire, nous défendons et cultivons l’exigence d’un regard et d’un accueil plus complexe de l’être humain dans sa singularité et dans toutes ses dimensions.
1 http://pagedutruc.unblog.fr/ Pour les membres du TRUC, les clubs thérapeutiques sont le métier à tisser d’un lien social mis à mal voire brisé. Ces espaces associatifs et citoyens organisent la vie quotidienne et les soins de façon paritaire entre soignants et soignés. Nous y inventons du commun, construisons, délibérons et décidons ensemble, faisant vivre une fonction démocratique permanente, en perpétuelle évolution. Dans cet espace club s’éprouvent chaque jour l’égalité, la solidarité et la transversalité. Nous respectons le rythme de tous et nous ajustons au plus près de chacun.
La mise en avant de FondaMental dans les médias passe sous silence les pratiques que nous, patients et soignants, soutenons au sein du TRUC. Ces pratiques s’inscrivent dans une histoire de la psychiatrie fondée sur l’émancipation des personnes et la transformation des lieux de soin et d’accueil (Psychothérapie institutionnelle, désaliénisme, etc.). Elles s’appuient sur le potentiel thérapeutique de chacun.e.s quel que soit son statut, et se refusent à trier des personnes par pathologie dans des centres « experts diagnostics ».
Pas d’expert dans les clubs et au TRUC, mais un accueil inconditionnel de la parole, de l’humour, de la convivialité, de la déconnade et une attention particulière portée sur l’ambiance. Le TRUC, c’est de la recherche par expériences partagées. La psychiatrie plus humaine, ce n’est pas la psychiatrie du comprimé, de la contention et du reste. Ce sont deux visions FondaMentalement différentes voire opposées. Ce ne sont pas les mêmes mondes.
Ce sont d’humains soucieux les uns des autres dont nous avons besoin ! Transmettre, défendre et résister plus fort ensemble face aux attaques actuelles d’une société de plus en plus normalisatrice sont les maîtres mots de notre démarche. Rédigé lors de la réunion du Truc du samedi 26 janvier 2019 quelque part dans le monde Contact : letruc@riseup.net Site http://pagedutruc.unblog.fr/
Madame la ministre, arrêtez de faire des économies sur le dos de la santé des Français
Les pompiers pyromanes de la psychiatrie

https://blogs.mediapart.fr/mathieu-bellahsen/blog/230119/les-pompiers-pyromanes-de-la-psychiatrie
Ce 22 janvier 2019, nous avons assisté à un spectacle navrant : une bonne partie des médias n’a pas pu comprendre le malaise de la psychiatrie, ses origines et la façon d’en sortir. Nous tenons à clarifier d’une façon nette les enjeux pour sortir de cette confusion médiatique qui fait le bonheur des marchands de sommeil de la santé mentale.
Hier s’est tenue une journée de mobilisation exceptionnelle pour la défense de la psychiatrie fondée sur des soins relationnels, un travail en étroite collaboration avec les patients et les familles. Mobilisation pour une psychiatrie ouverte, humaine, digne où le recours à la contrainte et à l’enfermement doivent être absolument combattus s’ils ne sont pas mis en place en ultime recours.
Ce 22 janvier 2019, nous avons assisté à un spectacle navrant : une bonne partie des médias n’a pas pu comprendre le malaise de la psychiatrie, ses origines et la façon d’en sortir. Nous tenons à clarifier d’une façon nette les enjeux pour sortir de cette confusion médiatique qui fait le bonheur des marchands de sommeil de la santé mentale.
À l’automne 2018, la fondation « FondaMental » et ses promoteurs en chef que sont les professeurs Leboyer et Llorca ont été invités sur l’ensemble des médias français suite à la sortie de leur livre « Psychiatrie, l’état d’urgence ». Ce livre est co-édité par l’institut Montaigne, think tank néolibéral promoteur de la destruction des services publics et de leur privatisation.
Depuis une dizaine d’années FondaMental veut résoudre le problème de la psychiatrie et de la santé mentale par le biais de la « recherche » qui est en réalité un lobby d’intérêt et d’influence à la solde des laboratoires pharmaceutiques et des intérêts privés.
Depuis plus d’une décennie, cette fondation infiltre avec succès l’ensemble des instances gouvernementales pour imposer un modèle de psychiatrie soi-disant « experte ». Cette expertise se traduit dans la réalité par une exclusion et un abandon des personnes les plus fragiles qui ne répondent pas aux remèdes des experts. Elle concourt à la destruction des pratiques cliniques au plus près de l’intérêt des patients et de leurs proches. Elle entend transformer les pratiques en algorithmes décisionnels où les soignants pourraient être remplacés par des objets connectés comme a pu le dire Mme Wonner lors d’une émission radio l’an passé.
Ce sont les mêmes qui effraient le grand public en dénonçant le nombre de « fous » dans la rue alors qu’ils en sont pour une bonne partie responsables.
Ce sont les mêmes qui n’éprouvent pas de grande gêne quand des lois ou des circulaires liberticides s’imposent à la psychiatrie, les usagers étant considérés comme des objets dignes d’intérêt uniquement quand il s’agit de les intégrer à des protocoles de recherche et de promotion de leur modèle.
Il serait intéressant qu’un travail d’enquête journalistique se penche sur la réalité des pratiques dans les services dirigés par ces universitaires.
Il serait intéressant de voir le recours à la contrainte, à l’isolement, à la contention dans ces services afin de bien mettre en perspective la réalité des pratiques asilaires et la promotion des modèles « innovants».
Depuis bientôt un an, la mobilisation des collectifs en lutte s’insurge contre le retour d’une psychiatrie asilaire, ombre portée des éclats publicitaires de la santé mentale « innovante » promue par FondaMental. Ces luttes sont l’envers de cette vitrine de recherche et d’innovation thérapeutique qui n’apporte rien de bien neuf et détruit ce qui marche.
La déstigmatisation promue par FondaMental entraîne à la fois une ségrégation des personnes les plus en souffrance et en même temps une perpétuelle adaptation de notre système de santé aux normes néolibérales.
Il fallait être sourd hier (ou d’une mauvaise foi confondante) pour ne pas entendre les huées contre FondaMental lors de la prise à partie de Madame Martine Wonner, députée et rapporteur d’une mission « flash » sur le financement de la psychiatrie. La députée a été largement huée car elle était partie prenante des thèses de FondaMental. Elle a même eu l’outrecuidance d’interpréter la contestation unanime de ce lobby comme une désapprobation de la recherche en psychiatrie et de la science... Il n’en est rien, nous sommes contre les lobbies et les influences néfastes de ce genre de fondation sur la psychiatrie, sur le service public, sur les associations et les acteurs privés militants pour un réel accueil et une réelle émancipation des personnes à partir de ce qu’elles sont et non à partir de ce que l’on voudrait qu’elles soient. Cet argument rhétorique a fait florès ces dernières années : « être contre FondaMental c’est être contre la science ». Nous le répétons, être contre FondaMental est identique à être contre les promoteurs de solutions toxiques pour la société. Les traitements promus par FondaMental sont les équivalents dans la psychiatrie du glyphosate pour l’environnement.
Deux blocs s’affrontent d’une façon claire et nette : d’un côté les intérêts de l’oligarchie, des lobbies des cercles d’influence et de pouvoir qui promeuvent une santé mentale néolibérale au marketing publicitaire s’attirant la faveur des médias.
De l’autre, des acteurs de terrain qui partent de l’invisible, de la connaissance réelle de leur quotidien (patients, proches et professionnels) et des difficultés éprouvées en permanence. Ces acteurs « ordinaires » dont l’expertise se situe au niveau du quotidien connaissent les moyens pour remédier à la crise de la psychiatrie : partir d’une co-construction entre les usagers, les familles, les professionnels, articulée à un changement de l’ensemble de la société.
Cette récupération lamentable de la mobilisation des acteurs de terrain de la psychiatrie doit être absolument dénoncée et combattue vigoureusement.
Nous appelons à intensifier la mobilisation le jeudi 21 mars 2019 pour un printemps de la psychiatrie sous les auspices d’une lutte contre la destruction de la psychiatrie par ce lobby FondaMentaliste dangereux pour les citoyens et la société.
Mathieu Bellahsen
--
Le banquet des Humanités
Un appel pour sauver l'hôpital public
le « Zero reste à charge » n’est pas le « 100% Sécu » , mais le bluff de M. Macron !
18/06/2018 - PCF

Le PCF a pris connaissance de la signature par des deux des trois syndicats dentaires libéraux, de la nouvelle convention nationale dentaire. Cette nouvelle orientation nous inquiète car le faux concept de « Zéro reste à charge » nous éloigne un peu plus, du vrai « 100% Sécu ».
Cette convention, par l’obligation faite aux praticiens conventionnés de respecter certains nouveaux tarifs sécu mais aussi des plafonds complémentaires, persiste et signe le transfert de responsabilité de la santé bucco-dentaire de la Sécu vers le secteur assurantiel privé et les patients.
En fait, ce n’est qu’un compromis qui, comme la CMU, propose un panier de soins insatisfaisant pour les plus démunis et un autre, hors-nomenclature, pour celles et ceux qui auront des sur-complémentaires. C’est encore une protection sociale inégalitaire qui est actée, avec trois niveaux dont les deux derniers laissent un reste à charge pour plus de 50% des actes.