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politique

Jean-Luc Mélenchon s'invite à la primaire socialiste

12 Octobre 2011, 21:46pm

Publié par PCF Villepinte

Jean-Luc Mélenchon et Arnaud Montebourg à la Fête de l'Humanité, le 17 septembre 2011

 

 

Le candidat du Front de gauche à la présidentielle a été le premier, hier, à répondre à la lettre ouverte écrite par Arnaud Montebourg à destination de François Hollande et Martine Aubry. Dans sa réponse, publiée sur son blog, Jean-Luc Mélenchon donne son avis sur les points développés par le député de Saône-et-Loire.

 

Cher Arnaud Montebourg,
 
J’ai lu la lettre que tu as envoyée à tes compétiteurs de la primaire socialiste. Tu as voulu qu’elle soit « ouverte ». Je me sens concerné. En effet, tu t’adresses aux deux socialistes qui pourraient être candidats à l’élection présidentielle. Je le serai pour ma part en toute certitude, au nom du Front de Gauche. Les questions que tu poses concernent toute la gauche et tous nos concitoyens.
 
J’ai donc souhaité y répondre.
 
Le nombre de votants aux primaires organisées par le Parti socialiste pour désigner son candidat à l’élection présidentielle montre une volonté d’intervention populaire. Celle-ci marque je crois les temps politiques nouveaux dans lesquels nous sommes entrés. Car désormais le grand nombre sent bien que les dogmes suivis jusqu’à présent par les pouvoirs en place mènent le monde à une impasse. Chacun se sent dès lors invité à se mêler des affaires publiques. Bonne nouvelle !
 
En t’écrivant, je veux donc contribuer à ce débat démocratique indispensable pour que l’élection présidentielle ne se réduise pas à une compétition de personnes mais permette aux citoyens d’exercer en toute lumière une souveraineté éclairée par le débat argumenté.
 
Je veux aussi entamer à cette occasion une discussion ouverte à gauche sur les conditions concrètes et précises qui permettront à un gouvernement de mener une politique alternative à celle de la droite, à l’heure où pourtant les gouvernements sociaux-démocrates dans toute l’Europe adoptent des plans d’austérité en tout point contraires à leurs engagements de campagne.
 
Les trois questions que tu poses me paraissent essentielles. J’y réponds précisément et y ajoute une quatrième qui à mes yeux les conditionne toutes.
 
1°) Le contrôle politique du système financier
 
Je défends la mise sous contrôle social des banques afin de soumettre la finance à la loi de l’intérêt général. Le programme du Front de Gauche propose de combattre la spéculation et la financiarisation de notre économie en interdisant les ventes de gré à gré, les ventes à découvert et les produits spéculatifs et en bloquant les échanges de capitaux avec les paradis fiscaux. Nous imposerons également la séparation des banques de dépôt et des banques d’investissement. Nous interdirons les stock-options, les LBO et les engagements hors bilan et obligerons les entreprises à la transparence financière. Les mouvements internationaux de capitaux à des fins de spéculation et de placement financier seront contrôlés et taxés à nos frontières. Nous interdirons la libre d’action des agences de notation et des hedge funds en Europe. Un pôle public financier sera créé pour contribuer à produire et partager autrement les richesses. Enfin, la Banque Centrale Européenne doit prêter aux Etats pour casser la spéculation et mettre le financement des biens publics à l’abri des appétits des investisseurs privés.
 
2°) Le protectionnisme européen, social et écologique
 
Je combats le dogme du libre-échange pour des raisons à la fois écologiques et sociales. Je veux réduire les transports de marchandises inutiles pour diminuer les émissions de gaz à effet de serre. Et je récuse la réduction des normes sociales et environnementales par la mise en concurrence des systèmes sociaux et fiscaux nationaux. Je prône une relocalisation écologique maximale de notre production agricole et industrielle. Pour cela, le Front de Gauche défend l’instauration d’un visa social et écologique qui permettra de bloquer les productions délocalisées pour des raisons de dumping social et fiscal. Il propose l’institution de protections et de normes sociales et environnementales communes aux Européens, avec, par exemple des prélèvements nationaux concertés sur les réimportations en Europe de productions délocalisées et une taxe « kilométrique » de manière à réduire les transports de marchandises évitables. Nous instaurerons un droit de reprise des entreprises par leurs salariés en cas de délocalisation ou de fermeture. J’ajoute que le contrôle des mouvements de capitaux que nous instaurerons permettra aussi de taxer lourdement les investissements supports des délocalisations.
 
3°) la VIe République et la lutte contre la corruption
 
Le Front de Gauche se prononce sans ambiguïté pour une Sixième République parlementaire. Nous voulons en finir avec ce régime qui dépolitise le débat public et organise le dessaisissement des citoyens. La méthode que le Front de Gauche avance pour rédiger cette nouvelle Constitution est celle qu’ont suivie avec succès les peuples qui ont fait avant nous le choix de la révolution citoyenne, la convocation d’une Assemblée Constituante dès le début du mandat. Mon ambition est donc d’être le dernier président de la Cinquième République.
 
Quant à la corruption, je la tiens pour un symptôme de la décomposition de notre République. Elle prospère en raison du fonctionnement oligarchique des institutions, qui mêlent étroitement possédants et cercles dirigeants de l’Etat. Elle est la conséquence de l’accumulation de richesse par quelques-uns. Ceux-là jouissent de ce fait d’un pouvoir d’influence indécent contraire à l’égalité des citoyens. Elle se nourrit de la colonisation de l’Etat par les intérêts particuliers, permise par la libéralisation des services publics et la confusion qu’elle entraîne entre public et privé. Elle est encouragée par le fonctionnement des institutions européennes, où les lobbies font la loi. Nous combattrons la corruption sur tous ces fronts : mise au pas de l’oligarchie par la création d’un revenu maximum, instauration d’un régime parlementaire permettant le contrôle effectif de l’exécutif, abrogation des libéralisations de services publics, pôle public du médicament, nouveau traité européen conditionnant tout transfert de souveraineté à un contrôle démocratique de son usage.
 
Voici donc mes réponses aux trois points que tu évoques. Je serais incomplet si je n’en ajoutais pas un quatrième. Je crois que tu en seras d’accord puisque, comme nous, tu as voté non au traité constitutionnel européen et à sa copie conforme le traité de Lisbonne. Rien ne pourra être fait de ce que j’ai dit précédemment sans remise en cause du traité européen de Lisbonne. Celui-ci interdit en effet toute entrave à la libre circulation des capitaux, promeut le libre-échange généralisé, fait échapper une part croissante de notre législation à la souveraineté populaire et officialise le pouvoir corrupteur des lobbies. C’est pourquoi nous organiserons un referendum pour proposer au peuple français une liste de dispositions sur lesquels la France désobéira sans attendre aux traités européens, prélude à une refondation de l’Union toute entière.
 
Reçois, cher Arnaud, mes félicitations pour le combat que tu as mené au sein de ces primaires et qui a permis de faire progresser tant d’idées que nous avons en commun.
 
Jean-Luc Mélenchon
Candidat du Front de Gauche à l'élection présidentielle

 

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PS : le second tour de la primaire pourrait se jouer sur la gauche

11 Octobre 2011, 06:30am

Publié par PCF Villepinte

Montebourg était venu asseoir sa position à gauche à la Fête de l'Humanité

Politique - le 10 Octobre 2011

 

 

 

François Hollande et Martine Aubry, en tête d'un premier tour de primaire globalement réussi avec plus de 2,5 millions de votants, se sont immédiatement mis en piste pour la finale, très incertaine, avec en arbitre Arnaud Montebourg. Le second tour s’annonce aussi incertain que le premier.

Les résultats finaux sont arrivés. Il faut dire que cela a pris plus de temps que prévu, l’affluence de ces primaires a surpris tout le monde.  Arrivé premier avec 8,5 points d'avance sur Martine Aubry, sans pour autant franchir la barre des 40% (39,2 contre 30,7%), François Hollande dispose d’un bel écart, mais moindre que ce que lui promettaient les sondages. Les socialistes insistent sur le succès de la mobilisation, même si la primaire n’a pas réussi à mobiliser l’électorat populaire. A ce sujet, vous retrouverez  plus d’explications dans l’Humanité de demain mardi.

On le sait désormais, Arnaud Montebourg, avec 17 % des voix, constitue la principale surprise. Son électorat, séduit par ses positions protectionnistes tranchées, sera déterminant au second tour. Et si beaucoup, en un pied de nez aux éléphants du PS, espèrent qu’il appellera à voter Jean-Luc Mélenchon, Montebourg  a prévu d'envoyer une "lettre ouverte" aux deux finalistes pour leur demander des engagements sur plusieurs points de son programme. En fonction des réponses, il devrait se prononcer à titre personnel pour François Hollande ou Martine Aubry. Il pourrait au moins avoir l’avantage de pousser les deux finalistes sur leur gauche.

Et justement, les supporters d’Aubry insistent déjà sur le fait qu’elle est plus légitime à gauche : "Martine Aubry est dans une gauche déterminée" pour Anne Hidalgo, "Je pense qu'il y a eu dans le discours d'Arnaud Montebourg, une certaine radicalité, qui correspond au temps actuel. Cette radicalité existe aussi dans le discours de Martine Aubry" assure lui aussi Bruno Julliard.
Chez les partisans de Hollande, on insiste surtout sur le fait qu’il serait le mieux placé pour battre Sarkozy.

Arrivé 5e, Manuel Valls, pour qui il n'y a dans cette primaire "que des gagnants", a clairement appelé ses 125000 partisans à se reporter sur François Hollande. Un soutien qui pourrait être à double tranchant puisque le député-maire d'Evry occupe l'aile droite du parti. Jean-Michel Baylet (PRG) appelle lui aussi à soutenir François Hollande

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Deuxième tour de la primaire socialiste : rien n’est encore joué

9 Octobre 2011, 22:29pm

Publié par PCF Villepinte

 

21h30-Le résultat officiel partiel annoncé par le parti socialiste portant sur le dépouillement de 75% des bulletins, place François Hollande en tête avec39%, suivi par Martine Aubry à 30%. A la surprise des sondeurs, Arnauld Montebourg arrive en troisième position avec 17%, Ségolène Royal n’a obtenu que 7% de voix, Manuel Valls 5% et Jean-Michel Baylet à peine 1%. Les résultats restent encore à collecter pour environ 3000 bureaux de vote.

Arrivé en avant-dernière position de ce premier tour, Manuel Valls a appelé dimanche soir à voter François Hollande au second tour de scrutin qui l'opposera à Martine Aubry. Arnaud Montebourg, troisième selon les résultats partiels, a estimé qu'avec son score, la "démondialisation" était "au cœur" de la présidentielle, sans évoquer d'éventuelles consignes de vote. "La cause de la nouvelle France (...) a réussi l'exploit de faire mentir les sondages, de mettre en minorité les deux candidats officiels et installer au cœur de la primaire et de l'élection présidentielle de l'année prochaine, la démondialisation, la VIe République, le capitalisme coopératif, la lutte contre la corruption etc.", a-t-il  déclaré.

On estime à deux millions le nombre de participants à ce premier tour de scrutin. Le PS avait fait valoir qu'avec un million de votants, cette primaire serait un succès.

Pour le PCF, Cela "confirme une envie forte et croissante de se mobiliser pour débarrasser la France de Nicolas Sarkozy, et montre une disponibilité citoyenne importante pour le débat d’idées à gauche".

Jean-François Copé, secrétaire général de l'UMP a quant à lui minoré l'importance du vote en soulignant que si deux millions de votants est "un score intéressant", seuls "4 Français sur 100" ont voté.

 

Nous actualiserons cette page dès l’annonce des résultats globaux.


            Les six candidats à la primaire socialiste ont dit « la même chose»… ou presque

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Cécile Cukierman, la jeune sénatrice PCF dans l’Humanité

9 Octobre 2011, 18:13pm

Publié par PCF Villepinte

Politique - le 7 Octobre 2011

 

Cette semaine, Cécile Cukierman était l’invitée de l’Humanité. Fraichement élue dans un Sénat qui vient de basculer à gauche, elle a développé dans nos colonnes ses engagements, ses luttes et ses indignations.

Sur le Sénat elle veut : changer cette institution en profondeur ; pour un Sénat moderne, de résistance.
C’est avec une grande fierté mais non sans émotion que j’ai participé, samedi, à ma première séance au Sénat. Benjamine au Sénat : étrange… et pourtant, il en faut une ! […] Finalement, être jeune au Sénat, c’est ça : rester convaincue que les choses peuvent changer et travailler sans relâche pour y arriver, et répondre aux attentes de celles et de ceux qui nous ont élus dimanche ! Lire la suite

Au sénat, je porterai le combat pour l’égalité entre les femmes et les hommes
Aujourd’hui s’ouvre la première Quinzaine de l’égalité entre les femmes et les hommes en Rhône-Alpes ! Pendant six ans au Sénat, je porterai ce même combat pour l’égalité entre les femmes et les hommes et l’exigence de la prise en compte du genre dans toutes les politiques publiques. Lire la suite

La taxation des mutuelles ne manquera pas de dégrader l’accès aux soins de nos concitoyens
Dernière étape dans la machine à casser de Sarkozy, la Sécurité sociale et plus largement notre système de santé. Au nom du déficit, il décide d’en finir avec ce formidable acquis, vecteur de solidarité mis en place par Ambroise Croizat, ministre communiste de 1945 à 1947. Attaquer la  Sécu, c’est attaquer la santé, la vie… Lire la suite

L’argent public des collectivités territoriales doit être mis au service de l’intérêt général

Pour notre commune comme pour d’autres, la situation est grave. L’État républicain doit intervenir. Le Parlement doit envisager la création d’une structure de défaisance où tous les emprunts toxiques seraient transférés vers une société gérée au niveau national, en échange d’un prêt à taux fixe pour les collectivités et financé par une taxe exceptionnelle sur les banques ; l’État absorberait le risque… Lire la suite

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Primaire socialiste, beaucoup de convergences et une certaine divergence

7 Octobre 2011, 07:56am

Publié par PCF Villepinte

Mots clés : Sénat, segolene royal, Santé, Retraites, Primaires socialistes, Martine Aubry, libre-échange, jean-michel baylet, francois hollande, Europe, Etats-Unis, Education, Arnaud Montebourg,

 

 


Les six candidats à la primaire socialiste ont participé ce jeudi à leur troisième et dernier débat avant le premier tour de scrutin, le 9 octobre.

Martine Aubry, Manuel Valls, Jean-Michel Baylet, Arnaud Montebourg, François Hollande et Ségolène Royal ont évoqué à tour de rôle l’Europe, l’éducation, la santé, la ruralité et… leur rêve de devenir président(e) de la république.  

Europe 

Jean-Michel Baylet croit à un Europe fédérale : c'est la seule zone qui n'a pas de gouvernance économique commune. Notre salut est dans l'Europe. Je suis prêt à des transferts de responsabilités, on l'a déjà fait avec la monnaie commune. Pour Arnaud Montebourg, L’Europe est la zone la plus naïve du village mondial. Martine Aubry défend «le juste échange», qui doit remplacer le «libre-échange» aux frontières de l'Europe, avec des taxes sur des critères sociaux et environnementaux. François Hollande prendra l'Europe telle qu'elle est, à bras le corps. Dans cette situation de crise, il faudra trouver des solutions, et vite, avec les Allemands. Manuel Valls croit que l'Allemagne a fait des efforts considérables car le Bundestag vient de voter à une très large majorité le soutien au plan pour la Grèce. Ségolène Royal veut passer à une nouvelle étape : les Etats-Unis d'Europe, pour mettre en commun non seulement les problèmes mais aussi les potentiels.

Entreprises

Manuel Valls : "la question cruciale est celle de la compétitivité. Protéger les plus faibles, mais faire en sorte que les PME, PMI soient soutenues. Je veux que nous nous appuyons sur nos entreprises et nos collectivités territoriales." Pour Jean-Michel Baylet : "il ne faut pas trop compliquer les choses. Bien sûr il faut protéger les salariés et lutter contre les patrons voyous, mais je ne voudrai pas que l'on complique trop les choses, car ceux qui créent l'emploi, ce sont les entreprises. Ségolène Royal ajoute : "On ne peut plus opposer l'intervention de l'Etat et la liberté d'entreprendre les entreprises. Je veux faire de la France un pays d'entrepreneurs mais que l'Etat reprenne toute sa place, ce n'est pas antinomique."  

Les retraites et la santé

Pour Arnaud Montebourg,  "c’est dans le projet socialiste de revenir à la retraite à 60 ans pour corriger trois injustices." Il veut corriger la loi pour ceux qui ont commencé tôt à travailler, pour les femmes qui ont interrompu leur carrière pour élever des enfants, et prendre en compte la pénibilité. Jean-Michel Baylet trouve également que la réforme Fillon est "injuste" : "elle frappe les handicapés, les femmes, les plus démunis. Il faut "Porter le minimum vieillesse à 80% du Smic". François Hollande veut,  en 2013, voir la question de la pénibilité et de la retraite des femmes. Martine Aubry propose de discuter avec les syndicats sur les critères de pénibilité. Elle veut un système souple, qui permette des choix individuels en protégeant les plus faibles.  Manuel Valls  ne reviendra pas à la retraite à 60 ans telle qu'elle a été votée en 82. Ségolène Royal veut revenir tout de suite à la retraite à 60 ans et insiste aussi sur la correction des inégalités, pour les personnes handicapées et les femmes.  

A propos de la désertification rurale

Pour Arnaud Montebourg : "les médecins doivent assumer le fait d'être payés par la sécurité sociale".  Pour lui, "ça passe par la contrainte, la liberté d'établissement ne peut pas nuire à l'égalité des citoyens sur les territoires du pays". Il annonce qu’il reviendra sur l'augmentation des mutuelles Martine Aubry affiche son bilan et rappelle ce qu'elle a fait en tant que ministre à la sécurité sociale : "le problème de santé est un problème global. Les mesures incitatives, ça ne marche pas." Elle propose de discuter sur la question de la liberté d'installation, comme de passer cinq ou dix ans dans tel ou tel secteur (pour les nouveaux médecins). Elle souligne pour finir que l'hôpital public, c'est aussi la recherche. Jean-Michel Baylet est pour l'abrogation de la loi Bachelot, "qui a porté atteinte au service public de la santé". Pour Ségolène Royal : "un Français sur trois a renoncé à se faire soigner cette année", elle aborde aussi les questions du salaire des médecins hospitaliers et des médicaments. François Hollande prône une réforme de la tarification à l'hôpital et pour les spécialistes : "il faut mettre un terme aux dépassements d'honoraires en les plafonnant".

Sur la question de l'école. Faut-il recruter ?

Ségolène Royal : "La France a reculé, la situation s'est dégradée. Sur la proposition de création de 60.000 postes formulée par François Hollande, elle ne veut pas aller jusque-là et en souligne le coût, mais elle fera "une programmation pluriannuelle après un état des lieux pour savoir là où il faut des postes". Selon Jean-Michel Baylet "Il faudra créer des postes", combien ? C'est à voir.  Arnaud Montebourg souhaite remobiliser le système éducatif, en favorisant la mixité entre enfants de différents niveaux, en apportant du changement dans les rythmes, en formant des équipes pédagogiques. Pour Martine Aubry : "la refondation de l'école est absolument essentielle", mais ce n'est pas seulement une question d'embauche.  "La formation, l'autonomie, la revalorisation des salaires, l'embauche de psychologues, médecins, assistantes sociales, adapter le nombre d’élèves par classe en fonction des situations... Je veux préparer un pacte éducatif sur cinq ans". Manuel Valls : "le système scolaire ne va pas bien. Avant de penser aux embauches, il faut tout remettre à plat.

Sur la question des banlieues

Arnaud Montebourg croit que "la République a quitté ces territoires, d'où le sentiment d'abandon." Pour lui, les collectivités locales sont seules face à ces questions. Il cite l'exemple du Stade de France où les entreprises n'ont pas recruté sur place. Ségolène Royal rend hommage aux maires et aux associations qui "tiennent bon tous les jours face au désengagement de l'Etat, en banlieue comme en zone rurale". Elle veut aussi que les quartiers populaires soient à l'avant-garde de sa "révolution écologique". François Hollande souligne que "le grand enjeu, c'est de vivre ensemble", avec une priorité sur la jeunesse. Les axes : éducation, emploi, et transports. Pour Jean-Michel Baylet  "Il n'y a pas de fatalité à ce que nos PME innovantes ne s'installent pas en banlieue, mais il faut créer les conditions". Martine Aubry, soulignant son expérience de maire : "il faut reprendre tout à zéro avec des politiques qui touchent à l'urbanisme et à l'architecture, pour faire de la mixité, mais aussi une politique de lutte contre les discriminations".

Sur le programme présidentiel et les différences entre ces six candidats

S’il est désigné, le programme de François Hollande "sera socialiste", "je l'ai voté, j'y suis lié. Certes, le contexte a changé, la crise a eu ses effets. Mais les priorités, les propositions principales, je les fais miennes".

Pour Martine Aubry, ce sont les Français qui diront ce qui la différencie de François Hollande "Ces débats sont là pour ça. Ils sont en train de se dire qu'il y a peut-être un chemin pour sortir de la crise. On ne pourra pas réussir si on est une gauche molle. Je serai la présidente du redressement économique, moral, et de la justice. Il faudra rassembler autour de ces valeurs. Et se battre pour les défendre".

Manuel Valls, à propos de son avis sur certaines propositions d'autres candidats jugées "démagogiques" : nous sommes dans un moment très difficile, le président élu devra d'abord rassembler les Français.

Arnaud Montebourg estime que son "programme, qui va plus loin que le projet socialiste, n'est pas démagogique, il est difficile, d'autres pays ont décidé de le mettre en œuvre".

Sur les raisons de choisir l’un(e) ou l’autre

Jean-Michel Baylet : "J'ai été avec plaisir à la rencontre des Français porter les valeurs du Parti radical". Pour Arnaud Montebourg : "Au moment où le système financier s'écroule, avons-nous vraiment le choix ?" Il faut "inventer des recettes nouvelles" pour "bâtir la nouvelle France". Ségolène Royal veut poursuivre "la belle histoire" de 2007 et souligne sa détermination à mener des réformes. Pour François Hollande : "une élection présidentielle, c'est une rencontre". Il rappelle ses motivations à se présenter, la jeunesse, la réforme fiscale... et évoque la confiance "indispensable". Martine Aubry se dit "prête à porter la grande espérance levée par les primaires", "à redresser la France pas seulement sur le plan économique, mais aussi moral, sans oublier le rayonnement de la France dans le monde. Je ne commencerai pas la présidence au Fouquet's pour ensuite laisser les hôtes fourneaux s'éteindre, les écoles fermer. En 2011, le Sénat est à gauche, en 2012, je veux être la première femme présidente d'une république sociale et laïque". Manuel Valls estime que sa candidature "est celle du respect et de la vérité".

 

Les six candidats à la primaire sont parvenus à afficher leur différence, tout en insistant sur leur convergences. Aucun des prétendants  n’a  pris initiative d’une confrontation directe avec un autre.

Cette primaire s’est transformée en  première étape de la campagne du parti socialiste pour les élections présidentielles, lui apportant une plus value  importante au détriment de la droite mais également aux autres composantes de la gauche. L’ampleur de cette poussée du bipartisme à l’américaine se mesurera à l’aune de la participation au vote des non-socialistes. Le verdict dimanche soir.

 

A lire:

Les six candidats à la primaire socialiste ont dit « la même chose»… ou presque

 


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Après le plateau, la Gauche unie vise le perchoir, et le palais

1 Octobre 2011, 22:30pm

Publié par PCF Villepinte

Politique - le 1 Octobre 2011

 

 

Jean-Pierre Bel, a été élu dès le premier tour de scrutin président du Sénat (par 179 voix) ce samedi après-midi. Il devance Gérard Larcher (134 voix) et Valérie Letard (29 voix), et devient le premier président socialiste de la haute assemblée sous la Ve république, le deuxième personnage de la République.

La gauche unie a réalisé avec succès  la première alternance nationale depuis le départ de Lionel Jospin et se prépare pour les élections présidentielles et législatives de 2012.

Jean-Pierre Bel, sénateur ariégeois de 59 ans, a fait irruption sur le devant de la scène politique avec le basculement inédit à gauche de la deuxième chambre du Parlement, lors du renouvellement sénatorial de dimanche dernier. Président du groupe socialiste du Sénat depuis 2004, il a affronté en tant que candidat unique de la nouvelle majorité PS – PC – PRG - Verts, le président sortant UMP, Gérard Larcher, et l'ancienne secrétaire d'Etat de François Fillon, Valérie Létard, concourant sous la bannière centriste.

Le nouveau sénateur EELV, Jean-Vincent Placé, ainsi que neuf autres sénateurs Europe écologie-Les Verts ont voté pour le candidat socialiste, Jean-Pierre Bel. Jean-Vincent Placé a indiqué avoir reçu des "engagements forts" de Jean-Pierre Bel en matière d'environnement avec notamment la création d'une nouvelle commission permanente du Sénat chargée du développement durable.

L'élection au "plateau", nom de la vaste estrade située au cœur de l'hémicycle du Palais du Luxembourg d'où le numéro un du Sénat préside les séances, a lieu par vote individuel et secret des sénateurs en séance publique.

A 15h00 la séance est ouverte avec l'allocution du doyen, Paul Vergès, 86 ans, président du Parti communiste réunionnais : "Nous voyons se dessiner l'espoir d'un Sénat à l'avant-garde des changements attendus".

Pour les opérations de vote qui ont  débuté vers 15h30, M. Vergès était assisté par le "bureau d'âge" composé des benjamins et largement dominé par la gauche. La plus jeune de ces benjamins est la sénatrice communiste de Loire Cécile Cukierman, âgée de 35 ans, record de jeunesse et de fraicheur pour le Sénat.

Les sénateurs, appelés nominalement, sont allés dans la salle des conférences choisir leur bulletin dans un isoloir puis sont revenus dans l'hémicycle pour voter. Dès l'annonce du résultat du vote par Paul Vergès, les sénateurs de la nouvelle majorité de gauche se sont levés pour applaudir, mais les rangs de la droite ont également applaudi.

Jean-Pierre Bel a ensuite prononcé un discours : "Je ne serai jamais là pour servir un clan et une clientèle (...) Le Sénat doit prendre sa part à la longue marche vers le progrès social et la mutation écologique", a-t-il dit en promettant de lutter contre les discriminations.

Il a, par ailleurs, annoncé la constitution d'un groupe de travail chargé de proposer à bref délai une réforme du Sénat lui-même. "Nous devons changer l'image de notre assemblée, qui doit aller vers plus de transparence et de modestie (...) Elle doit aller vers une révolution démocratique"

Durant la conférence de presse, il s'est déclaré favorable à l'abaissement du seuil de constitution des groupes de 15 à 10 sénateurs, comme le revendiquent les 10 sénateurs EELV. Cela pourrait permettre au RDSE (à majorité PRG) qui compte 16 membres de survivre au départ de ses trois sénateurs de droite dont Jean-Marie Bockel (GM).

La première tâche du nouveau président sera de s'atteler à la nouvelle gouvernance du Sénat, un chantier peu aisé vu l'étroitesse de sa majorité, 179 élus, soit deux de plus que la majorité absolue. Aucun groupe politique ne détenant la majorité à lui seul, le groupe socialiste sera dans l’obligation de prendre en compte les positions des trois autres groupes qui composent la majorité de gauche.

A lire:

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Débat primaires : le Front de gauche veut tirer le débat à gauche et vers le haut !

30 Septembre 2011, 07:23am

Publié par PCF Villepinte

Hier les candidats à la primaire socialiste débattaient. Mais aucun des candidats n'a osé s'engager clairement pour l'augmentation du SMIC. La vérité, c'est que la relance économique ne pourra se faire que s'il y a augmentation des salaires et donc du SMIC. Le nombre de travailleurs pauvres augmente toujours et aujourd’hui le SMIC ne permet pas aux hommes et aux femmes de vivre dignement. Pendant que des actionnaires se gavent de dividendes, les travailleurs n'en peuvent plus. Le Front de gauche propose la revalorisation du SMIC à 1700 € brut, la réévaluation globale des salaires, des pensions et des traitements ainsi que l'instauration d'un salaire maximum. L'écart entre le plus bas et le plus haut salaire ne pourra pas dépasser 1 à 20.

Sur l’immigration encore, les candidats à la primaire socialiste ne sont pas à la hauteur. En se prononçant, dans le meilleur des cas, pour une « immigration au cas par cas », les candidats bottent en touche. Tous les hommes et toutes les femmes qui travaillent et vivent en France doivent bénéficier des mêmes droits sociaux que les français. Le Front de gauche se prononce pour le droit de vote des résidents étrangers, le retour à la carte unique de 10 ans et le droit au regroupement familial. Nous régulariserons les sans-papiers et décriminaliserons le séjour irrégulier. Tous les étrangers qui souhaitent acquérir la nationalité française doivent avoir droit à la naturalisation au delà de 5 ans de résidence. Le Front de gauche veut mener des politiques refusant de ghettoïser la société, qui ne soient pas guidées par l'obsession du refoulement des étrangers.

Hier, aucun des candidats n’a proposé de solutions qui rompent vraiment avec la logique de l’argent et des marchés financiers. Le PCF n'affichera pas de préférence. Il a son candidat : le Front de gauche ! Avec son candidat commun, Jean-Luc Mélenchon, et son programme, « L’humain d’abord », le Front de gauche appelle les citoyens à s'emparer du débat politique et à imposer les mesures prioritaires de la gauche pour 2012. Le Front de gauche veut tirer le débat à gauche et vers le haut !

le 29 septembre 2011

Je rejoins la campagne du Front de gauche

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La rédaction pcf.fr sur Twitter

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Les six candidats à la primaire socialiste ont dit « la même chose»… ou presque

29 Septembre 2011, 08:05am

Publié par PCF Villepinte

Politique - le 28 Septembre 2011

 

 

Ce mercredi soir, les six candidats à la primaire - cinq PS et un PRG -  ont mené un débat bon enfant, sans agressivité pendant deux heures. Cette deuxième rencontre télévisée était organisée dans le cadre de la préparation de cette primaire, dont le scrutin aura lieu les 9 et 16 octobre prochains. Ces élections permettront la désignation du candidat du Parti socialiste pour l'élection présidentielle de 2012.

Leur première mesure en arrivant à l’Elysée

Si Ségolène Royal est élue présidente de la république, son « premier Conseil des ministres bloquera aussi le prix de l'essence et de 50 produits alimentaires »  Elle veut « l'entrée de l'Etat dans le capital des entreprises stratégiques, qui sont celles qui correspondent à l'intérêt général. L’interdiction des licenciements boursiers sera également inscrite dans la loi ».

 Martine Aubry  va  réduire de 30% le traitement du Président de la République, relancer la croissance par l'emploi des jeunes ou encore « voir Mme Merkel pour dire qu'il faut changer profondément l'Europe ». Elle distinguera les banques de dépôts des banques d'investissement…  « Il faut relancer la croissance et la politique de l'emploi… pour relancer la croissance. »

François Hollande, actuel favori des sondages,  veut « Tout d'abord pour la jeunesse, un contrat de génération qui permettra de faire que le jeune et le senior aient leur place.»

Arnaud Montebourg,  lancera une « loi en urgence de mise sous tutelle des banques. »

Jean-Michel Baylet relancera l'Europe et rassemblera la France « Il faut un pilote dans l'avion ».

Enfin, si Manuel Valls devient président, il commencera par « nommer un vrai premier ministre et restaurer la confiance des français », il veut aussi augmenter la TVA d’un point.

TVA Sociale

Martine Aubry  s’est opposée à la tva sociale proposée par Manuel Valls,  cette «  tva qui va toucher tout le monde ». « Je ne suis pas pour la TVA sociale. La compétitivité se gagne par la recherche, la formation des salariés ». Arnaud Montebourg est aussi  contre cette idée de TVA sociale, et contre la stratégie de délocalisation des multinationales  « Avec le protectionnisme, elles devront choisir. Moi je veux des taxes contre la Chine ! »

 

L’emploi

Pour sauver  l’emploi, François Hollande  propose : « l'employeur qui gardera un senior et embauchera en cdi un jeune, ne paiera plus de cotisations sociales pour les deux. L'idée c'est de lier les générations. Je concentrerai les emplois d'avenir dans les banlieues. » 

Martine Aubry défend le projet des socialistes  « 300.000 emplois d'avenir : un tiers pour l'économie verte ». « Le contrat de génération, c'est des exonérations de charges pour l'embauche des jeunes.
Ces mesures ont coûteuses. Il y a un effet d'aubaine » (pour les patrons). «  On a un taux d'activité des seniors très bas. Il faut inciter et être coercitif en taxant les entreprises qui se débarrassent tôt des seniors… Tout ce que l'on touche doit être soumis aux même cotisations : salaires, stock options.... ».

Ségolène Royal  ne croit pas non plus à la proposition de François Hollande : « Le chômage des jeunes est une priorité. On ne peut pas créer de nouvelles niches sociales. L'idée de François est séduisante, mais très couteuse et ne correspond pas à la dynamique des entreprises. Je veux un Grenelle des PME. »

Jean-Michel Baylet est  réticent aux emplois aidés.

Pour la régularisation des sans papiers, les six affirment qu’il est « impossible de régulariser tout le monde ».  Jean-Michel Baylet  est pour la suppression du délit d'aide aux sans-papiers. Pour Martine Aubry, «  On peut aller plus vite pour ceux qui travaillent ou dont les enfants sont scolarisés. Il faut commencer par eux», et Ségolène Royal insiste sur le « démantèlement et la répression des trafiquants de main d'œuvre ».

 A la question de la morale et la justice,  Martine Aubry  veut que  « le statut pénal du président et des ministres change. Je veux remettre l'indépendance totale de la justice. Respecter l'indépendance, c'est aussi éviter de parler avant que la justice ne tranche ». Pour Arnaud Montebourg : « la corruption n'est ni de droite ni de gauche ». Ségolène Royal veut « mettre de l'ordre dans la maison France. Il faut être exemplaire, raison d'être de la République ». Montebourg : la corruption n'est ni de droite ni de gauche.

En guise de conclusion, quel genre de président(e) seraient-ils ? Montebourg  veux être, «  un président arbitre et non chef de clan », Ségolène Royal  «  la présidente des solutions efficaces et justes... L'ordre social juste, ce sera ma boussole ». Jean-Michel Baylet, retour aux origines des radicaux gauche,  veut être « le président d'une république laïque ». Manuel Valls clame « Le 9 octobre, voter pour moi, c'est voter utile ». Pour François Hollande : « confiance, c'est le mot clé dans cette campagne ».

 

Selon Martine Aubry, les six candidats à la candidature ont dit « la même chose » durant ce débat.  Il y avait un accord général sur le projet du PS…  Avec quelques nuances quand même, chaque proposition hors projet rencontrant souvent l’opposition générale, comme la TVA sociale de Manuel Valls ou l’exonération des charges patronales pour le projet de François Hollande.

La proximité d’Arnaud Montebourg et de Ségolène Royal sur le protectionnisme, les confrontations entre Martine Aubry et Arnaud Montebourg sur l'affaire Guérini  et de ce dernier avec Manuel Valls sur la TVA sociale constituaient les points marquants de ce débat.  

Martine Aubry, ancienne ministre de Lionel Jospin, qui s’appuie sur son bilan à Lille, sur la restauration du parti socialiste et son programme, fera probablement face à son frère ennemi François Hollande entre les deux tours de la primaire.  François Hollande que Jean-Pierre Jouyet, président de l’Autorité des marchés financiers et… ancien ministre de Nicolas Sarkozy, a décrit comme le candidat à la primaire socialiste «le plus compétent, le plus capable ».

A.S.

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Mediapart face à l'Elysée: c'était à «Mots Croisés», sur France-2

28 Septembre 2011, 10:34am

Publié par PCF Villepinte

Lundi soir 26 septembre, j'ai accepté, au nom de Mediapart, un face-à-face avec Henri Guaino, conseiller spécial de Nicolas Sarkozy à l'Elysée, sur France-2, dans Mots Croisés, animé par Yves Calvi. Retour sur un rendez-vous insolite et vidéo de l'émission pour ceux qui l'ont loupée.

 

...Dès le début de l'émission, j'ai compris que Henri Guaino voulait, tout au contraire, m'entraîner sur le terrain d'un affrontement directement politique, me plaçant en opposant systématique qui fonctionnerait à l'idéologie plutôt qu'à l'enquête, au préjugé d'opinion plutôt qu'à la vérité des faits. C'est ce que dévoile l'instant où Henri Guaino commence à dérouler un conducteur de l'émission, tentant de fixer l'ordre du jour en lieu et place d'Yves Calvi. Décidant de ne pas rentrer dans ce jeu élyséen, j'ai alors choisi de monter au filet, comme l'on dit au tennis (sport que je ne connais guère, ce n'est donc qu'une image), c'est-à-dire d'attaquer en passant d'une information à l'autre, d'une interpellation à une question, d'un fait à une révélation, etc., contraignant ainsi Henri Guaino à courir d'un côté à l'autre du court télévisuel...

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Multimedia Bernard Thibault : la Fête, c’est une histoire personnelle, avant d’être militante

18 Septembre 2011, 18:16pm

Publié par PCF Villepinte

Présent sur la Fête, notamment pour animer débat sur l’actualité, les enjeux et les revendications sociales de la rentrée 2011, le secrétaire général de la CGT nous raconte son attachement à la Fête, et au journal.  

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