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Bienvenue sur le blog des communistes de Villepinte

politique

meeting du Front de gauche au Zenith de Nantes

16 Janvier 2012, 19:16pm

Publié par PCF Villepinte

 

Après sa prestation remarquée dans l'émission "Des paroles et des actes" sur France 2, jeudi soir, Jean-Luc Mélenchon a fait "craquer" le Zenith de Nantes, samedi soir, où six mille personnes se sont retrouvées pour le meeting du Front de gauche. "Jean-Luc a fait un très bon semis. Nous, nous devons chaque jour arroser le semis", a lancé le député européen, Patrick Le Hyaric, qui a pris la parole avec la coprésidente du Parti de gauche, Martine Billard, à la tribune du Zenith.

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Lundi, la chanteuse Juliette sera la rédactrice en chef de l’Humanité

15 Janvier 2012, 18:10pm

Publié par PCF Villepinte

Médias - le 15 Janvier 2012

 

Mots clés : l'humanité, musique,

 

 

 

 

La chanteuse engagée aux 11 albums viendra rythmer et distiller sa bonne humeur dans la rédaction lundi, pour préparer votre journal du mardi 17 janvier. Elle sera la rédactrice en chef d’un jour.

Juliette est une chanteuse de gauche. Pour s’en convaincre, il n’y a qu’à se rappeler du petit discours qu’elle avait tenu alors qu’elle recevait le prix de la meilleure interprète féminine en 2006 aux Victoires de la musique : « Je suis plutôt de gauche, tendance rouge, et pas seulement de colère. Alors on ne peut pas me soupçonner d'être une complice du grand capital. Je voudrais dire juste un mot à propos du grand capital. Je travaille avec des gens, des petits et des grands. C'est à eux que je voudrais offrir aussi cette victoire. Ceux qui m'accompagnent, les intermittents du spectacle, les musiciens, les techniciens, sans qui on ne fait pas ce métier… » Lire la suite.

Et pour mieux la découvrir, on vous conseille notre entretien avec l’artiste lorsqu’elle était passée à la fête de l’Humanité où elle disait : « Si je n'avais pas été chanteuse ou héroïne, j'aurais fait de la politique ».

Juliette a également sorti tout récemment un album, No Parano. En voici en vidéo le premier titre, nommé : « The Single », critique non voilée de la musique jetable de supermarché produite à  haute dose dans des émissions de TV réalité.

 

  • Juliette est également en ce moment en tournée dans toute la France : voir les dates

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Quand les citoyens s’emparent de la campagne

15 Janvier 2012, 08:04am

Publié par PCF Villepinte

Politique - le 12 Janvier 2012

Événement. Démocratie

 

 En lançant les assemblées citoyennes, le Front de gauche fait le pari d’ouvrir les portes de la campagne aux électeurs, en leur proposant de ne renoncer à aucune de leurs exigences : celles de battre Sarkozy et de mettre en œuvre le changement qu’ils attendent de la gauche. Reportage dans trois villes.

Il y a un an, jour pour jour, le 12 janvier 2011, Christian Picquet, interrogé dans l’Humanité, exposait le défi que s’était lancé le Front de gauche en proposant de constituer partout ces «assemblées citoyennes»: « Nous voulons aboutir à de vraies assemblées populaires qui drainent largement, au-delà de la sphère militante influencée par le Front de gauche. Cela ne s’improvise pas, il faut le construire, surmonter les difficultés dues à l’incertitude ambiante. » Un an après, le mouvement a incontestablement fait boule de neige: plus de quatre cents ont été recensées à ce jour. Quant à la participation, elle varie d’une assemblée à l’autre, mais on y trouve chaque fois plusieurs dizaines de participants à l’échelle d’un quartier ou d’un canton rural, dont une bonne part, quand ce n’est pas la majorité, de citoyens non membres des partis qui composent le Front de gauche. L’avantage de ces assemblées, c’est donc l’élargissement du débat politique qu’elles permettent au-delà du cercle militant, démultipliant le bouche-à-oreille et l’échange des arguments, des idées, à l’échelle d’un quartier. Le pari, c’est de fidéliser progressivement pour élargir sans perdre personne en route lorsque les questions abordées deviennent pointues ou prétendument réservées aux « experts ». Sacrée tâche, quand les assemblées mêlent militants aguerris par des décennies de militantisme et citoyens dont c’est parfois le premier engagement.

Pour y parvenir, les composantes du Front de gauche ont parié sur l’envie d’un changement réel dans le pays, qui ne se limite pas «au programme minimum – virer Sarkozy» mais où «les deux campagnes, présidentielle et législatives» seront « l’occasion de déclencher l’entrée en scène politique d’une majorité de concitoyens, syndicalistes, militants associatifs, élus locaux, citoyens des quartiers », expliquait Pierre Laurent au Conseil national du PCF, le 21 octobre. Et dans les faits, partout, on constate que cette envie de comprendre, de dénoncer les méfaits du sarkozysme pour empêcher sa réélection, mais surtout, de débattre et de construire des solutions, des arguments pour crédibiliser une politique réellement alternative auprès de ses voisins, de ses proches, à l’approche des élections.

Comme à Orléans, dans la cité populaire des Blossières, au nord de la ville, lundi dernier. Près de quarante participants ont répondu à l’invitation au débat sur la dette publique et la répartition des richesses. Comme partout ailleurs, un public mêlé. Jeunes et moins jeunes, salariés, chômeurs, retraités, étudiants, militants PCF et PG et citoyens non encartés : près de la moitié d’entre eux, observe Mathieu Gallois, responsable du PCF du Loiret, aux côtés de Sylvie Dubois, candidate PCF-Front de gauche aux législatives sur la circonscription. Au milieu, Jean-Pierre Perrin assure l’animation du débat. La présence de ce militant associatif ultra-connu à Orléans témoigne à elle seule de l’offre nouvelle que constitue le Front de gauche. « Je n’ai jamais été loin de la politique », dit cet ancien prêtre qui fut même plusieurs fois candidat aux élections locales. Mais il cherchait un engagement qui « dépasse » le cadre des partis. Son souci :  que les assemblées citoyennes ne se transforment pas en club de réflexion, mais soient des outils pour rassembler politiquement les citoyens, français et immigrés, dans les quartiers, pour les élections mais aussi au-delà.

Et les idées ne manquent pas : difficile parfois de contenir l’enthousiasme qui déborde à se retrouver ensemble. L’idée de porte-à-porte est lancée, et même celle de tenir les assemblées en plein air, dans les lieux publics, « aux beaux jours »… Un enthousiasme qui ne cède en rien à la pugnacité du débat : pas question d’« avaler » sans comprendre ni discuter une proposition. Sur les moyens d’enrayer la dette, le programme du Front de gauche est décortiqué, passant en revue les objections: le chantage du patronat à la fuite des capitaux et les moyens de le contrer, comme celui de récupérer les produits de l’évasion fiscale. Avec une préoccupation : « Partir des problèmes du quartier, le chômage, les prix, l’avenir des jeunes .»

 

outils pour rassembler

Mêmes exigences à Thionville (Moselle), mardi. Les préoccupations qui s’expriment dans la discussion plutôt informelle concernent la crise, l’emploi, la précarité. Rien d’étonnant dans cette ville de Moselle, bassin sidérurgique sinistré. Les suppressions d’emplois ou le chômage partiel, notamment chez ArcelorMittal, font partie du quotidien. Gandrange et Florange sont voisines. « 1 500 chômeurs en plus à l’automne, on a dépassé la moyenne nationale », rappelle Annie Hackemheimer, candidate aux législatives. « Aujourd’hui, les guerres ce sont les fermetures d’usines », estime un autre participant tandis que Dominique Méli, l’un des adjoints au maire (PCF), constate que la crise s’immisce dans les moindres recoins. « Le tonnage des ordures ménagères a diminué de 10%. On ressent la baisse de la consommation jusque-là. » Mais la discussion porte surtout sur les alternatives. « On a besoin d’industries de base, d’autant qu’on a le savoir-faire », intervient Jean-Marie Drobisz, délégué syndical à Bettembourg. On confronte les arguments, au besoin on s’appuie sur le programme L’humain d’abord, on essaie de répondre aux interrogations que soulève l’actualité. « Peut-on mettre en place la taxe Tobin ? » s’interroge-t-on par exemple. « Ceux qui sont déjà venus s’investissent de plus en plus dans le débat », se réjouit Annie Hackemheimer. À quelques kilomètres du Luxembourg et avec plus de 70 000 travailleurs transfrontaliers en transit tous les jours, la question européenne est dans toutes les têtes. « Le problème c’est la BCE. Elle redistribue des sommes faramineuses non pas à l’économie mais aux banques. Le maillon qui nous tue, c’est le maillon bancaire. J’aimerais que ça se passe mieux pour les générations qui travaillent et pour la mienne aussi », confiera Victoria une lycéenne très attentive au débat. En fin d’assemblée, on s’organise pour populariser le meeting de Jean-Luc Mélenchon à Metz le 18 janvier. « Ce n’est peut-être pas grand-chose mais chacun part avec une centaine de tracts et l’envie de faire.  » ,explique le syndicaliste.

Changement de décor à Ganges, à une heure au nord de Montpellier, aux confins de l’Hérault, en zone rurale. « C’est un bastion ouvrier, explique Gilles. Il y avait l’industrie des bas de soie mais aujourd’hui tout est parti et les gens travaillent où ils peuvent. » Certains à Montpellier, d’autres ici enchaînant les contrats précaires dans la grande distribution. Une cinquantaine de personnes s’est déplacée lundi pour prendre part au débat, des personnes âgées en majorité. Après la laïcité, la dette, la gauche face aux crises, le débat de cette soirée est : « La justice est-elle une arme contre les pauvres  ? » Gilles Sainati, membre du Syndicat de la magistrature, apporte son regard. « J’ai tout fait : juge d’instruction, droit des affaires, etc. », explique-t-il en préambule. Un parcours qui lui permet de brosser le portrait judiciaire des dix dernières années. Depuis l’arrivée de Sarkozy à l’Intérieur puis à la tête de l’État son constat est clair : « Nous sommes passés d’un État social à un État pénal. »

 

Libertés à l’honneur

Et ce soir, comme à Orléans et à Thionville, l’assemblée veut comprendre. Les questions sont précises à l’image de ce monsieur qui veut savoir quelle catégorie sociale prédomine chez les prisonniers. « En prison, il y a un taux d’analphabétisation de 30%, la plupart sont sans emploi depuis plus d’un an avant leur entrée », explique le magistrat. En résumé, on enferme les plus pauvres. D’autres veulent savoir comment se concrétise les partenariats publics privés (PPP) au quotidien. Gilles Sainati prend l’exemple de la prison de Béziers gérée par Eiffage : « La restauration et l’entretien ont été privatisés. Ce n’est donc plus assuré par les prisonniers qui faisaient du service commun. Alors, cet été ça a explosé car ils ne faisaient plus rien. Ils sont réduits au rôle de simples détenus. Plus il y a de délinquants, plus ça rapporte  ? », constate un participant. Un besoin de propositions claires pour en sortir, en revenant sur les lois de sécurité intérieure.

Mélenchon à la télé, écoutes collectives

C’est devenu un rituel : à chaque important passage de Jean-Luc Mélenchon à la télévision, le Front de gauche organise des écoutes collectives à l’échelle nationale. Aujourd’hui, David Pujadas accueille le candidat à son magazine politique intitulé Des paroles et des actes, qui commence à 20 h 35 et durera plus de deux heures. Mais, pour que les citoyens ne soient pas de simples téléspectateurs, on crée donc ces écoutes qui permettent de commenter et de débattre les propos entre militants, amis, voisins ou habitants. Il peut s’agir de rencontres dans des appartements, dans des cafés et des brasseries ou dans les locaux des partis du Front de gauche. Comme à Viry-Châtillon (Essonne), à Noisy-le-Grand (Seine-Saint-Denis), dans le 13e arrondissement de Paris, à Salon-de-Provence (Bouches-du-Rhône) ou encore à Saint-Pierre-d’Aurillac (Gironde). Ces initiatives se déroulent en présence des candidats aux législatives.

Sébastien Crépel 
(à Orléans), Julia Hamlaoui (à Thionville) et Nicolas Séné (à Ganges)

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Plus de 3,3 millions de téléspectateurs ont suivi Jean-Luc Mélenchon sur France 2

13 Janvier 2012, 19:31pm

Publié par PCF Villepinte

le 13 Janvier 2012

 

 -

 

Carton plein pour le candidat du Front de gauche, invité jeudi soir de l’émission politique des Paroles et des actes sur France 2, où il a été suivi par plus de 3,3 millions de téléspectateurs soit 13,3 % de part d'audience.

La prestation de Jean-Luc Mélenchon sur France 2, hier soir, a été appréciée par les Français. En témoigne son excellent score enregistré sur la télévision publique, il devance largement le candidat du Modem, François Bayrou (plus de 800 000 téléspectateurs) et réalise une audience comparable à celle de Marine Le Pen. Avec 13,3% des parts d'audience, le leader du Front de gauche fait mieux que le patron de l'UMP, Jean-François Copé (11,1 %) et du ministre des Affaires étrangères, Alain Juppé (9,4 %).

Un bon score à transformer dans les urnes...

Pour celles et ceux qui auraient raté l'émission, quelques extraits :

 

 

 

 

 

 

  • A lire:

Présidentielles: Jean-Luc Mélenchon apporte du fond à la campagne

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Présidentielles: Jean-Luc Mélenchon apporte du fonds à la campagne

13 Janvier 2012, 07:28am

Publié par PCF Villepinte

Mots clés : élections 2011-2012, présidentielles 2012, front de gauche, jean-luc mélenchon,

 

 

Même le rédacteur en chef du Point en a convenu en conclusion de Des paroles et des actes. Jean-Luc Mélenchon a donné de la consistance à une campagne présidentielle qui en manque singulièrement, lors de son passage ce jeudi soir dans l'émission de France 2 consacrée aux présidentielles de 2012.

Si ses contradicteurs ont souvent cherché la petite phrase, le candidat du Front de gauche a fait jouer ses talents de tribuns pour toujours replacer les propositions du programme partagé L'Humain d'abord, au coeur de ses réponses. Le moins que l'on puisse dire est que ces presque trois heures de direct furent denses. "Notre priorité, c'est de convaincre les gens qu'on peut changer ce pays. La cocote minute est en train de bouillir". Extraits:

A gauche toute. "Je n'ai pas l'intention de courir derrière chaque invention des communicants socialistes." "Le Front de gauche est le front par lequel des milliers de gens qui n'allaient pas voter, vont aller voter... J'estime que le Front de gauche est la condition de la victoire de la gauche. Je ne suis pas la gauche de la gauche. Je suis de gauche."

"François Hollande n'est pas mon adversaire, c'est mon concurrent. (...) Mais s'il croit qu'il suffira qu'il apparaisse sans avoir discuter avec personne... (Si Hollande est au deuxième tour), je lui dirais: convainquez les électeurs du Front de gauche, débrouillez-vous".  

Plus personnellement: "Je suis un homme qui vient du système. Je suis un cacique du PS comme les autres. J'ai voté pour Maastricht mais dès que j'ai compris que c'était une erreur, j'ai lutté contre."

Front national. "Moi je les combats frontalement mais je trouve qu'il ne serait pas normal qu'elle (Marine Le Pen, ndlr) ne puisse pas être candidate." "J'ai passé ma vie entière à lutter contre eux. (...) Nicolas Sarkozy et Claude Guéant sont responsables d'avoir lever la digue qui séparait la droite républicaine de l'extrême-droite".

Se sortir de la crise. "D'un côté il y a l'austérité. Ils sont tous pour l'austérité. Elle mène à la catastrophe. De l'autre, il y a le Front de gauche qui propose la relance par l'activité. Premièrement, s'il doit y avoir de la croissance, elle doit être écologique. Deuxièmement, il faut augmenter les salaires." Et surtout ne pas prendre l'Allemagne comme modèle: "Il y a 20% de la population active qui est en dessous du seuil de pauvreté en Allemagne. Et il n'y pas 6% de chômage. On a maquillé toutes les statistiques en supprimant les seniors."

Refonder notre modèle économique. "Nous devons arracher les entreprises des griffes de la finance et aller vers la planification économique. (...) A la place de la concurrence et de la libre-concurrence non faussée, il faut de la coopération. Notre intérêt est de discuter avec les Chinois. Cela ne veut pas dire approuver le régime chinois, cela veut dire coopérer." Au niveau de l'entreprise: "Je suis partisan d'une loi qui donne un droit de préemption aux salariés sur leur outil de travail... que ceux qui détiennent des actions aient des droits selon le temps de détention de ces actions. Je suis partisan de la planification écologique."

Réindustrialiser. Déplorant le "saccage" de l'industrie française par la volonté des actionnaires, Jean-Luc Mélenchon a avancé des pistes pour relancer la machine. "Comment s'y prend on pour le reconstruire ? Toujours à partir de pôles publics qui structurent". Et de préciser: "Nous avons évolué. Nous croyons aujourd'hui beaucoup plus à la propriété sociale."

Augmenter les salaires. Rappelant la mesure prônée par le Front de gauche d'augmenter le SMIC à 1700 euros, "soit à peine 2 euros de plus de l'heure", Jean-Luc Mélenchon précise: "Le Front de gauche est pour que le patronat du CAC 40 et de la banque ait des payes pareilles. A partir de 360.000 euros de revenus, le Front de gauche prend 100%. Nous voulons mettre en place dans les entreprises des cercles vertueux avec notamment des salaires d'écart maximum allant de 1 à 20."

 

A consulter:

Notre dossier consacré à la Présidentielle 2012

  • A lire:

Pour gagner, rassembler la gauche sur une vraie alternative

Mélenchon: "Une lutte de résistence et de conquête de pouvoir"

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France 2 : « Mélenchon a fait la preuve que le FdG est la garantie de la victoire »

12 Janvier 2012, 23:32pm

Publié par PCF Villepinte

FDG_-_tract_Egalite-18-12
Ce soir, dans l'émission « Des paroles et des actes » sur France 2, Jean-Luc Mélenchon a fait la démonstration que le Front de gauche est un acteur incontournable des présidentielles et législatives. Jean-Luc Mélenchon, candidat commun du Front de gauche à l'élection présidentielle est le seul candidat qui propose aux millions de Français-e-s de rompre avec l'austérité ultralibérale, la soumission aux marchés financiers et l'injustice sociale.
Dans tout le pays, des milliers de militants, de voisins de quartier, de collègues de travail, d'étudiants, de militants associatifs, de jeunes salariés précaires ont regardé ensemble leur candidat lors d'écoutes collectives organisées dans des cafés, dans leurs foyers ou des locaux associatifs.
Programme du Front de Gauche - L'Humain d'Abord

Ensemble, ils ont poursuivi le débat sur les propositions du Front de gauche : la hausse des salaires et la relance industrielle, la taxation des revenus du capital et une République sociale, citoyenne et démocratique.

Le programme, L'Humain d'abord diffusé à ce jour à 300 000 exemplaires, est l'affaire de tous les citoyens qui s'en sont emparé et s'en empareront. La campagne du Front de gauche est leur campagne et, ensemble, ils déterminent les priorités de la politique que la gauche devra mettre pour sortir le pays de la crise et raviver l'espoir en France.

Ce soir, Jean-Luc Mélenchon a fait la preuve que le Front de gauche est la condition et la garantie de la victoire de la gauche en 2012.

 

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Pour Estrosi, le Fouquet's est une "brasserie populaire"

11 Janvier 2012, 22:55pm

Publié par PCF Villepinte

Nicolas Sarkozy à la sortie du Fouquet's en 2007

Politique - le 11 Janvier 2012

 

 

 

 

Dans la série nous n'avons pas les mêmes valeurs, on demande Christian Estrosi. Le député-maire de Nice et ami historique de Nicolas Sarkozy a affirmé mardi soir que le Fouquet's était "une brasserie populaire des Champs-Elysées". Ce mercredi matin, il s'est enfoncé un peu plus en précisant sa pensée sur Twitter: "Pour tous ceux qui ne le savent pas encore, “populaire” est synonyme de célèbre."

Invité de l'émission Mardi politique de RFI, France 24, le Point et RFI, ce cadre de l'UMP si proche du peuple répondait ainsi à une question sur la soirée du Fouquet's du nouvellement élu Nicolas Sarkozy il y a cinq ans, tqui demeure toujours un symbole du quinquennat. "Ecoutez, pour parler du Fouquet's, je préfère ne pas être obligé de m'égarer moi-même sur les frasques d'un certain nombre de personnalités du parti socialiste qui, permettez-moi de vous le dire, ont été beaucoup plus indignes que ce que l'on pourrait reprocher à... une soirée en tout et pour tout de victoire..." Estrosi faisait là mention de l'affaire Strauss-Kahn. La grande classe.

"Lequel d'entre vous n'y est pas allé"

Il poursuit: "Moi j'étais sur la place de la Condorde quelques minutes plus tard avec le président de la République. Je n'étais pas au Fouquet's . Je n'y étais pas invité et c'était très bien ainsi. Mais pour autant, c'est indigne de reprocher au Président de la République d'être allé dans une brasserie populaire des Champs-Elysées ce soir-là."

S'en suit les rires des journalistes. "Je vous pose la question : lequel d'entre vous n'y est pas allé ? » conclut-il.

 

Ou cliquez ici

Renseignements pris sur le site du restaurant des Champs-Elysées, le menu de cette brasserie populaire est à 78 euros.

Grâce à cette fulgurance, Christian Estrosi se hisse à la hauteur d'un Jacques Séguela, autre ami du président, qui se demandait: "Comment peut-on reprocher au président d'avoir une Rolex. Tout le monde a une Rolex. Enfin, si à 50 ans, on n'a pas une Rolex, on a raté sa vie".

 

Ou cliquez ici

  • A lire:

Pari gagné pour la bande du Fouquet's

Réforme de l'ISF: un nouveau cadeau à "la bande du Fouquet's"

Bande du Fouquet's: Nicolas Sarkozy  le leur rendra bien

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"Le Front national n’est fort
 que des faiblesses de la gauche"

11 Janvier 2012, 22:50pm

Publié par PCF Villepinte

Politique - le 10 Janvier 2012

Extrème-droite

 

 

 

Dans Derrière les lignes du Front (Éditions Golias), le journaliste Jean-Baptiste Malet met en perspective plusieurs mois d’enquête au cœur de la nébuleuse FN. Un travail 
de terrain minutieux qui éclaire 
les zones d’ombre 
de la trop médiatique Marine Le Pen. Entretien.

Marine Le Pen peut-elle camoufler son appartenance réelle à l’extrême droite en la « drapant de concepts développés par la gauche » ?

Jean-Baptiste Malet. Quand elle emprunte des thèmes à la gauche, il s’agit d’une imposture. J’ai interrogé Marine Le Pen au sujet des Fralib en lutte (usine de thé et d’infusion des Bouches-du-Rhône – NDLR). Le FN colle sur les affiches de la CGT Fralib, et lorsqu’une aide de 28 000 euros a été votée par la région Paca, un seul groupe a voté contre, le Front national. Et Marine Le Pen n’est pas capable de dire pourquoi. Le ton ouvriériste de ce parti est une chimère : il n’y a aucun ouvrier dans son encadrement. Ce n’est pas seulement un parti raciste d’un point de vue racial, c’est un parti raciste d’un point de vue social. Il y a clairement une volonté de défendre un ordre naturel, où les pauvres sont à leur place quand ils sont en bas de l’échelle.

Pourquoi dites-vous que le FN 
n’est « pas fasciste au sens traditionnel du terme » ?

Jean-Baptiste Malet. Le fascisme était seulement une des formes incarnées par l’extrême droite. Marine Le Pen est « hédoniste et sécuritaire ». La grande différence entre elle et son père, c’est qu’elle n’est pas là pour interdire aux gens de jouir. Marine Le Pen promet à tous ceux qui sont floués par la crise qu’ils vont pouvoir continuer à remplir leurs chariots, à consommer, à garder le peu qu’ils ont peur de perdre. Elle s’adresse à ceux qui ont peur du déclassement.

Votre livre privilégie le reportage, mais s’intéresse également à la stratégie de Marine Le Pen, qui « consiste à camoufler l’héritage culturel 
et idéologique étatiste de l’extrême droite »…

Jean-Baptiste Malet. L’extrême droite a toujours prôné un État fort, a toujours été productiviste, et le FN le redevient. On dit de Marine Le Pen qu’elle incarne le renouveau, mais en fait c’est Jean-Marie Le Pen, dont on dit qu’il était reaganien, qui était une parenthèse de l’extrême droite française. Marine Le Pen revient aux fondamentaux de ce qu’était l’extrême droite du début du XXe siècle : celle des anti-Lumières, qui combat les droits de l’homme.

Pourtant, le FN cherche à se débarrasser du vocable « extrême droite » pour « droite nationale » 
ou « droite populiste européenne »…

Jean-Baptiste Malet. George Orwell a montré que le combat politique est avant tout sémantique. Ils sont sur ce champ de bataille, qui a pour enjeu l’hégémonie culturelle. 
Les cadres d’extrême droite aussi ont lu Gramsci : ils savent que pour gagner les élections, il faut une hégémonie culturelle.

Ce qui nous amène à la critique 
des médias. Car la dédiabolisation 
tient aussi à la candeur, voire 
à la complicité médiatique…

Jean-Baptiste Malet. Je ne suis pas hostile au fait qu’on interroge le FN, qu’on débatte avec lui. Moi-même je l’ai fait, mais pas n’importe comment, je ne me suis pas contenté de tendre le micro. En revanche, je supporte mal les gens qui me félicitent en me disant : « C’est super-dangereux, l’infiltration ! » Je n’ai jamais vu personne féliciter un grutier en lui disant : « Bravo d’être monté si haut, c’est dangereux. » J’ai juste fait mon métier. Que les confrères fassent le leur : quand Marine Le Pen parle de laïcité, on décrète qu’elle est laïque, même si elle a fait baptiser ses enfants à Saint-Nicolas du Chardonnet et qu’elle est toujours entourée d’intégristes catholiques. Les médias devraient être les défenses immunitaires de la démocratie, or ce sont les médias de masse qui propagent le virus. Ils sont obnubilés par la « nouveauté » et ne veulent pas voir que rien n’a changé, parce qu’inviter Marine Le Pen, c’est faire un carton d’audience. Mais si l’on gratte un peu, le vernis s’écaille.

 Par exemple ?

Jean-Baptiste Malet. Il suffit de demander à Louis Aliot ce qu’il pense 
de l’OAS. Pour lui, ce sont des héros, et la torture peut être légitime. Dans 
les rassemblements de « nostalgériques » ou de pétainistes, qui ne sont pas que des illuminés, certains militent aussi au FN.

Finalement, quelles idées de son discours prévalent ? Celles de gauche, perverties, ou celles de droite, déguisées ?

Jean-Baptiste Malet. La vérité, c’est que les idées, le FN n’en a rien à faire. En fouillant dans les archives, on s’aperçoit que Marine Le Pen conseillère régionale d’Île-de-France est pour les OGM, alors que Le Pen Marine conseillère régionale du Nord-Pas-de-Calais est contre. Avant la catastrophe de Fukushima, elle est pour le nucléaire, après, elle est contre. C’est incroyable : aucun parti ne prend des virages à 180 degrés sur des sujets aussi importants.

Est-ce de l’opportunisme, comme quand elle débarque à Hénin-Beaumont, pour s’implanter grâce au « tous pourris » ?

Jean-Baptiste Malet. Le FN n’est fort que des faiblesses de la gauche. Ce que 
j’ai vu à Lille m’a profondément choqué : une ville riche, avec des quartiers « nettoyés » des pauvres, des restaurants bio présentant les livres d’Alain Badiou en vitrine… Bref, on sent une certaine bourgeoisie consciente politiquement. Par contraste, à vingt minutes de TER, dans le bassin minier, le militantisme de gauche est mal en point. Il y a une déconnexion totale entre la gauche mondaine, pétitionnaire, de centre-ville, et le chaos social laissé à l’abandon et au FN.

Vous écrivez que ce n’est pas votre rôle de donner des recettes pour lutter contre le FN. Mais les politiques 
en donnent…

Jean-Baptiste Malet. Oui. J’ai rencontré Jean-Luc Mélenchon, qui m’explique comment il s’est préparé à un face-à-face avec elle (sur BFMTV, le 14 février 2011 – NDLR), qui montre ce que pourrait être une gauche combative face au FN, et Jean-François Caron, maire écologiste de Loos-en-Gohelle (Pas-de-Calais). Dans sa commune, il fait de l’éducation populaire, relégitime le rôle du politique, responsabilise ses concitoyens et ça marche : Loos-en-Gohelle fait partie des villes du bassin minier où le FN fait les scores les plus faibles.

Entretien réalisé par Grégory Marin

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Vœux d'Eva Joly : réaction de Pierre Laurent

6 Janvier 2012, 09:53am

Publié par PCF Villepinte

 Vœux d'Eva Joly : réaction de Pierre Laurent

Eva Joly dans ses vœux propose un accord de « désistement réciproque » entre elle, François Bayrou, François Hollande et Jean-Luc Mélenchon. Décidément, la clarté des programmes et des alliances n'est pas le point fort d'Eva Joly. Au cas où elle n'aurait pas lu celui de François Bayrou, je lui rappelle qu'il s'agit en tous points, de la règle d'or à la hausse de la TVA, à un programme d'austérité bien à droite. Au Front de gauche, ce que nous voulons pour la France, c'est d'une rupture, au contraire, bien à gauche, pas d'une union nationale à la mode italienne sous prétexte d'antisarkozysme.

Pierre Laurent, Secrétaire national du PCF, Président du Conseil de campagne du Front de gauche,

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Exclusif l'Humanité: 64% des Français contre la TVA sociale

4 Janvier 2012, 23:25pm

Publié par PCF Villepinte

Médias - le 4 Janvier 2012

 

Mots clés : l'humanité,

 

 

Retrouvez dès maintenant notre édition de ce jeudi 5 janvier avec notre sondage exclusif CSA l'Humanité consacré aux Français et à la TVA sociale. Le projet du gouvernement de faire financer la protection sociale par une "TVA sociale" est rejeté par les deux tiers des personnes interrogées.

Découvrez en avant-première notre édition ici

64% se déclarent "plutôt" ou "tout à fait" opposés à la question suivante: pour favoriser l’emploi et les produits fabriqués en France, Nicolas Sarkozy et le gouvernement proposent de mettre en place une TVA sociale, qui consisterait en une augmentation de la TVA sur l’ensemble de la consommation des ménages français en contrepartie d’une baisse sur les charges sociales payées par les entreprises sur les salaires. 

Retrouvez dans notre prochaine édition tous les chiffres et analyses consacrés à ce sondage réalisé mardi et mercredi auprès d'un échantillon national représentatif de 1011 personnes âgées de 18 ans et plus, qui montre que la question de la TVA sociale est loin de faire l'unanimité à droite.

  • A découvrir aussi dans notre édition de ce jeudi notre évènement:

Front de gauche, une nouvelle étape dans la campagne collective.

Regonflées par le bilan positif de ces premiers mois de campagne, les forces rassemblées dans le Front de gauche veulent faire grandir "l'envie de gauche et de changement" dans le pays et le monde du travail, en appelant l'ensemble des partis de progrès à affronter "le capitalisme financiarisé"

--> Jean-Luc Mélenchon: "Il n'y a de gauche que dans la rupture avec le système"

--> Pierre Laurent: "Le Front de gauche peut monter très haut".

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Etats-Unis: Romney conforté sur le fil lors des primaires républicaines

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Médias: l'appétit grandissant du Qatar pour Lagardère

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