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politique industrielle

Une petite bouffée d'air pour Petroplus

20 Février 2012, 21:53pm

Publié par PCF Villepinte

Mobilisation à Petroplus

 - le 20 Février 2012

 

 

 

 

Un contrat ponctuel avec Shell devrait permettre de redonner un peu d'oxygène à la raffinerie Petroplus de Petit-Couronne, près de Rouen, qui pourra ainsi redémarrer et tenter de faire la preuve de sa viabilité.

"Ce contrat est en cours de finalisation mais nous avons une lettre du ministère de l'Industrie qui nous en donne les détails", a assuré Nicolas Vincent, coordinateur CGT dans cette raffinerie qui compte 550 salariés et qui est à l'arrêt depuis début 2012, faute d'alimentation en brut. De son côté, Shell a confirmé avoir engagé des "discussions" avec les différentes parties "en vue d'un redémarrage de ce site".

Sur le terrain, la mobilisation ne faiblit pas pour tenter de sauver cette raffinerie: plusieurs centaines de personnes se sont encore rassemblées lundi midi devant ses portes autour d'un barbecue géant. L'opération était organisée par les municipalités de Grand-Couronne (PCF) et de Petit-Couronne (PS) qui voulaient ainsi manifester leur soutien aux salariés.

Six mois d'activité

D'une durée de six mois, ce contrat doit permettre à la raffinerie de redémarrer pour les besoins de Shell qui fournira le brut et paiera le coût de sa transformation en produits finis récupérés en fin de raffinage. "C'est comme si vous apportiez du tissu à un tailleur pour qu'il vous fabrique un costume sur mesure avec", explique Laurent Patinier, délégué CFDT.

Selon Nicolas Vincent, il faudra toutefois "entre un mois et un mois et demi" pour voir les torchères de cette raffinerie cracher à nouveau de la fumée, compte-tenu de la complexité des installations et de la nécessité de les remettre à niveau.

50 millions à trouver

Pour financer ces travaux et payer les salaires durant ce laps de temps, quelque 50 millions d'euros vont devoir être mobilisés, selon la lettre du ministère. Ils seront couverts par des avances accordées au titre des quotas d'émission de CO2 pour 10 millions d'euros, par l'Etat par le biais de l'Aide à la réindustrialisation pour 20 millions et par Shell à hauteur de 10 millions immédiatement et 10 autres millions au fil de l'exécution du contrat.

Pour l'intersyndicale CGT-CFDT-CFE/CGC, la perspective d'un redémarrage place la raffinerie dans une meilleure position vis-à-vis de repreneurs potentiels. "A nous maintenant de montrer que notre raffinerie est viable et qu'elle a les meilleurs rendements", a affirmé Nicolas Vincent.

3 investisseurs intéressés pour la suite

La date du dépôt des offres de reprise de la raffinerie, qui est l'une des cinq exploitées en Europe par Petroplus, déclaré en faillite à la fin janvier, a été fixée au 15 mars, au plus tard. "Les offres fermes pourront toutefois être élaborées plus tard ce qui laissera le temps aux candidats de voir le site en fonctionnement", a précisé Laurent Patinier. Jusqu'à présent trois investisseurs (Klesch, Goldsmith et Global Emerging Markets) ont manifesté publiquement des signes d'intérêt pour tout ou partie du groupe mais d'autres, ayant requis la confidentialité, seraient aussi sur les rangs, selon l'intersyndicale.

 

  • A lire:

Petroplus: l'intersyndicale se bat pour que la raffinerie vive

Notre dossier consacré à Petroplus

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Dans la rue pour le maintien de l'emploi à l'usine PSA Aulnay

19 Février 2012, 07:53am

Publié par PCF Villepinte

Social-Eco - le 18 Février 2012

 

 

 

Plus de 2 000 personnes ont manifesté samedi à Aulnay-sous-Bois (Seine-Saint-Denis) contre un arrêt de l'activité de production de l'usine PSA d'Aulnay, qui marquerait "un tsunami social" selon les syndicats.

"On est convaincus que PSA veut fermer l'usine, mais on se battra jusqu'au bout, pour notre boulot, parce qu'on n'a que ça pour vivre!", affirmait Jean-Pierre Mercier, responsable CGT. "PSA ne dit pas clairement les choses", regrette la communiste Marie-George Buffet, présente dans le cortège où étaient présents des candidats à l'élection présidentielle, Nathalie Arthaud (LO) et Philippe Poutou (NPA), de nombreux élus de gauche ainsi que des salariés d'autres sites de PSA, regroupés derrière une banderole proclamant "Non à la fermeture de PSA Aulnay".

Depuis la révélation en juin dernier de documents de travail internes du constructeur émettant l'hypothèse d'une fermeture du site d'Aulnay, qui fabrique la Citroën C3, les syndicats craignent que le déclin de la production se poursuive et aboutisse à terme à un arrêt de l'activité. Plus de 3.300 salariés travaillent à l'usine PSA d'Aulnay, dont plus de 3.000 en CDI et CDD et 300 en intérim. Ils étaient 5.000 en 2004, rappelle la CGT. "En 2004, l'usine d'Aulnay a produit 418.000 véhicules. En 2011, on n'a produit que 135.000 voitures", décrit Jean-Pierre Mercier, pour qui "la direction est en train de vider l'usine". Les syndicats estiment à "10.000 le nombre d'emplois directs et indirects" qui seraient concernés par un arrêt de la production, un "tsunami social" car, à Aulnay, "la moyenne d'âge est de 40-45 ans", souligne-t-il.

"On nous demandait d'être aveugles et sourds, de ne pas faire attention à la baisse de production, à la baisse du nombre de salariés sur le site, on a décidé de ne plus se taire", assure de son côté Claude Bartolone, président socialiste du conseil général de Seine-Saint-Denis, venu "représenter François Hollande". L'arrêt de la production à Aulnay "serait une catastrophe humaine. Et pour la ville, ce serait une catastrophe financière, plusieurs millions d'euros payés par PSA au titre de la taxe professionnelle manqueraient au budget municipal", renchérit le maire PS, Gérard Ségura. "Les gens ont besoin de savoir, de connaître la vérité pour préparer l'avenir", témoigne Tania Sussest, représentante du Syndicat indépendant de l'automobile (SIA), majoritaire à l'usine d'Aulnay.

Le premier constructeur automobile français a vu son bénéfice net divisé par deux en 2011, à 588 millions d'euros. Le chiffre d'affaires a progressé de 7%, à 59,9 milliards d'euros. "Les travailleurs ont raison de se mobiliser avant que PSA n'annonce une fermeture", estime pour sa part Nathalie Arthaud, candidate de Lutte ouvrière à la présidentielle. Les syndicats ont envoyé une lettre au président de la République, restée sans réponse. Ils comptent poursuivre leur mobilisation, comme le résume Jean-Pierre Mercier: "Tous les candidats à la présidentielle vont entendre parler de PSA".

 

 

  • À lire:

Hervé Ossant: "L’emploi industriel contre la financiarisation de l’économie"
Sortie d’usine pour l’emploi chez PSA
Citroën Aulnay : Marie-Georges Buffet écrit à Eric Besson et au directeur de PSA
Près de 7 000 emplois supprimés en Europe chez PSA

 

 

  • À consulter :

Notre dossier sur l'automobile

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Transports

10 Janvier 2012, 15:47pm

Publié par PCF Villepinte

CGT Seafrance: «La responsabilité de l’État est entière»

 

 

 

Point de vue. Dominique Launay, secrétaire général de l’Union interfédérale des transports CGT, réagit dans l'Humanité de ce mardi à la liquidation de SeaFrance et appelle à la création d'un consortium franco-français.

"Au stade où on en était, nous nous attendions à cette liquidation définitive. La trésorerie de l’entreprise n’aurait bientôt plus permis de verser les salaires. La majorité des salariés sont au bord de l’explosion, excédés par les multiples reports et rebondissements stériles. La situation devenait insoutenable.

Lundi matin, le conseil d’administration de la SNCF a voté le principe d’un montant global de 36 millions d’euros au titre d’indemnités supra-légales pour l’ensemble des salariés de SeaFrance qui seront licenciés et non pas reclassés dans le groupe SNCF. Dans un premier temps, la SNCF conditionnait le versement de telles primes au fait qu’elles soient investies dans la Scop, selon la volonté exprimée la semaine dernière par Nicolas Sarkozy.

La CGT et en particulier la Fédération des cheminots ont œuvré tout le week-end pour que ces indemnités extralégales soient maintenues à défaut de reprise en Scop. À cela s’ajoute une offre de reclassement pour tous ceux qui le souhaitent, dit la SNCF, qui mérite un bémol. Il faut mesurer qu’elle concernera surtout ses filiales (autocars et autres…) ; que tout le monde ne sera pas reclassé et que cela impliquera de changer radicalement de métier, voire de région. Un salarié qui a navigué trente ans sur un bateau aura évidemment du mal…

"L'Etat n'a pas fait le choix de la recapitalisation"

Il faut aussi revenir aux origines de la situation de SeaFrance. La responsabilité de l’État reste entière dans l’histoire. D’une part, parce qu’il soutient la politique européenne telle qu’elle est menée. La Commission de Bruxelles n’a pas validé le plan de recapitalisation de l’entreprise par la SNCF, dont l’État est, redisons-le, le principal actionnaire. Il avait pourtant été validé par les syndicats et par 98 % du personnel par référendum. Mais le dossier a été déposé avec retard auprès de la Commission, et tous les éléments nécessaires n’avaient pas été fournis. Autrement dit, c’est sciemment que les conditions n’ont pas été réunies pour appuyer cette solution. L’État n’a pas fait ce choix politique, c’était pourtant le meilleur !

"Une table ronde pour garder un pavillon français"

Nous soutenons le principe de Scop dans bien des domaines, mais dans le cas de SeaFrance, nous n’y croyions pas, au vu des hauts besoins en investissements. De notre côté, nous avons travaillé à la constitution d’un consortium franco-français, avec la compagnie Brittany Ferries, par exemple. Cette compagnie, française à 100 %, officie déjà en Bretagne. Dans ce sens, ces derniers mois, nous avons aussi rencontré l’armateur Dreyfus, la région Nord-Pas-de-Calais, etc. Mais tout le monde s’est focalisé sur la CFDT et le projet de Scop. Aujourd’hui, notre objectif reste de faire perdurer le pavillon français sur le détroit. Comme nous l’avions fait en octobre dernier auprès du préfet en vain, nous renouvelons notre exigence que se tienne une table ronde réunissant tous les acteurs publics et privés pour voir quels sont les investisseurs potentiels et combien des quatre bateaux peuvent être réarmés pour garder un pavillon français sur le détroit et en faveur du maintien d’un maximum d’emplois à Calais."

  • A lire:

SeaFrance liquidé, deux projets se font face

Notre dossier SeaFrance

Propos recueillis par L. Ma.

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« Nicolas Sarkozy abandonne SeaFrance »

9 Janvier 2012, 19:10pm

Publié par PCF Villepinte

La liquidation définitive de SeaFrance est inacceptable.

Inacceptable sur le plan social avec la suppression d'un millier d'emplois dans un contexte de chômage massif notamment dans le Calaisis. Inacceptable de liquider la seule compagnie française qui assurait le lien trans-Manche.

Le gouvernement porte la lourde responsabilité d'avoir laissé pourrir la situation sans construire, avec la SNCF, un projet alternatif, d'autant que les collectivités locales étaient disponibles.

Inacceptable enfin qu'un président de la République démissionne sur un sujet aussi grave.

Le PCF partage la colère et l'écœurement des salariés. Il est de la responsabilité de chef de l'Etat, au-delà de surfer sur des paroles, de passer aux actes et de garantir un emploi et un avenir pour les salariés de SeaFrance.

 

 

le 09 janvier 2012

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SeaFrance, et voilà que le syndicalisme devient le bouc émissaire

6 Janvier 2012, 17:17pm

Publié par PCF Villepinte

Social-Eco - le 6 Janvier 2012

Mots clés : syndicat, cfdt, emplois, licenciement,

 

Le projet de coopérative ouvrière, défendu par la CFDT de SeaFrance et les responsables syndicaux qui le portent, est dans une posture délicate. Depuis l’intervention du président de la République dans ce dossier, les événements semblent précipiter l’entreprise vers la liquidation. Le piège était grossier, mais il est en train de se refermer sur les salariés.

En leur proposant d’investir leurs indemnités de licenciement dans l’aventure, sans aucune garantie, puisque la coopérative ouvrière aurait du louer les bateaux « au prix du marché » pour faire fonctionner l’entreprise, Nicolas Sarkozy a posé sur la table un deal « perdant perdant » pour les marins. Comprenant la menace, les salariés, qui risquaient de perdre leur boulot et leurs indemnités, n’avaient d’autres choix que de refuser. Et de se retrouver sur la défensive.
Restait alors à dégainer l’arme du discrédit. Le Figaro s’est est chargé, titrant son édition du vendredi 6 janvier : « La faillite de SeaFrance : un sabotage syndical ». Les marins deviennent des « pirates » dont « on ne souhaite pas la victoire ». Les syndicalistes développent des « méthodes qui relèvent de la voyoutocratie ».

La situation économique de SeaFrance est difficile depuis 10 ans sans que le propriétaire de la compagnie maritime, la SNCF, ni le propriétaire de la SNCF, l’Etat, ne s’agitent pour son redressement. Quand ils se sont inquiétés de la situation, le feu brûlait déjà ! Maintenant que la compagnie touche le fond, ce sont les syndicats qui sont montrés du doigt ! La ficelle est grosse. Surtout quand certains s’empressent de déterrer de vielles histoires pour alimenter leur thèse. La CFDT, majoritaire sur le port, est accusée de se livrer à des pratiques d’intimidation. Elle est l’objet de plaintes pour agression sur d’autres syndicalistes (CGT notamment). Elle est aussi sous le coup d’une enquête judiciaire pour « abus de confiance », plainte déposée par la direction de l’entreprise de ferries il y a deux ans et « personne depuis n’a été entendu par la police », a répliqué hier Didier Capelle, un des responsables du syndicat, qui dénonce « une campagne de calomnie.»

Le problème, c’est que d’un cas particulier, certains en arrivent vite aux généralités pour faire peser sur le syndicalisme les soupçons les plus sombres de pratiques mafieuses. Malheureusement, les épisodes en la matière se multiplient. Début décembre, à la suite du rapport Perruchot jamais publié, que n’a-t-on entendu sur « l’argent caché des syndicats », ces organisations qui vivraient aux crochets des contribuables etc. Sans compter les assauts réguliers contre les comités d’entreprises accusés de malversations ! Alors que le chômage explose et que des échéances électorales majeures se profilent à l’horizon, le futur candidat de l’UMP n’a pas envie de traîner le fardeau du crash des 880 emplois de la compagnie de ferries. Il faut détourner le débat, déplacer les responsabilités. Quoi de mieux pour cela que de trouver un bouc émissaire. 

Paule Masson

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SEAFRANCE :Que cache, comme opération politique, la volte-face du Gouvernement !

4 Janvier 2012, 07:39am

Publié par PCF Villepinte

COMMUNIQUÉ

LA CGT EXPRIME SA PLUS GRANDE INQUIÉTUDE DEVANT CE CAFOUILLAGE GOUVERNEMENTAL SUR L’AVENIR DE SEAFRANCE.

La semaine dernière, le Ministre des Transports s’opposait, avec des propos très forts, au projet de la SCOP porté par l’Organisation Majoritaire.

Lundi 02 janvier 2012, sous pression de l’Elysée, renversement de situation : la SCOP devenait un projet « honorable » qu’il fallait soutenir mais sans aucun investissement de l’Etat !

Le financement se ferait, uniquement, avec les indemnités de licenciement revalorisées versées par la SNCF, SNCF qui vient d’être ponctionnée de 230 millions d’Euros par ce même gouvernement.

Un gouvernement que la CGT a rencontré -à de nombreuses reprises- sur ce dossier SEAFRANCE (Ministère des Transports, Ministère des Finances) sans qu’aucune des réflexions et propositions alternatives que nous ayons avancées ne soient retenues.

Et pour cause, toutes nos propositions sont en complètes oppositions avec les orientations libérales européennes que soutient le gouvernement français.

La position gouvernementale est, pour nous, une manœuvre politique de campagne électorale qui ne lui coûte rien financièrement ! Pourquoi le gouvernement n’a-t-il pas utilisé le FSI (Fond Stratégique d’Investissement), mis en place par le Président de la République en réponse à la crise pour «sécuriser le capital des entreprises stratégiques », comme nous l’avons demandé ?

LE GOUVERNEMENT FRANÇAIS PORTE UNE LOURDE RESPONSABILITÉ DANS LA SITUATION ACTUELLE DE SEAFRANCE ET DANS LE DUMPING TARIFAIRE ET SOCIAL QU’IL A LAISSÉ S’INSTAURER SUR LE DÉTROIT DE LA MANCHE.

Pour la CGT, notre priorité c’est l’avenir des emplois directs et indirects, c’est l’avenir du Pavillon Français et cela ne peut pas faire l’objet de déclarations politiques démagogiques à des fins électorales.

Nous attendons un autre engagement de l’Etat, vis-à-vis de SEAFRANCE, pour pérenniser l’activité de la Société SEAFRANCE, du Pavillon Français et des emplois.

La CGT, très inquiète de la situation, va continuer son travail de rencontres pour sauver les emplois et le Pavillon français.

Montreuil, le 03 janvier 2012

 

Union Interfédérale des Transports UIT CGT

Fédération Nationale des Syndicats Maritimes

Fédération UGICT CGT des Officiers De la Marine Marchande.

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Produire français : « la droite a trouvé sa tarte à la crème »

17 Décembre 2011, 09:35am

Publié par PCF Villepinte

Produire français : « la droite a trouvé sa tarte à la crème »

La droite a trouvé sa tarte à la crème. D'un côté Nicolas Sarkozy veut un label « origine France garantie », de l'autre François Bayrou défend l'idée de « produire en France ». Cette bataille de slogans n'a qu'un objet : maquiller la réalité de leur absence d'ambition industrielle pour la France.

« Produire français », dans la bouche de Nicolas Sarkozy relève de la fable. L'homme des fausses promesses de Gandrange et du permis de délocaliser à tout va, avec sa politique, a accéléré la destruction de plus de 400 000 emplois industriels. Son bilan est calamiteux. 

La réalité est glaçante tant l'action du gouvernement, quand elle accepte de vendre pour trois fois rien un patrimoine industriel entier à des fonds de pension étrangers, est destructrice d'emplois et de vies humaines.

Le PCF, avec ses partenaires du Front de gauche, veut développer et rétablir le potentiel industriel de la France, et cela passe par la relocalisation des entreprises et de toute l'économie.

Pour produire, acheter et consommer français, il faut garantir à la France son indépendance économique, son modèle social et son développement écologique.

Parce que la première richesse de la France n'est pas la finance mais le travail humain, le Front de gauche, dans son programme « L'humain d'abord » veut engager une politique d'aménagement et de développement industriel du territoire fondée sur des exigences d'emploi, de salaires, de qualification et de recherche.

Le Front de gauche est disponible pour un réel débat avec les partis de gauche comme de droite, sur la politique industrielle de notre pays.

  le 14 décembre 2011

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PSA : le temps est venu pour gouvernement d’agir !

16 Novembre 2011, 06:34am

Publié par PCF Villepinte

PSA : le temps est venu pour gouvernement d’agir !

La réunion du Comité central d'Entreprise aujourd'hui à Paris du groupe PSA n'a rien de rassurant pour l'avenir de la production automobile dans notre pays ni pour celui de ses salariés. En confirmant sa volonté de supprimer 6000 emplois dans le groupe dont une partie importante dans la recherche et le développement, la direction poursuit la dérive financière de ses choix et hypothèque gravement l’avenir !

Les salariés du groupe et parmi eux les 3500 travailleurs d'Aulnay (93), ont raison de refuser cette perspective. D'autres choix sont possibles, à condition de vouloir préserver à ce groupe sa vocation industrielle pour produire des véhicules et répondre aux besoins populaires. Je continuerai d’agir aux côtés des salariés dans ce sens et en appelle désormais au premier Ministre puisque jusqu’ici nous avons eu beaucoup de bruit pour rien de la part du Ministre de l’Industrie, Monsieur Besson ! Le temps est venu pour le gouvernement de prendre enfin ses responsabilités et  peser sur la direction de PSA en faveur de l'emploi et du devenir industriel de notre pays.

Marie-George Buffet

 

 

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Les salariés des Fonderies du Poitou manifestent devant le Futuroscope

14 Septembre 2011, 15:10pm

Publié par PCF Villepinte

Jean-Luc Mélenchon et Marie-George Buffet soutiennent les grévistes des fonderies du Poitou, le 12 Septembre 2011 à Ingrandes dans la Vienne

Social-Eco - le 14 Septembre 2011

 

 

 

 

Plusieurs centaines de salariés de la Fonderie du Poitou Alu (Montupet) d'Ingrandes ont manifesté aujourd'hui à Chasseneuil-du-Poitou (Vienne), d'abord dans une galerie commerciale puis devant l'entrée du Futuroscope où les grilles ont été baissées.

Les salariés, en grève depuis début septembre pour protester contre un "plan de compétitivité", ont décidé de maintenir la pression contre le projet de la direction du groupe Montupet de baisser leurs salaires et leur temps de travail, à la veille d'une manifestation au siège parisien de la société, puis à celui de Renault. Les fondeurs ont été reçus mardi en fin de journée par la déléguée permanente du Medef Poitou-Charentes. L'ensemble des syndicats CFDT, CGC, CGT, FO et l'UDT-Alu ont également adressé mardi une lettre commune au président de la République.

Mardi, entre 600 et 1.000 personnes -plusieurs centaines de salariés de la Fonderie mais aussi d'entreprises de la région- avaient manifesté à Châtellerault (Vienne). Quelque 400 ouvriers de la Fonderie, sur un total de 480 salariés, sont en grève illimitée depuis le 2 septembre. Lundi, Marie-George Buffet et Jean-Luc Mélenchon sont venus soutenir les salariés de Fonderie Poitou Alu, le candidat du Front de gauche a vu dans l'usine un "symbole" de la campagne présidentielle qu'il entend mener, "Montupet est une entreprise symbole" de cette campagne présidentielle "qui a pour objectif de célébrer les gens que (je veux) représenter: la classe ouvrière, les employés", a-t-il dit à la presse.

Les grévistes protestent contre un plan de compétitivité qui prévoit jusqu'à 25% de baisse de salaires pour les ouvriers. Pour les cadres, la perte de salaire serait de l'ordre de 15%, selon les syndicats. Le groupe Montupet, qui a racheté en 2009 l'entreprise à un fonds d'investissement allemand, entend aligner, grâce à ce plan, les salaires sur ceux des sites de l'Indre et de l'Oise, et juge ces mesures indispensables pour assurer l'avenir de l'équipementier automobile qui fabrique des culasses pour Renault (85% des commandes) et Peugeot.

A lire également :
Entretien avec Fabien Gache, délégué central CGT du groupe Renault

Renault, une entreprise sous influence

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Question écrite de François Asensi_à l'Assemblée Nationale

12 Septembre 2011, 18:19pm

Publié par PCF Villepinte

psa-elu-2.jpgM. François Asensi interroge M. le ministre de l'économie, des finances et de l'industrie sur l'avenir des sites industriels franciliens de PSA Peugeot-Citroën. La direction du site PSA de Poissy a annoncé fin juillet d'importantes mesures de chômage technique à la rentrée, justifiées selon elle par la baisse des ventes du modèle Citroën C3. Au début du mois de juin 2011, la direction de PSA et le Gouvernement s'appuyaient pourtant sur les bonnes ventes de ce modèle pour démentir le projet de fermeture de l'usine d'Aulnay-sous-bois, autre site producteur de la C3.

 Ces contradictions nourrissent les inquiétudes légitimes des salariés employés sur les chaînes de montage. Le chômage technique imposé sur le site de Poissy étaye les craintes des organisations syndicales. La fermeture du site d'Aulnay-sous-Bois constituerait un tsunami social en Seine-Saint-Denis qu'aucune logique industrielle ne justifie, hormis une recherche de profits maximaux et une stratégie de délocalisation-externalisation symbolisée par l'annonce récente de l'implantation d'une seconde usine en Chine.

 Les gains enregistrés par PSA - 806 millions d'euros de résultat net au premier semestre, en hausse de 18 % - doivent profiter à l'emploi et l'investissement industriel en France. Un tel choix est garant de l'avenir du groupe automobile, contrairement à une politique en faveur des actionnaires. Par conséquent, il lui demande si le Gouvernement entend conditionner les diverses aides publiques apportées à PSA à la garantie de la production d'un nouveau modèle automobile sur le site d'Aulnay-sous-Bois.

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