Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Bienvenue sur le blog des communistes de Villepinte

europe

Chronique de la Parisienne Libérée du 4 octobre 2012.

9 Octobre 2012, 07:45am

Publié par PCF Villepinte

Voir les commentaires

Mais à qui profite vraiment le traité austéritaire ?

4 Octobre 2012, 06:44am

Publié par PCF Villepinte

Politique - le 2 Octobre 2012

Traité européen

 

 

Dans une déclaration, les patronats d’Allemagne, d’Espagne, 
de France et d’Italie ont exprimé 
leur soutien 
total au traité 
et à la discipline budgétaire.

La déclaration commune de la Confédération des associations allemandes d’employeurs, de la Confédération de l’industrie allemande, de la Confédération générale de l’industrie italienne, de la Confédération espagnole des organisations d’entreprises et du Medef français du 5 septembre 2012 n’a, de façon étonnante, guère bénéficié de publicité. Pourtant, elle mérite le détour. Aucune ambiguïté chez les grands patrons : ils approuvent des deux mains et même des pieds « le pacte de stabilité et de croissance renforcé (six-pack) et le pacte budgétaire », car ils « donneront aux États membres les outils pour réformer et retrouver le chemin de la convergence ».

Les cinq apparatchiks patronaux qui ont signé la déclaration n’ont guère de doute : « Plus la consolidation et le retour à l’équilibre budgétaire seront rapides et visibles, plus vite reviendront la croissance et la confiance en l’euro. » Nos cinq Dupont en sont tellement persuadés qu’ils en viennent à considérer que « le remède de la discipline budgétaire et les réformes économiques commencent à porter leurs fruits ». « Des indicateurs pertinents montrent une évolution favorable dans un certain nombre de pays de la zone », affirment-ils.

Victimes d’une illusion optique, ils nous assurent que « les chiffres publiés récemment démontrent que la zone euro est en voie de guérison ». Dès le lendemain, l’office européen de statistiques, Eurostat, a ramené ce petit monde à la réalité en annonçant qu’au cours du deuxième trimestre 2012, le PIB de la zone euro a reculé de 0,2 %, alors qu’il avait été de 0 % pour le trimestre précédent. Loin de se redresser sous les coups de boutoir des politiques d’austérité et de soutien aux profits et à la finance, l’Europe s’enfonce.

Comment expliquer un tel aveuglement ? C’est que l’énorme suraccumulation de capitaux, notamment financiers, dans la zone euro n’a pas été entièrement purgée lors de l’effondrement de 2008. Les politiques publiques ont même contribué à la regonfler. Ce stock gigantesque réclame rémunération, exige intérêts et dividendes, et c’est à cette fin que les dirigeants patronaux défendent mordicus la politique de la Banque centrale européenne, poussent à la roue en faveur de la déréglementation de l’emploi, de la baisse du coût du travail et des dépenses publiques, militent pour plus d’exploitation de l’homme par l’homme.

Leur démarche a cependant ses limites : la surexploitation des hommes et de la nature relance la crise, nourrit des gâchis considérables et plombe les économies. Le système s’essouffle.

Pierre Ivorra

Voir les commentaires

La tribune des 100 économistes contre le Traité budgétaire, la vraie

3 Octobre 2012, 15:40pm

Publié par PCF Villepinte

Social-Eco - le 3 Octobre 2012

 

 

 Le Monde a publié mardi une tribune de plus de 100 économistes prenant position contre le traité européen dit TSCG. Problème, elle a été amputée de deux passages et de certains signataires PCF pourtant mis en avant. En voici donc l’intégralité, accompagnée de tous les signataires, avec en gras les passages coupés par le quotidien du soir.

L’austérité aggrave la crise, non au Traité budgétaire européen !

 

Depuis 2008, l’Union européenne (UE) fait face à une crise économique sans précédent. Contrairement à ce que prétendent les économistes libéraux, cette crise n’est pas due à la dette publique. Ainsi, l’Espagne et l’Irlande subissent aujourd’hui les attaques des marchés financiers alors que ces pays ont toujours respecté les critères de Maastricht. La montée des déficits publics est une conséquence de la chute des recettes fiscales due en partie aux cadeaux fiscaux faits aux plus aisés, de l’aide publique apportée aux banques commerciales et du recours aux marchés financiers pour détenir cette dette à des taux d’intérêt élevés.

La crise s’explique également par l’absence totale de régulation du crédit et des flux de capitaux aux dépens de l’emploi, des services publics et des activités productives. Elle est entretenue par la banque centrale européenne (BCE) qui appuie sans conditions les banques privées, et exige à présent une « stricte conditionnalité » austéritaire des États lorsqu’il s’agit de jouer le rôle de « prêteur en dernier ressort ». Elle leur impose des politiques d’austérité et s’avère incapable de combattre la spéculation sur les dettes souveraines, cela d’autant que sa seule mission reconnue par les traités est celle de maintenir la stabilité des prix.  En outre, cette crise est aggravée par le dumping fiscal intra-européen et l’interdiction qui est faite à la BCE de prêter directement aux États pour des dépenses d’avenir, au contraire des autres banques centrales dans le monde comme la Federal reserve américaine. Enfin, la crise est renforcée par l’extrême faiblesse du budget européen et son plafonnement au taux ridiculement bas de 1,24 % du PIB, avec son orientation qui rend impossible toute expansion coordonnée et ambitieuse de l’activité en Europe.

François Hollande, après s’être engagé pendant la campagne à renégocier le traité européen, n’y a en fait apporté aucun changement, et, comme vient d’ailleurs de le reconnaître Élisabeth Guigou, choisit aujourd’hui de poursuivre la politique d’austérité entamée par ses prédécesseurs. C’est une erreur tragique. L’ajout d’un pseudo-pacte de croissance, aux montants réels dérisoires, s’accompagne de l’acceptation de la « règle d’or » budgétaire défendue par A. Merkel et N. Sarkozy. Elle stipule que le déficit dit structurel (hors variations de cycles économiques) ne doit pas dépasser 0,5% du PIB, ce qui condamnera toute logique de dépenses publiques d’avenir et conduira à mettre en place un programme drastique de réduction du périmètre de l’ensemble des administrations publiques.

En limitant plus que jamais la capacité des pays à relancer leurs économies et en leur imposant l’équilibre des comptes publics, ce traité est porteur d’une logique récessive qui aggravera mécaniquement les déséquilibres actuels. Les pays qui souffrent de l’effondrement de leur demande intérieure seront amenés à réduire plus fortement encore leur demande publique. Alors que plusieurs États membres sont déjà en récession, cela menacera encore davantage l’activité et l’emploi, donc les recettes publiques, ce qui creusera in fine les déficits. Ainsi, l’OFCE prévoit déjà 300 000 chômeurs de plus en France fin 2013 du seul fait de l’austérité. À moyen et long terme, cela hypothèquera la transition sociale et écologique qui nécessite des investissements considérables.

Au nom d’une prétendue « solidarité européenne », le traité organise de fait la garantie par les États des grands patrimoines financiers privés. Il grave dans le marbre des mesures d’austérité automatiques, imposées aux représentants des peuples, en contraignant leurs décisions budgétaires, dictées par une instance non élue. Le Mécanisme européen de stabilité (MES), institution anti-démocratique par excellence, pourrait proposer des prêts à des taux un peu moins élevés (5% en moyenne). Mais ces prêts seraient conditionnés à l’application d’une austérité drastique imposée aux peuples ! La garantie publique des investisseurs privés ne fait qu’encourager la spéculation, alors qu’il faudrait lui briser les reins en sortant de leur mains la dette publique. L’ensemble de l’édifice repose ainsi sur des conditionnalités anti-sociales imposées à toute aide ou intervention, et le refus d’intervention directe de la BCE pour les dépenses nouvelles. Elle  va se contenter d’un rachat restrictif des titres de dette sur le marché secondaire, comme l’a annoncé récemment Mario Draghi.

Des centaines d’économistes à travers le monde, rejoints en ce sens par certains prix Nobel d’économie comme Joseph Stiglitz et Paul Krugman, ont largement critiqué le non-sens économique de la politique actuellement à l’œuvre en Europe. Le constat est sans appel : l’austérité est à la fois injuste, inefficace et anti-démocratique.

Nous pouvons faire autrement. L’avenir de l’Europe mérite un débat démocratique sur les solutions de sortie de crise. Une expansion coordonnée de l’activité, de l’emploi et des services publics serait aujourd’hui possible en Europe, notamment par le financement direct sélectif et à bas taux par la BCE des organismes publics de crédit. Pour que l’UE mette en œuvre cette politique, il est urgent de réformer et de démocratiser ses institutions. Un Fonds européen de développement social et écologique, à gestion démocratique, pourrait accentuer cette dynamique. De plus, l’UE pourrait mettre en place un contrôle de la finance, notamment en interdisant les échanges d'obligations souveraines sur les marchés de gré à gré, en limitant strictement la titrisation et les produits dérivés et en taxant les mouvements de capitaux spéculatifs.

Les défis sociaux et écologiques d’aujourd’hui sont immenses. Il est urgent de changer de cap pour sortir de la crise par le haut. Il est possible de défaire le sombre bilan des politiques libérales d’une France qui comprend 5 millions de chômeurs et 10 millions de pauvres. Pour s’en donner les moyens, il faut briser l’étau des marchés financiers et non leur donner des gages. C’est pourquoi nous refusons la ratification du Traité européen sur la stabilité, la coordination et la gouvernance (TSCG).

Ce texte n’engage que ses signataires : 

Louis Adam, commissaire aux comptes,

Matthieu Agostini, expert RSE,

Pierre Alary, maître de conférences, Université Lille 1,

Daniel Bachet, professeur, Université d’Évry,

Emmanuel Barret, expert, banque d’investissement,

Philippe Batifoulier, maître de conférences, Université Paris 10,

Michel Bellet, professeur, Université de Saint-Étienne,

Nicolas Beniès, économiste, université populaire de Caen,

Matthieu Béraud, maître de conférences, Université de Lorraine,

Eric Berr, maître de conférences, Université Bordeaux 4,

Jacques Berthelot, INP Toulouse,

Pierre Bezbakh, maître de conférences, Paris IX-Dauphine,

Pierre Bitoun, INRA,

Frédéric Boccara, maître de conférence associé, Université Paris XIII,

Paul Boccara, maître de conférence honoraire, université de Picardie,

François Bojzcuk, conseiller en développement socio économique des territoires,

Serge Bornet, agrégé SES,

Marc Bousseyrol, maître de conférences, IEP de Paris,

Mireille Bruyère, maître de conférences, Toulouse 2,

Claude Calame, directeur d’étude, EHESS, Paris

Christophe Carrincazeaux, maître de conférences, Université Bordeaux 4,

Pierre Causse, économiste,

David Cayla maître de conférences, Université d’Angers,

Christian Celdran, administrateur civil honoraire,

Gabriel Colletis, professeur, Université de Toulouse 1,

Christian Corneliau, économiste, EHESS,

Laurent Cordonnier, maître de conférences, Université Lille 1,

Jacques Cossart, économiste,

Yves Dimicoli, économiste, ancien membre du conseil ďanalyse économique,

Vanessa Di-Paola, maître de conférences, Université d’Aix-Marseille 

Jean-Paul Domin, maître de conférences, Université de Reims,

Alain Dontaine, Université Stendhal-Grenoble,

Ali Douai, maître de conférences, Université Bordeaux 4,

Denis Durand, économiste, membre du Conseil économique, social et environnemental,

Jean-Marc Durand, économiste,

Guillaume Etievant, expert économique auprès des CE,

David Flacher, maître de conférences, Université Paris 13,

Mathieu Forgues, professeur agrégé de SES,

Anne Fretel, maître de conférences, Université Lille 1,

Bernard Friot, Université Paris-X, institut européen du salariat,

Maryse Gadreau, professeur émérite, Université de Bourgogne,

Jean Gadrey, professeur, Université Lille I,

Véronique Gallais, économiste,

Jacques Généreux, professeur, IEP de Paris,

Ariane Ghirardello, maître de conférences, Université Paris 13,

Patrick Gianfaldoni, maître de conférences, université d’Avignon et des Pays de Vaucluse,

Jean-Pierre    Gilly,   professeur, Université de Toulouse 1

Bernard Guerrien, SAMM, Centre d'économie de la Sorbonne,

Alain   Guéry, Histoire économique, CNRS

Bernard Guibert, économiste-statisticien,

Hector Guillen-Romo, université Paris 8,

Ozur Gun, maître de conférence, université de Reims,

Jean-Marie Harribey, maître de conférences, Université Bordeaux 4,

Michel Husson, économiste,

Sabina Issehnane, maître de conférences, Université Rennes 2,

Florence Jany-Catrice, professeur, Université Lille 1

Esther Jeffers, maître de conférences, Paris 8

Paul Jorion, titulaire de la chaire « Stewardship of Finance » à la Vrije Universiteit Brussel,

Andrée Kartchevsky, professeur, université de Reims,

Pierre Khalfa, syndicaliste, membre du Conseil économique, social et environnemental,

Thierry Kirat, directeur de recherche au CNRS, Paris Dauphine

Robert Kissous, statisticien économiste,

Agnès Labrousse, maître de conférences, Université de Picardie,

Stéphanie Laguérodie, maître de conférences, Paris 1,

Dany Lang, maître de conférences, Université Paris 13,

Catherine Lebrun, économiste,

Cécile Lefevre, professeur, Université Paris Descartes,

Pierre Le Masne, maître de conférences, Université de Poitiers

Philippe Légé, maître de conférences, Université de Picardie,

Pierre Lévy, maître de conférences, Université Paris Dauphine,

Frédéric Lordon, directeur de recherche au CNRS,

Jérôme Maucourant, maître de conférences, Université Jean Monnet - IUT de Saint-Etienne

Jean Magniadas, membre honoraire du Conseil économique et social,

Marc Mangenot, économiste,

Jonathan Marie,  maître de conférences, Université Paris XIII,

Christiane Marty, économiste,

Pierre Mascomère, actuaire,

Gustave Massiah, économiste,

Antoine Math, économiste,

Thierry Méot,  statisticien-économiste,

Nicolas Meunier, économiste,

Sandrine Michel, maître de conférences, Université Montpellier 1

Catherine Mills, maître de conférences, Université Paris 1,

Matthieu Montalban, maître de conférences, Université Bordeaux 4,

Alain Morin, directeur de la revue Economie et Politique,

François Morin, professeur, Université Toulouse 1,

Nolwenn Neveu, professeur agrégé de SES,

Alain Obadia, membre du Conseil économique social et environnemental

André Orléan, directeur de recherches, CNRS-EHESS,

Fabienne Orsi, IRD,

Gilles Orzoni, économiste,

Bernard Paranque, économiste, euromed management,

Pascal Petit, économiste, université Paris 13,

Henry Philipson, économiste,

Dominique Plihon, professeur, Université Paris 13,

Jean-François Ponsot, maître de conférences, Université Grenoble 2,

Nicolas Prokovas, maître de conférences, Université Paris 13,

Christophe Ramaux, professeur, Université Paris 1

Gilles   Rasselet, professeur, Université de Reims,

Frédéric Rauch, rédacteur en chef de la Revue Economie et Politique,

Gilles Raveaud, Institut d'Etudes Européennes, maître de conférence Paris 8 St-Denis,

Jacques Rigaudiat, ancien conseiller social des Premiers ministres Rocard et Jospin,

Bertrand Rothé, professeur agrégé d'économie gestion, Université de Cergy Pontoise,

Gilles Rotillon, professeur, université Paris X,

Jean-Marie Roux,  économiste,

Catherine Samary, maître de conférences, Paris Dauphine,

Bertrand Seys, maître de conférences Télécom Bretagne,

Richard Sobel, maître de conférences Université Lille 1,

Bernard Sujobert, statisticien-économiste,

Dominique Taddéi, ancien président d’université, ancien Président de la Caisse des dépots et consignations,

Bernard Teper, économiste,

Bruno Tinel, maître de conférences, Université Paris I,

Stéphanie Treillet, maître de conférences des universités,

Sébastien Villemot, économiste,

Philippe Zarifian, professeur, Université Paris Est-Marne la vallée,

 

Voir les commentaires

Un traité européen long à traîner pour le gouvernement

2 Octobre 2012, 07:08am

Publié par PCF Villepinte

Jean-Marc Ayrault devant les députés

 

 

L’examen au Parlement du traité dès ce mardi matin, puis sa déclinaison en loi organique, ne signe pas la fin d’une mobilisation qui prend date jusqu’en 2013, 
avec des rendez-vous européens.

Des journées agitées, le premier ministre en a encore de belles devant lui, alors que Jean-Marc Ayrault ouvre demain à l’Assemblée nationale une longue et délicate séquence parlementaire consacrée à la ratification et la mise en œuvre du traité budgétaire européen. Car aucune des soixante organisations qui appelaient hier à la manifestation parisienne n’a l’intention de s’en tenir à un quelconque baroud.

Des députés contre, mais pour

Au Parlement déjà, les députés du Front de gauche et la majorité des écologistes, ainsi que l’aile gauche du PS, ne laisseront pas passer les débats sur le traité lui-même et sa déclinaison à travers une loi organique. De l’autre côté de l’échiquier politique, le Front national et des souverainistes, comme l’ancien candidat à la présidentielle Nicolas Dupont-Aignan, joueront leur partition. Matignon devrait en revanche bénéficier de la bienveillance de l’UMP et du centre, comme de la grande majorité des parlementaires socialistes qui approuvent ce pacte signé en mars dernier par Nicolas Sarkozy et que François Hollande avait promis de renégocier.

Le premier ministre a finalement décidé de ne pas demander aux députés un vote sur sa déclaration de mardi, estimant qu’« il n’y a pas d’autre vote à avoir » que ceux sur le traité et sur la loi organique. Le débat sur la ratification du TSCG commencera mardi soir ou mercredi, avec un vote prévu le 9 octobre. La discussion sur la loi organique est prévue le 8 et le vote le 10 octobre. Les écologistes et certains socialistes envisagent de voter contre le premier texte, mais, au prix d’une contorsion certaine, en faveur du second – la loi organique qui crée la structure chargée de contrôler le respect de la règle d’or – au prétexte qu’il est simplement « technique ». Mais pas moins austéritaire.

Forte opposition au Sénat

Les deux projets partiront ensuite devant le Sénat, qui examinera le traité à partir du 10 octobre, et la loi organique les 29 et 30. Comme le PS n’y a pas la majorité sans les communistes et les écologistes, les voix de la droite et du centre seront cette fois indispensables. À l’échelle européenne, la mise en œuvre du traité sera l’objet de batailles au Parlement européen sur fond de contestations fortes en Grèce ou en Espagne, tandis que la Commission suggère déjà un autre traité.

Les forces sociales se feront entendre au-delà des hémicycles. Pour une raison simple, écrit la CGT : « Ce traité préconise des mesures ayant un impact sur la fixation et l’indexation des salaires, les processus de négociation collective, les régimes de retraite, les services de santé et les prestations sociales. » « Ce n’est pas parce que nous avons contribué à la défaite de Nicolas Sarkozy que nous allons nous taire », a prévenu Aurélie Trouvé, la coprésidente d’Attac France. Le 8 octobre se tiendra un meeting européen des forces de gauche à l’espace Reuilly, après un week-end de mobilisation les 6 et 7. Attac évoque aussi une assemblée européenne des mouvements sociaux en novembre à Florence, et un sommet altermondialiste en Grèce au premier semestre 2013.

  • A lire aussi:

Barrage contre l'austérité, l'édito de Patrick Apel-Muller

80.000 manifestants à Paris... et vous

Tous nos articles consacrés à la mobilisation du 30 septembre

Lionel Venturini

Voir les commentaires

Rendez-vous le 8 octobre pour un grand meeting européen

1 Octobre 2012, 07:22am

Publié par PCF Villepinte

Photo S.G l'Humanité.fr

 

 

Les 80.000 manifestants contre le nouveau Traité budgétaire européen ont un nouveau rendez-vous. Le 8 octobre, Paris accueillera un grand meeting européen des forces de gauche pour lutter contre les politiques d'austérité dans l'Union.

"Le mouvement social ne va pas se taire pendant cinq ans. C'est la première étape de la lutte pour une Europe écologique et sociale", a souligné dès avant le départ des cortèges, ce dimanche, Aurélie Trouvé, coprésidente d'Attac France. Après le meeting du 8 octobre, à l'espace Rueilly, une assemblée européenne des mouvements sociaux se tiendra ensuite en novembre à Florence, puis un sommet altermondialiste en Grèce au "premier semestre 2013", a-t-elle précisé. Une "première étape" d'une "bataille unitaire" qui doit être menée à l'échelle européenne, ont expliqué les associations, syndicats et forces politiques qui ont appelé à la mobilisation.

"Une voix face au Medef"

Pour Francis Parny, élu PCF d'Ile-de-France, "il y a besoin de construire, face à la grosse voix du Medef, une voix populaire en Europe et en France". "C'est pour cela que la mobilisation est générale. C'est la première grande manifestation contre la politique d'austérité et pour une autre Europe."

Pour Annick Coupé, du syndicat Solidaires, la mobilisation doit permettre de "créer un rapport de force pour les semaines à venir", alors que des discussions sur le financement des retraites, de la Sécurité sociale et du coût du travail vont être prochainement à l'ordre du jour. "Ce n'est pas parce que nous avons contribué à la défaite de Nicolas Sarkozy que nous allons nous taire", a-t-elle lancé.

  • A voir:

vidéo l'Humanité.fr: "On a l'impression que le monde appartient aux riches"

  • A lire aussi:

Traité européen: des milliers à Paris contre l'austérité

S.G.

Voir les commentaires

« Le traité budgétaire est contraire au droit européen »

30 Septembre 2012, 08:03am

Publié par PCF Villepinte

 

 

« Le traité budgétaire est contraire au droit européen »
Le groupe parlementaire de la Gauche unie européenne – gauche verte nordique (GUE-NGL) au Parlement européen vient de rendre publique une expertise juridique qui prouve que le Traité budgétaire (TSCG) est contraire au droit européen au plan formel comme au plan matériel.
Le constat du Professeur Andreas Fischer-Lescano* est clair : non seulement la forme que prend le TSCG empêche son application, mais surtout, sur le fond, les choix en matière de « gouvernance », le « frein à l'endettement » et les sanctions automatiques sont contraires au droit de l'Union. Le rapport pointe notamment le fait que les droits du Parlement européen y sont bafoués car « La commission n'est pas suffisamment soumise à un contrôle démocratique dans le cadre de l'exécution du traité fiscal ».

C'est un argument nouveau en faveur de la non ratification de ce traité, qui vient s'ajouter au refus de l'austérité permanente et du transfert de la souveraineté budgétaire vers la Commission européenne dont les pouvoirs sont, décidément, démesurés.
De nombreux élus et responsables politiques de la Gauche européenne seront avec nous pour le dire dimanche 30 septembre à Paris.

Avec 65 organisations et plusieurs centaines de comités locaux, du monde syndical, associatif, intellectuel, de militants politiques, c'est de ce mouvement populaire dont la gauche a besoin pour rendre crédible et incontournable la possibilité d'une réorientation européenne. Ceux qui veulent y contribuer ne peuvent pas être absents de la manifestation du 30 septembre.
J'appelle tous les écologistes et tous les socialistes qui refusent la logique du traité budgétaire européen et qui veulent agir efficacement pour une Europe solidaire, à se joindre à cette grande journée.

Tout montre qu'elle va être un rendez-vous important, large, rassembleur et fondateur d'un front uni contre l'austérité dont la gauche aura absolument besoin si elle veut tenir le pari du changement.

 

 

Voir les commentaires

Pour sauver le rêve d’une Europe démocratique et sociale, je voterai contre le traité budgétaire européen

30 Septembre 2012, 07:54am

Publié par PCF Villepinte

28 septembre 2012 

 

asensi

Après le traité de Lisbonne et le MES, le Traité sur la Stabilité, la Coordination et la Gouvernance (TSCG) est le nouvel avatar de l’Europe libérale soumise aux marchés financiers.

Comme je l’ai déjà affirmé au sein de la Commission des Affaires étrangères, je voterai contre le traité budgétaire européen qui sera soumis au vote des députés le 2 octobre prochain.

Ce texte, complexe à dessein, est une remise en cause grave des fondements de notre République parlementaire et sociale. Le TSCG vient en effet graver dans le marbre l’obligation de réduction des déficits et obligera les Etats-membres à mettre en œuvre une politique d’austérité aveugle.

Nous assistons là à une véritable entreprise de démantèlement des acquis sociaux issus du Conseil National de la Résistance. Education, santé, sécurité sociale, justice, budget des collectivités territoriales : l’ensemble de notre système de solidarité sera touché par la cure d’amaigrissement imposée par Bruxelles. Applaudi des deux mains par les financiers et le patronat, ce traité sera en revanche un  énorme coup dur pour les classes moyennes et populaires.

Le traité budgétaire européen aura aussi pour effet de priver le parlement de sa souveraineté en matière budgétaire. Avec ce texte, la Commission européenne, instance non-élue, aura un droit de regard permanent sur les budgets nationaux et pourra, avec la complicité de la Cour de Justice de l’Union européenne, infliger des amendes aux Etats qui ne feraient pas assez d’efforts pour réduire leurs déficits.

Après ratification du Traité, les pouvoirs du Parlement en matière budgétaire seront donc quasi-nuls. Les représentants du peuple n’auront plus aucune marge de manœuvre pour mener des politiques publiques ambitieuses, sous peine de se faire rappeler à l’ordre par la Commission. Je m’oppose avec la plus grande force à ce processus de transfert de souveraineté qui ne dit pas son nom. Les Français doivent être consultés par référendum sur ce traité qui modifie radicalement le fonctionnement de nos institutions.

Plus profondément, à travers ce traité, un nouveau pas est franchi vers une Union Européenne fédérale autoritaire. On cherche à bâillonner le peuple pour mieux favoriser les intérêts des marchés financiers et du capitalisme mondialisé. Européen convaincu, je ne peux me résoudre à cette régression démocratique inacceptable.

L’Union européenne a besoin d’un nouveau projet mobilisateur. Pour sortir de la crise, elle doit tourner la page de l’austérité et enfin susciter l’adhésion des peuples en remettant l’humain au cœur de ses politiques.

J’appelle tous les citoyens à se mobiliser contre ce pacte austéritaire et pour l’organisation d’un référendum.

La manifestation du 30 septembre prochain sera l’occasion de faire entendre nos revendications pour une autre Europe, une Europe solidaire, fraternelle et démocratique.

Voir les commentaires

TSCG : « J'appelle les écologistes et les socialistes à se joindre à la manifestation du 30 » (Pierre Laurent)

27 Septembre 2012, 08:53am

Publié par PCF Villepinte

 

 

TSCG : « J'appelle les écologistes et les socialistes à se joindre à la manifestation du 30 » (Pierre Laurent)

Déferlante de plans de licenciement, approfondissement de la crise financière, colère en Espagne et contestation massive des plans d'austérité partout en Europe, doutes grandissants des « experts » sur les règles de discipline budgétaire... Chaque jour montre un peu plus l'urgence d'une réorientation de l'Europe.

C'est cette exigence du refus de l'austérité et la nécessité d'une refondation de l'UE qui sont au cœur de la mobilisation unitaire contre la ratification du traité budgétaire européen. Celle-ci s'élargit sans cesse et unit aujourd'hui 65 organisations et plusieurs centaines de comités locaux, du monde syndical, associatif, intellectuel, de militants politiques.

C'est de ce mouvement populaire dont la gauche a besoin pour rendre crédible et incontournable la possibilité d'une réorientation européenne. Ceux qui veulent y contribuer ne peuvent pas être absents de la manifestation du 30 septembre à Paris.

J'appelle tous les écologistes et tous les socialistes qui refusent la logique du traité budgétaire européen et veulent agir efficacement pour une Europe solidaire, à se joindre à cette grande journée.

Tout montre qu'elle va être un rendez-vous important, large, rassembleur et fondateur d'un front uni contre l'austérité dont la gauche aura absolument besoin si elle veut tenir le pari du changement.

Pierre Laurent, secrétaire national du PCF,

 

 

Voir les commentaires

Quatre organisations syndicales réaffirment leur opposition au texte

24 Septembre 2012, 06:00am

Publié par PCF Villepinte

manif 19 oct 2010 019

Traité européen

Communiqué commun CGT, FSU, Solidaires, UNEF

vendredi 21 septembre 2012

Les organisations CGT, FSU, Solidaires et UNEF réaffirment ensemble leur opposition à la ratification du Traité européen sur la stabilité, la coordination et la gouvernance qu’elles jugent économiquement inefficace et socialement injuste.

Si ce Traité devait être ratifié, il institutionnaliserait de fait l’austérité et enfoncerait les Etats dans une crise durable. Ce Traité pèserait de manière négative sur leurs politiques et leurs programmations budgétaires. Il aurait des conséquences lourdes sur l’emploi, le pouvoir d’achat, les services publics... pour l’ensemble des salariés, des jeunes, des retraités et privés d’emploi, et particulièrement pour les femmes.

Le Traité continuerait et accentuerait la logique des indicateurs absurdes hérités du Pacte de stabilité et de croissance de 1997 (limitation à 3% du déficit et 60% de la dette) sans tenir compte des cycles économiques et de la crise actuelle.

L’austérité n’est pas la solution face à la crise. Il faut sortir de la logique de réduction des dépenses publiques et trouver de nouvelles recettes pour des investissements productifs et socialement utiles. L’alternative à ce TSCG repose donc notamment sur la redistribution des richesses et une réforme fiscale d’ampleur.

A l’opposé de ce Traité, l’Europe a besoin d’une nouvelle politique économique et sociale, créatrice d’emplois de qualité et favorisant le pouvoir d’achat. Une Europe fondée sur la démocratie, les solidarités, la justice sociale et le souci de la transition écologique.

Aucun débat démocratique n’a eu lieu avec les citoyens.

Les organisations CGT, FSU, Solidaires, UNEF demandent aux parlementaires de ne pas voter ce Traité.

Elles poursuivront la campagne, et notamment celle initiée par le Collectif audit citoyen de la dette, pour alerter et mobiliser sur les dangers de ce Traité et porter d’autres alternatives.

Le 21 septembre 2012

Voir les commentaires

Le conseil d'EELV se prononce contre la ratification du traité européen

23 Septembre 2012, 15:59pm

Publié par PCF Villepinte

 

A une large majorité, le Conseil fédéral d'Europe Ecologie-Les Verts a voté contre la ratification du traité budgétaire européen. Le conseil recommande ainsi aux parlementaires écologistes de voter en conséquence début octobre lors de l’examen du texte à l’Assemblée.

La motion se prononçant contre cette ratification a été adoptée à une large majorité, par 77 voix contre 24 et huit votes blancs. Pour le conseil fédéral, une "lecture stricte" du traité "ne répondra pas durablement aux crises auxquelles est aujourd'hui confrontée l'Union européenne et constitue un obstacle à la transition écologique". Il souhaite aussi que l'objectif de réduction du déficit budgétaire à 3% du PIB en 2013, fixé par le gouvernement, "soit différé" dans la préparation du budget pour l'année prochaine. La motion publiée par le conseil recommande enfin "aux parlementaires écologistes de soutenir ces positions lors des débats et des votes au Parlement", et exprime son soutien aux "mouvements sociaux européens de lutte contre l'austérité".

Eva Joly : "La seule solution possible à ce traité, c'est de voter non"

Si chaque parlementaire d’EELV garde la liberté de son choix au moment du vote au Parlement, difficile d’imaginer qu’en majorité, ils ne suivront pas l’avis du Conseil National. "Ils sont grands. Ils savent ce que le parti vote (...) et j'ose espérer qu'ils intégreront ce que le parti leur dit comme l'un des éléments de réflexion. Mais je suis prêt à considérer que ce n'est pas le seul", explique le secrétaire national de EELV, Pascal Durand.

EELV compte 17 députés à l'Assemblée nationale et12 représentants au Sénat. Jean-Vincent Placé, le président du groupe au Sénat, a souhaité pour sa part que les "parlementaires suivent la position du mouvement". Eva Joly, partisane du « Non » a pourtant indiqué qu'elle ne participerait pas à la manifestation du 30 septembre à Paris organisée par associations, syndicats et partis de gauche contre l'austérité et le traité européen.

Salutations du Parti de gauche

Dans un communiqué, le Parti de gauche salue la décision d'EELV et réinvite ses membres à manifester le 30 septembre :"Cet acte important, qui intervient après l’engagement de plusieurs parlementaires socialistes dans le même sens, montre que le refus du TSCG est majoritaire à gauche. François Hollande et Jean-Marc Ayrault doivent l’entendre. Ils ne doivent pas s’allier avec la droite pour faire passer en force un texte qui doit être soumis par référendum à tous les citoyens. Nous invitons EE-LV à se joindre, le 30 septembre, à la manifestation unitaire "Une Europe solidaire et contre le traité d’austérité", à laquelle appellent déjà plus de 50 organisations politiques et syndicales."

Voir les commentaires

<< < 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 > >>