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Élections européennes. À gauche, un scénario pas écrit d’avance

15 Avril 2019, 06:37am

Publié par PCF Villepinte

L'Humanité Lundi, 15 Avril, 2019

Julia Hamlaoui

Un mois après la candidature de Raphaël Glucksmann ou l’entrée en campagne de Jean-Luc Mélenchon, le paysage n’est pas figé. Avec 3,5 %, Ian Brossat y marque des points.

À gauche, la donne en vue du scrutin européen de mai est plus mouvante que jamais. Une dizaine de jours après le débat des 12 candidats sur France 2, qui a sonné l’entrée médiatique en campagne, le paysage est loin d’être figé. Parmi ceux qui se sont fait remarquer à cette occasion, la tête de liste communiste, Ian Brossat, longtemps donné à 2 % des intentions de vote par l’Ifop, atteint désormais 3,5 % dans la dernière livraison de l’institut, ce vendredi. Un cap de passé, celui fixant le remboursement de la campagne, dont se félicite le secrétaire national du PCF. «On sent, à travers l’affluence dans nos meetings et le frémissement positif dans les sondages, qu’il se passe quelque chose, affirme Fabien Roussel. Les idées que nous mettons en avant depuis dix mois portent leurs fruits. Une dynamique se met en place tout doucement.» S’il devance pour l’heure Génération.s (3 %) – avec qui, malgré des «discussions» jusque ces derniers jours, une alliance a capoté –, la prochaine marche pour le PCF est celle des 5 %, soit le seuil qui permet d’envoyer des députés au Parlement européen. Pour la gravir, la formation compte se faire entendre sur la question sociale, en écho à la «colère populaire» contre la politique Macron.

«En votant pour nous, chaque voix comptera », estime le PCF

Ce week-end, Ian Brossat fustigeait dans une tribune, la proposition de «Smic à 900 €» de la candidate LaREM, défendant une version européenne «à au moins 60 % du salaire moyen», soit en France 1400 euros net. La liste mise aussi, outre des «meetings quasi quotidiens», sur des initiatives qui frappent les esprits. Étape suivante, après la présentation de son programme dans les prochains jours, à la frontière franco-belge, le 4 mai, avec le PTB pour dénoncer l’évasion fiscale. «Les prochaines semaines vont être déterminantes, il nous manque un peu plus d’un point pour aller chercher les 5 %. Il nous faut convaincre les abstentionnistes de gauche. En votant pour nous, chaque voix comptera, pas seulement pour gagner un député mais quatre», rappelle Fabien Roussel.

Le paysage n’en est pas moins morcelé et l’ordre d’arrivée n’est pas donné d’avance. En tête de la gauche, la France insoumise et Europe Écologie-les Verts sont au coude-à-coude. Après l’entrée dans l’arène de Jean-Luc Mélenchon à Caen – le député de Marseille assurant au moins un meeting par semaine depuis –, la FI a repris la première place avec 8,5 % des intentions de vote, selon le même sondage Ifop, devançant d’un point EELV, mais très loin de LaREM ou du RN à plus de 20 %. Pour progresser, les insoumis, dont la tête de liste, Manon Aubry, participait à un nouveau sommet du plan B à Stockholm ce week-end, ont enclenché une nouvelle opération. Après celle des «holovans», les personnalités du mouvement ont investi hier un site dédié et les réseaux sociaux sur le thème «#Sortirdestraités». De son côté, en revanche, Raphaël Glucksmann n’a pas observé le décollage espéré, avec une liste PS-Place publique donnée entre 5 % et 5,5 % depuis le 1er avril. «Je n’ai jamais pensé qu’il y aurait un effet Glucksmann en deux semaines», a tenté de tempérer l’intéressé ce week-end. La moitié des 22 membres fondateurs de PP l’auraient quitté, rapporte l’AFP, les uns dénonçant trop de verticalité, les autres l’alliance avec le PS. Chez ce dernier, l’ambiance n’est pas plus rose, les proches de Stéphane Le Foll dénonçant une «erreur stratégique». Au total, avec LO crédité de 1 %, les six listes de gauche atteignent les 29 % d’intentions de vote.

Julia Hamlaoui

 

 

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Smic européen : stop à la régression sociale ! (Ian Brossat)

14 Avril 2019, 07:59am

Publié par PCF Villepinte

Une tribune de Ian Brossat à propos du SMIC européen et des propos tenus par Nathalie Loiseau, publiée samedi 13 avril dans Midi Libre.

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Peu de gens le savent, mais Jean-Claude Juncker touche un salaire de 32 000 euros mensuels. En un mois, le président de la commission européenne gagne tout simplement deux fois plus que le salaire moyen annuel d’un travailleur européen ! Quant à un commissaire européen, il émarge à presque 20 000 euros nets par mois. Comment demander à ces gens de comprendre les problèmes de Monsieur et Madame Tout-le-monde ? 

Ces salaires exorbitants ne sont pas qu’un symbole particulièrement révélateur de la déconnexion de l’Union européenne. C’est plus grave que cela. Car les instances européennes passent leur temps à faire la leçon aux gouvernements, et à la France en particulier, sur le niveau des salaires qui seraient trop élevés.

S’agissant du Smic, l’Union européenne s’est ainsi permis de faire quelques "recommandations". On y lit par exemple qu’il faudrait tenir compte de la "conjoncture" au moment de fixer le montant du salaire minimal. Autrement dit, lorsque la croissance est faible, finie la réévaluation du Smic. Le message est clair : pendant que les actionnaires se gavent de dividendes, baissons le pouvoir d’achat des salariés les plus modestes.
Aucun des responsables et fonctionnaires européens qui formulent ces propositions ne se rendent compte de ce que c’est de vivre avec 1 170 euros par mois. 
Pas plus que Nathalie Loiseau, la candidate LREM aux prochaines élections européennes, qui s’est encore illustrée par une proposition dangereuse pour les travailleurs. Que demande-t-elle ? Un Smic européen fixé à 50 % du salaire médian.
En France, cela représenterait un Smic à 900 € par mois, soit le seuil de pauvreté. Ce nivellement par le bas est une folie, et il n’est souhaitable ni en France ni ailleurs en Europe. Et pourtant, une fois de plus, les libéraux souhaitent faire de l’Europe une gigantesque machine à fabriquer de la régression sociale. Il faut sortir de cette logique infernale, et c’est ce combat que porte le PCF. 

Pour permettre à chacune et à chacun de vivre décemment de son travail, je fais la proposition suivante : oui à un SMIC européen, dans chaque pays, correspondant à au moins 60 % du salaire moyen.

En France, le Smic serait ainsi augmenté à 1 400 € nets. Et pour aider les petites et moyennes entreprises qui auraient des difficultés à financer ces hausses de salaires, réorientons vers les TPE et PME les milliards d’euros du crédit d'impôt pour la compétitivité et l'emploi (CICE), versés aux grandes entreprises sans aucune contrepartie ni effet sur l’emploi. 

À cette mesure, j’ajoute également une clause de non-régression sociale : un État-membre pourra s’opposer à toute décision de l’Union Européenne qui dégraderait les conditions de vie et de travail.

Le pouvoir d’achat est depuis des mois au cœur des préoccupations et des revendications, partout en France et en Europe. Il est temps d’en faire une priorité politique. Soyons à la hauteur de l’enjeu !


Ian Brossat, tête de liste PCF aux Européennes

 

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Pour l'Europe des gens,contre l'Europe de l'argent

1 Avril 2019, 06:41am

Publié par PCF Villepinte

 

 

Bonjour à chacune et chacun,

 

Avec la concomitance cette semaine de la présentation de la liste macroniste aux élections européennes et l’édition du livre de deux conseillers du président de la République, une nouvelle étape a été franchie dans le brouillage des concepts, des idées et des idéologies. Ce livre privatise de force le mot « progressiste » qui sert de drap pour cacher les pires régressions sociales. Faire conduire la liste européenne par une ministre des affaires européennes, c’est valider ce que l’on reproche à d’autres pays, « le parti unique », pour une politique unique au service des puissants. Ensuite cette liste de brouillage fait cohabiter un adversaire du glyphosate et un farouche partisan de cet herbicide sur lequel le Parlement européen devra à nouveau se prononcer dans la prochaine législature. On fait croire à une « refondation » de l’Europe mais y figure en bonne place un journaliste du service public qui a mené la campagne la plus acharnée pour faire accepter le projet de constitution européenne. On pourrait ainsi multiplier les exemples.


D’ailleurs durant cette campagne électorale, vingt ans après la création de l’euro, tout est embrouillé, tout se défait et une extrême droite « new-look » est promue comme jamais. Les deux vont de pair ! L’opération est rondement menée. Elle consiste à agiter un sale chiffon brun pour pousser à un vote unique anti-brun en camouflant soigneusement le fait que le vote porte sur une liste comportant 74 noms et est à la proportionnelle. Toutes les voix au-delà de 5% serviront donc à élire des députés européens. Toute voix qui se portera sur la liste de Ian Brossat contribuera à élire des députés de sa liste. Par contre, avec ce type de scrutin, une grosse abstention et une faible mobilisation peuvent aboutir à un incroyable rapport de force où les listes macroniste et d’extrême droite disposeraient d’une écrasante majorité de députés. Si la gauche ne franchissait pas le seuil des 5%, elle en aurait alors que très peu. C’est la mobilisation de cet électorat enclin à s’abstenir pour manifester leur rejet des politiques européennes qui sera efficace pour avoir des députés communistes utiles, au service des populations. Ce vote sera un vote pour changer en France et en Europe.


En effet, le pouvoir met en œuvre un budget conforme à ce que l’on appelle le traité budgétaire européen dit TSCG ou traité « Merkosy ». C’est au nom de ce traité que le pouvoir annonce la suppression de 120 000 emplois d’agents publics, veut reculer l’âge de départ en retraite, privatise Aéroports de Paris ou réduit les moyens des communes. Or, ce traité n’a plus d’existence juridique puisqu’il devait être voté par le Parlement européen avant le 31 décembre 2018. Mais, il n’y a pas de majorité au Parlement européen pour voter ce texte qui est donc en état de mort cérébrale. J’avais révélé ce fait dans un article de L’Humanité le 5 décembre 2018. 

Patrick Le Hyaric

 

 

 

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Dans le cadre de la campagne pour les élections européennes, Économie et politique vous invitelundi 25 mars à 18 h, à l’espace Niemeyer,2, place du Colonel-Fabien à Paris,à une rencontre sur le thème « Contre l’Europe de Macron : des services publics au cœur d’un nouveau projet européen », avec la participation de plusieurs candidats de la liste conduite par Ian Brossat, de syndicalistes et d’écon

24 Mars 2019, 07:40am

Publié par PCF Villepinte

 
 
 
 
lundi 25 mars à 18 h, à l’espace Niemeyer,
2, place du Colonel-Fabien à Paris
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Rencontre sur le thème « Contre l’Europe de Macron : des services publics au cœur d’un nouveau projet européen », avec la participation de plusieurs candidats de la liste conduite par Ian Brossat, de syndicalistes et d’économistes. Ian Brossat y présentera les propositions du PCF et les mettra en débat.

La question des services publics est au cœur des mobilisations sociales et de la campagne pour les élections européennes : toute notre société souffre de leur étranglement financier, de leur dépérissement organisé dans les territoires, de l’épuisement des agents chargés d’en faire bénéficier la population. Mais il y a aussi une énorme attente de services publics, dans les esprits, sur les ronds-points, dans la rue, de la part de toutes celles et de tous ceux qui affrontent les difficultés de la vie quotidienne, de la précarité, des bas salaires.

Emmanuel Macron répond en demandant aux Français quels services publics ils sont prêts à abandonner pour permettre de baisser les impôts ! Nous affirmons au contraire que l’expansion de nouveaux services publics, démocratiquement gérés avec de nouveaux pouvoirs de leurs agents et de leurs usagers, développant des coopérations intenses avec leur environnement économique, sont un enjeu central de la réponse aux défis sociaux, écologiques, économiques, financiers, culturels, politiques qui travaillent notre XXIe siècle. Dans ce que nous appelons le communisme, à la fois but et chemin vers une civilisation visant au développement de toutes les capacités humaines, les services publics sont une étape pour dépasser radicalement des marchés mondialisés en crise, où la concurrence, pilotée par la pression insatiable des capitaux financiers à la recherche de rentabilité, produit gâchis de capacités humaines, inégalités grandissantes et tendance permanente à la déflation.

Cela suppose de s’attaquer à la cause profonde des atteintes portées au service public – la domination du capital et de son bras armé, les marchés financiers dopés par la création monétaire des banques et des banques centrales. C’est l’objet de la proposition fortement portée par la campagne de Ian Brossat : la création d’un Fonds de développement économique, social, écologique solidaire financé par la BCE.

La soirée s'articulera autour de deux tables rondes, donnant une large place à des échanges avec la salle, auxquelles participeront Ian Brossat, des économistes, des syndicalistes.
 
 
 
 
 
Nov-déc. 2018
 
 
 
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Pour l'Europe des gens,contre l'Europe de l'argent

22 Mars 2019, 09:22am

Publié par PCF Villepinte

J’ai adhéré au PCF il y a un peu plus de deux ans. Pour moi, l’histoire du communisme en France c’est la résistance contre les nazis, le front populaire, mai 68, les congés payés, la sécurité sociale, les retraites, le statut des fonctionnaires, les hausses de salaire, toutes les politiques sociales et culturelles au niveau local, c'est l’engagement de nombreux intellectuels, la lutte contre la colonisation, les combats pour la liberation de Nelson Mandela, les manifs contre la guerre,  etc. Quel parti peut en dire autant autant ? Du coup, j’en ai un peu marre, quand je dis que je suis communiste, qu’on me renvoie sans cesse à Staline, au Goulag, à l’URSS, etc... Ce n'est pas mon histoire. Et ce n'est pas non plus l'histoire du parti communiste français. Et nous, est-ce qu'on passe notre vie à parler aux capitalistes de leur histoire ? Pourtant, elle est peu glorieuse. Est-ce qu'on leur parle des enfants qu'ils ont envoyé au fond des mines, de la collaboration (lire à ce sujet L'Ordre du jour d'Éric Vuillard), de Pinochet, des regimes d’apartheid, de la colonisation, de l'esclavage, des deux guerres mondiales ? Est-ce qu'on leur rappelle que les Etats-unis en largué deux bombes nucléaires sur des civils à Hiroshima et Nagasaki ? Et quid des morts du capitalisme aujourd’hui [voir] ? Par ailleurs, concernant l’URSS, qui se souvient du référendum du 17 mars 1991 (80% de participation) où les habitants de l’Union soviétique se sont prononcés à 77,8 % pour rester dans l’union soviétique ? Et qui se souvient qu'alors, Boris Eltsine a fait un putsch en bombardant le parlement faisant au moins 1000 morts pour prendre le pouvoir ? Attention, l’Histoire est une matière malléable... Bref, je suis communiste, j'assume ce mot car je crois à l'idée de commun, aux valeurs de solidarité et de partage, même si ca ne fait pas chic. A bon entendeur. 

Au niveau européen, le PCF a toujours combattu la construction capitaliste de l’UE, incarnée par les traités en vigueur. Pour mémoire, le PCF a bataillé contre tous les traités sans oublier le traité de Maastricht en 1992. Avions-nous tort ?  N'aurait-il pas mieux fallu nous écouter ? Car ce « modèle » que nous avons combattu sans relâche a pour tare fondamentale de soumettre la construction européenne et les relations entre les peuples d’Europe au marché et à la concurrence, quitte à bafouer la souveraineté des peuples. Une impasse. 

Ce combat, nous continuons de le porter. Et nous le porterons à nouveau pour les prochaines élections européennes avec notre liste "l'Europe des gens". Cette liste conduite par Ian Brossat se veut à l'image de la société. Elle est composée de 50% de d’ouvriers et d’employés. Marie-Hélène Bourlard, deuxième sur la liste est une ouvrière du Nord. Notre ambition est de la propulser au parlement européen pour qu'elle devienne la première femme ouvrière à siéger dans l'hémicycle. Nous voulons rendre visible les invisibles. Donner la parole à celles et ceux qui luttent mais qui ne l'ont jamais. Je pense notamment à a Mamoudou BASSOUM, ce champion de Taekwondo qui s'est fait remarqué récemment en portant un gilet jaune sur  le podium. Il y a aussi Maryam MADJIDI, prix goncourt du 1er roman qui porte des postions fortes sur la question migratoire. Il y a aussi Benjamin AMAR, CGTiste de tous les combats, Elina DUMONT qui a été SDF pendant 15 ans, Arthur HAY, livreur Delivroo, Barbara FILHOL, aide soignante, Nacim BARDI, Ouvrier métallurgiste, etc. On ne peut tous les citer. [voir l'intégralité de la liste ici]

Avec eux, nous nous battons pour mettre le social au cœur des politiques européennes, pour reprendre le pouvoir sur la finance, pour mener de front la transition écologique, pour développer les services publics. Rien ne se fera sans démocratie. Et rien ne se fera sans un PCF fort. L'histoire nous l'a montré. La reconquête est donc indispensable. Et elle est en marche. Hauts les cœurs !!! 

Si vous souhaitez participer ou soutenir cette campagne, inscrivez-vous sur le site

: https://www.europedesgens.fr/participez

 

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Bilan de mandat des eurodéputés PCF et apparentés en 10 votes clés

13 Mars 2019, 13:34pm

Publié par PCF Villepinte

Le Parlement européen, contrairement à ce que beaucoup cherchent à laisser croire, joue un rôle important et prend des décisions qui impactent notre quotidien ainsi que celui de tou·te·s les habitant·e·s de l’Union européenne. Nos trois euro-député·e·s, Patrick Le Hyaric, Marie-Christine Vergiat et Marie-Pierre Vieu, près de deux mois avant les élections qui renouvelleront cette assemblée, illustrent leur bilan de mandat avec 10 votes clés.

1. Revenir sur l’interdiction des OGM

Du fait du blocage au Conseil sur la question de l’autorisation ou interdiction systématique des OGM, ce texte visait à conférer davantage de liberté aux États membres pour décider s’ils veulent ou non cultiver des OGM sur leur territoire. Ce texte n’autorise pas les pays à invoquer des raisons liées à l’incidence des OGM sur l’environnement pour justifier les interdictions nationales et ne peut pas invoquer le principe de précaution.

2. Les accords de libre-échange avec le Canada et les États-Unis

Nous rejetons tous les accords de libre-échange et notamment ceux avec les États-Unis et le Canada qui mettront à mal les droits de douane, harmoniseront les règles sanitaires, environnementales et feront la part encore plus belle aux multinationales. Nous prônons au contraire une nouvelle politique de coopération et de développement mutuel en lieu et place de la politique commerciale actuelle.

3. Fichier PNR : l’utilisation des données personnelles des passagers 

Ce texte très problématique permet d’étendre le fichage des passagers aériens et pose de nombreux problèmes de respect des droits fondamentaux, contre le fichage généralisé. Il était présenté comme un outil indispensable de la lutte antiterroriste suite aux attentats de 2015.

4. Le 4e paquet ferroviaire : qui sert aujourd’hui de base pour détruire le service public du rail 

Notre groupe GUE-NGL a déposé des motions de rejet sur chacun des 6 textes du paquet ferroviaire portant sur la libéralisation totale d’ici à décembre 2022 du trafic passager. Une opposition forte et une voix unie avec les syndicats qui décrient unanimement cet accord. Nous avons voté contre tous les textes du paquet affirmant ainsi notre position ferme contre la libéralisation du rail, contrairement aux socialistes qui n’ont pas voté la motion de rejet sur l’espace ferroviaire unique.

5. Politique de cohésion de l’Union pour l’après-2020

Il s’agit d’une des victoires sur le fond que nous avons obtenues : avec l’adoption de notre amendement s’opposant aux conditions macroéconomiques c’est-à-dire à conditionner les aides à la mise en place de politique d’austérité. Ce rapport se dit par ailleurs « fermement opposé à tout scénario pour l’UE-27 à l’horizon 2025, tel que contenu dans le Livre blanc sur l’avenir de l’Europe, qui réduirait les efforts de l’Union européenne concernant la politique de cohésion.

6. Les budgets annuels : le cœur des politiques de l’UE

Vote annuel concernant le budget, c’est-à-dire la traduction comptable des grandes orientations politiques européennes. Année après année, nous sommes les seuls à n’avoir jamais soutenu les politiques de l’UE notamment le renforcement du budget de la défense et les cures d’austérité.

7. Rapports annuels sur l’Union bancaire

On touche ici au cœur de la politique monétaire de l’Union européenne, soit une BCE au service de la lutte contre l’inflation et du sauvetage des banques, alors qu’elle devrait être au service des peuples et de l’emploi.

8. Le paquet « frontières intelligentes »: encore plus d’Europe forteresse !

Ce paquet législatif constitue une des pierres angulaires de la construction d’une Europe forteresse, sous prétexte de lutte contre « l’immigration irrégulière » et contre « le terrorisme ». Ce programme, renforce une gestion répressive des migrations au détriment d’un accueil décent et du développement local que celui-ci pourrait générer. Il s’agit ici notamment du fichage massif des citoyens des pays tiers, portant atteinte aux droits fondamentaux notamment celui à la protection des données et à la vie privée. Au moment où l’UE externalise ses frontières et entend construire des centres de rétention dans des pays comme la Libye mis à feu et à sang par les bombardements, nous prônons une Europe de paix, solidaire et humaine.

9. Europe de la défense : vers plus de militarisation et d’intégration à l’OTAN

Cette législature a été marquée par la volonté d’accélérer la mise en œuvre de « l’Europe de la défense » voulu par la majorité au Parlement, y compris les socialistes... Il s’agit d’une plus grande part du budget à la militarisation et plus d’intégration à l’OTAN. Le programme de défense européenne coûtera 500 millions par an pendant 2 ans et 1 milliard par an pour les 7 années suivantes. À l’inverse de cette vision belliciste, nous prônons une Europe de la paix, un désarmement global. Nous voulons rediriger le budget alloué à la défense dans les services publics, la réindustrialisation et le développement économique et social.

10. Le 3e paquet mobilité : dumping social et exploitation sur la route

Ce paquet est celui de la libéralisation du secteur routier européen. Les trois textes principaux touchent à trois aspects fondateurs du travail sur route : le temps de travail et de repos, le détachement des travailleurs de la route et le cabotage. Ces textes proposaient une libéralisation du temps de travail sur 4 semaines mais également l’exclusion totale du transport international du statut de détachement. Grâce à une mobilisation importante des syndicats de routiers et des députés PCF/Front de gauche, nous avons réussi non seulement à refuser les mandats de négociation lors de la plénière, mais également à rejeter les trois textes et à les envoyer en commission Transports pour un réexamen.

 

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Fantôme(s)

10 Mars 2019, 09:28am

Publié par PCF Villepinte

https://2.bp.blogspot.com/-qMUtP2Il7QE/XIEq-Gm-gPI/AAAAAAAAFvQ/vSjHaKjaqn4LWdcalnt3YhcmRw3BDKfvgCLcBGAs/s320/sans-titre-1_2.jpg https://2.bp.blogspot.com/-qMUtP2Il7QE/XIEq-Gm-gPI/AAAAAAAAFvQ/vSjHaKjaqn4LWdcalnt3YhcmRw3BDKfvgCLcBGAs/s320/sans-titre-1_2.jpg

Dans son nouvel essai, l’Europe fantôme (Gallimard), le philosophe et médiologue analyse la débandade intellectuelle comme le délitement politique de cette UE en crise historique.
 
Mal née. Une utopie à l’agonie, l’Europe? Une «idée défunte»? Depuis plus de vingt ans, Régis Debray nous met en garde contre cette construction, sorte de palliatif à l’effondrement des grandes idéologies du XXe
siècle, qui, par sa symbolique même, aurait rompu avec l’agora athénienne au profit de l’économie comme primat de toute pensée active au point de créer un monstre de technocratie. Dans son nouvel essai, l’Europe fantôme (Gallimard), le philosophe et médiologue analyse la débandade intellectuelle comme le délitement politique de cette UE en crise historique.

D’une simple phrase à l’ironie définitive, il nous prévient: «Au Vesiècle, on attendait le Christ, c’est l’Église qui est venue. Au XXe, on attendait Érasme, c’est M. Moscovici qui est arrivé.» Nous pourrions en rigoler de bon cœur ; sauf que Régis Debray ne plaisante pas du tout. À ses yeux, l’affaire est trop grave, trop sérieuse pour se permettre non pas d’y croire encore – à voir – mais simplement d’espérer, ce qui, venant de lui, nous incite à une réflexion à la hauteur de l’événement.

L’auteur se veut formel: l’Union européenne portait dès sa naissance les germes de son échec dans la mesure où le «rêve» des fondateurs se transforma en cauchemar techno-juridique à l’apolitisme avéré. Conséquences: déficit symbolique (comme les choses mal nées) et rejet démocratique (plutôt assumé).

Il écrit: «Délestée de son aura, celle des fins dernières, l’Europe réduite à ses astreintes budgétaires ne fait plus soupirer mais grincer. Les chiffres ont pris les commandes, le Livre des comptes devient le Livre saint, et l’expert-comptable, un haut dignitaire.» Entre atrophies des références historiques et géographie élastique, qui empêche l’appropriation culturelle d’un espace naturel, Régis Debray se demande même «pourquoi tant de pavanes pour une infante défunte, blasphématoires mais parfois convaincantes».

Pour lui, s’«il était difficile de ne pas être européen en 1925 ou 1950 (…), Europe reste un mot faible qui n’implique que faiblement ceux qui l’utilisent, parce qu’elle ne suscite chez ses administrés aucun vibrato affectif, incolore et inodore, parce que trop cérébrale».

Lire la suite »

Publié par Jean-Emmanuel Ducoin

 

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Liste pour une Europe des gens, et pas celle de l’argent !

2 Février 2019, 11:27am

Publié par PCF Villepinte

 

Publié le 28/01/2019 par PCF

 

Cette proposition de liste soumise au vote des communistes les 31 janvier, 1er et 2 février, est un arc en ciel de luttes, blouses blanches, gilets jaunes, cols bleus, robes noires, bottes vertes et chasubles rouges avec une très forte représentation du monde du travail.

50% de d’ouvrières, d’ouvriers et d’employé·e·s, avec des élu·e·s de la ruralité ou de grandes villes : une liste à l’image de la France. Une liste féministe, antiraciste, écologiste internationaliste, opposée à l'Europe libérale, co-conduite par Ian Brossat et Marie-Hélène Bourlard, une ouvrière des Hauts-de-France.

Les 77 autres candidats et candidates représentent plus de 54 départements, ainsi que les luttes dans la société. Avec Ian Brossat comme tête de liste, nous gardons la porte ouverte au rassemblement de tous ceux qui convergent avec cette démarche. C'est une exigence et nous saisirons toutes les occasions pour y arriver, en accord avec les communistes.

Nous entrons en campagne pour une Europe des gens, et pas celle de l’argent.

 

LISTE ET PRÉSENTATION DES CANDIDATES ET CANDIDATS

 

1. Ian BROSSAT (38 ans)

Professeur de français, Maire adjoint de Paris chargé du logement et de l'hébergement d'urgence, il est l’auteur d’un essai sur la nouvelle économie : « Airbnb, la ville ubérisée ». Outre son combat pour la régulation des géants du numérique, Ian Brossat a ouvert le premier centre d’hébergement pour sans-abris dans le 16e arrondissement de Paris (75).

 

2. Marie-Hélène BOURLARD (61 ans)

Ouvrière textile pendant 43 ans à Poix du Nord (59) et figure du documentaire « Merci Patron ! », Marie-Hélène Bourlard a été à la tête du combat face à Bernard Arnault afin d’éviter la délocalisation de son usine. Le 26 mai prochain, elle deviendra la première femme ouvrière à siéger au Parlement européen.

 

3. Patrick LE HYARIC (61 ans)

Directeur du journal L’Humanité, Patrick Le Hyaric est également député européen et conseiller municipal à Aubervilliers (93).

 

4. Marie-Pierre VIEU (51 ans)

Éditrice, mobilisée sur les sujets de culture et engagée dans sa ville de Tarbes, Marie-Pierre Vieu est également députée européenne (61).

 

5. Mamoudou BASSOUM (35 ans)

« J'avais pris deux choses en partant : le drapeau français et mon gilet jaune ». Médaillé d'or aux championnats d'Europe de taekwondo, le 1er décembre dernier, Mamoudou Bassoum est monté sur le podium des championnats d'Europe avec son gilet jaune sur les épaules en soutien au mouvement qu’il a rejoint, dès les premières heures, ingénieur dans le Loiret (45).

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Brexit, année zéro

19 Janvier 2019, 08:14am

Publié par PCF Villepinte

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Invitation à une soirée débat, mercredi 16 janvier 2019, à partir de 19h, au Lavoir Moderne Parisien,

9 Janvier 2019, 08:54am

Publié par PCF Villepinte

 

"Au cœur des services publics, il y a la redistribution sociale et le principe d’égalité, c’est-à-dire le socle d’une société solidaire. L’actualité "gilets jaunes" témoigne de la colère et de la souffrance sociale qui grandit dès qu’on retire l’un ou l’autre. Il ne pourra y avoir une Europe des peuples sans une Europe des services publics."

Marie-Pierre Vieu, députée européenne communiste

 

Le mercredi 16 janvier 2019, à partir de 19h,

 Au Lavoir Moderne Parisien,35, rue Léon 75018 Paris

 Soirée - débats - tables-rondes

 L'Europe assassine-t-elle nos services publics ?

 Lors de cette soirée, sera présenté un audit des directives européennes de libéralisation des services publics afin de pouvoir opposer une expertise de terrain à la rhétorique libérale. Jamais auparavant n’avait été prise une telle initiative, faute de combattants. Pourtant il était temps d’engager le travail : l’actualité cheminote puis des hydrauliciens en lutte contre la cession des barrages au privé ont confirmé cette urgence. Grâce au soutien des députées européennes Marie-Pierre Vieu et Marie-Christine Vergiat, le groupe GUE/NGL a mené à bien ce projet qui sera rendu public lors de la soirée. Des débats seront organisés autour de la thématique.

Avec :

  • Marie-Pierre Vieu, députée européenne PCF
  • Ian Brossat, tête de liste des communistes aux élections européennes
  • Pierre Bauby, chercheur en sciences politiques
  • Nicolas Matyzajik, sociologue
  • David Gobé, président de l'International Workers federation (ITF) section rail
  • Christophe Prudhomme, médecin urgentiste, membre de la CGT-Santé
  • Michel Jallamion, président de la Convergence nationale des services publics
  • Gilles Leproust, maire PCF d'Allonnes

 

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