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environnement

Cop27 : cause toujours....ça n'intéresse pas les médias

19 Novembre 2022, 08:31am

Publié par PCF Villepinte

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16 Novembre 2022, 10:30am

Publié par PCF Villepinte

 

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Zones à faibles émissions (ZFE) 

10 Novembre 2022, 10:49am

Publié par PCF Villepinte

Publié le 09/11/2022 par PCF

Les aides sont toujours très insuffisantes !

– Il faut une aide de 10 000 euros pour l’achat de véhicules d’occasion Crit’Air 1.

Le gouvernement vient de confirmer la mise en place des zones à faibles émissions, avec l’interdiction des véhicules de Crit’Air 3, 4 et 5 au 1er janvier 2025 sur le territoire de 43 métropoles.

 

Il est indispensable d’améliorer la qualité de l’air. C’est une urgence en matière de santé publique, alors que 40 000 décès prématurés sont constatés chaque année. Mais la mise en œuvre de cette mesure sans mesures d’accompagnement revient à allumer une vraie bombe sociale !

14 millions de véhicules sont concernés, c’est énorme. Or, la plupart des propriétaires sont des ménages à bas revenus, qui n’ont pas les moyens de changer de voiture. Pour nombre d’entre eux qui n’ont pas d’autre choix que de prendre leur voiture pour travailler, l’instauration d’une ZFE sans un accompagnement de qualité pour changer de voiture pourrait être dramatique.

Les aides actuelles accordées par l’État sont très insuffisantes. La prime de 7 000 euros ne concerne que l’achat de véhicules électriques neufs, qui sont encore beaucoup trop chers pour un ménage à bas revenu.

Il faut des aides ciblées pour acheter des véhicules abordables. Le PCF propose qu’une aide de 10 000 euros soit offerte comme prime à la conversion pour les propriétaires de vieux véhicules pour acheter des véhicules moins polluants, y compris des véhicules d’occasion de Crit’Air 1. Cela nécessite évidemment un budget de l’État pour ces aides beaucoup plus important. Mais c’est indispensable pour que les ZFE n’entraînent pas de drames humains.

Le système d’aide prévu actuellement par l’État est tellement insuffisant que les ZFE risquent d’être complètement inapplicables au 1er janvier 2025. Pour l’amélioration de la qualité de l’air, pour sauver des milliers de vies, il y a urgence à offrir des aides à un bon niveau, et à dégager les budgets nécessaires, d’au moins 5 milliards supplémentaires par an.

Enfin, en même temps que le gouvernement et les métropoles mettent en place des ZFE, la SNCF supprime des TER, des trains et prive nos concitoyens de transports doux, non polluants.

La mise en place des ZFE doit s’accompagner d’un vrai plan Marshall en faveur du train, du TER, des transports collectifs. C’est le sens du projet du PCF.

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COP 27 à Charm el-Cheikh :

10 Novembre 2022, 10:46am

Publié par PCF Villepinte

Publié le 09/11/2022 par PCF

 faire le choix de la solidarité et de l'action

« Coopérer ou périr », l'exhortation du secrétaire général de l'ONU António Guterres est plus que jamais d'actualité à l'ouverture de la COP27. Alors que le monde connaît un réchauffement global de 1,2 degré par rapport l'ère préindustrielle, il est déjà le théâtre de catastrophes de grandes ampleurs avec son lot de sécheresses, de feux de forêts gigantesques, d'inondations et d’ouragans plus violents.

Les scientifiques évoquent la possible disparition d’écosystème entier comme la forêt amazonienne, ainsi que des signes inquiétants concernant les calottes glaciaires du Groenland et de l'Ouest Antarctique : malgré tous ces signaux alarmants, l'action internationale tarde et les émissions de gaz à effet de serre ne cessent d'augmenter.

Si la COP26 de Glasgow a enregistré de nombreux engagements de baisse d'émissions de CO2 de la part des Etats, cela reste largement insuffisant et nous conduit – quand bien même ces promesses seraient respectées - vers un réchauffement de 2,5 à 3 degrés pour la planète, ce qui amplifierait la catastrophe et la rendrait ingérable.


Pour le PCF, l'enjeu de la COP27 est celui d'une réévaluation à la hausse des engagements, en premier lieu par les grands pays émetteurs, afin de limiter le réchauffement à 2 degrés, voire 1,5 degré comme le stipule l'accord de Paris de 2015, ainsi qu'une concrétisation de ces promesses.

Pour parvenir aux objectifs de l'accord de Paris, compte tenu de l'urgence, le monde devra utiliser tous les leviers pour s'affranchir du pétrole, du gaz et du charbon : toutes les énergies bas carbone doivent être mobilisées, nucléaire civil comme énergies renouvelables, ainsi que des mesures d'efficacité énergétique. Aucun de ces leviers ne doit être écarté.

Et la coopération et le partage des technologies entre le Nord et le Sud sont en outre indispensables pour ne pas perdre de temps.

L'humanité a besoin de plus de solidarité et non pas de plus de capitalisme, de déréglementation et d’accords de libre échanges. Le capitalisme et sa volonté de laisser le marché régler la crise climatique nous a fait perdre de précieuse décennies, c’est un échec total : il s’agit aujourd’hui d’enclencher une toute autre logique.

En premier lieu, l'engagement des 100 milliards de dollars par an d'aides promis pour les pays pauvres doit être enfin honoré.

Le PCF rappelle que cette somme n’est toutefois pas à la hauteur et qu'il faudrait mobiliser jusqu'à 1.000 milliards de dollars par an, soit 10 fois plus, pour aider efficacement ces pays dans leurs politiques d'atténuation et d'adaptation au changement climatique.

Une transformation du fonctionnement de la Banque Mondiale et du FMI, réorientée vers le financement massif de grands plans d'investissement pour le climat et le développement, ainsi qu'une solidarité accrue des pays riches pourraient être à la hauteur de ce défi.

Rappelons que les budgets militaires sont en forte augmentation partout dans le monde et que plus de 2.000 milliards de dollars sont dépensés chaque année pour l'achat d'armes. A ce titre le PCF renouvelle son soutien à la pétition internationale des scientifiques demandant aux chefs d'Etats de renoncer à l'arme nucléaire et que l'argent ainsi libéré soit réorienter pour le climat.

La France, forte du succès diplomatique de la COP 21 et de l'accord de Paris, se doit d'être exemplaire et offensive. Pourtant, même si notre pays connaît des baisses d'émissions de CO2 de 2% en moyenne par an, cela reste encore largement insuffisant pour parvenir à la neutralité carbone d'ici 2050. comme le rappelle régulièrement le Haut conseil pour le climat (HCE). Il faudrait un doublement de l'effort et cesser de réviser opportunément la Stratégie Nationale Bas Carbone, pour compenser les objectifs non tenus par les derniers gouvernements de Macron.

La France doit donc consolider son atout du nucléaire civil, plutôt que de fermer des sites de production comme à Fessenheim, ainsi que le déploiement des énergies renouvelables sous maîtrise publique : un service public unifié et renforcé de l'énergie et la reconstruction d'une filière industrielle sont indispensables pour relever ce défi.

Elle doit décarboner les transports, en soutenant des politiques tarifaires incitatives et en donnant des moyens à la SNCF, pour le transport de passagers et pour le fret, et en démocratisant l’accès à la voiture à faible émission, que le transport, 1er secteur émetteur en France.

La France doit aussi agir aussi de réduire nos émissions importées et notre empreinte carbone en ayant une politique ambitieuse de réindustrialisation résolument orientée vers l'économie circulaire.

Le gouvernement doit également en finir avec les quotas carbone accordés et les subventions accordées sans aucune contrepartie aux entreprises.

Le gouvernement doit au contraire contraindre, par ses politiques fiscales notamment, les grandes entreprises à investir dans l’économie bas carbone, plutôt qu’à les laisser privilégier la distribution de dividendes indécents à l’heure où l’humanité et la planète sont menacées.. La transformation des modes de production impose enfin de doter les salariés de pouvoirs nouveaux dans les entreprises, pour faire valoir l’intérêt général plutôt que les profits.

 

 

 

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Faut-il manger les riches pour sauver le climat ?

4 Octobre 2022, 07:54am

Publié par PCF Villepinte

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Les experts du GIEC confirment l’alerte !

28 Juillet 2022, 08:22am

Publié par PCF Villepinte

PUBLIÉ LE 28 JUIL. 2022

Le rapport des experts climats de l’ONU (GIEC) publié le 28 février 2022 est la suite de « l’alerte rouge » du rapport d’août 2021 alors que ce jeudi 28 juillet marque le jour du dépassement.

 

Ce jeudi 28 juillet marque le jour du dépassement.

À cette date, l'humanité aura consommé l'ensemble de ce que la planète peut produire en un an sans s'épuiser et vivra à crédit le reste de l'année.

Sans surprise le GIEC revient sur tous les bouleversements subits par l’ensemble des citoyens :

sécheresse, 

intempérie violente,

ouragan,

inondation.

Ceux-ci sont à l’origine d’insécurité alimentaire et de la raréfaction de l’accès à l'eau.

Contenir le réchauffement climatique à +1,5°C est désormais une obligation pour éviter de grands désastres et l’explosion des inégalités.

Le GIEC évalue que 3,3 à 3,6 milliards de personnes sont dans des habitats considérés comme hautement vulnérables face au changement climatique concentrés dans les pays du Sud dont les ressources et les travailleurs sont les plus exploités.

Plus de la moitié de la population mondiale a manqué d’eau en 2021.

Dès lors, pour faire face au défi posé, le GIEC recommande de planifier, d’évaluer les politiques publiques environnementales, de lutter contre les inégalités sociales et contre la colonisation.

La CGT ne peut qu’être favorable aux préconisations portées dans le rapport et qui doivent être précisées dans le prochain rapport du groupe III du GIEC.

En revanche, celles-ci doivent être associées à des politiques publiques et économiques en rupture franche avec les politiques capitalistes et libérales que nous subissons actuellement.

Politiques génératrices d’inégalités sociales et de dégâts environnementaux. 

Seul un développement humain durable permettant de répondre aux besoins des populations d’aujourd’hui sans compromettre la capacité des générations futures à satisfaire les leurs est de nature à préserver les droits des populations et de notre environnement.

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Sur la corde raide... Tout ce qui manque aux pompiers pour remplir leurs missions

26 Juillet 2022, 09:27am

Publié par PCF Villepinte

Héroïques face aux terribles incendies de Gironde, mobilisés comme jamais cet été, les sapeurs-pompiers, professionnels et volontaires, alertent sur leur incapacité à faire face à un nombre de risques et de missions toujours plus grand. Leurs syndicats appellent à remettre à plat le fonctionnement de la Sécurité civile.

Publié le Lundi 25 Juillet 2022

L’Humanité Stéphane Guérard

Des pompiers tentent de maîtriser un feu de forêt à Louchats (Gironde), le 17 juillet. © Thibaud Moritz/AFP

Les sapeurs-pompiers n’ont pas ménagé leurs efforts pour lutter contre les mégafeux de La Teste-de-Buch et de Landiras. Ni contre les incendies dans le massif de la Montagnette, au sud d’Avignon, ou encore dans les monts d’Arrée, en centre Bretagne. Depuis le début de l’année, quelque 40000 hectares ont été dévorés par les flammes soit 10000 de plus que sur toute lannée 2021.

Autant dire que les personnels du 18 ne sont pas prêts à se satisfaire des simples marques de reconnaissances d’Emmanuel Macron, en visite à La Teste mercredi 20 juillet (« Vous faites un travail remarquable. Merci à vous, merci infiniment»), ni de ses promesses de «davantage» d’avions pour lutter contre les feux. Pour faire face aux aléas naturels comme aux besoins d’intervention d’urgence, leurs organisations syndicales attendent une remise à jour complète des fonctionnements de la Sécurité civile.

Des temps de réaction dégradés

Pour SUD Sdis (service départemental d’incendie et de secours), la France accuse un vrai retard en la matière. «Nous en sommes encore au temps dhier, lorsque notre pays connaissait, çà et là, des feux de végétation de quelques centaines d’hectares et, de temps en temps, une catastrophe naturelle ou industrielle, explique le syndicat. La solidarité nationale s’exerçait alors sans impacts majeurs sur les départements sollicités pour apporter leur aide à leurs voisins sinistrés. »

Aujourd’hui, avec le dérèglement climatique, les mégafeux se multiplient, tout comme les phénomènes météorologiques hors normes: inondations, tempêtes, marées, températures extrêmes, etc. «Le secours et le soin d’urgence aux personnes représentent plus de 80 % des missions, souligne SUD Sdis. Celles et ceux en poste dans les casernes donnent autant qu’elles et ils le peuvent, mais ce fonctionnement ne tiendra plus longtemps…»

Les signaux s’enchaînent. Certes, la législation en France ne fixe qu’une obligation de moyens, pas de résultats (un décret de 1981 avait pourtant défini à 10 minutes la durée d’intervention en zone urbaine, 20 minutes en zone rurale). Mais les temps de réaction des services de secours se sont dégradés, causant des pertes de chance aux personnes assistées.

UFC-Que choisir a compulsé les données 2018 de 70 départements. En moyenne, les pompiers arrivent sur un incendie en 32 minutes en Ariège, contre 12 minutes dans le Puy-de-Dôme. Il leur faudra 21 minutes dans l’Aude pour porter assistance après un accident, mais seulement 11 minutes dans le Rhône.

Une crise des vocations

Selon l’association de consommateurs, plusieurs raisons à cet allongement des délais: les interventions ne cessent de progresser année après année (en France, une toutes les 7 secondes); les effectifs sont en baisse (la clé de voûte du système repose sur les pompiers volontaires, moins disponibles et plus difficiles à recruter); enfin, le système peine à se réorganiser (le secours aux personnes est partagé entre pompiers et Samu). «Autant de points qui nécessitent une intervention urgente des pouvoirs publics», conclut l’UFC-Que choisir.

Les effectifs globaux officiels de sapeurs-pompiers (hors sapeurs militaires de Paris et Marseille) sont pourtant stables, voire en légère augmentation depuis 2010: environ 42000 pour les professionnels; 198000 pour les volontaires.

Les chiffres de cette seconde catégorie sont contestés par la CGT Sdis. «Nous sommes plus proches des 177000, pondère Sébastien Delavoux, son secrétaire général. Les chiffres déclarés par les départements peuvent comptabiliser un volontaire qui donne deux heures comme un qui peut intervenir 365 jours par an; une personne disponible le week-end comme une 7 jours sur 7. Ils comptent aussi les gens qui ont suspendu leur volontariat mais peuvent administrativement prêter main-forte encore cinq ans.»

« En cas d’incendie, 8 pompiers engagés sur 10 sont volontaires. nous sommes l’assurance tous risques la moins chère de France.» Christophe Sansou, de fo sdis

De plus, ces effectifs sont loin d’être assurés pour le futur. «Leur nombre na quasiment pas changé depuis vingt ans alors que la population a augmenté», fait valoir le représentant syndical, qui discerne là une crise des vocations alors que les risques à couvrir, eux, ne connaissent pas la crise.

Une ubérisation de la sécurité civile

Si ces personnels «bénévoles» mais défrayés manquent à lappel, cest tout un système qui flanche. «En cas dincendie, 8 pompiers engagés sur 10 sont volontaires. Nous sommes lassurance tous risques la moins chère de France», ironise Christophe Sansou, de FO Sdis. Alors qu’un pompier professionnel est un agent territorial rétribué par un conseil départemental, le volontaire, lui, ne touche qu’une indemnité de la part du Sdis. De 8,08 euros de l’heure d’intervention pour un sapeur de base à 12,15 euros pour un officier. «Ces indemnités sont justifiées, tout comme le retour au volontariat. Mais dans certains endroits, les gardes postées sont effectuées par des volontaires, non plus par des professionnels», souligne Christophe Sansou.

Selon lui, nombre de Sdis privilégient le volontariat, car il n’y a pas de contrat de travail, pas de cotisations à la Sécurité sociale, ni à l’assurance-chômage, plutôt que de respecter le Code du travail. «On peut leur faire multiplier les missions, poursuit-il. Les pouvoirs publics sont le plus grand employeur de travailleurs au noir de France. Mais ce système bancal ne peut plus durer.»

Son homologue de la CGT partage le même constat: «Le système nest pas illégal, mais les Sdis en abusent pour répondre à des besoins qui s’intensifient. Il est, par exemple, tentant pour une commune qui a besoin d’un surveillant pour sa piscine de prendre un pompier volontaire plutôt qu’un maître-nageur professionnel. Même l’État s’y met: pour faire face à la catastrophe de l’Erika (pétrolier de Total qui avait fait naufrage en décembre 1999), il a versé une aide aux collectivités sous forme d’indemnités, non pour des salaires», relève Sébastien Delavoux.

Ce dernier n’hésite pas à parler d’ubérisation de la sécurité civile: «Comme les coursiers à vélo de Deliveroo, des sapeurs enchaînant les missions pourraient très bien aller en justice pour demander la requalification de leur travail en salariat.»

La carte à trous des Sdis

Le système humain se grippe. La beauté de l’engagement vantée ces derniers temps par Emmanuel Macron et Gérald Darmanin ne suffit plus, et les recrutements de ces travailleurs sans droits se tarissent.

Pour ceux engagés sur le terrain, leur bonne volonté n’est pas extensible pour faire face à l’ampleur des besoins. D’autant que leurs employeurs dans le civil ne sont pas tous prêts à les laisser partir plus longtemps. Quant au contingent de sapeurs professionnels, il n’augmente pas, rigueur sur les dépenses publiques oblige.

Si bien que la carte de France des Sdis compte de plus en plus de trous. Le territoire le mieux défendu dispose d’un sapeur pour 1508 habitants, contre 1 pour 27793 dans le département le moins bien armé. Selon la Cour des comptes, il manquerait en Seine-et-Marne 10 % des effectifs (une quarantaine de personnes) prévus pour répondre au schéma de prévention des risques.

Jusqu’à présent, la solidarité entre départements a permis de combler les trous. «Heureusement quil ny a pas eu un grand incendie dans le Sud-Est en même temps que les mégafeux de Gironde. Nous n’aurions pas pu faire face», nous confiait récemment un pompier landais.

Des Canadair au bon vouloir de l’industriel Viking

Le pare-feu français flanche d’autant plus qu’il manque aussi de moyens matériels. Côté ciel, les Canadair promis par le chef de l’État dépendent du bon vouloir de l’industriel Viking, qui attend un niveau de commandes supérieur aux besoins tricolores inscrits dans le projet de Loi d’orientation et de programmation du ministère de l’Intérieur (Lopmi) pour remettre en route la fabrication de ses « réservoirs volants déverseurs».

LES CAMIONS SONT SOUMIS À LA TAXE SUR LES VÉHICULES POLLUANTS, COMME DE VULGAIRES 4X4!

Quant aux engins au sol, l’appel de la Cour des comptes à mutualiser les moyens entre départements pour acquérir des véhicules anti-incendie toujours plus coûteux (avec un habitacle pare-feu, pare-fumée, anti-tonneaux…) a fait long feu.

D’autant que ces camions sont soumis à la taxe sur les véhicules polluants, comme de vulgaires 4x4! Les élus locaux leur préfèrent souvent des engins plus polyvalents, sorte de couteaux suisses des interventions. Moins chers, ces quatre-roues sont forcément moins efficaces contre des incendies de forêt comme celui en Gironde.

Permettre aux collectivités de réaliser des investissements

«La politique nationale de prévention ne peut plus être une juxtaposition de politiques départementales. On ne peut plus faire l’économie d’un grand débat national qui réponde à ces deux questions: à quoi sert un service public de secours? Que met-on en face des risques?» résume Sébastien Delavoux.

En écho, Christophe Sansou appelle le gouvernement à «insuffler un nouveau système redimensionné vis-à-vis des besoins, et permettre de nouvelles marges aux conseils départementaux qui souhaitent investir dans la protection de leur territoire».

L’élu FO propose des solutions: définir un nombre de pompiers professionnels planché en fonction des risques; permettre aux collectivités de réaliser des investissements en enlevant ceux-ci des restrictions sur les frais de fonctionnements imposées par l’État dans le cadre de sa contractualisation avec les collectivités locales.

Des moyens très disparates d’un territoire à l’autre

Si des états généraux ou un Beauvau de la sécurité civile sont organisés à l’automne, la question de la guerre du feu va se poser. Là encore, le système de financement mérite un grand aggiornamento. Pour l’heure, l’État verse une fraction de la taxe spéciale sur les conventions d’assurance (1,3 milliard d’euros en tout) aux départements, qui, selon leur intérêt pour la prévention des risques, complètent à leur tour l’enveloppe versée à leur Sdis. D’où les moyens très disparates d’un territoire à l’autre.

Dans le détail, ce mode de financement vire parfois à l’absurde. La fraction versée par l’État à chaque département est ventilée en fonction de leur nombre de véhicules de secours enregistrés… au 1 er janvier 2003.

L’Oise et la Marne sont donc chouchoutées: à l’époque, leurs centres de secours étaient bien dotés en engins puisque les vignettes auto (supprimées en 2006) de leurs engins étaient les moins chères de France. Quant aux territoires pauvres de l’époque, donc sous-équipés, ils demeurent, vingt ans plus tard, désavantagés par ce système. Les outre-mer en tête.

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Plan de prévention du bruit dans l'environnement (PPBE) CDG

10 Février 2022, 07:58am

Publié par PCF Villepinte

 

 

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