Le PCF 93 appelle à participer massivement au meeting de lutte organisé par 6 unions syndicales de Seine-Saint-Denis
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Les communistes de villepinte vous invitent à utiliser ce blog comme point de rencontre et d'échanges concernant la situation politique ,économique ,sociale et environnementale du local à l'international.
Social-Eco -
le 5 Septembre 2012
Fête de l'Humanité 2012
Innovation cette année, face à l’ampleur des projets de licenciements, les salariés et les militants sont invités à venir manifester dans la Fête, avec tracts et banderoles. Rendez-vous, samedi 15 septembre, à 15 heures, à l’agora, pour se rendre sur la grande scène.
L’idée s’impose comme une évidence. Et pourtant, c’est un peu une première ! Samedi 15 septembre, à 15 heures, toutes celles et ceux qui veulent dresser un barrage contre les suppressions d’emplois et les 100 000 licenciements annoncés en cette rentrée ont rendez-vous au stand de l’agora de l’Humanité. Avec badges, banderoles et porte-voix, bien sûr. PSA qui supprime 8 000 postes et ferme le site d’Aulnay-sous-Bois, Sanofi, qui réorganise ses activités et sabre dans la recherche, Fralib, qui s’obstine à vouloir fermer l’usine de production de thé de Gémenos alors que les salariés ont un plan de reprise solide, Air France, Arcelor, Doux, Petroplus, Sodimédical, Pilpa ou encore Neo Security… figurent, malheureusement, parmi les entreprises qui alimentent la longue liste noire des plans sociaux. La Fête de l’Humanité, événement incontournable de la rentrée politique et sociale, se devait de marquer le coup, de dénoncer, de mettre en débat, surtout, des propositions alternatives aux licenciements. Peut-on reprendre du pouvoir aux entreprises sur les choix stratégiques ? Peut-on légiférer pour empêcher, freiner, voire interdire les licenciements dans certaines circonstances ? Doit-on développer la possibilité, pour les salariés qui le souhaitent, de prendre les commandes de l’entreprise ? Quelles mesures prendre pour inciter les entreprises à produire en France, à développer les recherches et le développement ? Les questions sont nombreuses. Les réponses en chantier. Formé à l’agora, le défilé déambulera dans la Fête, parmi les stands, et agrégera un flot grossissant de manifestants. Le point d’arrivée sera la grande scène, vers 16 heures, avec prises de parole.
La marche pour l’emploi sera un des moments de résistance face à la saignée de l’emploi. Mais elle ne sera pas le seul. L’urgence sociale sera partout présente, notamment à l’agora, avant le départ de la manifestation. Dès 13 heures, le forum des entreprises en lutte permettra à chacun d’évoquer son combat, auprès d’autres syndicalistes réunis sur la même estrade mais aussi auprès du public de l’agora. Une vingtaine d’entreprises seront représentées (1). Juste après, à 14 heures, place au débat sur les solutions envisageables avec un dirigeant syndical, un député du Front de gauche, une avocate spécialisée en droit social. Invitation est lancée à Arnaud Montebourg, ministre du Redressement productif.
Enfin, le forum social, espace coorganisé par la NVO, magazine de la CGT, et l’Humanité, veut, cette année, être avant tout le lieu de construction des luttes sociales, en facilitant la rencontre entre les salariés, en mettant stands et tables à leur disposition. Une rencontre des salariés en lutte aura lieu le dimanche, entre 14 heures et 15 h 15. Plusieurs débats exploreront l’avenir des différentes filières, les transports, l’aéronautique, et la place du syndicalisme dans les luttes pour l’emploi. Samedi, à 18 h 15, Bernard Thibault, secrétaire général de la CGT, évoquera, avec le public de la Fête, les enjeux de la rentrée sociale.
(1) Pour participer au forum des entreprises en lutte, envoyer un e-mail ici.
Jean-Marc Ayrault
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le 25 Mai 2012
Le Premier ministre a répondu ce vendredi à la lettre ouverte de Pierre Laurent, secrétaire national du PCF, qui l'interpellait sur la multiplication des plans sociaux. Jean-Marc Ayrault indique ses actions à venir et parlent de mesure contre les licenciements boursiers.
Dans sa réponse à la lettre cosignée par Pierre Laurent, Nicolas Borvo Cohen-Seat et Roland Muzeau, le nouveau locataire de Matignon indique deux nouvelles possibilités de recours des salariés contre les plans de licenciements et les cessation d'activité. Le Parlement sera saisi "pour adopter rapidement un certain nombre de mesures précises sur les licenciements boursiers et sur l'obligation pour un groupe, de céder à un repreneur un site industriel rentable qu'il envisagerait de fermer".
Dossiers suivis par Arnaud Montebourg
Par ailleurs, Jean-Marc Ayrault souligne l'action du "Ministre du redressement productif" qui "s'est saisi dès son installation de l'ensemble des dossiers en cours". Ce vendredi, Arnaud Montebourg s'est rendu à Gémenos auprès des Fralib et a annoncé le retour d'Unilever à la table des négocations, qui voulait pourtant cesser toute activité sur ce site de production du thé l'Eléphant, ainsi que la nomination d'un médiateur.
"Chaque situation fait l'objet d'un examen et d'un suivi particuliers. Il est mobilisé avec le Ministre du travail, de l'emploi, de la formation professionnelle et du dialogue social sur les plans sociaux en cours afin de trouver les meilleures solutions pour sauvegarder les emplois et préserver notre tissu industriel et notamment nos PME", assure le Premier ministre
Financement de l'économie
Celui-ci reprend les promesses de campagne de François Hollande concernant la mise en place "de nouveaux outils de financement de l'économie et de la Banque publique d'investissement. Il rappelle enfin aux élus communistes qui l'ont interpelé la tenue de la "conférence sociale qui se réunira d'ici le 14 juillet et dont j'engagerai mardi 29 mai prochain la préparation en recevant les organisations syndicales de salariés et les organisations d'employeurs".
La réponse du Premier ministre au courrier de Pierre Laurent
La lettre ouvert de Pierre Laurent, Nicole Borvo Cohen-Seat et Roland Muzeau à Jean-Marc Ayrault
Réformes sociales: concertation à tout-va pour Jean-Marc Ayrault
Social-Eco -
le 21 Mai 2012
5000 emplois seraient menacés chez Air France annonce le Figaro, donnant raison au candidat du Front de gauche qui se prépare, avec son groupe parlementaire, à proposer à l’Assemblée une loi contre les licenciements boursiers.
Air France envisagerait la suppression de quelque 5000 emplois en trois ans, dont environ la moitié par un plan de départs volontaires, selon des informations publiées dans Le Figaro. Si la direction du groupe dément ce lundi, la Tribune.fr évoque au moins un plan de départs volontaires qui devrait toucher entre 2500 et 3000 salariés. La direction d’Air France ne nie pas sa volonté de se séparer de nombreux employés mais souhaite "éviter des départs non volontaires". Le groupe s'est fixé pour objectif d'économiser deux milliards d'euros en trois ans.
Interrogé par France 2 à ce sujet, Jean-Luc Mélenchon a déclaré : "Il va falloir lutter dur pour se défendre". Il y aura "des entreprises qui sont en réelle difficulté et qui choisiront cette sortie qui est évitable souvent" et d'autres procèderont à des licenciements "pour améliorer les comptes". "Il faut absolument que le gouvernement se donne les moyens de riposter", a-t-il dit, jugeant nécessaire qu'il "donne un signal fort aux travailleurs". Et surtout, il faut arrêter "les poursuites contre les syndicalistes engagées pendant toute la période Sarkozy".
Jean-Luc Mélenchon a également annoncé : "il faut vite que nous adoptions, à l'Assemblée nationale, la loi contre les licenciements boursiers", déjà discutée au Sénat, proposée par Dominique Watrin en février dernier, et que "nous allons représenter". Un texte urgent pour la future assemblée : "il faut qu'elle l'adopte rapidement pour qu'on ait un dispositif de combat".
L'Espagne comptait à la fin du premier trimestre près de 5,7 millions de chômeurs, soit un taux de 24,44%.
Les politiques d'austérité assombrissent les perspectives de l'emploi dans le monde et quelque 202 millions de personnes seront au chômage cette année, 6 millions de plus que l'an passé, selon le rapport sur le travail dans le monde 2012 de l'Organisation internationale du travail (OIT) publié lundi à Genève.
"Notre chiffre estimé provisoire pour l'année 2011 est que le chômage total serait de 196 millions, et nous passerions en 2012 à 202 millions, une augmentation de 6 millions, et en 2013 à 207 millions, une augmentation de 5 million supplémentaires", a déclaré le Directeur de l'Institut international d'études sociales de l'OIT, Raymond Torres, lors d'une conférence de presse. "Ceci voudrait dire qu'on aboutirait à un taux de chômage d'environ 6,1% en 2012", a-t-il souligné. Cela pose d'autant plus problème, pour l'OIT, qu'environ 50 millions d'emplois font toujours défaut par rapport à la situation qui prévalait avant la crise de 2008.
Pour l'organisation basée à Genève, il est peu probable que l'économie mondiale croisse à un rythme suffisant ces deux prochaines années pour, simultanément, combler le déficit d'emplois actuel et fournir du travail à plus de 80 millions de personnes qui devraient arriver sur le marché du travail au cours de la même période. Les tendances sont particulièrement préoccupantes en Europe, où le taux de chômage a augmenté dans près de deux-tiers des pays depuis 2010, selon le rapport de l'OIT. Par ailleurs, soulignent les experts, la reprise du marché du travail est aussi "au point mort" dans d'autres économies avancées, comme le Japon et les Etats-Unis. Ailleurs, les offres d'emplois ne sont pas à la hauteur des besoins d'une population en âge de travailler de plus en plus nombreuse et qualifiée, comme en Chine. Les déficits d'emplois demeurent critiques dans l'essentiel du monde arabe et de l'Afrique, selon l'OIT.
>>> Lire : Il faut créer 600 millions d’emplois dans le monde selon l'OIT
Selon le rapport, cet assombrissement des perspectives de l'emploi se traduit par une augmentation des risques de troubles sociaux, notamment en Europe, Moyen-Orient, Afrique du Nord et Afrique subsaharienne. L'Amérique latine, où l'OIT constate un certain redressement de l'emploi, a en revanche vu son risque de troubles sociaux reculer. Pour l'OIT, les difficultés d'accès au crédit, notamment pour les PME dans les économies avancées, et les mesures d'austérité mises en place pour "apaiser les marchés financiers" sont à l'origine de cette dégradation de la situation de l'emploi. "L'austérité n'a pas produit plus de croissance économique", a souligné M. Torres, critiquant des politiques d'austérité "contre-productives" ayant conduit à une faible croissance économique et à des destructions d'emploi sans pour autant avoir réduit de façon majeure les déficits budgétaires. "Par exemple, en Espagne, le déficit a été réduit d'un peu plus de 9% du PIB en 2010 à 8,5% du PIB en 2011: une très petite réduction après un programme d'austérité drastique", a fait valoir M. Torres. Pour l'OIT, "le piège de l'austérité est en train de se refermer".
L'OIT encourage donc les gouvernements à mettre en place des stratégie de relance de la demande intérieure et se félicite que dans certains pays, comme en Inde, en Amérique latine, en Afrique du Sud ou plus récemment en Chine, les salaires semblent augmenter progressivement pour rattraper la productivité. Concernant l'Union européenne, M. Torres recommande aux autorités de repenser l'action de la Banque européenne d'investissement, afin qu'elle facilite des prêts pour relancer la croissance. L'expert pointe aussi la nécessité de revoir les objectifs des Fonds structurels européens afin qu'ils permettent de soutenir l'emploi, au lieu de développer les zones rurales comme ils l'ont fait jusqu'à présent.
Enfin, l'OIT est favorable à la mise sur pied d'une véritable politique d'emploi qui serait financer par un nouvel instrument financier au niveau européen.
À lire :
Une campagne
présidentielle au pas des marchés financiers ?
Où sont les 1 000 milliards d’euros injectés par la
BCE ?
Chômage : plus d’un million de chômeurs supplémentaires sous
Sarkozy
Le chômage en France a augmenté pour le onzième mois consécutif en mars. Des mauvais résultats, très symboliques, puisque ce sont les derniers qu’on aura sous ce quinquennat, qui a vu le nombre de chômeurs en France augmenter de plus d’un tiers.
Xavier Bertrand avait prévenu ce jeudi matin : « "On aura une situation qui restera difficile, chacun s'en doute… ». Avec les départements d'Outre-mer, le nombre de demandeurs d'emploi en catégories A, B et C s'inscrit à 4.582.000. Ce qui nous fait, depuis l’élection de Nicolas Sarkozy en 2007, 1.077.800 de chômeurs de plus (+33,4%).
Au mois de mars, la hausse est de 16600 chômeurs de la catégorie A (0,6 %), auxquels il faut ajouter 30700 demandeurs d'emploi (+0,7%) des catégories B et C.
Plus d’un jeune sur deux connaît le chômage lors des trois premières années de vie active
Des chiffres que permettent d’affiner l’enquête trisanuelle "Génération" du Cereq. Il en ressort que parmi les 739000
jeunes sortis de formation initiale en 2007, une majorité (62%) a commencé sa vie active par une période de chômage. Au bout de trois ans, la trajectoire dominante parmi huit
"trajectoires types" identifiées est celle d'un accès rapide et durable à l'emploi (58%).
L'analyse des trajectoires montre cependant que 12% ont connu un accès "différé", 10% sont en "décrochage" et 9%
connaissent un chômage persistant ou récurrent. Ainsi, parmi ceux ayant connu un chômage précoce, 20% n'ont jamais réussi à décrocher un poste dans les trois ans.
Autre enseignement : "L'emploi précaire est devenu la norme pour les premiers emplois occupés", souligne également le Cereq, avec 31% des premières embauches réalisées sur des emplois à durée indéterminée.
Par Olivier Dartigolles, le 26 mars 2012
- le 24 Février 2012
La France en récession continue de perdre des emplois et les exonérations sur les heures supplémentaires contribuent à la hausse du chômage. Ce sont les enseignements des chiffres publiés vendredi matin par l'Acoss, l'organisme qui fédère le réseau URSSAF, collecteur des cotisations sociales.
Le niveau des embauches dans les entreprises privées a diminué de 2,7% en janvier 2012. Cette tendance confirme la baisse de 3,9% au quatrième trimestre 2011. Les déclarations d'embauches d'une durée supérieure à un mois réalisées par les entreprises du secteur privé, hors intérim, sont ainsi revenues au niveau de janvier 2011.
En revanche, le volume d'heures supplémentaires a augmenté de 5,7% sur un an en décembre. A cela une raison: les employeurs profitent à plein de la bonne aubaine que représentent les exonérations liées aux heures supplémentaires, voulues et mises en oeuvre par Nicolas Sarkozy et son gouvernement. Le montant de ces exonérations s'envole et pèse de plus en plus sur le budget de l'Etat en déficit. En suprimant ce cadeau aux entreprises contre-productif à l'emploi, Sarkozy et Fillon auraient de quoi réduire la dette de la France qu'ils se font pourtant fort de réduire. En chiffres, ce sont:
Sur 2011, ces données sont colossales et donnent la mesure du gâchis:
Le taux de chômage, qui était de 9,9% en décembre 2011, devrait franchir la barre des 10% pour janvier 2012. Il était de 7,5% en février 2008 (voir ici l'évolution)
--> A lire:
Les heures sup rognent l'emploi
Notre dossier consacré au marché du travail
Travail
Une étude de l’Institut montre que le coût unitaire du travail dans l’industrie manufacturière est identique en France et en Allemagne. L’une accumule les déficits, l’autre les excédents. De quoi remettre en cause le discours et les mesures du gouvernement sur la compétitivité et les baisses de charges salariales.
Mardi, en présentant leur étude sur le coût du travail au sein de l’Union européenne à 15, les spécialistes de l’Insee ont, à partir de données objectives, vitrifié la campagne de Nicolas Sarkozy, de l’UMP et du Medef. En effet, les quatre points essentiels de l’argumentation des auteurs de l’étude, Bertrand Marc et Laurence Rioux, contredisent totalement leurs arguments.
Les écarts de résultat économique
Si le coût horaire du travail dans le secteur privé est globalement plus élevé en France (32,19 euros) qu’en Allemagne (29,36), cela n’explique pas les écarts entre les deux pays en matière de résultat économique. Il apparaît en premier lieu que « le coût de la main-d’œuvre ne constitue qu’une partie de la compétitivité-prix, qui ne constitue elle-même qu’une partie de la compétitivité d’un pays », notent les auteurs. Ainsi, l’Allemagne est dans l’automobile la championne des exportations alors que le coût du travail dans cette industrie y est le plus élevé d’Europe. Il y est « supérieur de 29 % à celui observé en France : 43,14 euros contre 33,38 euros ». Cela n’empêche pas le secteur automobile de contribuer « dans une large mesure à la dégradation du solde commercial de la France ».
Dans l’ensemble de l’industrie manufacturière, « la France et l’Allemagne sont au même niveau », pourtant la première affiche un déficit et la seconde un excédent dans ce domaine. À l’inverse, dans les services marchands, la France a un coût du travail plus élevé que l’Allemagne, et cela ne l’empêche pas d’être excédentaire.
En second lieu, la charge du candidat président contre les 35 heures est balayée. « La diminution du temps de travail effectif, écrivent les rapporteurs, n’explique qu’environ 10 % de la hausse du coût horaire de la main-d’œuvre entre 1996 et 2008. »
En troisième lieu, l’étude constate une « absence de lien significatif entre le niveau du coût horaire et le taux de charges au sein de l’ex-UE à 15 » et considère « qu’à moyen terme le taux de cotisations sociales employeurs n’est pas un déterminant du coût horaire ». Voilà qui ternit les vertus prêtées à la TVA prétendument sociale.
Coût similaire en France et en Allemagne
Enfin, l’Insee en conclut que « le coût horaire de la main-d’œuvre est un facteur parmi d’autres du niveau de compétitivité d’un pays. (...) Un pays avec un coût de production élevé peut être plus compétitif qu’un autre avec un faible coût de production, si sa productivité est supérieure ». Aussi les auteurs s’intéressent-ils au final plus particulièrement au coût moyen de la main-d’œuvre par unité produite, appelé coût salarial unitaire, qui est égal au ratio entre le coût total de la main-d’œuvre et la production en volume, et prend donc en compte la productivité apparente du travail.
Ils constatent que « dans l’industrie manufacturière, le coût salarial unitaire a baissé entre 1996 et 2008 dans un certain nombre de pays européens, dont la France, l’Allemagne, l’Irlande, la Suède » et que son évolution « dans l’industrie manufacturière est comparable en France et en Allemagne, avec un taux de croissance annuel moyen de respectivement - 0,5 % et de - 0,7 % », aboutissant à un coût similaire. On le voit, la campagne sur les coûts prend un sacré coup.
Les précaires cumulent. L’Insee et la Dares, le service d’études du ministère du Travail, ont présenté hier également une grande étude sur « Les transformations des parcours d’emploi et de travail au fil des générations ». Thomas Coutrot, de la Dares, a indiqué qu’au fil des générations, des plus âgés aux plus jeunes, les carrières professionnelles sont affirmées de plus en plus instables, la pénibilité physique du travail est également perçue et le vécu du travail considéré comme se dégradant. À noter que ce sont les actifs ayant subi des itinéraires instables avec chômage ayant au plus trente-cinq ans qui ont la perception la plus sombre de leur passé professionnel.
Défense de l'industrie: épreuves de vérité
Le gouvernement fait pression pour reporter les plans sociaux à l'après-présidentielle
Notre dossier consacré à la Politique industrielle
Malgré ses bons résultats financiers et les dividendes grassement versés à ses actionnaires, la direction de PSA confirme sa stratégie de suppression de plusieurs sites de production et de recherche en France et en Europe, dont celui d’Aulnay-Sous-Bois, troisième employeur en Seine-Saint-Denis. La mise en œuvre de ces funestes projets, avec les emplois directs du site, mais aussi les 15.000 emplois recensés dans le réseau de sous-traitance, serait une catastrophe sociale et un coup fatal porté à la filière automobile française.
Pas question de laisser la finance liquider notre industrie et ses emplois !
Depuis les révélations de la CGT, le Front de Gauche est mobilisés aux côtés des salariés et de leurs organisations syndicales pour défendre l’avenir du site et de ses emplois et pour promouvoir d’autres choix en faveur de la filière automobile.
Il n’est pas question de se résigner à ce qui serait un véritable cataclysme social pour les salariés évidemment, mais aussi pour l’avenir d’Aulnay-sous-Bois, pour la Seine-Saint-Denis et l’ensemble du Nord francilien et leurs populations.
14 février 2012
Le Front de Gauche, son candidat à l’élection présidentielle, Jean-Luc Mélenchon, entendent au contraire amplifier le rassemblement pour faire valoir une ambition nouvelle pour l’industrie et pour l’automobile. Assez de délocalisations et de gâchis ! La France dispose de tous les atouts pour maintenir et développer son industrie automobile.
Donnons-nous la force de combattre la domination des marchés financiers !
Avec leur programme et leurs propositions, le Front de Gauche se donne les moyens de remettre notre société à l’endroit. Plus question de laisser les marchés décider de l’avenir de nos productions et de nos emplois. Pas question de laisser Sarkozy et le MEDEF poursuivre leur entreprise de démolition de notre industrie.
Nous appelons donc tous les habitants et salariés de Seine-Saint-Denis à participer à la manifestation prévue, à l’appel de toutes les organisations syndicales :