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emploi

La réforme chômage : Macron tape autant sur les chômeurs que sur les travailleurs

7 Novembre 2019, 07:42am

Publié par PCF Villepinte

 

Publié le 04/11/2019 par PCF

Des cadres aux employés, des jeunes aux vieux, des ouvriers aux profs précaires, la réforme chômage du gouvernement Macron attaque tout le monde du travail et de la création. Il tape autant sur les chômeurs que sur les travailleurs.

Pourtant, il protège le grand capital et déresponsabilise les grandes entreprises. La réforme privera en effet d'indemnités chômage des centaines de milliers de salariés en exigeant qu'ils travaillent plus longtemps et sur un laps de temps plus rapproché pour être indemnisés. Elle baissera également de 30% les allocations des salariés cadres un peu mieux payés que les autres, au bout de 7 mois. Le "rechargement" des droits passe de 1 mois à 6 mois !

En bref, elle va créer de la souffrance sociale, de la colère et ne rien arranger à la situation économique. Encore un coup contre le pouvoir d'achat. Ce n'est pas d'économies sur les maigres allocations des chômeurs dont nous avons besoin, mais d'emplois, de responsabilisation des entreprises, de pénalisation de la grande finance et d'appui aux sans emploi pour une vraie formation et une vie décente.

Le PCF exige un vrai bonus-malus clair et général sur les licenciements: il faut faire payer d’avantage les entreprises qui licencient. Au lieu de cela, le gouvernement crée une usine à gaz pour une taxation riquiqui de certains contrats précaires et dans quelques secteurs. Il y a une hémorragie productive. Il faut mobiliser les banques, à commencer par la BPI, pour une politique industrielle plaçant l'emploi, sa qualité et sa rémunération en son cœur.

A l'inverse, Macron divise la société et la fracture contre l'efficacité économique et contre la justice sociale. L'ennemi, ce n'est pas l'allocataire, le chômeur ou le travailleur. L'ennemi, c'est la finance prédatrice et égoïste. Il faut au contraire aller vers un système qui sécurise les personnes, soit dans leur emploi, soit avec un revenu maintenu pour une vraie formation au lieu de passer par la case chômage.

Il faut une sécurité d'emploi et de formation tout au long de la vie. Et pour cela responsabiliser les entreprises et les libérer de l'étau du capital dont les prélèvements pèsent sur elles : pompage de dividendes et d'intérêts versés aux banques.  C'est cela l'efficacité moderne. C'est ce qu'exige le véritable nouveau monde qui cherche à advenir, ancré sur les capacités créatives des travailleurs, femmes et hommes, répondant à la révolution informationnelle en cours et aux urgences écologiques.

Le PCF s'emploiera à combattre cette réforme, à appuyer les mobilisations en ce sens, syndicales, associatives, ou des gilets jaunes. Il le fait déjà dans les municipalités et collectivités qu'il dirige, ou à la gestion desquelles il participe, en mobilisant tous les leviers possibles pour appuyer le monde du travail. Le vote communiste aux élections municipales sera une voix pour refuser cette logique et la récuser.

 

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Recours de la CGT contre la réforme de l'assurance chômage

1 Octobre 2019, 12:13pm

Publié par PCF Villepinte

CGT Privé.e. d'emploi France Pouvoir d'achat

Publié le 1 oct 2019

Temps de lecture : 2 min.

La CGT a déposé aujourd’hui un recours devant le Conseil d’État pour contester le décret du 26 juillet 2019 relatif au régime d’assurance chômage, qui va toucher les chômeurs dès le 1er novembre. Les organisations FO, la CFE-CGC et Solidaires ont fait la même démarche.

La CGT est bien décidée à combattre par tous les moyens cette réforme qui vise à réaliser 3,4 milliards d’euros d'économie en deux ans sur le dos des plus précaires.

Pour y parvenir, les décrets prévoient plusieurs mesures régressives :

  • quasi disparition des droits rechargeables (dispositif qui permet aux allocataires arrivés en fin de droits de les renouveler en fonction de leur nouvelle période de travail)
  • passage de quatre à six mois des seuils d'ouverture des droits
  • nouvelle formule de calcul des indemnités prenant en compte les jours non travaillés
  • dégressivité des allocations pour les cadres (les salariés ayant gagné 4 500 euros bruts par mois verront leurs allocations diminuer de 30 % à partir du septième mois de chômage)

Ce sont ces mesures que conteste la CGT : « Dans la requête déposée devant le Conseil d’État, nous développons plusieurs arguments pour démontrer que ces mesures sont des sanctions déguisées : avec le nouveau mode de calcul, des allocataires vont voir leurs allocations divisées par 2 ou 3. Il y a aussi rupture d’égalité puisque la dégressivité va toucher uniquement les cadres », explique Denis Gravouil, secrétaire général de la CGT Spectacle et négociateur CGT à L’Unedic.

L’effet de seuil pour ouvrir des droits s’apparente quant à elle à une discrimination indirecte, puisque la mesure va affecter essentiellement les jeunes. Pour ouvrir des droits, il faudra avoir travaillé six mois sur les vingt-quatre derniers mois, contre quatre mois sur vingt-huit selon les règles antérieures à la réforme.

D’après l’étude de l’Unedic, l’organisme paritaire qui pilote l’assurance chômage, 1,3 million de demandeurs d’emploi vont perdre des droits dans le cadre de cette réforme  : soit parce qu'ils n'ouvriront pas de droits, soit parce qu'ils les ouvriront plus tard, soit parce que leur indemnité sera diminuée drastiquement.

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Stigmatisation(s)

6 Avril 2019, 16:24pm

Publié par PCF Villepinte

Stigmatisation(s)

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Dire que le chômage paye mieux que le travail est un mensonge!

«Confort». À en croire certains – de plus en plus nombreux –, le chômage serait donc un bienfait, une situation enviable en quelque sorte, presque un «statut» privilégié que les citoyens, massivement bien sûr, aspireraient à conquérir, tel un graal… Vous en doutez? Mais que voulait signifier l’ineffable Muriel Pénicaud, alias ministre du Travail, en déclarant qu’«un chômeur sur cinq perçoit plus au chômage qu’avant», ce qui, sans surprise, a depuis déclenché une bien belle polémique? À la décharge de la susnommée, rappelons que, fin février, lors du début de la reprise en main de l’assurance-chômage par le gouvernement, le premier ministre en personne, Édouard Philippe, avait déjà expliqué qu’il fallait que «le travail paye toujours plus que le chômage». Même allusion; identique méthode; semblable phraséologie. Résumons. Pour la ministre, le taux de remplacement supérieur à 100% d’un salaire antérieur serait une sorte de «norme» inacceptable. Pour l’hôte de Matignon, ce système aurait – cela va sans dire – pour conséquence de maintenir les sans-emploi dans le «confort» du chômage. Nous connaissons l’histoire par cœur: chassez le naturel, il revient toujours en marche! Mac Macron avait prévenu, en débitant ses vœux pour 2019, que l’exécutif renforcerait les sanctions encourues par les chômeurs qui ne «recherchent pas suffisamment un emploi». Les idées pourrissent toujours par la tête: encore et toujours la stigmatisation des sans-emploi, tous accusés d’être des fraudeurs ou des profiteurs. Résultat, la chasse est ouverte, les radiations s’enchaînent, entraînant des précarisations rampantes. D’autant que, et ne l’oublions jamais, affirmer que le chômage paye mieux que le travail est un mensonge éhonté!

 

Précaires. Depuis quelques jours, nous assistons même à une guerre des statistiques. Tenez-vous bien. Après les propos de Mme Pénicaud, l’Unédic a réagi illico, rectifiant le chiffre de l’ex-directrice des ressources humaines (sic) du groupe Danone. Selon l’organisme, seuls 4% des chômeurs peuvent percevoir une indemnité supérieure à leurs anciens salaires. 

 

Pris à rebours, les services gouvernementaux ont activé leurs réseaux, jusqu’à ce que Pôle emploi vienne confirmer les chiffres «officiellement» délivrés par l’armada macroniste. Ne soyons pas naïfs. Pôle emploi est certes un opérateur public, mais sous contrôle et assez peu indépendant. L’Unédic, elle, est un organisme géré par les syndicats et le patronat. En vérité, cette bataille chiffrée est éminemment politique. Sauf que nos bonnes âmes donneuses de leçons de l’appareil d’État oublient une donnée fondamentale. En ne tenant compte que des données de Pôle emploi (contestables, mais passons), une question se pose: qui sont les 21% de chômeurs percevant censément plus de 100% d’allocation par rapport à leur dernier salaire? Réponse: les précaires. Les personnes concernées sont celles, en effet, ayant eu une activité professionnelle «très morcelée». «En moyenne, leur nombre total de jours de travail correspond, mis bout à bout, à environ sept mois», explique Pôle emploi. Vous l’avez compris, nous parlons là de l’explosion du nombre de contrats très courts. Outre que se référer à un chiffre de «un chômeur sur cinq» reste invérifiable et sujet à controverse, le raisonnement globalisant relève de la démagogie et, encore une fois, de la stigmatisation des sans-emploi. Partant de la logique que l’assurance-chômage indemnise les salariés lorsqu’ils ne travaillent plus sur la base de ce qu’il gagnait avant, à quoi joue le gouvernement? À nous préparer à sortir progressivement de cet indicateur pour aller «vers une logique de complément résiduel aux revenus salariaux, en faisant au passage des économies sur les salariés les plus flexibles et les plus précaires», comme le dénonçait cette semaine le sociologue Mathieu Grégoire dans le Monde. Le bloc-noteur ne saurait mieux l’exprimer. Alors, une fois n’est pas coutume, citons Camus: «Le goût de la vérité n’empêche pas de prendre parti.»

 

[BLOC-NOTES publié dans l'Humanité du 5 avril 2019.]

Publié par Jean-Emmanuel Ducoin à 18:00

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Les chômeurs ne se contentent pas de « traverser la rue ! »

21 Octobre 2018, 07:27am

Publié par PCF Villepinte

Jeudi, 18 Octobre, 2018

L’Humanité Dimanche Cyprien Boganda

Ils enchaînent les contrats courts et passent des heures sur les annonces... Alors que c’est si facile de trouver du boulot! Selon Macron, il suffit de «traverser la rue», de se bouger... à l’«HD», loin des clichés du chômeur «fainéant» et «rétif au changement», les privés d’emploi ont raconté leur galère.

Emmanuel Macron n’a pas inventé le « chômeur bashing », mais il a renouvelé l’exercice. Depuis sa tirade face à l’horticulteur dans les jardins de l’Élysée, invité à « traverser la rue » pour trouver du boulot, jusqu’à ses propos moralisateurs tenus en Guadeloupe, une même ligne idéologique (et politicienne): culpabiliser les demandeurs d’emploi, accusés de ne pas «se bouger » suffisamment pour sortir de leur condition. Au passage, le président et son entourage ne font que réactiver des clichés vieux comme le libéralisme. Petite foire aux intox.

« Du boulot, il y en a, ce n’est pas le problème… »

C’est la mère de toutes les intox, celle dont découlent les autres. Pour justifier leur refus d’une politique de relance économique volontariste, les gouvernements s’abritent derrière le concept d’« emplois non pourvus » (offres d’embauche qui ne trouvent pas preneur). En gros, si le chômage ne baisse pas en France, ce serait essentiellement en raison des dysfonctionnements du marché du travail: les entreprises créent des emplois à la pelle, mais les chômeurs ne sont pas suffisamment incités à chercher. Il suffirait donc d’exercer une amicale pression sur ces derniers pour qu’ils quittent leur canapé et cherchent vraiment. Problème, ce mythe ne résiste pas aux chiffres. En 2017, Pôle emploi dénombrait bien 300000 offres d’emploi non pourvues dans toute la France, mais les raisons sont diverses: offres annulées du fait de la disparition du besoin ou d’un manque de budget, recrutements encore en cours au moment de l’étude, etc. En réalité, seules 150000 offres d’emploi n’ont pas trouvé preneur faute de candidat, ce qui représente à peine 5 % des 3,2 millions d’offres déposées à Pôle emploi en une année. Sur 5 millions de chômeurs, ça ne fait pas lourd!

« Pour trouver un emploi, il suffit de se réorienter! »

L’échange entre Emmanuel Macron et l’horticulteur restera dans l’histoire du quinquennat, au même titre que le « casse-toi pauv’ con » de Nicolas Sarkozy. À un horticulteur au chômage qui se plaignait de ne pas trouver de poste malgré ses tentatives répétées, « Jupiter » lui a donc simplement conseillé de changer de métier: « Si vous êtes prêt et motivé, dans l’hôtellerie, les cafés, la restauration, le bâtiment, il n’y a pas un endroit où je vais où ils ne me disent pas qu’ils cherchent des gens, a lancé Emmanuel Macron. Je traverse la rue et je vous en trouve. » Sous-texte: « Si les chômeurs ne trouvent pas de boulot, c’est qu’ils restent cramponnés à leur métier d’origine. » Encore un cliché.

En réalité, les privés d’emploi n’ont pas attendu l’injonction macroniste pour se réorienter. Selon une enquête de Pôle emploi parue en janvier 2017 (1), 37% des chômeurs qui retrouvent du boulot le font en changeant de métier. Dans sept cas sur dix, cette mobilité s’effectue vers une autre branche professionnelle. En général, ces changements correspondent plus à une nécessité qu’à un choix: c’est l’urgence de travailler, assortie d’une absence d’opportunité (seul métier disponible/seul domaine qui embauche…), qui pousse le chômeur à changer de voie, dans 65 % des cas.

« Les jeunes ne sont pas prêts à s’adapter au réel »

Dans la foulée de son face-à-face avec l’horticulteur, Emmanuel Macron a récidivé, cette fois-ci devant un jeune sans emploi. Lors d’un déplacement en Guadeloupe, il assène: « Moi j’attends aussi de chaque jeune qu’il prenne ses responsabilités. (…) Et donc, quand il y a des offres d’emploi qui existent, même si ce n’est pas exactement ce que l’on veut, peut-être au début accepter pendant quelques mois pour se mettre le pied à l’étrier. C’est important, parce que, sinon, on est dans une société qui demande toujours la solution à l’autre. » Merci du conseil! Là encore, les jeunes n’ont pas attendu les sages conseils de Jupiter. D’après un sondage réalisé auprès des 18-30 ans, paru en mars 2017 (2), moins d’un quart des jeunes affirment avoir choisi leur premier emploi par « conviction », c’est-à-dire parce qu’ils avaient « toujours voulu exercer ce métier ». Les deux motifs qui reviennent le plus sont « l’opportunité » (« l’entreprise recherchait des candidats pour ce poste »), et le « besoin » (nécessité de travailler pour subvenir à ses besoins).

« Pour les inciter à bosser, il suffit de les indemniser moins… »

La dégressivité des allocations chômage (baisse du montant des indemnités dans le temps) est une idée populiste très en vogue, quoique notoirement inefficace. Le dispositif a été expérimenté en France, entre 1992 et 1996. Le gouvernement a relancé l’idée, mais en concentrant cette dégressivité sur les cadres. Pour envoyer un signal à la gauche? Quoi qu’il en soit, cette piste est absurde. « Les cotisations des cadres représentent 42 % des ressources du régime (d’assurance-chômage), quand 15 % des allocations vont à ce même public, souligne François Hommeril, dirigeant de la CFE-CGC (« Libération » du 28 septembre). Que les cadres participent à la solidarité entre salariés, c’est très bien! Mais il est inadmissible de tenter de les en exclure. »

(1) « Au sortir du chômage, la dynamique des mobilités entre métiers », Pôle emploi, janvier 2017.

(2) « Observatoire du premier emploi », mars 2017.

5627900

Le nombre de demandeurs d’emploi de catégories A, B et C (ayant peu ou pas travaillé) inscrits à Pôle emploi au 30 juin 2018. Dont 2915500 femmes (+ 0,4 % en 3 mois), 744900 de moins de 25 ans (+ 1,1 % en 3 mois) et 1418200 de plus de 50 ans (+0,8 % en 3 mois).

 2611000

Les demandeurs inscrits depuis plus d’un an (+ 1,6 % en 3 mois).

 2607500

Le nombre de demandeurs indemnisés par l’Unédic au 1er trimestre.

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Élianne Assassi : "Il faut mettre l'interdiction des licenciements boursiers à l'ordre du jour de l'Assemblée"

1 Février 2013, 08:11am

Publié par PCF Villepinte

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Rapport Cour des comptes :

25 Janvier 2013, 12:12pm

Publié par PCF Villepinte

 

une offensive générale contre l'emploi !Rapport Cour des comptes : une offensive générale contre l'emploi !

 

Dans un contexte où le chômage atteint en France des records, où le président de la République a fait de l'inversion de la courbe du chômage l'essentiel de son objectif pour 2013, la Cour des comptes vient de rendre public son rapport sur le marché du travail.

Clairement inscrit dans les accords de sécurisation de l'emploi refusés par la CGT et FO, mais entérinés par les organisations patronales, MEDEF en tête, la CFDT, la CFTC et la CFE-CGC, le rapport vise à inciter à l'adaptation de cette politique publique de l'emploi aux mesures préconisées dans cet ANI du 11 janvier 2013. Chaque élément clé de cet accord interprofessionnel y est traité, alors même qu'il doit faire l'objet d'une transposition dans la loi et donc faire l'objet d'un débat parlementaire par la représentation nationale. En réalité, la Cour des comptes fournit avec ce rapport une trame très orientée contre les chômeurs et l'emploi aux futures renégociations de la convention Unédic.

Dans le même temps, le rapport s'inquiète de l'explosion du chômage en France, qui rend déjà caduc la promesse de François Hollande sur l'inversion de la courbe du chômage à la fin de l'année. Et il recherche par tous les moyens à freiner le niveau des dépenses d'indemnisation des chômeurs d'ores et déjà prévisible, au nom de la maitrise des déficits publics. A la grande joie du patronat.

Après les accords de sécurisation de l'emploi, ce rapport ouvre un front supplémentaire dans la grande offensive menée par le patronat contre l'emploi et les chômeurs. On regrette une fois de plus l'appui que lui donne le gouvernement. Les français n'ont pas voté pour cela en mai dernier.

 

 

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Chômage : vers un 19ème mois consécutif de hausse

27 Décembre 2012, 10:41am

Publié par PCF Villepinte

"J'ai fait de l'année 2013 une grande bataille pour l'emploi", a dit le chef de l'Etat,lors de sa visite surprise à Rungis.

 

Après dix-huit mois consécutifs de hausse, les chiffres des inscrits à Pôle emploi de novembre, qui seront publiés en fin d'après-midi, ne devraient pas inverser la tendance. Le président de la République, François Hollande, qui s'est exprimé ce matin lors d'un déplacement à Rungis, à tenté de déminer le terrain en réitérant son objectif d'inverser la courbe du chômage d'ici la fin de 2013.

Alors que l'Insee prédit une poursuite de la dégradation et 10,5% de chômeurs en métropole en juin 2013, le président de la République a maintenu son objectif d'inverser la courbe du chômage à la fin de l'année prochaine. Fin octobre, 4,58 millions de personnes pointaient à Pôle emploi en métropole, dont 3,1 millions sans aucune activité, un chiffre inégalé depuis plus de 14 ans. Désormais, avant la publication des très attendus chiffres mensuels du ministère du Travail, qui grimpent depuis 18 mois, la principale inconnue est l'ampleur de la hausse. En septembre et en octobre, les chiffres avait littéralement explosé, avec plus de 45.000 nouveaux chômeurs venus frapper à la porte du service public de l'emploi en un mois.

Hollande et Sapin tentent de déminer le terrain

Ce matin, François Hollande, en visite surprise au marché international de Rungis, a appelé à la mobilisation sur le front de l'emploi : "Je devais dans cette période de fêtes dire aux Français que nous devons être tous sur le pont pour le travail et la lutte contre le chômage". "Mon objectif, c'est que le chômage qui progresse depuis maintenant près de deux ans continûment recule", a-t-il dit. "J'ai fait de l'année 2013 une grande bataille pour l'emploi".

Mercredi, à l'issue d'un entretien avec le président de la République, le ministre du Travail Michel Sapin a déclaré "ne pas être là pour faire de la comptabilité" mais "être là pour agir", promettant "une mobilisation maximale de tous les outils" anti-chômage. Michel Sapin a ainsi précisé que 2.000 emplois d'avenir (sur un objectif de 100.000 en 2013), destinés aux jeunes pas ou peu qualifiés, avaient déjà été pourvus et rappelé que le contrat de génération serait le prochain texte débattu à l'Assemblée, à partir du 15 janvier. Il a également appelé syndicats et patronat, qui ont échoué à parvenir avant la fin de l'année à un accord sur la réforme du marché du travail, dernier front ouvert dans "la bataille de l'emploi", à conclure lors de leur session prévue les 10 et 11 janvier.

>>> Lire : Flexibilité, le Medef s’obstine

Entre mai et octobre, 214.500 personnes sont venus grossir les rangs des demandeurs d'emploi sans activité en métropole. Si le rythme accéléré observé depuis juillet se maintenait, le pic historique de janvier 1997 (3.205.000 chômeurs sans activité) serait dépassé d'ici à quelques mois. On est désormais très loin de 2008, date à laquelle on recensait 1,9 million de demandeurs d'emploi en catégorie A (sans aucune activité), un plus bas en 25 ans. Selon un récent sondage, une grande majorité de Français (62%) estiment que l'évènement économique de l'année 2012 est le franchissement en août du seuil des trois millions de chômeurs.

  • Lire aussi :

Le chômage et la colère explosent
Contre le chômage, une seule priorité : sécuriser l’emploi (CGT)

Si ce n’est pas nous, alors qui ? Si ce n’est pas maintenant, alors quand ?

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La bataille de l'emploi

7 Novembre 2012, 12:38pm

Publié par PCF Villepinte

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Laurent Siegelmeyer, salarié de Sanofi et syndicaliste CGT Bernard Teper, co-animateur du Réseau Education Populaire, interroge Laurent Ziegelmeyer sur les licenciements boursiers et la situation

30 Octobre 2012, 09:17am

Publié par PCF Villepinte

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3 millions de chômeurs : « rompre enfin avec la politique mise en œuvre par Sarkozy »

27 Septembre 2012, 08:57am

Publié par PCF Villepinte

 

 

Le cap des 3 millions de chômeurs, constitue une alerte extrêmement grave. Et encore, ce chiffre  ne prend en compte que les personnes n'ayant pas du tout travaillé en France métropolitaine.
Au total, ce sont donc près de 5 millions de salariés privés d'emploi que compte notre pays aujourd'hui, DOM compris.

Ce désastre peut même tourner à la catastrophe si l'on ne rompt pas enfin et définitivement avec la politique mise en œuvre par Sarkozy. Avec la flexicurité et la recherche d'un « compromis historique » sur la baisse du coût du travail et le recul du droit du travail, comme le demande le MEDEF au lieu de sécuriser l'emploi et la formation et de faire reculer les coûts du capital (intérêts, dividendes...), on ne ferait qu'aggraver les difficultés de l'emploi, l'insuffisance des qualifications et la faiblesse de la croissance. Le TSCG, en condamnant à perpétuité les peuples à l'austérité, redoublerait en ce sens.

Les Français, le 6 mai dernier, n'ont pas voté pour cela.
De toute urgence, le gouvernement doit décréter un moratoire sur tous les plans sociaux pour la recherche de solutions alternatives s'appuyant sur les contre-propositions des salariés. Il doit pousser à l'adoption d'une loi sur l'interdiction des licenciements boursiers et accorder aux salariés des pouvoirs nouveaux pour réorienter les choix de gestion. Il s'agit de mobiliser autrement l'argent des entreprises, des banques, des fonds publics et réorienter la BCE pour une utilisation de la monnaie et du crédit favorisant la création, la sécurisation, la promotion de l'emploi, de la formation et des revenus du travail et de remplacement.

 

le 26 septembre 2012

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