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Bienvenue sur le blog des communistes de Villepinte

crise

Les Banques et la BCE, au coeur de la bataille des peuples

27 Novembre 2011, 07:58am

Publié par PCF Villepinte

Par Paul Boccara, économiste (PCF)

Il faut partir de la gravité de la crise financière en Europe. Cela a commencé avec la formidable crise financière et des banques en 2008 aux Etats-Unis et en Europe, suivie de la récession à l’échelle mondiale en 2009.

D’où les réponses des soutiens publics des banques et aussi des relances de la croissance à partir des fonds obtenus par les endettements des Etats. Mais on n’a pas changé les critères des banques, qui ont relancé leurs activités spéculatives.

Tout cela a débouché sur la crise des dettes publiques européennes, avec la spéculation contre ces titres de dettes.

D’autant plus que les dettes avaient grossi considérablement, en liaison avec les facilités d’endettement en euros des Etats de la zone, malgré les capacités de remboursements limitées de plusieurs Etats de la zone, de la Grèce à l’Espagne.

D’où les hausses intolérables des taux d’intérêt des nouvelles dettes, pour le remboursement de ces Etats, et les interventions de fonds européens pour soutenir ces endettements.

C’est la crise de la construction fondée sur l’euro. Cela a engendré en 2011 de grandes difficultés de plusieurs banques et du crédit bancaire. Car les banques sont fragilisées par la masse de titres de dettes de leur capital, dévalorisés et attaqués par la spéculation.

 

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Assemblée citoyenne du Front de Gauche Sevran, Tremblay,Villepinte

21 Novembre 2011, 19:37pm

Publié par PCF Villepinte

DEBAT PUBLIC SUR LA DETTE, à TREMBLAY en  France

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L’Insee tacle Fillon sur les prestations sociales

17 Novembre 2011, 20:56pm

Publié par PCF Villepinte

Social-Eco - le 16 Novembre 2011

Modèle social

 

 

 

Le modèle social « insoutenable », selon François Fillon, est pour l’Institut un facteur essentiel de redistribution et de lutte contre les inégalités de revenus dans la population. 

Dans l’une des études publiées hier dans le cadre de son traditionnel Portrait social de la France, l’Institut national de la statistique et des études économiques (Insee) montre qu’« en 2010, les prestations sociales (prestations familiales, minima sociaux et allocations logement) contribuent pour les deux tiers » à la réduction des inégalités de revenus, alors que les prélèvements n’y concurrent que « pour un tiers ». L’Institut montre ainsi que le rapport entre le niveau de vie moyen des 20 % des personnes les plus aisées (le 5e quintile) et celui des 20 % des personnes qui le sont le moins (1er quintile) est de 
7,2 avant prélèvements et redistribution par le biais des prestations, et de 3,9 % après.

Si l’Institut considère que « l’impact redistributif du système socio-fiscal » s’est « peu modifié » entre 1990 et 2010, il reconnaît néanmoins qu’« il s’est légèrement réduit, sous l’effet des différentes mesures qui ont été prises ». Ainsi, « l’impôt sur le revenu est en 2010 à la fois moins progressif et d’un montant relativement plus faible qu’en 1990 : il réduit donc moins les inégalités de revenus ». De même, précise l’étude, « les prestations sociales apparaissent moins redistributives qu’elles ne l’étaient en 1990 ». Merci la droite, pourrait-on ajouter, tant il est vrai que depuis 2002, elle s’est efforcée de limer les dents des impôts sur le revenu et le patrimoine vis-à-vis des fortunes et des hauts revenus. Par ailleurs, l’évolution des prestations 
sociales a été calquée sur celle des prix, alors qu’elle l’était sur les salaires.

Au vu de cette étude, on comprend le sens des attaques de François Fillon, lors de la présentation du plan d’austérité pour 2012, le 7 novembre, lorsqu’il a appelé à « refonder notre modèle de croissance », devenu selon lui « insoutenable car depuis trop longtemps tiré par la consommation soutenue par les transferts sociaux ». Au nom de quoi il a annoncé un plafonnement à 1 % de certaines prestations sociales (allocations logement et familiales). Il y a une volonté de mettre en cause le caractère redistributif de notre modèle social, même s’il s’avère limité et perverti par un chômage devenu endémique. Une rénovation s’avère nécessaire, permettant une sécurisation de l’emploi et de la formation.

Une augmentation des inégalités par le haut

Au vu de cette étude, on peut regretter que l’Insee n’ait pas affiné son analyse. La comparaison des niveaux de vie par quintiles (tranches de 20 %) paraît trop large. L’on s’aperçoit au vu d’un tableau publié (page 79) que le découpage de la population étudiée par déciles (tranches de 10 % de revenus) permet de constater que le niveau de vie de 90 % de la population a reculé ou stagné depuis 1990, seuls les 10 % les plus aisés l’augmentent. Par ailleurs, l’impact de la TVA sur les revenus les plus faibles n’est pas pris en compte.

  • A lire:

Arrêt maladie: le gouvernement instaure la triple peine

Plan Fillon: la facture détaillée et expliquée

Immigration et éducation: l'Insee s'inscrit en faux contre Claude Guéant

Pierre Ivorra

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Jean-Luc Mélenchon : Sarkozy fait la chasse aux pauvres

16 Novembre 2011, 06:42am

Publié par PCF Villepinte

 

 

Sursis de deux ans pour l'aide alimentaire européenne aux plus démunis

Sarkozy préfère chasser les pauvres plutôt que les vrais fraudeurs

 

L'offensive lancée par Nicolas Sarkozy et le gouvernement contre la fraude sociale est une imposture.

La droite pointe du doigt la fraude aux prestations alors qu'elle ne représente que 20 % du total de la fraude sociale. Et elle reste silencieuse face aux responsables de 80 % de la fraude : les patrons voyous qui soustraient 14 milliards par an de recettes aux régimes sociaux. L'arsenal anti-fraude de Sarkozy n'est donc pas fait pour améliorer les comptes sociaux mais juste pour mener une bataille idéologique.

En traitant de la réforme du RSA dans un discours sur la fraude, Nicolas Sarkozy jette la suspicion sur les 2 millions de personnes qui survivent avec le RSA. Cet amalgame entre assurés sociaux et fraudeurs est odieux. Et la proposition de faire travailler de force les bénéficiaires du RSA est indigne et contraire à l'universalité des droits qui fonde la République. Si Nicolas Sarkozy veut trouver de l'argent, il peut trouver 40 milliards en s'attaquant aux fraudeurs du fisc.

Communiqué de Jean-Luc Mélenchon

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Bernard Thibault appelle à une "riposte unitaire" contre le plan de rigueur

14 Novembre 2011, 15:51pm

Publié par PCF Villepinte

 Social-Eco - le 14 Novembre 2011

 

manif 19 oct 2010 019 

Le plan de rigueur ne passera pas comme une lettre à la  poste. Vendredi, lors de la réunion syndicale, Bernard Thibault va proposer aux autres centrales "une riposte qui soit unitaire" pour "une journée de mobilisation interprofessionnelle qui, d'après nous, devrait se situer au plus tard, dans la première quinzaine de décembre". Le leader de la CGT  "suggère de prendre comme cible le Parlement", au moment où se discutent les projets de budgets de la sécurité sociale et de l'Etat. "Il ne serait pas aberrant qu'on ait une initiative de masse en direction de l'Assemblée nationale", expliquait-il lors d'un point presse ce lundi.

La CGT sur plusieurs fronts

Bernard Thibault a dans le même temps lancé un avertissement au gouvernement, alors que Nicolas Sarkozy devrait annoncer ce mardi des mesures d'économie dans le budget de la sécurité sociale. Il faut "une riposte à ce que le gouvernement décide aujourd'hui et est susceptible de décider demain", explique-t-il, faisant allusion à d'éventuelles décisions sur les arrêts maladie. Selon certaines fuites, un jour de carence se verrait appliquer aux congés maladie des fonctionnaires.

Par ailleurs, la CGT mènera sa propre campagne avec la publication d'un "nouveau matériel grand public" sur les conséquences des différentes mesures" gouvernementales. La centrale de Montreuil tiendra, en outre, "un grand meeting national" en janvier sur le thème de la retraite.

L'intersyndicale et Force ouvrière

Bernard Thibault a aussi réagi à l'annonce de Force ouvrière de participer à cette réunion intersyndicale: "La bonne nouvelle, c'est que FO revienne à l'intersyndicale. La mauvaise nouvelle, c'est qu'ils le font en l'assortissant d'une déclaration qui laisse entendre qu'ils feront de nouveau tout pour que rien ne sorte de l'intersyndicale. (...) C'est bien que FO revienne à la table, mais si c'est pour unique objectif de faire capoter ce qu'il est envisageable de faire à plusieurs, ce serait dommage. Personne ne sera dupe".

Les récentes intersyndicales réunissaient cinq organisations (CGT, CFDT, FSU, Solidaires, Unsa), FO se tenant depuis deux ans en dehors de cette structure.

  • A consulter:

Sortir de la crise: les 10 exigences de la CGT

  • A lire:

Plan de rigueur: les syndicats vont organiser la riposte

Plan Fillon: la facture détaillée et expliquée

L'imposture, l'éditorial de Jean-Paul Piérot

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La saignée sociale va tuer le malade

11 Novembre 2011, 08:02am

Publié par PCF Villepinte

    
Le malade imaginaire par Daumier
 
Gel des dépenses de l'État, diminution des prestations sociales et avancée d'un an du passage à 62 ans de l'âge légal de départ en retraite, augmentation de la TVA... Le plan annoncé par François Fillon est une véritable provocation sociale, une accélération fracassante et catastrophique dans l'austérité généralisée.

C'est le début d'un scénario à la grecque et on connaît la fin du film. La saignée sociale n'assainira pas les finances publiques mais tuera le malade. Au terme de cette politique il n'y aura pas de déficit 0 en 2016, mais bien tout à la fois une catastrophe sociale, une catastrophe économique et une catastrophe pour les finances publiques.

Le Premier ministre François Fillon vient en fait de confirmer aux institutions financières la soumission du gouvernement français aux plans d'ajustement structurels, qu'avec la BCE, la Commission européenne et le FMI, les marchés imposent à tous les peuples d'Europe, un par un et en les dressant les uns contre les autres.

Faut-il rappeler à Monsieur Fillon qu'en 1945, c'est la mise en œuvre du programme du Conseil national de la résistance (CNR) fondée sur une politique de progrès social et de solidarité qui a reconstruit le pays. Est-ce alors aujourd'hui le retour au ticket de rationnement?

Reprendre le contrôle public des institutions financières et bancaires, taxer réellement les revenus du capital et la spéculation financière sont aujourd'hui des préalables pour qui veut sortir le pays et l'Europe de la crise.

Le Front de gauche propose de construire une politique de sortie de crise qui s'appuie sur la réévaluation des salaires, le rétablissement du droit à la retraite à 60 ans à taux plein pour toutes et tous et la relance de l'investissement public.

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Rassemblement à l'initiative des organisations du Front de Gauche de Seine-Saint-Denis

9 Novembre 2011, 20:28pm

Publié par PCF Villepinte

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SONDAGE Êtes-vous prêts à travailler gratuitement une journée pour combler les déficits?

8 Novembre 2011, 09:33am

Publié par PCF Villepinte

SONDAGE Êtes-vous prêts à travailler gratuitement une journée pour combler les déficits?

Cliquez ici 7 Réagirhttp://www.humanite.fr/content/etes-vous-prets-travailler-gratuitement-une-journee-pour-combler-les-deficits

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Austérité: les syndicats disent non à une journée de la dette

7 Novembre 2011, 13:16pm

Publié par PCF Villepinte

Lundi de Pentecôte, journée de solidarité

Social-Eco - le 6 Novembre 2011

 

 

 

 

Plusieurs syndicats ont pris les devants avant que le nouveau plan de rigueur gouvernemental ne tombe ce lundi sur les travailleurs. Non à une deuxième journée de travail gratuit, ont dit dimanche la CGT, FO ou la CFTC. Ce d'autant plus que les millions récoltés iraient directement dans le budget de l'Etat, contrairement à la journée "Raffarin" de solidarité qui sert à financer la dépendance.

"Les salariés ne sont en rien responsables de cette crise et ne doivent pas en payer le prix", affirme ce dimanche le secrétaire général de la CGT Bernard Thibault sur RTL (à écouter ici). "Une journée de solidarité, une journée de la dette… On aura peut-être d'autres jours si on laisse ce principe du travail gratuit s'instaurer. Dans certains pays, on baisse les salaires, nous on généraliserait le travail gratuit, ce qui est particulièrement scandaleux."

Jean-Claude Mailly a lui-aussi jugé "inacceptable" cette mesure, dénonçant le manque de concertation du gouvernement. "Ce qui est envisagé, ce serait en fait de travailler gratuitement, c'est une journée de travail gratuit pour servir le plan d'austérité, donc ce serait particulièrement inacceptable", a affirmé le secrétaire général de Force ouvrière sur France-Info (à écouter ici). "On ne peut pas, comme à Cannes (lors du G20, ndlr), reconnaître qu'il y a une croissance des inégalités sociales et prendre éventuellement une mesure de ce type qui ne ferait que renforcer les inégalités. Ce serait un signe que pour sortir de la crise, il faut faire payer l'austérité aux salariés. C'est tout le contraire de ce qu'il faut faire."

Sur la même longueur d'ondes, Joseph Thouvenel, secrétaire général adjoint de la CTFC, réaffirme lui un principe fondamental: "Tout travail mérite salaire". Mais, "on a des problèmes budgétaires, il faut trouver de l'argent" et "la CFTC avance des contre-propositions: Aujourd'hui nous avons 577 députés, alors qu'une très grande majorité des textes qui nous régissent viennent de l'Europe. Donc on n'a sans doute pas besoin de conserver 577 députés, passons à 300 parlementaires, c'est largement suffisant", affirme le responsable de la CFTC qui chiffre à 277 millions d'euros les économies réalisées.

Plus sérieusement, la CFTC estime que l'effort "doit être partagé" et une éventuelle nouvelle journée de solidarité devrait toucher "toutes les professions qui n'étaient pas concernées" par la première. "Qu'on prenne une journée de revenu aux professions libérales, aux artisans, aux commerçants, aux rentiers".

  • A lire:

Déficits: Français, à vous de passer à la caisse

Sarkozy veut amplifier la rigueur

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Grèce: recherche coalition pour appliquer une cure d'austérité

6 Novembre 2011, 09:05am

Publié par PCF Villepinte

George Papandréou après le vote de confiance au Parlement, samedi

Monde - le 5 Novembre 2011

 

 

 

Le Premier ministre grec George Papandréou était samedi soir encore à la baguette pour appliquer les commandements d'austérité reçus en marge du G20 de Cannes de la bouche de Merkel et Sarkozy. En début d'après-midi, il a obtenu d'un cheveu le vote de confiance du Parlement et s'ingénie depuis à former un gouvernement de coalition pour adopter les mesures d'austérité nécessaires à l'obtention de l'aide financière européenne et pour rester dans l'euro.

Eviter à tout prix des élections

"Mon objectif est de mettre immédiatement sur pied un gouvernement de coalition. Une absence de consensus effraierait nos partenaires européens quant à notre présence dans la zone euro", a déclaré George Papandréou à la presse après son entrevue avec le président de la République grecque. Il a jugé que la Grèce devait à tout prix éviter à court terme des élections législatives anticipées qu'aurait précipitées la chute de son gouvernement en cas d'échec lors du vote de confiance.

Venizelos à la place de Papandréou

Selon des sources politiques impliquées dans la recherche d'une coalition gouvernementale, les négociations sont conduites par le ministre des Finances, Evangelos Venizelos, qui avait été battu par George Papandréou en 2004 pour la direction du Pasok, et qui avait annoncé l'abandon du référendum jeudi.

L'extrême droite dans la coalition

La future coalition ne devrait pas comprendre les conservateurs de Nouvelle Démocratie, le principal parti d'opposition, dont l'offre de gouvernement d'union nationale n'a pas été retenue par le Pasok. Les chefs du parti d'extrême-droite LAOS et d'une formation de centre-droit ont laissé entendre qu'ils soutiendraient une coalition dirigée par l'actuel grand argentier. Ce dernier a déclaré aux députés que le prochain gouvernement dirigerait le pays jusqu'en février puis proposerait la tenue d'élections législatives anticipées

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