Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Bienvenue sur le blog des communistes de Villepinte

crise

Annuler la «dette Covid», c'est possible. 

27 Mars 2021, 12:45pm

Publié par PCF Villepinte

 

 

Dette morale

La mise en attente dans un vestibule d’horreurs excite notre appétit pour la solution d’une énigme enfin trouvée. Celle de la dette, qui empoisonne les débats et assigne les citoyens au rôle sans cesse renouvelé de «vaches à lait». C’est un fait: la crise siamoise, sanitaire et économique, a provoqué un rebond de la dette publique à environ 120% du PIB, sans même anticiper d’éventuels nouveaux éléments chaotiques.

Le gouvernement considère que plus de 200 milliards d’euros pourraient être isolés comme «dette Covid» à proprement parler, sachant qu’une partie, 75 milliards, concerne les organismes sociaux et pourrait être remboursée – comme par hasard – grâce au prolongement de la CRDS, le fameux prélèvement sur les salaires.

Les libéraux estiment que cette «nouvelle dette» doit être isolée et… honorée. Les peuples seraient une nouvelle fois appelés à s’en acquitter ad vitam, tout en subissant de nouveaux chantages. L’accès à cet argent ne sera en effet conditionné ni au travail ni à la formation ou au progrès écologique, mais bien aux «réformes structurelles» contre les services publics, l’emploi, la Sécurité sociale, les retraites… 

Seulement voilà. Par temps de Covid, alors que des carcans idéologiques ont volé en éclats à la faveur du «soutien» aux économies, les tabous tombent, y compris en Allemagne. La question de la soutenabilité de cette dette et de son remboursement suscite ainsi de vives controverses, certains économistes et élus de gauche défendant son annulation, en grande partie, singulièrement celle détenue par la BCE.

L’affaire ne serait que «technique»; elle est au contraire éminemment politique. Car parmi ceux qui sopposent à ces alternatives, quils qualifient de «dangereuses», beaucoup étaient jadis favorables à des règles budgétaires austéritaires qu’ils feront tout pour rétablir dans l’après-Covid, sous les pressions conjuguées des marchés financiers. La France et l’Europe ont donc une dette morale et un rendez-vous avec l’histoire. Pourquoi les peuples devraient-ils payer la facture?

[EDITORIAL publié dans l'Humanité du 24 mars 2021.]

Publié par Jean-Emmanuel Ducoin

 

Voir les commentaires

Covid-19 : malgré 500 000 doses supplémentaires en Ile-de-France, une vaccination à deux vitesses

25 Mars 2021, 09:36am

Publié par PCF Villepinte

Le Parisien Par Carole Sterlé Le 23 mars 2021 à 18h57, modifié le 23 mars 2021 à 20h10

Elle repart du centre de vaccination Olympe-de-Gouges, à Paris XIe, tout sourire. « Ça s'est très bien passé ! » lâche Jeanne, parisienne de 99 ans et toute jeune vaccinée. Elle a fait le trajet depuis son XVIe arrondissement aux bras de sa fille Hélène et de Manal, son « ange gardien ». « J'ai mis deux mois à avoir ce rendez-vous, explique Hélène. C'était une horreur, je ne trouvais rien, et dimanche, ça s'est débloqué. » Car en Ile-de-France, des créneaux de vaccination se sont enfin libérés cette semaine.

Lundi soir, sur Sante.fr, le bleu sautait aux yeux. C'est la couleur des plages horaires disponibles : 150 créneaux à Tremblay-en-France (Seine-Saint-Denis), 29 à Chelles (Seine-et-Marne), plus de 200 dans ce centre de vaccination parisien.

 Une offre supérieure aux prévisions

La raison tient d'abord à l'offre de vaccins supérieure à ce qui était escompté en mars. « Sur l'ensemble du mois, nous devions avoir une dotation de 300 000 doses des vaccins Pfizer et Moderna et nous aurons eu finalement 800 000 doses (570 000 primo injections et 220 000 rappels, NDLR) », nous indiquait dernièrement Aurélien Rousseau, le patron de l'Agence régionale de santé (ARS) Ile-de-France. Un million de doses sont espérées en avril, et deux fois plus en mai.

Covid-19 : malgré 500 000 doses supplémentaires en Ile-de-France, une vaccination à deux vitesses

Pour autant, et à la surprise générale, ces nouveaux créneaux n'ont pas tous été pris d'assaut, comme au début de la campagne vaccinale.

Il faut dire que l'enchaînement chaotique des livraisons, la suspension d'Astra Zeneca et l'absence de calendrier vaccina, ne facilitent pas l'anticipation. Les rendez-vous s'affichent souvent d'une semaine sur l'autre.

« Nous sommes certains que des publics prioritaires n'ont pas été vaccinés », s'inquiète Luc Ginot, docteur et directeur de la santé publique à l'ARS Ile-de-France, qui mobilise tous les acteurs de terrain, jusqu'aux associations, au pied des escaliers. La semaine dernière, selon Santé Publique France, 46,6 % des Franciliens âgés de plus de 75 ans (400 139 personnes) avaient reçu une première injection (22 % ont eu un rappel).

Les autres sont-ils anti-vaccins ? Découragés ? Déconnectés ? « Moi j'ai longtemps hésité », confie Colette, parisienne de 82 ans, qui a sauté le pas ce mardi. Elle a eu la bonne idée de se décider au moment où des créneaux se libéraient. Mais tout le monde n'est pas aussi agile qu'elle sur Internet, ou n'a pas, comme Jeanne, un enfant pour traquer les disponibilités jour et nuit sur Doctolib.

 Aller vers ceux qui n'ont pas les moyens de décrocher un rendez-vous

Partout en Ile-de-France, les initiatives se multiplient pour aller vers ceux qui n'ont pas les moyens de décrocher un rendez-vous, dans les cités comme à la campagne. Près de 10 000 doses leur sont réservées chaque semaine. Vaccibus en Seine-Saint-Denis ou dans les Yvelines, partenariat des aides à domicile à Paris, interventions dans les foyers de travailleurs migrants permettent de cibler les exclus.

A eux ensuite de décider s'ils souhaitent ou non se faire vacciner. A Bobigny, la CPAM appelle depuis trois semaines les bénéficiaires de la complémentaire santé solidaire (CSS) (ex-couverture maladie universelle, CMU), ceux qui n'ont pas de médecin traitant ou qui n'ont pas eu de remboursement de soins depuis plus de six mois.

Un courrier de trois pages a été adressé lundi à 96 000 exemplaires à tous les habitants de plus de 75 ans recensés en Seine-Saint-Denis, pour rappeler comment accéder à la vaccination, avec des numéros de téléphone. Et rappeler que le vaccin est gratuit pour tous. Ce courrier a été envoyé à tous, vaccinés ou non, puisque à ce jour, on peut savoir combien de personnes, par tranche d'âge et profil, ont été vaccinées, mais pas où elles vivent, protection de la vie privée oblige.

« Il y a des tas de gens qui attendent, de plus de 75 ou moins, avec des polypathologies », confirme la fédération de Paris de l'Union nationale de retraités UNRPA, qui intervient dans les quartiers prioritaires. En une journée et demie seulement, la fédération parisienne a listé vingt volontaires parmi ses adhérents.

La liste d'attente s'allonge de jour en jour aussi à la pharmacie de Bruno Maleine, à Villiers-sur-Marne (Val-de-Marne), président du conseil régional des pharmaciens. Il pense recevoir des doses d'Astra Zeneca dans la semaine, « 10 ou 20 dans le meilleur des cas ». Pas de quoi satisfaire la centaine d'impatients, dont certains « souffrant de comorbidités ».

 Des bugs techniques sur Stop Covid ?

L'offre de nouveaux créneaux ne suffit pas à satisfaire tout le monde. Ce mardi, Jocelyne est repartie très en colère du centre de santé du XIe. Elle était venue du Val-de-Marne et comme aucune condition de domiciliation n'est exigée, elle espérait bénéficier d'une première injection. « J'avais pris rendez-vous par la plateforme Stop Covid mais ça n'a pas été pris en compte », peste cette retraitée de 66 ans qui complète ses fins de mois par des animations dans les supermarchés.

Avec son « diabète de type 2, deux phlébites, une hépatite et l'ordonnance du médecin », elle est sûre d'être éligible même si elle a moins de 70 ans. A condition encore de trouver un rendez-vous. Le seul qu'elle a trouvé auparavant était à Reims. « On me parle de liste d'attente, et de nouveaux vaccins dans dix jours, mais moi j'ai besoin de travailler », souffle-t-elle.

«On m'a indiqué que je n'étais pas prioritaire, alors que j'ai des problèmes de santé»

Florence, enseignante de 60 ans, désespère de se faire vacciner./LP/C.S.

« Si les profs sont vaccinés en avril avec Astra Zeneca et qu'il faut neuf semaines d'intervalle entre les deux injections, ça veut dire qu'on se retrouve totalement vacciné au moment des grandes vacances ? » s'interroge Florence, toujours professeur d'histoire à 60 ans, comme en témoigne sa carte professionnelle.

C'est elle qui nous a apostrophés, les larmes aux yeux, ce mardi matin, aux portes du centre de vaccination abrité dans la salle Olympe-de-Gouges, à Paris XIe. « J'ai vu hier sur Sante.fr qu'il y avait des créneaux disponibles et j'ai essayé de prendre rendez-vous comme je le fais depuis deux mois, mais comme je n'ai pas 75 ans, ça m'a indiqué que je n'étais pas prioritaire, alors que j'ai des problèmes de santé, un rein qui fonctionne mal, de l'hypertension et une ordonnance du médecin. »

 Une responsable du centre de vaccination a pris le temps de l'écouter à l'entrée, ce mardi. « Elle a pris mon numéro et ils me rappelleront peut-être en avril », soupire Florence, la mine défaite. « Je ne sais plus quoi faire, je veux reprendre le travail, mais je ne peux pas retourner en cours sans vaccin. Et si je prolonge mon arrêt je risque d'être à mi-traitement.

Il faut qu'on vaccine les profs rapidement ! » lâche-t-elle. Le distanciel avec les élèves ? « Je chialais à chaque fin de cours, la distance, c'est une épreuve aussi. » Elle n'avait pas d'ordinateur avant le Covid. Alors organiser des cours en visioconférence, avec le son et l'image n'a pas été simple.

Reprendre le travail ? Sans vaccin, elle a trop peur. « J'ai enterré une amie en décembre, emportée par le Covid », se justifie-t-elle. « Si ça continue je vais craquer, je vais dévisser », répète-t-elle avant de rentrer chez elle. Quelques heures plus tard, elle nous adressait un SMS plein d'espoir : « Je n'ai pas joué au loto mais je viens de gagner… une vaccination au centre Olympe-de-Gouges pour le 25 mars ! Ouf ! Quel soulagement ! »

 

 

Voir les commentaires

Agents territoriaux – Essentiels un jour, avec moins de droits le lendemain.

24 Mars 2021, 15:19pm

Publié par PCF Villepinte

Publié le 24/03/2021 par PCF

Halte à l’hypocrisie du gouvernement !

Agents des crèches, des cimetières, de la restauration collective, des centres de santé, de la voirie, de la propreté, des espaces verts : depuis un an, le gouvernement salue le travail des fonctionnaires territoriaux, en première ligne pour affronter une crise sanitaire d’une ampleur inédite.

 

Le 13 avril 2020, le Président de la République affirmait qu’il nous faudra nous « rappeler aussi que notre pays, aujourd’hui, tient tout entier sur des femmes et des hommes que nos économies reconnaissent et rémunèrent si mal ». Pourtant, malgré ces applaudissements et déclarations, l’exécutif a choisi de remercier les héros du quotidien, qui ont permis à la France de tenir debout, en les faisant passer pour des privilégiés et en s’attaquant à leurs droits.

En effet, la loi « de transformation de la fonction publique », dite Dussopt, adoptée par la majorité à l’Assemblée nationale, impose dans son article 47 le principe d’une durée annuelle du travail pour les fonctionnaires de 1 607 heures au plus tard en juin 2021. Elle annule ainsi tous les accords plus favorables au temps de travail légal qui avaient été négociés dans les collectivités au fil des ans.

Derrière cette mesure se cache l’objectif affiché au début du quinquennat d’imposer, au nom de la baisse de la dépense publique exigée par les institutions financières, une réduction du budget de fonctionnement de 10 milliards d’euros aux collectivités territoriales. Le gouvernement profite de la crise sanitaire pour avancer son agenda de « réformes » à marche forcée.

En 2017, le candidat Macron promettait la suppression de 120 000 postes de fonctionnaires « superflus », dont 70 000 dans la Fonction publique territoriale. De fait, l’abrogation des régimes dérogatoires au volume annuel de 1 607 heures représenterait, selon la Cour des comptes, une « économie » de 57 000 postes.

Alors que nous entamons un troisième confinement, la baisse continue des moyens accordés au service public a fait la démonstration de son potentiel dévastateur. La presse révélait, par exemple, la semaine dernière que le nombre de lits en réanimation n’a fait que diminuer depuis mars dernier. Nous en connaissons le résultat.

D’un autre côté, l’engagement des collectivités locales dans la lutte contre l’épidémie est constant et essentiel. Rappelons-le, les agents publics locaux gèrent aujourd’hui au quotidien la plupart des centres de vaccination ouverts sur le territoire. Aussi, il n’est pas acceptable que les agents territoriaux servent de variable d’ajustement comptable pour accompagner les baisses de dotation et le désengagement de l’État.

Depuis un an, l’utilité de service public pour une meilleure prise en compte des besoins de la population est une évidence. Son développement ne pourra passer que par le recrutement massif d’agents publics.

En outre, le progrès va dans le sens d’une réduction du temps de travail, non son augmentation.

Au lieu d’augmenter le temps de travail des agents, le gouvernement devrait répondre au défi de l’amélioration de leurs conditions d’existence et de travail. Pour rappel, les fonctionnaires ont des contraintes professionnelles, la nuit ou le week-end, deux fois supérieures aux autres salariés. Ils sont par ailleurs moins bien rémunérés. Le salaire moyen des fonctionnaires territoriaux (gelé depuis plus de dix ans) est inférieur de 400 € nets par mois par rapport à celui des salariés du secteur privé.

En dernier lieu, après les offensives contre les finances des collectivités, la majorité s’attaque avec ces mesures à la gouvernance territoriale. Elles représentent une atteinte à la libre administration des collectivités garantie par la Constitution.

En définitive, la loi Dussopt est un nouveau coup de poignard contre le service public de proximité, sans lequel la crise profonde que traverse notre pays serait moins bien amortie. Les élus communistes et républicains seront aux côtés des fonctionnaires et des organisations syndicales pour défendre leurs droits et demander son abrogation. µ

Ian Brossat, président de l’Anecr.

 

 

Voir les commentaires

Les choix destructeurs d’Emmanuel Macron   

24 Mars 2021, 07:14am

Publié par PCF Villepinte

Depuis des mois, le président de la République et son gouvernement gèrent l’évolution de la pandémie de Covid-19, au fil de l’eau, dans le seul but de maintenir les cours de la Bourse. Salariés et retraités doivent se mobiliser le 31 mars pour défendre leurs droits et leur pouvoir d’achat en 2021.

Sans que cela se voie clairement pour le moment, la situation économique du pays se dégrade au fil des mois. Le pouvoir fait payer la crise par le peuple, afin d’enrichir les possédants, avec des effets dévastateurs sur le plan social.

Plusieurs notes de l’Insee, parues début mars, donnent des éléments probants. L’une indique que sur l’année 2020, l’activité chute de manière historique : -8,2%, après une hausse de +1,5% en 2019. Les dépenses de consommation des ménages sont en baisse de 7% sur la même période. Si les importations baissent de 11,5%, les exportations reculent de 16,3%, car notre pays est en voie de désindustrialisation. Une autre note indique qu’en janvier 2021 la consommation des ménages en biens chute de -4,6% en volume par rapport à décembre 2020. Cette baisse atteint -24,6% concernant les achats d’équipement du logement et -27,8% en habillement-textile.

Le pire est à venir dans les services

En raison de la fermeture des restaurants et des activités de loisirs, le pire est encore à venir. Selon l’Insee, en février, la dégradation d’ensemble du climat des affaires dans les services tient, notamment, à la nette détérioration de l’opinion des chefs d’entreprise dans l’hébergement-restauration et dans les services administratifs de soutien.

Début février, l’Insee annonçait déjà que 360 500 emplois avaient été détruits en France, dans le secteur privé, en 2020. Dans l’industrie, les firmes donneuses d’ordres exigent désormais des baisses de prix de leurs sous-traitants, ce qui se traduira par des délocalisations de productions dans des pays à bas coûts de main-d’œuvre et des fermetures de sites en France. Début mars, SFR a annoncé la suppression de 1 700 postes cette année, soit 17% de ses effectifs, malgré un chiffre d’affaires et des profits en hausse. Bien que sa production ait reculé en 2020, le groupe Peugeot-Citroën a dégagé un bénéfice de 2,2 milliards d’euros et propose 1 milliard de dividendes à ses actionnaires. Mais l’augmentation générale des salaires n’a été que de 1,2% en 2020, selon Jean-Pierre Mercier, délégué CGT du groupe.

Le rôle des « fonds vautours » chez Danone

Danone a annoncé la suppression de 1 500 à 2 000 emplois sur l’année 2021. Mais, suite à la baisse du chiffre d’affaires du secteur des eaux minérales, via la fermeture des restaurants, les deux fonds spéculatifs actionnaires de Danone, que sont le californien Artisans-Partners et le britannique Blues-Bell Capital, ont demandé, et obtenu, que le PDG, Emmanuel Faber, ne soit que président et qu’on lui adjoigne un directeur général en phase avec leurs exigences. Ces deux fonds d’investissement détiennent moins de 5% des actions du groupe. Mais ils étaient mécontents d’une baisse temporaire de la valeur de l’action en Bourse, ce qui limite leurs profits via la spéculation !

70% de l’épargne chez 20% des ménages

On a beaucoup parlé de l’épargne des Français en progression de près de 100 milliards d’euros sur l’année 2020. Mais 70% de cette épargne est détenue par les 20% de ménages les plus riches. La pension moyenne des retraités français étant de 1 382€ mensuels, on imagine qu’ils sont peu nombreux à figurer parmi les gros épargnants. Surtout que les pensions n’ont cessé de perdre du pouvoir d’achat depuis la réforme Balladur de 1993 (voir page 6). Comme les autres ménages en ce début d’année, les retraités subissent une hausse de 1,6% du prix de l’électricité à quoi s’ajoute celle du gaz de ville de 5,7%. Les prix des carburants sont en hausse et le prix du baril de Brent cotait près de 71 dollars le 8 mars, plus que le record de mai 2019.

Bruno Le Maire, ministre de l’Économie et des Finances, a fait passer le taux d’intérêt du Livret A de 1% à 0,50%, faisant perdre du pouvoir d’achat aux épargnants modestes. Comptant sur la générosité des retraités, il leur demande, aujourd’hui, de faire des donations ponctuelles à leurs enfants et petits-enfants, afin de relancer l’économie par la demande. Ceux qui le peuvent n’attendent pas ce ministre pour aider leurs proches. Lui pense surtout à faire croître les profits des firmes et les dividendes qui vont avec.

Gérard Le Puill

Le 31 mars rassemblement des retraité.e.s de la région parisienne devant le ministère des Solidarités et de la Santé : 14 Avenue Duquesne, 75350 Paris
M° Saint François Xavier et Ecole Militaire
Le plan ICI

Télécharger l'attestation de déplacement dérogatoire pour le 31 mars


Télécharger le document : attestation_31.03.pdf

Voir les commentaires

La santé n'est pas à vendre, campagne du PCF 93

22 Mars 2021, 09:32am

Publié par PCF Villepinte

La santé n'est pas à vendre, campagne du PCF 93

 Vous trouverez ➡️ lCI ⬅️ l'actualité du PCF 93 et de la campagne santé
Pour exiger que les vaccins et les traitements anti-pandémiques un bien public mondial, librement accessible à tous
⬇️ ⬇️ Je signe ⬇️ ⬇️ 

Screenshot_20210216_154619.jpg

Voir les commentaires

Pourquoi n'avez-vous pas ouvert de lits de réanimation ?

22 Mars 2021, 09:30am

Publié par PCF Villepinte

Voir les commentaires

Odéon, occupons, occupons !

17 Mars 2021, 07:33am

Publié par PCF Villepinte

Voir les commentaires

Pandémie. Un an de promesses en l’air d’un Macron « en guerre »

17 Mars 2021, 07:17am

Publié par PCF Villepinte

L'Humanité Mercredi 17 Mars 2021

 

En mars 2020, Emmanuel Macron posait les jalons du fameux «monde daprès». Un an plus tard, de la santé à la lutte contre la pauvreté, de la démocratie à la «loi du marché», le cap na pas changé, la situation s’est dégradée.

Il y a un an, quasiment jour pour jour et coup sur coup, Emmanuel Macron enregistrait ses deux premières «adresses aux Français» en contexte de pandémie, les 12 et 16 mars 2020. Le pays basculait dans une séquence inédite entre confinement et espoir de sortie de crise, au rythme du sinistre bilan des morts quotidiens. « Le gouvernement mobilisera tous les moyens financiers nécessaires () pour sauver des vies quoi quil en coûte», affirmait le chef de l’État. Et la formule d’alors deviendra doctrine.

Un an plus tard, l’exécutif a ouvert les vannes des aides publiques, permettant, par la mise en place de mesures d’urgence – chômage partiel, fonds de solidarité et prêts garantis –, d’éviter le crash total d’une économie mise à l’arrêt et la destruction de millions d’emplois. Des fonds versés pourtant sans contrepartie. Car si ces «amortisseurs» ont joué leur rôle, certaines entreprises ont profité de leffet daubaine. Emmanuel Macron promettait de «tirer toutes les leçons du moment», d’ «interroger le modèle de développement» et «les faiblesses de nos démocraties». Force est de constater que nombre de ces engagements n’ont pas été tenus.

 

Voir les commentaires

Vaccination à Villepinte

16 Mars 2021, 14:05pm

Publié par PCF Villepinte

 

Voir les commentaires

« Il faut des politiques populaires de santé publique », Michel Agier anthropologue

16 Mars 2021, 10:49am

Publié par PCF Villepinte

Michel Agier est anthropologue. Dans son dernier livre, Vivre avec des épouvantails*, il analyse la crise sanitaire et les nombreux effets pervers entraînés par l’exploitation de la peur.

Selon vous, qu’est-ce que la crise de la Covid-19 a changé ?

Cette pandémie nous a fait revivre des peurs ancestrales et prendre conscience de notre vulnérabilité de petits êtres humains à l’échelle du cosmos, alors que la modernité et l’esprit capitaliste nous avaient fait croire à une humanité supérieure dominant la nature. Nous avons eu aussi cette impression -très belle- qu’enfin la vie humaine avait été placée avant l’économie.

Or, ce n’est pas une politique pour la santé qui s’est substituée à l’économique, mais un modèle biopolitique autoritaire. Le risque biopolitique, selon le concept de Michel Foucault se manifeste quand, au nom d’une barrière sanitaire incontestable, un pouvoir contrôle les sociabilités et légitime un regard extérieur et d’en haut sur les vies privées. Ce n’est pas la pandémie en elle-même qui a « fait » l’événement marquant dans la vie sociale et politique mondiale.

Ce sont les réponses qu’elle a suscitées, et la manière dont elle a été vécue, avec les mesures contraignantes de distance physique entre les personnes, de confinement, de fermeture des frontières.

 « LE GOUVERNEMENT N’A PAS MENÉ UNE POLITIQUE SANITAIRE MAIS UNE POLITIQUE SÉCURITAIRE. »

Vous êtes critiques envers la politique menée par le gouvernement durant cette crise ?

Le gouvernement n’a pas mené une politique sanitaire mais une politique de la peur, sécuritaire, infantilisante, destinée à rassurer les Français. Vous craignez le virus ? On vous envoie la police, police qui peut à la fois sanctionner des gens qui ne respectent pas le port du masque et vider un campement de migrants sans le moindre respect des gestes barrières.

Lorsque les gouvernements décident de fermer les frontières pour cause d’impuissance et par manque de masques et de tests, ils ne s’attaquent pas au virus, mais à nos peurs. Ils veulent « rassurer ».

Or, on savait, depuis le début de la crise, en voyant les images des médecins dans leurs habits de cosmonaute, que la vraie frontière c’était notre corps, que le danger, ce n’était pas l’étranger, mais le proche, le cluster, le réseau d’affinités qui va ensuite être utilisé dans le tracing. Je me révolte contre le gouvernement de la peur parce qu’il entraîne des catastrophes, mais pas contre la peur elle-même. Avoir peur est une chose normale.

Que préconisez-vous ?

La mise en œuvre de politiques populaires de santé publique. Pour qu’une politique de santé soit efficace, elle doit mobiliser l’adhésion de tous. Pour plus d’efficacité, il faut que les citoyens soient à l’initiative, qu’ils s’organisent et puissent débattre démocratiquement.

Vous écrivez que, dans l’histoire des hommes, les peurs sont source de créativité. Est-ce le cas aujourd’hui ?

Pour se libérer des usages politiques et idéologiques de la peur, les hommes ont toujours inventé des épouvantails qu’ils agitaient dans les carnavals. L’épouvantail, c’est un artefact qui extériorise les peurs, les rend ridicules, mais permet aussi de critiquer les discours des responsables politiques ou religieux annonçant des déluges ou des catastrophes si les habitants ne se tiennent pas tranquilles. C’est une manière de dire aux puissants : « Ne t’occupe pas de ma peur, je m’en charge. »

Pendant la guerre froide, ces épouvantails ont pris la forme de représentations imagées, dans des romans d’anticipation par exemple, qui décrivaient des dystopies ou des mondes utopiques. La créativité a été foisonnante durant les confinements. Elle va l’être encore. Ce que nous pouvons faire de nos peurs, c’est les transformer, par exemple sous des formes artistiques ou comiques, de sorte à les rendre objectives.

Vous estimez que désormais la résolution des crises ne peut être que mondiale.

La pandémie a démontré qu’elle ne s’arrêtait pas aux frontières. Concernant la santé, le climat, l’économie, la faim, les migrations, les inégalités, la perspective mondiale est indispensable, même si les mobilisations locales le sont aussi. Elle nous donnerait une énergie immense pour affronter les risques et les malheurs communs.

* Ed. Premier Parallèle, 16 €.

Bio

Né en 1953 à Orange, Michel Agier est anthropologue, directeur de recherches à l’Institut de recherche pour le développement et directeur d’études à l’Ecole des hautes études en sciences sociales.

De 2004 à 2010 : membre du conseil d’administration de Médecins sans frontières

2013 : La Condition cosmopolite éd. La Découverte, 21 €.

2018 : L’étranger qui vient, éd. du Seuil, 17 €.

 

Voir les commentaires

<< < 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 30 40 > >>