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Bienvenue sur le blog des communistes de Villepinte
Les communistes de villepinte vous invitent à utiliser ce blog comme point de rencontre et d'échanges concernant la situation politique ,économique ,sociale et environnementale du local à l'international.
Publié le 29/06/2022 par PCF
On a coutume de dire que la Fête de l’Humanité marque la rentrée politique et qu’elle représente un enjeu en termes de mobilisations politiques et sociales. Cette année c’est puissance 10.
À l’issue des présidentielle et législatives nous vivons une situation tout à fait inédite qui va nécessiter que s’ouvre un débat profond dans le pays pour qu’elle se traduise par la construction d’une véritable alternative politique de gauche aux politiques libérales menées depuis des décennies.
Certes, nous n’avons pas réussi à faire élire une majorité de gauche à l’Assemblée nationale, mais la gauche sort renforcée de ce scrutin. C’est également le cas pour notre groupe. Et pour l’heure, le Président Macron n’a pas de majorité pour gouverner.
C’est un point d’appui extrêmement précieux pour résister aux politiques de régression sociale que le gouvernement entend poursuivre, c’est un point d’appui pour combattre le Rassemblement national et pour impulser débats et mobilisations populaires indispensables pour que cette situation se traduise par des ambitions majoritaires de transformation sociale.
Nous avons en tant que parti communiste un rôle déterminant à jouer pour que de cette situation renaisse l’espoir d’une véritable transformation du quotidien pour nos concitoyens, pour que s’ouvre les perspectives de changements profonds de la société répondant aux enjeux sociaux, environnementaux, démocratiques auxquels est confrontée notre société.
La construction de ce nouvel espoir à gauche va représenter un enjeu central pour combattre les idées du RN qui, dans la situation de désespérance que subit notre peuple depuis des années, occupe une place toujours plus importante et très inquiétante pour l’avenir.
Dans ce contexte, la Fête de l’Humanité prendra une importance toute particulière. Premier événement politique de la rentrée 2022, elle doit être l’occasion d’inviter syndicalistes, progressistes, citoyens qui s’interrogent sur l’avenir de notre société à venir débattre de cette alternative à construire.
Cette édition de la Fête sera bien sûre festive et de grande qualité artistique, mais elle sera de toute évidence une édition très politique où peut se jouer, pour une part, l’avenir de notre pays.
Question de la retraite à 60 ans, de l’augmentation des salaires et des pensions, de l’hôpital public qui est à l’agonie… Ce sont autant d’occasions de débattre, d’agir, de construire des majorités d’idées et d’inviter à ce que ces batailles trouvent une prolongation politique à la Fête.
Plus que jamais, la Fête de l’Huma 2022 peut devenir le lieu de la reconstruction d’un espoir à gauche qui fait tant défaut dans notre pays depuis des années.
Nathalie Simonnet, membre de l’exécutif national
Amadou Deme, membre du conseil national
Co-animateurs de la diffusion du bon de soutien
Vingt bandes dessinées sur la ligne de départ, huit finalistes à l’arrivée. Le jury du prix de la BD citoyenne Bulles d’Humanité s’est arraché les cheveux pour trouver un successeur à « Révolution », « les Deux Vies de Pénélope » et « Fourmies, la Rouge », lauréats des trois premières éditions.
Le vainqueur 2022 de ce prix, remis en partenariat avec le Comité des travaux historiques et scientifiques, sera annoncé lors de la Fête de l’Humanité. Pour patienter, notre magazine consacre ses pages estivales aux huit albums encore en lice.
L'Humanité. Samedi 2 Juillet 2022
PRIX DE LA BD CITOYENNE, LES HUITS FINALISTES DE LA SÉLECTION 2022
« Des Vivants », Raphaël Meltz, Louise Moaty, Simon Roussin, Éditions 2024, 260 pages
« Faut faire le million », Gilles Rochier, 6 pieds sous terre, 96 pages
« # J’accuse...! » de Jean Dytar, Delcourt, 312 pages
« Le Poids des héros », David Sala, Casterman, 176 pages
« Michel, la fin les moyens, tout ça », Pierre Maurel, L’employé du moi, 80 pages
« René.e aux bois dormants », Elen Usdin, Sarbacane, 272 pages
« Une Révolte tunisienne », Aymen Mbarek, Seif Eddine Nechi, traduction Marianne Babut, Alifbata, 224 pages
« Le Roi des vagabonds », Patrick Spät, Bea Davies, Dargaud/Seuil, 160 pages
Premier des huit finalistes de cette quatrième édition de notre prix, l’album que signent Seif Eddine Nechi et Aymen Mbarek : un retour dans la Tunisie des années 1980 vu par les yeux d’un enfant, quand les directives du FMI menaçaient d’affamer le peuple et mettaient le feu aux poudres.
Ils se sont rencontrés au sein de Lab619, un collectif de bande dessinée né à l’aube du printemps tunisien. Seif Eddine Nechi et Aymen Mbarek ont ensuite fondé un blog de BD, soubia.com. Avec ce roman graphique, ils confirment l’émergence de la bande dessinée tunisienne, dont on connaissait surtout le personnage Willis From Tunis, créé par la caricaturiste Nadia Khiari.
D’emblée, en découvrant le titre, « Une révolte tunisienne, la légende de Chbayah », on pense au mouvement populaire qui a renversé Ben Ali en janvier 2011. Mais ce n’est pas cette révolte qu’évoquent les auteurs. Il s’agit ici des émeutes du pain qui, du 30 décembre 1983 au 6 janvier 1984, ont enflammé la Tunisie, rompant ainsi avec l’idée largement répandue, en France, d’une société atone et résignée jusqu’à 2011.
À l’origine du mécontentement, l’application d’une directive du Fonds monétaire international qui impose la suspension des subventions aux produits céréaliers. L’explosion des prix alimentaires qui s’ensuit provoque une vague de manifestations dans le sud du pays. Largement réprimée, la protestation se mue en insurrection populaire. Telle est la toile de fond de cette bande dessinée.
Une radio pirate fait la nique à la police
Mais les auteurs nous surprennent avec un nouveau pas de côté, encouragé par un personnage anonyme devenu mythique. Au cours de ces émeutes, une radio pirate, animée par un certain Chbayah, le nom donné au petit fantôme Casper dans sa version arabe, asticote les autorités. Narguant les policiers, Chbayah diffuse de fausses informations sur leurs canaux, les envoyant à l’opposé des parcours des manifestations.
Pour la plus grande joie des habitants. Dans l’intrigue, il apparaît sous forme métaphorique et fantomatique auprès d’un enfant, Samir, objet des moqueries de ses camarades d’école. Un mois plus tôt, il a été victime d’un accident. Trop pressé d’accéder au cinéma affichant « la Fille de Trieste », le nouveau film avec Ornella Mutti, star italienne d’une grande beauté, il traverse la rue sans regarder. Renversé, hospitalisé, il est amputé d’une main.
« Je préférerais être mort », dit-il. Le fantôme, qui entre alors en scène, devient une sorte d’ami imaginaire. C’est un émeutier originaire de Douz, la ville méridionale où tout a commencé. Il a été abattu par un sniper au début du mouvement. En même temps qu’il lui montre sa ville, Tunis, Samir décide aussi de faire la révolution à sa manière. Le pneu crevé d’une voiture de police, et le voilà contraint de changer de tête afin d’éviter l’arrestation.
Intermèdes allégoriques
Certes, le scénario de cette bande dessinée a un côté foutraque. Mais, en revenant sur cette insurrection, les auteurs dévoilent un moment fondateur, les graines d’une révolte qui surviendra vingt-sept ans plus tard. Il y a quelque chose d’excitant à voir cette volonté émancipatrice et ce souffle révolutionnaire à hauteur d’enfant.
Et même si la naïveté du personnage amène une touche onirique, les auteurs se confrontent également au réel. La torture systémique, les relations avec l’ancienne colonie et la conscience de classe des prolétaires tunisiens alimentent sans cesse le récit. Le travail graphique est aussi remarquable. Des cases en bichromie viennent s’insérer au milieu d’autres cases en couleur.
Le dessin prend parfois un tour plus pictural dans des intermèdes allégoriques, rappelant la célèbre photo iconique de la guerre civile espagnole de Robert Capa, « Mort d’un soldat républicain ». Car la bande dessinée est, pour les auteurs, un moyen de rendre visible un pan d’histoire, d’inscrire la lutte politique et sociale dans un contexte plus large, avec une distance qui n’altère ni la cruauté du pouvoir, ni le jusqu’au-boutisme des forces de répression.
Le cinéaste suédois Ruben Östlund remporte la Palme d’or avec une comédie caustique fustigeant les ultra-riches dans un palmarès qui a voulu récompenser toutes les familles de cinéma.
L'Humanité Michaël Mélinard
Publié le Samedi 28 Mai 2022
Le président du 75ème Festival de Cannes et comédien Vincent Lindon, lors de la remise de la Palme d’or au réalisateur suédois Ruben Östlund pour Sans filtre. Valéry Hache/AFP
Vincent Lindon a déjà incarné un président à l’écran dans Pater, un film inclassable entre documentaire et fiction d’Alain Cavalier. Le comédien a visiblement pris goût au costume, réclamant le renouvellement de son mandat de président du jury pour quatre ans. Après tout, ça ne coûte rien d’essayer. D’ailleurs, dans son palmarès, il a fait du « en même temps » en voulant récompenser toutes les familles de cinéma. C’est certes plus digeste que la politique du véritable chef de l’État - puisqu’on y trouve une foule de longs métrages passionnants - mais forcément un peu décevant pour tout le monde.
Une comédie caustique et clivante
Aucun film n’a véritablement fait l’unanimité sur la Croisette. Mais la palme revient à une comédie caustique à la fois grand public et clivante. Car Ruben Östlund, qui décroche pour Sans filtre une deuxième Palme d’or après celle attribuée à The Square en 2017, n’y va pas avec le dos de la cuillère.
Dans ce récit en trois actes, il fustige les ultra-riches, prenant un malin plaisir à les torturer. C’est assez jouissif. Telle cette joute oratoire entre un capitaliste russe, revendiquant de vendre de la merde et citant à l’envie du Reagan et du Thatcher et le commandant états-unien du yacht, alcoolique et marxiste - deux attributs n’ayant dans l’absolu rien à voir. Il rejoint ainsi Emir Kusturica, Bille August, Ken Loach, Michael Haneke, Shohei Himamura, Francis Ford Coppola et Luc et Jean-Pierre Dardenne dans le club des doubles lauréats.
Les frères belges ont d’ailleurs reçu un prix du 75e anniversaire pour Toki et Lokita, peu soutenu, sauf dans nos colonnes. Il est vrai que ce film ne se veut pas aimable, cultive une certaine aridité dans ce portrait d’un frère et d’une sœur, originaire d’Afrique subsaharienne, précarisés par la difficulté d’obtenir une régularisation.
Autre favori
On attendait beaucoup Close, le deuxième long métrage de Lukas Dhont au palmarès. La rumeur en avait l’un des favoris. Ce récit d’une amitié fusionnelle entre deux jeunes garçons a beaucoup ému. Sans faire l’unanimité. Leçon de cinéma pour les uns, film programmatique et prise d’otages émotionnelle pour les autres, le jury a choisi son camp, qui était aussi le nôtre en lui attribuant le Grand Prix.
Plus étonnant, il a aussi récompensé Claire Denis qui a dirigé Vincent Lindon dans Feu, L’intrus et Vendredi soir. Ceci explique peut-être cela. Rien n’est moins sûr. Toujours est-il que Stars at Noon n’a pas vraiment convaincu. C’est vrai que le scénario brouillon autour d’un couple improbable coincé au Nicaragua sur fond de révolution dévoyée ressemble à un long clip vidéo de 2 h 15.
Et même avec la belle musique des Tindersticks et la plastique impeccable de Margaret Qualley, la fille d’Andie Mc Dowell – encore plus belle que sa mère, c’est dire — et de Joe Alwyn, c’est très très long. L’habitué Park Chon Wook remporte la mise en scène avec Decision to leave, un film virtuose mais un peu vain autour d’un policier envoûté par la principale suspecte d’une de ses enquêtes.
Et le prix du jury revint à…
Au scénario, c’est le Danois Tarik Saleh qui décroche la timbale avec Boy From Heaven, un passionnant thriller sur fond d’intrigues religieuses. À l’interprétation masculine, un habitué, Song Kong-ha, génial acteur coréen de Parasite qui incarne dans Broker du japonais Hirokazu Kore-Eda un receleur d’enfants.
Chez les femmes, le jury couronne la splendide comédienne des Nuits de Mashad Zar Amir Ebrahimi, dans une œuvre somptueuse inspirée de la complaisance des autorités iranienne envers un tueur de prostituées. Une récompense en forme de revanche pour celle qui avait dû arrêter sa carrière et s’exiler hors d’Iran après une sordide histoire de sextape.
Enfin le prix du jury a été attribué ex aequo à EO de Jerzy Skolimoski et aux Huit montagnes de Felix van Groeningen et Charlotte Vandermeersch. Le premier, film d’un vétéran du cinéma polonais met en scène un âne de cirque qui découvre le monde et la violence des hommes dans un récit éclaté, avec quelques pastilles narratives.
Ce cinéma quasi expérimental lorgne à la fois du côté de Godard et de Terrence Malick. Les Huit montagnes sont l’adaptation d’un roman italien dont l’intrigue se situe dans la vallée d’Aoste. Dans ce paysage montagneux, on découvre l’amitié entre deux jeunes garçons de classe sociale différente.
James Gray, dont le film Armageddon Time était beaucoup cité, repart bredouille. La France, omniprésente en sélection avec quatre films, ne décroche qu’une récompense pour un film tourné en anglais. Enfin, le palmarès confirme la vitalité du cinéma belge dont les trois œuvres en sélection sont récompensées.
Il y a des moments suspendus, un peu magiques, et le discours prononcé à l’ouverture du Festival de Cannes par le comédien Vincent Lindon, président du jury, est de ceux-là. Brillant, émouvant, il rappelle une évidence un temps oubliée : la culture est essentielle.
Michaël Mélinard L'Humanité
Publié le Mardi 17 Mai 2022
L'acteur Vincent Lindon, président du jury du 75e Festival de Cannes. SARAH MEYSSONNIER / REUTERS
De l’émotion, de la solennité et une pointe d’autodérision. Vincent Lindon a placé haut le curseur avec un discours inaugural somptueux autour du rôle des artistes. Le comédien qui a plusieurs fois pris publiquement la parole en faveur de l’hôpital ou en appelant à une plus grande solidarité des plus riches avec les plus démunis par le biais de la taxe Jean Valjean s’interroge. « Doit-on user de sa notoriété aussi modeste soit elle pour porter haut et fort la parole des sans voix ou au contraire, refuser d’exprimer publiquement une position dans des domaines où nous n’avons ni légitimité, ni compétences particulières ? Je n’ai pas la réponse ». Et pourtant, il l’a.
Le cinéma est un art majeur
Mais avant de nous la servir, Lindon parle de lui, de ses collègues, des cinéastes et de tous les artistes. « Comme tous ceux qui ont eu l’immense bonheur de pouvoir vivre de leur art dans une existence libre, nous sommes une composante infime d’un grand tout essentiel qui s’appelle la culture. La culture n’est pas une aimable excroissance ni un futile ornement de la société, elle n’est pas en marge. Elle en est le centre et en sera le vestige ».
Il insiste sur son importance mémorielle en évoquant Mozart, Corneille, Molière ou Michel-Ange, aussi importants que leur souverain, Joseph II, Louis XIV et Jules II. « Le festival international du film de Cannes prolonge cette tradition séculaire née d’une volonté de lutte contre un fascisme qui avait dénaturé le cinéma européen. Il n’a cessé d’accueillir, de protéger et de réunir les plus grands cinéastes de leur temps ».
Vincent Lindon n’en démord pas. Le cinéma est un art majeur dont Cannes demeure un puissant passeur. « Ouvert sur toutes les cultures, n’exigeant rien d’autre que l’exigence, ses sélections ont retenu des films dont l’ambition ne se limitait pas seulement à remplir les salles. C’est la fonction du festival de Cannes. C’est sa gloire ».
Un appel à l’engagement
Et l’acteur de poursuivre son sans-faute en mentionnant bien sûr la guerre qui se joue à l’est de l’Europe mais aussi d’autres conflits moins médiatisés. « C’est cette ligne inflexible artistique et citoyenne qui rend nécessaire ce qui sans cela serait obscène. Projeter des images radieuses en surimpression de scènes abominables qui nous parviennent d’une Ukraine héroïque et martyrisée. Ou bien encore, ensevelir sur la mélodie du bonheur, les massacres silencieux qui s’abattent sur le Yémen ou le Darfour ».
La réponse tant attendue advient enfin. « Pouvons-nous faire autre chose qu’utiliser le cinéma, cette arme d’émotion massive pour réveiller les consciences et bousculer les indifférences ? Je ne l’imagine pas ». Et de saluer les grands cinéastes avant d’appeler à l’engagement. « Voici venu le temps des artistes, des cinéastes responsables pour nous porter, pour nourrir notre imaginaire et nous aider à nous répéter en nous-mêmes chaque fois que nous le pourrons en hommage à tous ceux qui souffrent et qui se battent dans le monde : Être vivant et le savoir ».
Les films en compétition officielle
Holy Spider, d’Ali Abbasi (Danemark, Iran)
Les Amandiers, de Valeria Bruni Tedeschi (France)
Crimes of the Future (Les Crimes du futur), de David Cronenberg (Canada)
Tori et Lokita, de Jean-Pierre et Luc Dardenne (Belgique)
Des étoiles à midi, de Claire Denis (France)
Frère et sœur, d’Arnaud Desplechin (France)
Close, de Lukas Dhont (Belgique)
Armageddon Times, de James Gray (Etats-Unis)
Broker, de Hirokazu Kore-eda (Japon)
Nostalgia, de Mario Martone (Italie)
R.M.N., de Cristian Mungiu (Roumanie)
Triangle of Sadness (Le Triangle de la tristesse), de Ruben Ostlund (Suède)
Decision to Leave, de Park Chan-wook (Corée du Sud)
Showing Up, de Kelly Reichardt (Etats-Unis)
Leila’s Brothers, de Saeed Roustaee (Iran)
Boy From Heaven, de Tarik Saleh (Suède, Egypte)
Pacification, de Aldbert Serra (France, Espagne, Allemagne, Portugal)
Un petit frère, de Léonor Seraille (France)
La Femme de Tchaïkovski, de Kirill Serebrennikov (Russie)
Hi-Han (Eo), de Jerzy Skolimowski (Pologne)
Le Otto Montagne (Les Huit Montagnes), de Felix Van Groeningen et Charlotte Vandermeersch (Italie, Belgique, France)