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Bienvenue sur le blog des communistes de Villepinte

art et cuture

Á Antraigues, toute sa France est venue

17 Mars 2010, 12:10pm

Publié par PCF Villepinte

 Plus de 5 000 personnes se sont déplacées dans le village ardéchois pour rendre un hommage simple et émouvant
à Jean Ferrat.

Antraigues (Ardèche), envoyée spéciale. Par grappes successives, les gens sont arrivés depuis le matin, et ont grimpé la dernière rue qui débouche sur la place du village d’Antraigues. Place de la Résistance. Le cercueil de Jean Ferrat est exposé là, sur la place du village au nom si évocateur, tout simplement. Chacun y dépose un bouquet de fleurs, des œillets, des roses rouges. Il faisait beau ce jour-là. Ils sont venus de partout. Du pays d’ici. De là-bas. De Lorraine, de Lyon, de Lille, de Marseille, de Saint-Étienne. Seuls ou en bandes de vieux copains pour qui Ferrat était un ami, un camarade, un compagnon de toute une vie. Tiens, une môme de Saint-Ouen… Il y a ceux qui connaissent les chansons par le menu, les fredonnent en souriant. Parfois, un refrain roule dans la foule qui le reprend en chœur, en cœur, puis ça s’arrête. On se sourit, « Que la montagne est belle… » Ils sont venus à pied, en navettes affrétées pour l’occasion, à vélo, à moto. Les plus prévoyants déballent les casse-croûtes maison, on mange à la bonne franquette, sur un bout de banc ou adossé à un tronc d’arbre, et toujours au soleil qui réchauffe les corps mais n’adoucit pas la peine.

C’est le peuple de Ferrat qui est là, sa France. À nouveau une chorale populaire, de ce côté-ci de la place, entonne la Montagne. En voilà un qui dissèque chaque parole, chaque vers de ses chansons préférées : « Tu aurais pu vivre encore un peu… », « Nul ne guérit de son enfance », c’est celle-là, sa préférée. Ses amis acquiescent. « Il n’y a plus personne pour parler au cœur des gens. Plus d’artistes. Plus de politiques. Plus de philosophes », dit cet autre qui a partagé sa vie entre l’Ardèche et Aix-en-Provence et Jean Ferrat depuis qu’à une fête de l’Huma, en 1964, il l’avait vu chanter. C’est bien le peuple de Ferrat qui est là. Pas les mondains-mondaines, les m’as-tu-vu qui posent dans les magazines. Des gens simples, de simples gens. Certains ont revêtu leurs plus beaux atours. D’autres ont tombé le blouson et portent ce chapeau que le paysan ardéchois arborait fièrement. Une jeune femme fredonne Ma France à l’oreille de son compagnon. Un autre montre un album de photos avec Ferrat à une bande de veilles copines. Un bruit d’hélicoptère couvre celui du torrent. Il se dit que c’est l’engin de Michel Drucker. Peut-être. Et si sa famille politique de cœur  est bien là, côté autorités officielles, on ne s’est pas bousculé au portillon. Le ministre de la Culture a prétexté un voyage quelque part à l’autre bout du monde et s’est contenté d’envoyer son directeur de cabinet. Pas très élégant tout ça. Mais peut-être pas si étonnant.

La place de la Résistance bruisse de confidences que le vent léger emporte. L’église du village est bien vide et sonne désespérément les heures et les demies. Vers 14 heures, la foule se rapproche, se resserre. On a dressé une petite estrade. Le silence se fait lorsque Michel Pessenti, le maire d’Antraigues, Pierre Tanenbaum, le frère de Jean Ferrat, ses filleules, Francesca Solleville et Isabelle Aubret, prennent place. L’émotion se fait palpable et nul ne retient ses larmes lorsque son frère prend la parole (lire ci-contre). Et lorsque Francesca entonne a cappella Ma France, cet hymne humaniste et révolutionnaire salué par des applaudissements à l’évocation de Robespierre, de la Commune, du Front populaire ou de mai 1968, on serre le poing au fond de sa poche trouée. Isabelle Aubret a chanté C’est beau la vie, cette chanson que Ferrat lui avait composée et que la foule murmure avec elle.

Comme le souhaitait Ferrat, l’inhumation s’est déroulée dans la plus stricte intimité. On a séché nos larmes, ravalé notre peine, refait la route à l’envers tandis que la voix de Jean Ferrat chantant la Montagne nous accompagne et s’envole vers les sommets lointains encore enneigés. Ferrat aurait aimé cet instant. Un instant parmi tant d’autres qu’il nous reste à partager avec ses chansons qui nous parlent d’amour, d’utopies et autres chants du possible. Sa droiture, son honnêteté, cette douceur qui émanait de lui en même temps que la force de ses convictions, tout ça et bien plus ne nous quittent pas. On était Beatles ou Rolling Stones. On restera Ferrat. Éternellement.

MARIE-JOSÉ SIRACH

Parmi les personnalités, on notait la présence de : Marie-George Buffet, Alain Bocquet, Georges Gosnat, Jack Ralite, Julien Lauprêtre, Roland Leroy, Gérard Meys, Paco Ibanez, Allain Leprest, Shirley et Dino. L’Humanité était représentée par Patrick Apel-Muller, Patrick Staat, Lin Guillou et Sylvère Magnon.

La Maison de la poésie de Paris rend hommage à Jean Ferrat dimanche 21 mars à partir de 18 heures en présence de Francesca Solleville, Ernest Pignon-Ernest, Pierre-Louis Basse et de Claude Guerre.

 

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Jean Ferrat : le poète avait toujours raison

15 Mars 2010, 07:07am

Publié par PCF Villepinte

 

Dans son édition de lundi, l’Humanité rend un hommage spécial à ce géant et à un ami vrai du journal
.
Dès ses premières chansons au début des années 60, il exprime sa "nature rebelle" quitte à s’attirer les foudres d’une censure plus ou moins tacite.

Son étiquette communiste dérange : en 1965, "Potemkine" est privée d’antenne et en 1966 il est interdit de petit écran en raison de sa candidature sur la liste PCF aux élections municipales d’Antraigues (Ardèche).

Ma France, cette chanson dans laquelle il s’attaque aux gouvernants ("Cet air de liberté dont vous usurpez aujourd’hui le prestige") est interdite d’antenne. Ferrat refuse de passer à la télé sans elle et patientera deux ans avant d’être à nouveau invité sur un plateau. En 1971, Yves Mourousi rompt la censure en diffusant un extrait de la chanson.

Jean Ferrat avait fait de cette censure un sujet de chanson ironique : "Quand on n’interdira plus mes chansons, je serai bon à jeter sous les ponts…".

Son attachement politique, Jean Ferrat le date de son enfance, lorsqu’un militant communiste lui sauve la vie pendant l’Occupation, une période qui lui a ravi à l’âge de 11 ans son père Mnacha Tenenbaum, juif émigré de Russie en 1905 et mort en déportation.

"On ne guérit pas de son enfance", confiera-t-il plus tard. De même, il ne reniera jamais son admiration pour certains des combats du communisme, comme la lutte contre le nazisme, le colonialisme et l’argent roi.

En 1967 celui qui n’a jamais chanté dans les pays de l’Est est invité à Cuba. Il en revient avec la chanson "Cuba si", où il déclare que l’on y vit "pauvre" mais "libre".

Au Bataclan, présent par un message

En janvier dernier, affaibli, il n’avait pu être au rendez-vous de soutien à l’Humanité, mais Francesca Solleville qui interprète Ma France, lit un mot d’amitié de Jean Ferrat à l’Huma, « mon journal, mon quotidien »

Sans jamais avoir pris la carte du parti, Jean Ferrat sera conseiller municipal (1970-1983) à la mairie communiste d’Antraigues, soutiendra la candidature de Georges Marchais pour la présidentielle de 1981, et sera inscrit sur la liste communiste aux européennes de 1999.

"Je n’ai jamais été un béni-oui-oui" du parti communiste, tenait-il à préciser : "Je n’ai pas de fil à la patte/je ne viens pas d’une écurie", affirme-t-il dans sa chanson "Je ne suis qu’un cri".

Et de rappeler qu’il a dénoncé l’invasion russe de la Tchécoslovaquie en 1968 et conspué en 1980 "les staliniens zélés" de "Prague à Budapest" qui "nous ont fait avaler des couleuvres", dans la chanson "Bilan", une réponse au "bilan globalement positif" dressé alors par le PCF à propos des pays de l’est.

Révolté et rêveur, l’homme à la crinière blanche et aux moustaches généreuses s’était fait, peu à peu, de plus en plus rare. Il n’a jamais tellement aimé la scène, "trop dure physiquement". Il la quitte en 1972 après le Palais des sports, puis fuit volontairement la télévision, cette "machine à vendre".

Son havre de paix s’appelle Antraigues, petit village ardéchois immortalisé par un de ses plus grands succès ("La Montagne"), où il s’installe en 1973 avec sa femme, la chanteuse Christine Sèvre, décédée en 1981.

Jean Ferrat sort peu de sa tanière mais chaque apparition, chaque nouvel album est un événement médiatique, et souvent l’occasion d’un nouveau "coup de gueule" : contre la grande industrie du disque et de la communication qui condamne le pluralisme et la liberté, contre le PAF qu’il juge "obscène", contre le nucléaire ou contre la condamnation du contestataire José Bové qu’il soutient en 2007 comme candidat "antilibéral" à l’élection présidentielle. Récemment, il a soutenu le Front de Gauche dans la campagne des élections régionales.

Tantôt engagé, tantôt poète émerveillé, le chanteur alterne tendresse et colère. Il met en musique la poésie "jaillissante" de Louis Aragon, dont certains textes sont maintenant indissociables de la voix chaude et caressante de Ferrat ("Que serais-je sans toi", ou "Aimer à perdre la raison").

Ermite bucolique aux prises avec l’humanité, il aurait voulu "être le cri de la mésange/n’être qu’un simple gazouillis", mais la condition humaine aura fait de lui "le cri qu’on abrège, la détresse infinie".


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Salade electro niçoise à la sauce rosbif

13 Mars 2010, 07:52am

Publié par PCF Villepinte

United Kingz

 

 Nice résonne aux sons du dancefloor londonien, mis à l’honneur par le festival United Kingz, qui réunit des artistes français et anglais, tout au long du mois de mars.

La promenade des Anglais n’aura jamais aussi bien porté son nom. Nice et ses 4 millions de touristes chaque année, ses boules à facette et ses retraités est aussi la capitale économique de la Côte d’azur. Elle est en passe de devenir la ville la plus surveillée de l’hexagone depuis que son maire, Christian Estrosi, également ministre de l’industrie a décidé l’installation de plus de 600 caméras. Loin des stéréotypes d’une ville endormie et bling bling, le festival United Kingz réveille les sons underground d’outre manche dans la baie des Anges et dresse les îlots de résistance alternatifs dans le climat sécuritaire et conformiste de la métropole méditerranéenne. Cette année, pour la troisième édition, la programmation ambitieuse s’étale sur un mois entier ouvrant le large panorama des musiques actuelles de la scène britannique. Londres, la capitale cosmopolite et multiculturelle est un carrefour d’influences, la ville du grand écart entre l’Asie et la Jamaïque. Une marmite où se rencontrent et se mélangent les genres :pop, rock, funk, jazz, reggae, dub, electro ou hip hop mijotent dans un bouillon explosif souvent à l’origine des nouvelles tendances.

« Beaucoup d’artistes britanniques se sont installés ou viennent régulièrement sur la côte d’azur » explique Yan Degorce-Dumas, chargé de la communication,« les contacts sont privilégiés ». Ce sont autant de connections que le festival met en valeur en établissant des passerelles entre la scène londonienne et les artistes de la région, qui restent souvent dans l’ombre de la frénésie des soirées électro commerciales de la cité niçoise. Ce soir, place à DJ Fresh, un membre de Bad Company, le célèbre collectif anglais créé en 1999 : il est sans conteste un des plus grands noms associé à la drum n’bass et considéré comme un pionnier du genre. Les rythmiques accélérées du DJ inspiré seront soutenues en force par les Foreign Beggars, cinq mauvais garçons, fleurons du hip hop londonien, dignes héritiers de Dizzee Rascal et capitaines du dancefloor. Côté français, avec Big Red, le MC mythique de Raggasonic, et Spiky The Machinist, aux machines, on est servi. La jeune révélation aixoise impose tout en finesse un dubstep musical très personnel. Cet univers apaisant est rythmé de distorsions jazzy et teinté de voix mystiques aux sonorités trip hop, brillamment mis en scène dans son premier album Phase 1. Ingrédients composites pour une soirée au goût de la Fabric, le célèbre club londonien de toutes les exubérances.


Spiky The Machinist Phase 1
envoyé par optimus-le-camion. - Regardez la dernière sélection musicale.

Lucie Servin

- Festival United Kingz, dj Fresh, Foreign Beggars, Spiky & Big red, Chicky & Incyte, Nikaia700, Nice 21:00

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Art et Culture

26 Février 2010, 07:04am

Publié par PCF Villepinte

Jamais en France, depuis la Libération, l’art et la culture n’ont couru un tel danger.
 art.jpg

jeudi 25 février 2010


Appel des 50

L’accord autour de « l’exception culturelle » par rapport aux lois du marché et le soutien aux artistes et à la création qui faisaient plus ou moins consensus dans les partis politiques depuis la Libération n’est plus une réalité. L’idéologie mercantile et populiste de la droite ultralibérale et de Nicolas Sarkozy tente d’imposer le règne sans partage des industries culturelles sur la société, sur nos imaginaires et sur toutes nos représentations. Le capitalisme financier ne tolère plus les valeurs et les finalités au cœur des politiques culturelles menées depuis plus de cinquante ans, il y substitue ses objectifs à court terme en réduisant l’activité culturelle à une vaste opération de consommation lucrative pour ses industries et à un instrument de domination idéologique. Alors même que les aspirations et les pratiques des citoyens et des artistes témoignent d’un puissant désir d’émancipation.

Une partie de la gauche, malheureusement, cède à cette pression et conforte ainsi une sorte de pensée unique en matière d’art et de culture qui voudrait que l’accès aux œuvres du sensible et de l’esprit pour tous soit globalement réglé aujourd’hui, renvoyant l’intervention publique, la démocratisation culturelle et l’éducation populaire aux rayons d’accessoires superfétatoires ou utilitaires. Nous ne voulons pas baisser les bras. Nous souhaitons poursuivre et renouveler le combat d’une véritable vie culturelle et artistique d’une véritable démocratie culturelle.

Déplorer cette situation ne peut suffire, il faut la combattre.

Pour nous, les arts, la culture, la pensée, sont un bien commun de l’humanité, au fondement des civilisations. En créant du symbolique et de l’imaginaire ils nous aident à mieux comprendre le monde, condition nécessaire à notre émancipation, et pour chacune et chacun d’entre nous, à mieux imaginer demain.

Ce bien est précieux, nous devons le défendre et le développer. C’est pourquoi, comme artiste et comme citoyen ou citoyenne, nous voulons nous engager, dans les mobilisations sociales et dans le vote aux élections.

Résister est urgent, construire aussi.

En Ile-de-France, nous connaissons depuis six ans une politique d’intervention publique en faveur de l’art et de la culture en rupture avec les logiques dominantes. Cette politique portée par Francis Parny, vice président à la culture auprès de Jean-Paul Huchon, est née du mouvement social de la profession en 2003, prolongé par les Assises régionales de la culture initiées par le Conseil Régional. Elle a permis de réaffirmer notre « désir de culture » comme un « droit à la culture », tout aussi inaliénable que le droit à la santé ou à l’éducation.

Elle s’appuie sur l’intervention publique comme garant de l’indépendance face au marché. Elle tente de promouvoir, du même mouvement, la liberté artistique et la responsabilité artistique et sociale.

Face au risque de « monoculture », elle contribue à la socialisation de toutes les œuvres individuelles ou collectives et à leur mise en partage. Elle finance la création, contribue à la garantie des conditions matérielles du travail des créateurs, respecte la propriété intellectuelle des œuvres et la rémunération des auteurs.

Elle s’est appliquée au champ des arts vivants avec les conventions de « permanence artistique », à la « chaîne » du livre, au cinéma et a l’audiovisuel, en soutenant la création, les réseaux de diffusion indépendants et les professions qui concourent à toutes ces activités.

Elle doit désormais se déployer pleinement, favoriser la recherche et l’innovation, encourager le renouvellement de la création et de son partage par le plus grand nombre, dans tous les champs, y compris celui des arts plastiques. Elle doit développer son soutien à toutes les pratiques artistiques et culturelles, à la diversité des initiatives, pour le plein épanouissement d’une véritable diversité culturelle.

Tout cela nécessite une impulsion publique encore plus forte. C’est pourquoi nous soutenons les propositions de Francis Parny consistant à se donner les moyens d’une telle action publique : une véritable direction des affaires culturelles régionales autonome et le doublement du budget régional de la culture pour le porter à 4% de celui de la collectivité.

La liste du Front de Gauche porte ces options, vitales pour les arts et la culture.

Elle porte aussi un nouvel espoir pour la gauche.

Sans perdre de vue la nécessité du rassemblement et de l’unité de toute la gauche, elle veut faire barrage à la droite dans notre région et constituer des majorités fortement ancrées à gauche pour promouvoir des politiques véritablement alternatives au libéralisme.

Pour nous aussi, ces deux objectifs sont indissociables.

Nous voulons une gauche qui se bat contre la soumission aux logiques dominantes, contre la génuflexion incessante devant « l’homme économique » et l’évaluation uniquement quantitative de nos activités qui remet en cause le sens même de nos métiers.

Tous les observateurs, tous les sondages, prédisent la victoire de la gauche dans les Régions.

Tant mieux, nous en avons besoin.

Dès lors, la seule question qui reste en suspens est de savoir quelle gauche, avec quel programme et quelles pratiques politiques va diriger notre région.

Pour que la défaite de la droite soit totale, nous voulons donner, le 14 mars au premier tour des élections régionales, le plus de force possible à une gauche combative, audacieuse et déterminée. Au plan général comme pour l’art et la culture.

Pour toutes ces raisons, nous nous engageons et nous vous appelons à vous engager aux côtés de la liste du FRONT DE GAUCHE, conduite par Pierre LAURENT et sur laquelle figure Francis PARNY.

Alima AROUALI, Meziane AZAÏCHE, Genica BACZYNSKI, Jean-Jacques BAREY, Fabien BARONTINI, Michaël BATZ, Olivier BEAUBILLARD, Christian BENEDETTI, Claude BERNHARDT, Bernard BLOCH, Frédéric BORGIA, François BOURCIER, Clyde CHABOT, Yvane CHAPUIS, Pascal COLRAT, Jean-Louis COMOLLI, Eric CORNE, Xavier CROCI, Leïla CUKIERMAN, D’ DE KABAL, El Hadji DABO, Richard DEMARCY, Véronique FELENBOK, Alain FOIX, Nicolas FRIZE, Edgard GARCIA, François GROSJEAN, Fabienne HANCLOT, Grégory JURADO, Laurent KLAJNBAUM, Hassane KOUYATÉ, Anne-Marie LAZARINI, Jean METELLUS, Jacques-Philippe MICHEL, Pasquale NOIZET, Jacques PORNON, Alexandre RIBEYROLLES, Laurent ROTH, Aurélien ROZO, Valérie de SAINT-DO, Laurent SCHUH, Diane SCOTT, Kazem SHAHRYARI, Michel SIMONOT, Marc SLYPER, Aurélia STAMMBACH, Jean-Pierre THORN, Anne TOUSSAINT, Denis VEMCLEFS, Samuel WAHL.

 

 

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