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Exclusif. Philippe Martinez (CGT) : « Les problèmes d’emploi, de pauvreté, c’est maintenant, pas demain »

4 Février 2021, 12:30pm

Publié par PCF Villepinte

L'Humanité Jeudi 4 Février 2021

Marion d'Allard

Stéphane Guérard

Ce jeudi est le point d’orgue des mobilisations lancées depuis mi-janvier à l’appel de la CGT, la FSU, Solidaires, l’Unef et d’organisations de jeunesse. Philippe Martinez, secrétaire général de la CGT, défend ce «printemps social» des revendications.

L’heure du «printemps social». C’est en ces termes que Philippe Martinez a présenté cette journée nationale interprofessionnelle de mobilisations et de grèves. Ce jeudi, des manifestations sont prévues partout dans le pays. « La réponse aux besoins de toute la population, l’avenir de la jeunesse (...) imposent la création de millions d’emplois. Cela passe aussi par le partage et la réduction du temps de travail », affirment les organisateurs (CGT, FSU, Solidaires, Unef, Fidl, MNL, UNL) dans un communiqué commun.

Quel sens donnez-vous à cette journée de mobilisation sociale?

PHILIPPE MARTINEZ C’est la fin d’un premier cycle de mobilisations, ponctué de journées d’action comme dans la santé, l’éducation nationale ou l’énergie. Ce jeudi, nous affirmons, aux niveaux national et interprofessionnel, qu’il est impossible de mettre de côté les luttes actuelles pour l’emploi et l’amélioration des conditions de travail au nom d’une pseudo-unité nationale contre le Covid-19. Bruno Le Maire nous dit que ce n’est pas le moment de faire un printemps social. Au contraire. On entend souvent que le pire est à venir, mais les licenciements, l’explosion de la pauvreté, la question des salaires, c’est maintenant, pas demain !

L’emploi est-il la mère des batailles?

PHILIPPE MARTINEZ C’est une porte d’entrée. La question de l’emploi touche à celle des salaires, des conditions de travail, mais aussi de la Sécurité sociale, donc des cotisations sociales. C’est le sens de la campagne «10%», menée par la CGT des secteurs publics: 10% demploi en plus, 10 % daugmentation des salaires et 10% de réduction du temps de travail. Dailleurs, quand on interroge le gouvernement sur la revalorisation des première et deuxième lignes, il ne sait pas quoi répondre. Sa seule décision, c’est l’augmentation du Smic de 0,99 % pour 2021.

Comment décririez-vous la situation économique et sociale?

PHILIPPE MARTINEZ On connaît les très nombreux plans de licenciement dans les grandes entreprises, de Sanofi à Renault, ADP, Airbus… Mais il est compliqué de totaliser tous les emplois supprimés ailleurs. Les milliers de ruptures conventionnelles sont souvent des licenciements déguisés, sans oublier les 700000 fins de CDD ou de contrats d’intérim en 2020.

Les mesures de restriction sanitaire prises dans d’autres pays ont provoqué des manifestations parfois violentes. Une telle colère pourrait-elle s’exprimer en France?

PHILIPPE MARTINEZ Remarquons d’abord que les «Gaulois réfractaires» sont très conscients du contexte sanitaire. La colère survient quand les gens constatent qu’on ne les entend pas. D’autant plus quand les décisions prises sont incompréhensibles. Pourquoi fermer les lieux de culture alors qu’on s’entasse dans des supermarchés? Pourquoi ne pas aménager des halls d’exposition, titulariser les trop nombreux professeurs vacataires et embaucher des étudiants pour aider les universités à faire cours? Pourquoi les géants du tourisme, Accor, Club Med et autres, perçoivent-ils autant dargent public quand pas un centime n’est alloué au tourisme social? Sur tous ces sujets, on fait face à un mur idéologique.

Quelles mesures prendre?

PHILIPPE MARTINEZ On annonce 30 milliards d’euros pour l’emploi dans le plan de relance. Mais ce sont d’abord les entreprises qui les toucheront. Et le chômage partiel ne leur coûte rien. Nous avons des propositions fortes et immédiates: le paiement du chômage partiel à 100 % pour les salariés, mais aussi la conditionnalité des aides aux entreprises. Réformons l’assurance-chômage en y intégrant tous les privés d’emploi et tous les jeunes qui sortent de leurs études sans travail. Nous avons aussi proposé que, à l’occasion du couvre-feu, soit testée la réduction du temps de travail. Permettre, plutôt que se masser dans les magasins, aux salariés de partir une heure plus tôt ou de disposer d’une demi-journée par semaine.

Comment jugez-vous la gestion des crises au sein même des entreprises?

PHILIPPE MARTINEZ D’abord, rappelons que l’accord sur le télétravail n’en est pas un. Il s’agit juste de préconisations adressées aux employeurs et contraignantes pour les salariés. Cette crise est gérée à coups d’annonces faites à la va-vite, du jour pour le lendemain. Derrière, c’est «débrouillez-vous». Plus globalement, on ne peut pas se contenter dune vision à la semaine ou à la quinzaine, avec des déclarations contradictoires entre ministres.

N’êtes-vous pas consulté?

PHILIPPE MARTINEZ. On a des réunions. On parle. Ils parlent. Et ils font ce qu’ils veulent.

Comme pour les masques l’an passé, la stratégie vaccinale française est un échec. Comment l’analysez-vous?

PHILIPPE MARTINEZ Les États-Unis ont leur vaccin, les Chinois, les Russes, les Allemands, les Anglais, les Indiens, les Cubains aussi… Sanofi est l’une des plus grandes entreprises pharmaceutiques au monde, et la France n’a pas de vaccin. Malgré tous les discours, l’État a accepté des successions de restructurations, tout en versant des centaines de millions d’euros en crédit d’impôt recherche, en Cice, en exonérations. On a sacrifié la recherche, notamment fondamentale.

Les brevets des vaccins contre le Covid devraient-ils être publics?

PHILIPPE MARTINEZ S’il s’agit d’une cause mondiale, il ne peut pas être question de propriété privée, d’autant plus que ces vaccins ont été développés à l’aide de fonds publics.

Des aides qui doivent être conditionnées…

PHILIPPE MARTINEZ Il est impensable de continuer à donner de l’argent public à des patrons qui licencient. On met à mal l’avenir de l’industrie. Chez Sanofi, PSA, Airbus, Renault, on vire les chercheurs, les ingénieurs. Comment va-t-on relocaliser la production ou en développer de nouvelles? À Grandpuits, Total dit préparer lavenir en licenciant.

Idem à Chapelle-Darblay ou à Luxfer, où des activités indispensables sont liquidées. On marche à l’envers. Ça fait, par exemple, dix ans qu’on se bat pour une filière d’imagerie médicale autour de Thales. Rien ne bouge. Le gouvernement veut relancer l’industrie ferroviaire et les trains de nuit? On a tout pour: la SNCF, Alstom-Bombardier. Mais derrière les annonces, on ne voit rien venir.

Dans ce contexte, comment les syndicats peuvent-ils influer?

PHILIPPE MARTINEZ Ce n’est pas facile. Le syndicalisme, c’est l’opposé du confinement et du couvre-feu. Notre démarche est d’aller vers les gens. Et puis, il y a les lois sur la « sécurité globale » ou sur le « séparatisme » qui remettent en cause nos libertés individuelles et collectives. Faudra-t-il dissoudre la CGT car une de nos militantes porte le voile? Plus ils parlent de démocratie, moins il y en a.

Les syndicats affichent pourtant un front uni sur des sujets aussi importants que les réformes de l’assurance-chômage ou des retraites…

PHILIPPE MARTINEZ C’est une bonne chose. Même si on n’est pas d’accord sur tout, on est capables, comme pour l’assurance-chômage, de dégager des pistes qui nous rassemblent. Idem sur le projet Hercule et la casse d’EDF. Mais nous faisons face à des postures dogmatiques. Ce gouvernement n’a tiré aucune leçon de l’année passée.

 

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Le 4 février, le PCF appelle à la mobilisation

4 Février 2021, 08:51am

Publié par PCF Villepinte

Publié le 03/02/2021 par PCF

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Le PCF appelle à participer massivement à la journée d'action interprofessionnelle du 4 février initiée par plusieurs organisations syndicales.

Notre pays est confronté à une situation très grave. Depuis des années, les gouvernements successifs n'ont eu de cesse de réduire les dépenses publiques utiles, de privatiser des pans entiers d'activités stratégiques, d'affaiblir la protection sociale, d'encourager la baisse de ce qu'ils nomment « le coût du travail », au nom de la compétitivité, avec comme conséquence une pression sans cesse plus forte sur l'emploi, les salaires, la formation.

Avec la pandémie, le résultat de ces politiques est encore plus catastrophique. L'hôpital public, malgré des personnels totalement mobilisés, est démuni pour faire face aux vagues de contamination. Le pays est incapable de relever le défi de la recherche et ne dispose pas du potentiel industriel nécessaire pour répondre à ses besoins. La pauvreté explose avec l'extension du chômage, la jeunesse, qu'elle soit étudiante, salariée ou sans emploi, est précarisée et massivement confrontée à la détresse. La culture, les activités sportives et de loisirs sont renvoyées au rang d'activité « non essentielles ».

Quant au traitement des défis climatiques, environnementaux, ils sont renvoyés.

 « Ne les laissons pas nous faire payer les crises »

 Les dizaines de milliards du « plan de relance », ne brisent aucunement la crise économique et sociale. Les plans de suppressions d'emplois, les délocalisations et suppressions d'activités se multiplient. Et les services publics, les collectivités territoriales sont étranglés.

Dans le même temps, les grandes fortunes explosent et les distributions de dividendes exorbitants dans les grands groupes accompagnent de nombreux plans de suppressions d'emplois.

Le gouvernement et le Président de la République veut maintenant faire payer le monde du travail et accélerer ses politiques de casse sociale.

Il poursuit ainsi ses coupes sombres dans les services publics, accélère le démantèlement de fleurons économiques (EDF avec Hercule), prépare l'opinion à la reprise des contre-réforme des retraites  et de l'assurance-chômage, pourtant largement rejetées. Il renonce également à investir massivement dans la nécessaire révolution écologique, dans la recherche publique et dans l'Education.

 « La période appelle à changer radicalement de système économique et à engager une vraie révolution démocratique »

 Plutôt que la course aux profits, le PCF propose de s'attaquer à la domination de la finance et d'orienter les richesses vers l'emploi, la formation, les salaires, pour sécuriser la vie des salarié.e.s et l'avenir de la jeunesse.

Il faut de suite :

  • stopper les licenciements, favoriser la mise en formation des salariés
  • embaucher massivement dans les services publics (hôpitaux, Education nationale, recherche,...), comme dans le privé, avec des pr-recrutement de jeunes;
  • augmenter les salaires, le SMIC, les minima sociaux, les pensions de retraite et revenir sur la réforme de l'UNEDIC
  • investir massivement dans la transition écologique, les transports collectifs, dans la modernisation de notre industrie;
  • empêcher les délocalisations et rebâtir un outil industriel adapté aux besoins du pays

 Il faut enfin stopper la dérive autoritaire du pouvoir et, au contraire, impulser une révolution démocratique, avec un pouvoir renforcé au Parlement, des pouvoirs nouveaux pour les salariés dans les entreprises et un contrôle citoyen de l'utilisation de l'argent public.

 Les communistes seront présents devant le Bataclan

demain jeudi 4 février 2021 à 13h30.

50, boulevard Voltaire à Paris.

 

 

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Les organisations de jeunesse appellent à se mobiliser le 4 février aux côtés des syndicats

4 Février 2021, 08:46am

Publié par PCF Villepinte

Publié le 03/02/2021 par PCF

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La mobilisation du 20 janvier, à l’initiative de l’UEC, puis celle du 26 ont vu défiler des milliers de jeunes afflués dans le cortège de l’inter-organisation jeune. Depuis le début de la pandémie et surtout depuis le début de la crise économique, les jeunes n’ont pas été épargnés. Les étudiants, les lycéens, les jeunes apprentis, en recherche d’emploi..., une grande partie de la jeunesse subit de plein fouet les choix du gouvernement. Mais aujourd’hui, les jeunes disent qu’il y en a assez. Assez des politiques ! Mais aujourd’hui, nous disons qu’il y en a assez. Assez du chômage et de la précarité ! Assez de la casse de nos formations et de la sélection !

 

 

Aujourd’hui, les jeunes relèvent la tête et reprennent leur avenir en main. Le gouvernement ne fait rien pour nous ? Eh bien nous allons lui imposer nos revendications. 


Fort des deux dernières mobilisations, le MJCF et les autres organisations de jeunesse appellent à une nouvelle mobilisation le 4 février aux côtés des syndicats. Avec un mot d’ordre : nous refusons d’être la génération sacrifiée ! 


L’appel des organisations de jeunesse 

 
Les jeunes sont parmi les premières victimes de la crise. La pandémie et les mesures prises par l’exécutif ont amplifié les phénomènes de paupérisation des jeunes. La précarité est devenue notre quotidien : précarité de nos revenus, précarité face à l’emploi, précarité des études et de nos formations. Si notre génération est sacrifiée, ce n’est pas à cause de la pandémie mais bien des choix faits par le gouvernement pour répondre à la crise.


Après la réussite des mobilisations du 20 janvier, les étudiants se sont à nouveau mobilisés dans les rues partout en France le mardi 26 janvier. Cette mobilisation a été, une fois de plus, une réussite avec des cortèges jeunes, massifs, partout en France, aux côtés des lycéens et de l’ensemble des syndicats professionnels de l’éducation et de l’enseignement supérieur. 


Au lendemain de la mobilisation du 20 janvier qui a rassemblé des milliers d’étudiants partout en France, Emmanuel Macron et Frédérique Vidal ont été dans l’obligation de faire des annonces concernant la précarité étudiante et le retour en présentiel. À savoir l’extension du ticket RU du CROUS à 1 € à l’ensemble des étudiants et un retour en présentiel à 20 % du temps. 


Ces annonces sont une première victoire et montrent l’intérêt de se mobiliser mais restent insuffisantes. Concernant les repas à 1 €, la moitié des restaurants universitaires sont aujourd’hui fermés et nombre d’étudiants ne vivent pas à proximité d’un de ces restaurants. Concernant le retour en présentiel un jour par semaine, nous ne savons pas comment les universités pourront le mettre en place, aucune directive claire ni de moyens supplémentaires n’ayant été donnés aux universités. La mise en œuvre de cette annonce, qui ne répond pas aux demandes formulées, ne suffit pas pour permettre un véritable encadrement pédagogique et, sans moyens, les établissements mettront cela en place tardivement et difficilement.


Les actions d’ampleur se font attendre


C’est bel et bien la nécessité d’un plan d’urgence pour lutter contre la précarité, avec une augmentation immédiate des bourses et des APL, ainsi qu’une réforme structurelle du système de bourses qu’il faut enclencher rapidement. Sur le sujet de la santé mentale, l’annonce du chèque santé mentale, bien qu’elle soit encore floue, est une bonne nouvelle. Seulement, si celle-ci ne s’accompagne pas de l’embauche massive de psychologues elle est inefficace. 
C’est bien un retour en présentiel ambitieux et planifié dans les universités dont nous avons besoin. Le gouvernement dit que c’est impossible, nous répondons qu’il faut investir dans l’université, assurer un protocole sanitaire strict et rattraper le retard accumulé. 
Pour lutter contre le chômage et la précarité des jeunes, les mesures gouvernementales ne sont pas non plus à la hauteur. Six mois après son lancement, force est de constater que le plan “1 jeune, 1 solution” du gouvernement n’est pas à la hauteur. Et pour cause, il n’offre comme seule perspective aux jeunes des contrats précaires rémunérés une misère.
Face à la précarité de nos situations, nous demandons la sécurisation de nos parcours de formation à l’emploi. Nous refusons d’être une génération sacrifiée ! Alors que des sommes gigantesques sont versées aux entreprises, rien de conséquent n’est alloué pour les jeunes.


Nous demandons : 


Un retour en présentiel avec une jauge de 50 % par groupe, via l’embauche de personnels éducatifs et la titularisation de contractuels. 
Un plan de lutte contre la précarité étudiante en permettant à chaque étudiant d’avoir une protection sociale fixée au-dessus du seuil de pauvreté, en assurant un filet de sécurité. Cela permettra d’assurer notre autonomie, de vivre dignement et de pouvoir  se consacrer à nos études sans être dans l’obligation de se salarier à côté pour les financer. 


Une embauche massive de psychologues via un renforcement des services de médecine universitaire. Le doublement que promet le gouvernement est loin d’être suffisant face à la détresse toujours plus grandissante de la jeunesse
Pour lutter contre la précarité dans l’emploi, nous demandons notamment la fin des contrats précaires (CDD, intérims, etc.). Le CDI et la titularisation doivent redevenir les normes.


Le recrutement de jeunes dans le service public, en commençant par l’hôpital et l’enseignement pour pallier au manque de personnel.


Les mesures du gouvernement ne sont pas à la hauteur et ne mettront pas un terme à notre mobilisation. Nous appelons les jeunes à amplifier la mobilisation jeudi 4 février partout en France, lors de la journée de grève interprofessionnelle organisée, afin de réclamer de réels moyens pour nos universités et améliorer nos conditions de vie et d’études.

Nous les invitons aussi à tenir, là où c’est possible, des Assemblées générales afin d’organiser au mieux la mobilisation !

 

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Appel unitaire des retraité.e.s à la journée du 4 février 

1 Février 2021, 07:47am

Publié par PCF Villepinte

  

 

Photo: Allaoua Sayad

Avec les syndicats, les organisations de jeunes,
les syndicats CGT, FSU, Solidaires et l’association LSR
Appelons à la mobilisation des retraité-e-s le 4 février.

Les organisations CGT, FSU, Solidaires, Unef, UNL, MNL, FIDL ont impulsé un processus de mobilisations et d’initiatives tout au long du mois de janvier et début février pour la préservation et le développement de l’emploi et des services publics, contre la précarité.

En tant que retraités, nous sommes directement concernés par ces mobilisations.

Par exemple, en matière de santé, rien pour les soignants qui dénoncent un plan Ségur au rabais, ni pour beaucoup de professionnels oubliés, particulièrement dans l’aide à domicile. Dans cette période de pandémie le gouvernement continue sa casse de l’hôpital public. De même, nous constatons une insuffisance de moyens donnés à l’accompagnement de la perte d’autonomie...

Au-delà des mots, le gouvernement, en liaison avec le patronat des grandes entreprises, poursuit les politiques de casse de l’emploi, de pression sur les salaires et sur les conditions de travail et d’affaiblissement de la protection sociale. Le nombre de chômeurs explose, mais de grosses entreprises utilisent le coronavirus comme prétexte pour licencier et poursuivre leur course aux profits. Ils plongent une grande partie de la population et notamment la jeunesse dans la précarité et la pauvreté.

Le plan de relance favorise surtout les multinationales et poursuit le même objectif libéral de casse de l’appareil productif et des services publics.

Comment peut-on rester indifférent lorsque l’on constate que le second confinement a fait plonger la jeunesse dans l’extrême précarité? Beaucoup ne mangent pas à leur faim. Les recours à la banque alimentaire et aux associations d'entraide explosent chez les jeunes comme chez les retraités, en prenant en compte que près de 1/3 des retraités vivent avec des pensions égales ou inférieures à 1 000 € mensuels. À cela s’ajoutent pour les jeunes la difficulté de suivre les cours à distance, la peur de l’échec et une détresse psychologique forte qui peut se traduire par des suicides.

Les salaires ne sont pas l’ennemi de l’emploi et la revalorisation de tous les salaires sur la base du SMIC à 1 800 euros brut est une revendication juste. De même pour nous retraité•es : confrontés depuis des années au mépris, à la baisse du pouvoir d’achat de nos pensions nos organisations et association exigeons une revalorisation de 100€ immédiatement au titre de rattrapage (près de 50 000 retraité-e-s ont signé la pétition en ligne : « ne touchez pas au pouvoir d’achat des retraité-e-s »).

Augmenter les salaires, les pensions de retraites, c’est bénéfique au pouvoir d’achat. Et c’est aussi bénéfique pour notre quotidien tout au long de la vie, car cela renforce nos cotisations sociales, pilier de notre Sécurité sociale : c’est-à-dire notre santé, nos retraites…

Nos organisations CGT, FSU, Solidaires et l’association de retraités faisons nôtres les revendications portées par les syndicats et organisations de jeunesse. Nous refusons toutes sortes d’oppositions entre la jeunesse et les retraités. La misère s’installe chez de nombreux jeunes, elle progresse chez de nombreux retraités. Les conditions de vie sont de plus en plus dures pour l’ensemble des jeunes, des salariés, des retraités.

 Les retraités paient un lourd tribut à l’épidémie. Comme lors du premier déconfinement avec la pénurie de masques, le gouvernement cache la situation sur les vaccins en théorisant une campagne de vaccination « progressive ». En mars-avril 2020, nous exigions la souveraineté sanitaire en matière de matériel médical (masques, blouses, tests, etc.).

Aujourd’hui, nous avons la confirmation que la pénurie de vaccins est le résultat d’une politique qui a cassé la recherche publique et rendu le pays dépendant de multinationales qui localisent et investissent en fonction des profits immédiats, voire qui n’investissent même pas dans la recherche à hauteur des aides énormes qu’elles reçoivent par le biais du Crédit d’Impôt Recherche. L’exemple de Sanofi qui continue à licencier est significatif à cet égard. Il est nécessaire que notre pays parvienne à sa pleine souveraineté en matière de vaccins, de médicaments etc…

Nous avons donc toutes les raisons de nous mobiliser le 4 février ensemble avec les salarié.es pour nos revendications car elles se rejoignent.

Retraités CGT, FSU, Solidaires et l’association LSR

 

 

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Le 4 février, ensemble, faisons entendre nos revendications

1 Février 2021, 07:30am

Publié par PCF Villepinte

Les organisations CGT, FSU, Solidaires, Unef, UNL, MNL, FIDL se sont réunies en intersyndicale en fin d’année 2020. Nos organisations décident d’impulser un processus de mobilisations et d’initiatives tout au long du mois de janvier et début février pour la préservation et le développement de l’emploi et des services publics, contre la précarité.

L'année 2020 marquée par la pandémie et ses conséquences sanitaires, économiques et sociales

Celles-ci sont aggravées par des décisions gouvernementales désastreuses pour le monde du travail et la jeunesse. Ces initiatives s’appuieront sur les mobilisations professionnelles.

Dans ce contexte, et ce n’est pas anodin, les attaques liberticides du gouvernement se multiplient. Nos organisations continuent de les combattre.

Le plan de relance affiché par le gouvernement n’est en rien un plan de rupture avec les politiques de casse de l’emploi, de pression sur les salaires et sur les conditions de travail et d’affaiblissement de la protection sociale. Il plonge une grande partie de la population et notamment la jeunesse dans la précarité et la pauvreté.

Les gagnants sont bien toujours les mêmes et les entreprises les moins touchées par la crise seront celles qui bénéficieront le plus des baisses d’impôts

Ce constat impose de contrôler et de conditionner socialement et écologiquement les aides publiques. Il faut un véritable plan de relance combinant investissement public massif et soutien des revenus des plus fragilisés ou précaires.

Pourtant, c’est le chemin inverse que prend ce gouvernement :

-rien pour les petits salaires, la ministre du Travail annonce, presque comme une provocation, une revalorisation du Smic en dessous de 1 % pour 2021. Ce qui fera passer le taux horaire de  10,15 à 10,25 € ;

 -rien non plus pour les 1ers de corvée, exposés depuis le début de la pandémie, toutes et tous devront attendre une hypothétique négociation dans leurs secteurs professionnels fin 2021 ;

 -rien pour les soignants qui dénoncent un plan Ségur au rabais et beaucoup de professionnels oubliés ;

 

-rien pour l’ensemble des fonctionnaires dont le point d’indice reste gelé ;

 -rien pour les personnels de l’éducation nationale alors que le simulacre de concertation autour d’un Grenelle de l’éducation déserté par une majorité d’organisations syndicales est au point mort.

47 % des jeunes s’inquiètent pour leur emploi et le taux de chômage des jeunes a dépassé les 20 %

Le second confinement les a fait plonger dans l’extrême précarité. Nombre d’entre elles et eux ne mangent pas à leur faim. À cela s’ajoute la difficulté de suivre les cours à distance, la peur de l’échec et une détresse psychologique forte. Avec ses mesures insuffisantes, restrictives et incohérentes, le gouvernement sacrifie toute une génération !

Pas une journée ne se passe sans une nouvelle annonce de plan de suppressions d’emplois, de fermetures d’entreprises ou restructurations et réductions de services. Les réformes successives, contestées fortement, facilitent les licenciements et les suppressions de postes dans le privé comme dans le public.

Là encore, ni plan de relance, ni plan de rupture mais la poursuite du même objectif libéral de casse de l’appareil productif et des services publics.

Nous affirmons, au contraire, que la réponse aux besoins de toute la population, l’avenir de la jeunesse et la réussite de la transition écologique imposent la création de millions d’emplois. Cela passe aussi par le partage et la réduction du temps de travail.

Dans le secteur de la santé par exemple, alors que le gouvernement tergiverse sur les mesures à prendre pour éviter l’engorgement des services de réanimation, ce sont 400 000 emplois à créer dans les hôpitaux, les maisons de retraite ou l’accompagnement des malades et des personnes en perte d’autonomie.

Les besoins sont importants aussi dans toute la Fonction publique.

Il est indéniable aujourd’hui, après la pénurie de masques du printemps dernier, qu’il faut relocaliser une partie de notre production et en particulier notre industrie. Être en capacité de produire des médicaments, du matériel médical et de protection après la période que nous traversons ne peut plus faire débat.

C’est pourquoi, les organisations CGT, FSU, Solidaires, Unef, UNL, MNL, FIDL proposent un processus de mobilisations et initiatives. Des déploiements locaux, des tractages et des assemblées générales doivent se tenir sur les lieux de travail et dans les territoires. Les organisations appellent, dans une dynamique de convergences et de renforcement des luttes, à un temps fort commun interprofessionnel de mobilisations et de grève le 4 février 2021.

 

 

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Collecte solidaire : A Montreuil on fait de la politique sur du concret !

31 Janvier 2021, 07:47am

Publié par PCF Villepinte

La crise sanitaire est un véritable révélateur mais aussi un accélérateur de la situation que vivent des millions de Français, en particulier ceux issus des milieux les plus modestes.

Dans nos villes de Seine-Saint-Denis, c’est la double peine ! Les inégalités flagrantes en matière de soins, de présence des services publics, aggravent d’autant la précarité, et conduisent à de véritables drames humains et sociaux.

Les associations de quartiers avec lesquelles nous sommes partenaires (nous collectons, elles distribuent) en témoignent : les principales victimes de la baisse du pouvoir d’achat sont les plus fragiles, jeunes, étudiants, familles monoparentales, sans-emplois, sans papiers…

La catastrophe sanitaire et sociale a des causes et des responsabilités. C’est le sens de la campagne que nous avons engagée « la pauvreté n’est pas une fatalité » qui exige du gouvernement la revalorisation du RSA et son extension aux jeunes de moins de 25 ans, la revalorisation des bourses d’études et des aides au logement. Mais aussi l'aide exceptionnelle aux associations caritatives, et un soutien aux collectivités territoriales plutôt que l'asphyxie actuellement organisée.

Cette campagne doit désormais être visible et offensive. A chaque collecte nous associons systématiquement les grands bandeaux,  la table avec les pétitions (qui sont signées massivement) et qui permettent de discuter largement et de faire de la politique sur le fond (3 adhésions ont été réalisées).

Malgré les mesures de confinement, nous allons continuer. Nous allons rencontrer les associations locales pour les inviter à s’approprier, elles aussi, la pétition, préparer ensemble l’appel départemental, et rencontrer les élu-e-s.

Cette dernière dimension n’est pas de moindre importance. Nul doute que les élections départementales et régionales poseront frontalement la question de se doter d’un maximum d’élu-e-s, relais de ces aspirations et porteurs d’un projet de territoire social et démocratique, pour le droit à la justice et au respect pour tous !

Jean-Marie Doussin

Secrétaire de la section de Montreuil

 

 

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Licenciements, suppressions d’emplois, luttes, propositions

28 Janvier 2021, 08:11am

Publié par PCF Villepinte

Publié le 27/01/2021 par PCF

https://d3n8a8pro7vhmx.cloudfront.net/pcf/pages/12661/attachments/original/1611740784/visuel-lecen.jpg?1611740784

Sanofi, Michelin, Thalès, Air France KLM, Les Fonderies du Poitou, Derichebourg Aeronautics, Mecafi, Jacob Delafon, Auchan, Comatelec, Sodexo… La litanie pourrait continuer encore, et elle fait froid dans le dos. Ces derniers mois, les annonces de si mal nommés « plans de sauvegarde de l’emploi » se sont succédé, trop souvent assorties d’une tentative de nous faire croire que ces suppressions d’emplois massives sont une conséquence de la pandémie de la Covid-19.

Pourtant, certains de ces plans étaient prévus bien avant la crise, tandis que d’autres ont été annoncés au sein d’entreprises dont les carnets de commandes sont pleins, comme par exemple dans le cas de l’équipementier aéronautique Lisi-Creuzet. Or, ces vagues de licenciements interviennent au sein de groupes ayant pour la plupart bénéficié d’aides publiques depuis des années, notamment du Crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi (CICE) ou du Crédit d’impôt recherche (CIR).

Surtout, nombre de ces groupes ont été aidés par l’État pendant la crise sanitaire, que ce soit sous la forme de Prêts garantis par l’État ou de chômage partiel. Les exemples sont nombreux, tel celui du voyagiste TUI France qui se débarrasse – il n’y a pas d’autres termes lorsqu’un directeur annonce un PSE par visioconférence sans concertation depuis sa résidence au Maroc – de 60 % de ses effectifs français alors que 100 millions d’euros de prêts garantis par l’État allemand ont été consacrés à la branche française.

Si encore ces groupes s’appliquaient à eux-mêmes leurs pratiques austéritaires d’économies de bouts de chandelles, sans doute la pilule passerait-elle mieux. Mais loin de mettre en pratique les vertus qu’ils prêchent – pour les autres –, les actionnaires n’ont de cesse de continuer à se verser leurs dividendes et à les augmenter toujours davantage. La tendance est au profit immédiat, même en période de crise, sans vision d’avenir pour les entreprises devenues les cibles de ces parasites voraces qui ponctionnent tant et plus de dividendes.

Dividendes par ailleurs chers payés, puisque ce faisant ils dépouillent la recherche et le développement, les investissements, la formation… et, bien évidemment, les salariés qui en paient le prix, sans compter les bassins d’emplois sinistrés et la perte d’attractivité des territoires concernés. Car les entreprises ne sont pas – ou plutôt, ne devraient pas être – des jouets aux mains des actionnaires : elles représentent la force productive de la France, elles fonctionnent grâce aux salariés, à leurs savoir-faire et leurs compétences, sont en lien direct avec leurs sous-traitants qui bien souvent dépendent d’elles. Plus grave, cette tendance traduit une modification profonde du rapport à la souveraineté de la France et de sa stratégie industrielle, à l’œuvre depuis des décennies.

Qu’on se penche un instant seulement sur le cas de Sanofi qui a annoncé 400 suppressions d’emplois cette année. Qu’est-ce qui se cache derrière ce plan, au-delà des pertes d’emplois – dramatiques – pour les salariés, et de la perte de compétences et de savoir-faire ? Ces 400 emplois concernent la recherche et développement, ce qui, pour un pharmaceutique en pleine pandémie, donne le frisson, d’autant que ce sont en tout quelque 1 000 emplois en France qui sont visés sur trois ans.

*Or, au cours des dix dernières années, Sanofi a touché autour d’un milliard d’euros de crédits d’impôts divers (CIR, CICE). Et n’oublions pas que l’entreprise bénéficie des remboursements de médicaments de la Sécurité sociale, ce qui représente 80 % de son chiffre d’affaires – chiffre d’affaires d’ailleurs en hausse du fait de la vente d’antidouleur en période de pandémie de la Covid-19. Ce serait risible si ce n’était pas si tragique.

Le groupe communiste, républicain, citoyen et écologiste au Sénat porte la conditionnalité des aides publiques aux garanties d’emplois, ainsi que les enjeux de souveraineté et la nécessaire réindustrialisation de la France. µ

Fabien Gay

sénateur

 

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Éducation. Les raisons de la colère des profess ​​​​​​​eurs… et des autres

26 Janvier 2021, 08:11am

Publié par PCF Villepinte

Pour beaucoup d’enseignants, les protocoles sanitaires imposés ne sont pas à la hauteur. © Martin Bureau/AFP

L'Humanité Mardi 26 Janvier 2021

Olivier Chartrain

Sauver le service public de l’école. Voilà ce qui rassemble, ce mardi 26 janvier, tous les métiers de l’éducation nationale. Enseignants, surveillants, infirmières, psychologues et conseillers principaux seront en grève ou en manifestations, à l’appel d’une très large intersyndicale.

Ils n’en peuvent plus, et ils vont le dire ce mardi. «Ils», cest lensemble des professionnels de l’éducation nationale – enseignants, surveillants, infirmières, psychologues, conseillers principaux d’éducation, AESH (accompagnants d’élèves en situation de handicap)… – qui sont appelés à la grève par une inter­syndicale d’une ampleur rarissime. Toutes les fédérations liées aux métiers de l’éducation de la FSU (Fédération syndicale unitaire), de la CGT, de Solidaires, de FO, plus des syndicats autonomes comme le Snalc ou le SNCL, auxquels s’ajoutent localement d’autres syndicats ou des fédérations de parents d’élèves, se sont liés pour appeler à cette journée de grève «pour la défense du service public d’éducation».

Retrouvez tous nos articles sur l'éducation nationale.

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Les services publics remontent au front

24 Janvier 2021, 09:43am

Publié par PCF Villepinte

 

L’Humanité Samedi 23 Janvier 2021

Stéphane Guérard

La santé le 21 janvier, l’éducation le 26, l’énergie le 28... Après 9 mois de crise sanitaire et face aux coups de l’exécutif, reprendre la lutte frontale est une nécessité. En point d’orgue: la Journée nationale du 4 février. NOTRE DOSSIER

Ils furent en première ligne lors de chaque confinement, les petites mains des activités à ne surtout pas fermer, même en temps de couvre-feu avancé. Les agents hospitaliers, médecins, infirmières, aides-soignants et personnels de service; les professeurs d’école, de collège, de lycée, du supérieur, en visioconférence ou en présentiel; les énergéticiens, électriciens ou gaziers… Tous devraient être au centre de nos attentions. Ces agents du service public sont pourtant absents des mesures censées préparer le «monde daprès».

Lire aussi : Services publics, un moyen de lutter contre le chômage

Dans ce dossier :
Santé. Grosse piqûre de rappel de la part des blouses blanches 
Éducation. Les «choyés» prennent le pavé contre maître Blanquer
Énergie. Bataille épique contre le projet Hercule

Sur les 100 milliards d’euros du plan de relance, seuls 6 sont réservés à la santé pour rehausser un peu les salaires des hospitaliers, 1,8 milliard pour la modernisation numérique des services de l’État et des collectivités. L’action des régions, départements et municipalités est certes soutenue, à hauteur de 10 milliards, mais pour conforter leur rôle de chef d’orchestre de l’activité sur les territoires. Doit-on compter les 800 millions de l’armée pour gonfler ces mécomptes?

Lire aussi : De nouvelles économies imposées aux hôpitaux en 2021 hors Covid-19

En revanche, les services publics continuent de pointer dans la colonne des moins des lois de finances de l’État et de la Sécurité sociale. Les fermetures de lits se poursuivent dans les hôpitaux au gré des regroupements d’établissements et de services. L’éducation nationale est sommée de faire plus sans recevoir plus. Quant aux agents des entreprises publiques de l’énergie, EDF en tête, ils luttent avec force contre le projet Hercule, qui parachève la stratégie de privatisation du secteur en cours depuis vingt ans.

Lire aussi : Scandale Avenir lycéen : Blanquer veut maintenant la peau de la démocratie au lycée

 

Il n’est pas surprenant de voir tous ces agents, salariés ou contractuels des services publics, répondre les premiers à l’appel à mobilisation lancé à l’unisson par la CGT, la FSU, Solidaires, l’Unef et les organisations de jeunesse (MNL, Fidl, UNL). La santé a ouvert le bal ce jeudi, l’éducation se mobilise le 26 janvier et l’énergie le 28, avant une Journée nationale interprofessionnelle le 4 février. Voire plus si le Covid le permet. «Nous voulons tirer les leçons des neuf derniers mois, pour que les jours daprès soient vraiment différents. Il faut créer de l’emploi, notamment dans les services publics, pour répondre aux si nombreux besoins non pourvus», explique Catherine Perret, secrétaire confédérale de la CGT.

Lire aussi : Énergie. Hercule, ce danger taille XXL qui menace EDF

Reprendre le chemin des grèves et des mobilisations est une évidence pour ces syndicats. «Dans les programmations budgétaires, les mesures de long terme, le gouvernement est resté sur ses a priori idéologiques», déplore Benoit Teste, secrétaire général de la FSU. Or, relève Murielle Guilbert, déléguée générale de Solidaires, «penser bien commun, cest forcément renforcer les trois fonctions publiques».Fer de lance de cette rentrée sociale 2021, les services publics donnent envie à dautres secteurs du privé de les rejoindre. Dans l’agroalimentaire, la métallurgie, la chimie, les transports, les revendications ne manquent pas. Elles ne resteront pas confinées bien longtemps.

 

 

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Centrale nucléaire de Golfech : le PCF soutient l'action des salariés de l'Energie

19 Janvier 2021, 08:10am

Publié par PCF Villepinte

Publié le 19/01/2021 par PCF

Le projet Hercule doit être stoppé il va à l'encontre de urgences climatique, sociale et industrielle.

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Ce mardi sur la centrale nucléaire de Golfech, les salariés de l'énergie sont une nouvelle fois dans l'action, à l'appel de leur intersyndicale, contre le « projet Hercule », projet de démantèlement de l'entreprise publique EDF que veut imposer le gouvernement. Les communistes et leurs élu.e.s soutiennent pleinement leur forte mobilisation.

Le projet Hercule  est à l'encontre des besoins actuels,  en effet il prévoit l'éclatement d'EDF en trois entreprises distinctes : EDF Bleu comprendrait les entités nécessitant des investissements lourds, comme le nucléaire, et resterait publique. EDF Vert, cotée en Bourse, regrouperait les activités les plus rentables (énergies renouvelables, réseaux électriques Enedis) et serait largement ouverte aux investisseurs privés. EDF Azur aurait la charge des barrages hydroélectriques dont les concessions seraient cédées au secteur privé.

L'éclatement d'EDF n'est que la privatisation des activités les plus rentables de l'énergie alors que le financement des investissements resterait à la charge du contribuable. L'usager, lui, verra s'envoler les tarifs... Inacceptable dans un moment de crise où l'importance des services  publics et de la maîtrise des enjeux industriels par l'Etat est flagrant aux yeux de tous.

Alors que la crise écologique, comme la nécessité de relocaliser la production industrielle placent la question énergétique au cœur des défis à relever, alors que 12 millions de nos concitoyen.ne.s sont en situation de précarité énergétique, Emmanuel Macron se propose de livrer ce bien commun aux appétits du monde de la finance ! Une logique qui va à l'encontre des besoins du pays, soulignés par la crise sanitaire.

Les communistes, aux côtés des salarié.e.s et de leurs syndicats, exigent un véritable débat public sur l'avenir d'EDF et ses moyens d'investissement au service de l'intérêt général et de la souveraineté nationale.

Notre pays a besoin d'un véritable service public de l'énergie, géré démocratiquement, associant aux prises de décisions les salarié.e.s, les usager.e.s et les collectivités locales.

L'énergie est au cœur de la transition écologique, du développement industriel du pays et de la réponse aux besoins vitaux des citoyen.ne.s : c'est notre bien public, il doit être soustrait aux logiques de profit et son accès doit être garanti à toutes et tous. L'action des salarié.e.s pour s'opposer à ce projet, comme leur travail au quotidien pour répondre aux besoins des populations fait l'honneur de notre pays et j'appelle à les soutenir.

 

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