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Bienvenue sur le blog des communistes de Villepinte

Seine-Saint-Denis : ils défilent par centaines pour l’emploi

18 Janvier 2013, 13:01pm

Publié par PCF Villepinte

 Bobigny, hier. Plusieurs centaines de personnes (650 selon la police, 2 000 selon les syndicats) ont participé à la « marche pour l’emploi et l’avenir de la Seine-Saint-Denis », qui est arrivée sur le parvis de la préfecture.

LE PARISIEN:Seine-Saint-Denis : ils défilent par centaines pour l’emploi.

Hier, les salariés de l’usine PSA d’Aulnay étaient en tête d’un cortège qui a dénoncé des milliers de suppressions de postes dans le 93.

Aussi emmitouflés que déterminés, ils ont bravé le froid pour défendre « l’emploi et l’avenir de la Seine-Saint-Denis ». Hier matin, plusieurs centaines de personnes (650 selon la préfecture, plus de 2000

selon les ) ont depuis Le Bourget et Pantin pour converger vers le parvis de la préfecture de Bobigny, où les deux cortèges se sont retrouvés.

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Salariés, agents, profs, élus communistes : ils ont répondu à l’appel d’une intersyndicale qui réunissait la , la CFDT, l’Unsa, Solidaires, la FSU et la CFE-CGC.

Très applaudis, une centaine de salariés de l’usine PSA d’Aulnay ouvrent le premier cortège parti du Bourget. « Aucune usine ne doit fermer », scandent-ils. Dans la foule, Alphi, qui travaille à Roissy, s’inquiète. « Les plans sociaux se multiplient à l’aéroport : on est en train de payer la crise et l’austérité. » Mathieu Brabant de la CGT-Educ’action, explique être « solidaire de ce qui se passe dans le privé », même si, selon lui, « l’emploi public est aussi concerné. Les postes annoncés dans l’éducation pour la rentrée sont insuffisants ».

Sur les marches du parvis où les manifestants sont tenus à bonne distance par des barrières métalliques, le secrétaire départemental de la CGT 93, Hervé Ossant, prend la parole devant une forêt de drapeaux. « Nous sommes venus faire entendre la voix de ceux qui souffrent, explique le syndicaliste. Aujourd’hui, on compte 135000 chômeurs dans le département, c’est plus 10% en un an. Où va s’arrêter cette hémorragie? » Plus tôt, Jean-Pierre Mercier, délégué CGT chez PSA, avait prévenu : « Ce qui se passe chez PSA pend au nez de toutes les entreprises. »

Rendez-vous raté en préfecture

Car le chiffre brandi hier par les syndicats et le Front de gauche 93, venu hier faire signer un appel pour un « plan d’urgence pour l’emploi », a de quoi faire peur. Selon eux, 15000 emplois industriels sont menacés dans le département : 3000 personnes à PSA Aulnay, 250 à Sanofi Romainville, 250 à Presstalis Bobigny, 3500 à Air France Roissy, 54 à Delphi, un équipementier de Villepinte, 25 chez Rotos 93 au Blanc-Mesnil… « Quand on sait que la suppression d’un emploi direct en détruit trois autres, 15000 est optimiste », explique t-on au PC 93. A la préfecture, on se refuse à confirmer : « Il faut être prudent : certains plans évoqués ne concernent pas la seule Seine-Saint-Denis, d’autres ne sont pas actés. »


Une explication que n’ont pu entendre les représentants syndicaux, puisque leur rencontre avec le préfet n’a pas eu lieu. Selon les syndicats, le préfet a refusé de les recevoir et ils ont décliné une entrevue avec le seul secrétaire général. Version différente à la préfecture, selon laquelle les syndicalistes sont arrivés en retard et n’ont donc pu s’entretenir avec Christian Lambert, parti accueillir deux ministres aux Lilas. La CGT 93 a donc laissé une lettre ouverte au préfet.

 

Le Parisien

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