Licenciement des 24 salariés de Babou à Sevran
François ASENSI
DEPUTE DE SEINE-SAINT-DENIS
Villepinte – Sevran –
Tremblay
Paris,
le 1er mars 2010
Communiqué
Le Député demande une enquête au Préfet
Le 26 janvier dernier, deux jours avant la fermeture du magasin par la direction, les salariés de Babou à Beau Sevran se sont mobilisés pour dénoncer leur condition de licenciement.
Délit d’entrave, manquement aux procédures légales, défaut d’information, les salariés estiment que leurs droits n’ont pas été respectés. La crise ne peut pas être un prétexte pour voir les droits des salariés battus en brèche.
Le député François Asensi a donc écrit au Préfet de Seine-Daint-Denis pour que soit diligentée une enquête de la direction départementale du travail et soient mises en lumière les conditions de leur licenciement.
Contact presse :
francois.asensi@gmail.com
01 49 63 71 17
Le 1 mars février 2010
Monsieur Nacer MEDDAH
Préfet de Seine-Saint-Denis
Préfecture de la Seine-Saint-Denis
124, Rue Carnot
93000 Bobigny
Monsieur le Préfet,
Je voudrais attirer votre attention sur la situation des salariés de l’entreprise Babou, située sur la zone commerciale de Beau Sevran.
Depuis le 26 janvier, soit deux jours avant la fermeture définitive du magasin par la direction, les 24 salariés - dont 17 en contrat à durée
indéterminée et 7 en contrat à durée déterminée - se mobilisent pour dénoncer les conditions de leur licenciement.
En s’appuyant sur une convention collective largement défavorable aux salariés, la direction propose des indemnités de licenciement qui ne leur permettent pas d’envisager l’avenir. Si rien ne semble illégal dans le montant de l’indemnité proposée, son montant particulièrement bas ne fait qu’exacerber leur sentiment d’injustice.
Or, ce sentiment d’injustice se nourrit d’éléments conduisant ces 24 personnes à considérer que les formes légales du licenciement économique n’ont pas du tout été respectées. Si tout reste à prouver, j’ai tenu tout de même à vous alerter sur la gravité des faits qui m’ont été rapportés. Sont ainsi évoqués des délits d’entrave, le manquement aux procédures légales, le défaut d’information des salariés.
24 salariés licenciés, ce sont en réalité 24 familles qui aujourd’hui vivent dans l’angoisse du lendemain. Aussi, je vous demande, Monsieur le Préfet, de bien vouloir diligenter une enquête de la Direction Départementale du Travail, afin d’établir la vérité sur les conditions de ce licenciement.
Je vous prie d’agréer, Monsieur le Préfet, l’expression de mes salutations distinguées.
François ASENSI
Député de Sevran, Tremblay,
Villepinte