Lettre de mars du réseau école du PCF
De l'argent pour l'école, pas pour les banques !
L’édition de mars 2012 du réseau école vient d’être publiée. Parmi les nombreux articles dont vous pourrez prendre connaissance en téléchargeant cette lettre, nous avons choisi de publier une contribution de Marine Roussillon, responsable du réseau, sur les enjeux de moyens pour une transformation progressiste de l’école...
Pour construire l’école de l’égalité, il y a besoins de moyens nouveaux.
Bien sûr, les moyens seuls ne sont pas la solution. renforcer le caractère inégalitaire de l’école, tout en donnant un peu de moyens pour atténuer ces inégalités, cela ne rime à rien ! c’est pourtant ce que propose le Parti socialiste, lorsqu’il affirme vouloir revenir sur les suppressions de postes tout en poursuivant la politique de différenciation des contenus (socle commun) et de mise en concurrence des établissements (autonomie). il y a besoin de moyens nouveaux, non pas pour panser les plaies crées par l’école, mais pour transformer l’école en profondeur, la refonder sur le modèle de l’élève qui n’a que l’école pour acquérir les savoirs scolaires.
quels sont les besoins ?
Il faudra bien sûr recréer tous les postes supprimés par la droite, et créer des postes nouveaux. Les élèves sont en nombre croissants dans le primaire et dans le secondaire : il faut donc plus d’enseignants, plus de personnel pour les accueillir. nous voulons garantir le droit à la scolarisation dès deux ans pour les enfants dont les familles le souhaitent, dans des conditions adaptées aux tout petits ; nous voulons rendre l’école obligatoire de trois à 18 ans ; nous voulons faire baisser les effectifs et améliorer l’encadrement ; nous voulons rétablir les rased dans leurs moyens et créer des équipes pluriprofessionnelles pour prévenir la difficulté scolaire, dans le primaire comme dans le secondaire ; nous ne voulons surtout pas augmenter la charge de travail des enseignants…
Il faudra donc recruter massivement.