"Les cantonales, le pouvoir ne veut pas en parler"
Politique - le 16 Février 2011
En campagne ce mercredi soir à Marseille, le Front de gauche s'est penché sur "la place du travail, face à la précarisation, au chômage et à l'exploitation". Quelques jours après le rendez-vous dans le Nord, Pierre Laurent (PCF), Christian Picquet (Gauche unitaire) et Jean-Luc Mélenchon (Parti de gauche), ont donné leur vision de l'emploi, de la place des services publics, juste après avoir rencontré les postiers du 2ème arrondissement de Marseille, en grève depuis 133 jours contre la précarisation de l’emploi à La Poste.
Voici les passages forts de leurs interventions devant plusieurs centaines de personnes.
- Jean-Luc Mélenchon: "Lors des prochaines élections cantonales, nous voulons que M. Sarkozy prenne une tannée afin qu'il paie les deux années de travaux forcés auxquels il a condamné les salariés avec sa contre-réforme sur les retraites."
- Pierre Laurent: "Nous venons de passer une semaine de vie politique sur la petite phrase d'Anne Sinclair dont tout le monde se fout royalement. Les cantonales, vous n'en entendrez pas parler. Le pouvoir ne veut pas en parler. Mais ce que nous apprennent les salariés en lutte c'est la ténacité. Les batailles politiques aussi doivent s'inscrire dans la durée."
- Christian Picquet:"Ce que je constate à Marseille c'est que ce gouvernement est détesté comme jamais depuis le début de la Ve République. Mais les gens attendent la construction d'une alternative durable".
Retrouvez le compte-rendu de ce grand rendez-vous marseillais du Front de gauche dans L'Humanité de ce vendredi 18 février.