« des crédits pour l’école, pas pour les monopoles ».
"Que dira le Conseil général quand la fondation Mac Donald proposera de payer les livres des collégiens ou la
Fondation ELF, des cartables électroniques ? "
16 décembre 2009
Ah, qu’il est loin le temps où nous demandions des crédits pour l’école, « des crédits pour l’école, pas pour les monopoles ». Si les banques, qui ont retrouvé le chemin du profit, étaient correctement taxées, on n’aurait pas besoin de ces artifices financiers pour envoyer les collégiens en séjour à l’étranger. De plus, ces 3 millions € peuvent être en partie défalqués de l’impôt sur les sociétés. Nous aurions préférer le maintien de la taxe professionnelle, BNP PARIBAS aurait certainement payé une somme aussi importante, qui aurait abondé le budget du Conseil général.
L’impôt ou le mécénat, deux choix politiques en débat.
Gilles GARNIER Président du groupe Communiste et citoyen Pour une alternative à gauche Conseil général de la Seine Saint Denis
Après l’accord signé lundi 14 décembre par C. Bartolone et le Président de BNP Paribas, prétendûment destiné à "lutter contre les inégalités", Gilles Garnier offre un tout autre regard sur cet acte politique.
Bobigny, le 14 décembre 2009
La boite de pandore
L’accord signé ce jour entre le Conseil général de la Seine Saint Denis et le groupe BNP PARIBAS est une fausse bonne nouvelle.
Devant l’indigence des crédits de l’Education Nationale et l’asphysie financière du département, qui a en charge les collèges, on pourrait se dire que tout aide est bonne à prendre. Mais cet accord pourrait être lourd de conséquences. Que dira le Conseil général quand la fondation Mac Donald proposera de payer les livres des collégiens ou la Fondation ELF, des cartables électroniques ? La marchandisation d’une part de l’Education est en marche même si nous espérons que l’Exécutif départemental le fait à contre cœur.