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Bienvenue sur le blog des communistes de Villepinte

Cinéma : les choix de l'Humanité

14 Octobre 2012, 07:16am

Publié par PCF Villepinte

Humphrey Bogart dans "les Griffes jaunes" de John Huston (1945)

 

 

Retrouvez, chaque semaine, toute l'actualité cinéma avec les critiques de films de la rédaction.

 

 

 

 

 

Cette semaine...

Khaos, d'Ana Dumitrescu
Like Someone in Love, d'Abbas Kiarostami
Tell me lies, de Peter Brook
Les Fils du vent, de Bruno Le Jean
God Bless America, de Bob Goldthwait
Par les épines, de Romain Nicolas

 

  • Khaos, d'Ana Dumitrescu. Documentaire réalisé en 2012. France. 1h35.

Entretien réalisé par Gaël De Santis. Khaos ou les visages de la crise grecque, film dont L’Humanité est partenaire, est sur les écrans demain. L’occasion de redonner la parole aux simples citoyens helléniques. Photographe, Ana Dumitrescu réalise avec Khaos ou les visages de la crise grecque, son premier film documentaire, dont L’Humanité est partenaire. La forme du road-movie se prête à des représentations de la vie dans la Péninsule hellénique, ou plus brutalement, de la mort. Comme lorsque sa caméra fixe une femme prête à se suicider, ou qu’à Kefalovriso on voit la tombe d’un ancien policier qui s’est donné la mort après la faillite de son entreprise. >>> Lire l'entretien avec la réalisatrice.

La bande annonce

  

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  • Like Someone in Love, d'Abbas Kiarostami. France/Japon. 1h39.

Par Michèle Levieux

Abbas Kiarostami est comme les Vénitiens ainsi décrits par Hugo Pratt :« Lorsqu’ils sont  fatigués de l’Autorité, ils ouvrent des portes dérobées au fond des cours et partent vers des horizons splendides et d’autres histoires… ». Avec Like Someone in Love, tourné au Japon avec des acteurs nippons, Abbas continue sa recherche sur le discours amoureux commencé en Toscane avec Copie conforme, qui valu, en 2010, le prix d’interprétation féminine cannois à Juliette Binoche. Dans Copie conforme, Abbas aborde le couple, le flou délicieux, l’illusion douce de l’amour en tant que promesse, le moment original, celui de la déclaration, suivi du surgissement du doute et du cycle de la destruction. L’originalité de l’amour à vif se perd dans la copie. (...) Abbas Kiarostami, au sommet de son art. >>> Lire la suite

La bande annonce

 

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Les choix de Vincent Ostria

  • Tell me lies, de Peter Brook. Royaume-Uni, 1968, 1 h 48

Inédite en France, cette œuvre du célèbre metteur en scène de théâtre britannique est la transposition d’une de ses pièces, « US », donnée à Londres en 1966. Il y est essentiellement question de la guerre du Vietnam, vue de Londres. Dans les années 1960, ce conflit qui engendra par réaction le mouvement Peace & Love, suscita un vent de contestation sans précédent dans la jeunesse du monde entier. Brook stylise ce phénomène en lançant trois ou quatre personnages dans les rues de Londres, qui vont provoquer, enquêter, manifester ou débattre partout où il est question du Vietnam. Un mélange de fiction et documentaire entrecoupé par des chansons anti-américaines et des saynètes, interprétées par les comédiens. Un spectacle politique d’une fluidité, d’un ludisme et d’une liberté aujourd’hui inconcevables.

 

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  • Les Fils du vent, de Bruno Le Jean. France, 2012, 1 h 36

Panorama du jazz manouche à travers quatre de ses virtuoses : Ninine Garcia, Tchavolo Schmitt, Angelo Debarre et Moreno. Ou comment les descendants spirituels de Django Reinhardt parviennent à perpétuer l’héritage du légendaire guitariste tout en préservant leur identité gitane, leur mode de vie traditionnel, le nomadisme. Un documentaire qui parle autant de la vie “les gens du voyage” que de leur grande tradition musicale. Certes un peu trop appliqué, mais très entraînant.

 

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  • God Bless America, de Bob Goldthwait

Seul et malheureux, Frank rencontre une ado chipie avec laquelle il part flinguer les gens grossiers… Cette comédie anti-politiquement correcte dézinguant la télévision commerciale a le charme de la contre-culture des années 1970. D’un autre côté, le film est aussi binaire que ce qu’il dénonce et un peu plombé par les discours moralisants du justicier. Moins bizarre et glaçant que Kick-Ass, où un père et sa fille, déguisés en faux super héros, massacraient des méchants.

 

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  • Par les épines, de Romain Nicolas. France, 1 h 35, 2012

Chronique banale de quelques solitudes croisées. Ce film choral français ordinaire, qui ne manque pas de candeur, recourt à des clichés rétros (la riche écrivaine et son majordome stylé), ou bien tente de transcrire une réalité plus brûlante (la faune des boîtes gay). L’un dans l’autre, cela manque un peu de définition et de style.

 

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  • Lire aussi :

Abbas Kiarostami : « Face au chagrin intime, le monde n’existe plus » (Festival de Cannes 2012)
La chronique cinéma d’Émile Breton : Sur le fil du rasoir (Sous la terre, d’Agnieszka Holland)

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