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Bienvenue sur le blog des communistes de Villepinte

Faut-il indexer les salaires sur les prix ?

2 Novembre 2022, 08:48am

Publié par PCF Villepinte

L’indexation est nécessaire

Alors que l’inflation se poursuit, le PCF et une proposition de loi de Fabien Roussel défendent l’idée d’une hausse automatique des salaires.

Mardi 1 Novembre 2022

L'Humanité Pierre Chaillan

. Les classes populaires et les classes moyennes subissent davantage l’inflation que les plus riches.

Cécile Cukierman, sénatrice PCF de la Loire

Le refus catégorique du président de la République d’augmenter les salaires sur l’inflation sonne comme un coup de tonnerre pour les plus bas salaires. Contre l’argument qu’une telle indexation ferait flamber les prix nous devons maintenir cette exigence.

Tout d’abord car elle garantit, notamment aux plus bas salaires, la reconnaissance de leur travail et non un nivellement par le bas de leur salaire. Si le Smic reste indexé sur l’inflation, il n’y a plus d’automaticité pour les autres salaires. Or le Smic n’a pas pour objectif d’être un salaire vers lequel il faut tendre, mais un premier salaire, un salaire minimum.

De plus, la mécanique des prix n’est pas liée seulement au niveau de salaires versés par les entreprises. C’est oublier un peu vite qu’une partie de la hausse des prix est aujourd’hui le fruit d’une flambée des coûts de l’énergie. Il y a donc besoin d’agir également pour sortir de la déréglementation du marché de l’énergie, qui, contrairement aux tenants de l’idéologie dominante, n’a en rien fait baisser les prix, ni encore moins protégé les plus fragiles d’entre nous.

Ce sont l’alimentation et l’énergie qui connaissent la plus grosse inflation au cours de ces derniers mois. Deux besoins essentiels à tout individu. C’est ainsi une accélération de la précarité alimentaire et énergétique qui va se produire pour nombre de foyers si rien n’est fait. Même si les mécanismes ne sont pas si automatiques, on peut affirmer que nous ne mangeons ni n’avons une consommation énergétique proportionnelle à notre niveau de salaire.

Ainsi, ce sont bien les classes populaires et les classes moyennes qui subissent de plein fouet, au quotidien, les conséquences d’une telle inflation. Si l’État ne décide pas seul de l’augmentation des salaires, il a en revanche une responsabilité fondamentale dans sa capacité à réunir les organismes patronaux et les organisations syndicales et à donner un cap pour une augmentation de tous les salaires, tout en maîtrisant la flambée des prix.

Le président de la République semble avoir oublié une nouvelle fois que sa fonction n’est pas au service des plus riches de notre pays mais de toutes et de tous, que la République et le sens de l’État, c’est l’affirmation de l’égalité et non le renforcement des inégalités. Si l’État ne peut pas tout il peut beaucoup, et il doit surtout beaucoup, encore plus en période de crise.

Certains chefs d’entreprise entament déjà des négociations salariales, conscients que c’est aussi une condition pour garder les salariés dans l’entreprise et que leur bien-être est aussi un gain de productivité, et ce quel que soit le secteur d’activité. Plus que jamais, à l’inverse du président des riches, nous voulons porter les mesures indispensables, dont l’indexation des salaires sur l’inflation, pour permettre à chacun de bien vivre de son travail et redonner tout son sens à la valeur travail.

 

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Orientation professionnelle :

2 Novembre 2022, 08:40am

Publié par PCF Villepinte

 comment les parents

peuvent aider leurs ados

Voir son enfant quitter le nid familial pour se professionnaliser est un passage obligé pour de nombreux parents. Une étape décisive qui peut parfois tourner au casse-tête ou être source d’inquiétudes. L’important reste de l’aider dans son choix d’avenir.

Samedi 29 Octobre 2022

L'Humanité Noé Blouin

Les centres d’information et d’orientation ainsi que les sites spécialisés comme ceux de l’Onisep ou du CIDJ sont des outils précieux. Getty Images/ Istock

À peine le premier trimestre de l’année entamé, il est déjà temps pour les lycéens de terminale d’aborder leur projet professionnel. Dès le 18 janvier, des centaines de milliers de futurs bacheliers vont avoir à faire part de leurs vœux sur Parcoursup, la plateforme – aux innombrables défaillances dénoncées – d’admission à l’enseignement supérieur.

Ce moment charnière inquiète de nombreux parents, désireux de la réussite de leurs enfants. D’autant que ce choix d’avenir ayant parfois un coût pour le foyer appelle une décision mûrement réfléchie.

Accompagner au mieux son enfant dans ses plans d’avenir est donc un réel défi. C’est un moment important de la vie d’un adolescent, plein de rêves et de projections. La première chose à faire pour aiguiller au mieux son enfant dans ses choix d’orientation est de l’observer et d’écouter ses envies.

Et pas seulement pendant le lycée. Certaines aspirations apparaissent effectivement très tôt et, même si elles ne sont pas formulées concrètement, elles offrent des indices pour conforter ou dissuader de futures décisions. Une appétence pour la créativité? Une bonne chose avant de se lancer dans une carrière artistique. Un don pour le bricolage? Pourquoi ne pas tenter lartisanat? Tout au long de son développement, lenfant passe par différentes phases et passions.

Conseiller plutôt qu’imposer

Être le témoin de cette évolution est une source inestimable d’information pour conseiller au mieux son enfant quant à son avenir professionnel.

«Conseiller» est dailleurs le maître mot de la démarche, plutôt qu’«imposer». «Il arrive que des adolescents ne sachent pas du tout ce qui les intéresse en termes d’orientation, les parents font alors des propositions en restant relativement respectueux, explique la psychologue Leïla Desseaux, mais parfois, certains parents insistent lourdement sur certaines filières, très souvent scientifiques. Si cela plaît à l’enfant, pourquoi pas, mais si, au contraire, il ne veut pas se lancer dans cette voie et qu’il n’a pas la place de l’exprimer dans sa famille, cela engendre énormément de frustration.»

À l’origine de ce clivage, on retrouve souvent des schémas d’adultes n’ayant pas eu la chance d’accéder à des études qu’ils auraient rêvé de faire. Ce sentiment d’injustice sociale les amène parfois à pousser leurs enfants vers des voies non choisies. Il est important d’en prendre conscience pour instaurer un dialogue afin de ne pas faire porter aux enfants le poids de ses propres frustrations. Il s’agit de prendre du recul afin de conseiller au mieux.

De nombreux outils et événements existent

Loin des clichés de carrières assurant une tranquillité économique et une reconnaissance comme la médecine ou le droit, de nouveaux métiers émergent. L’essor de l’intelligence artificielle et de la robotique va demander de nombreux savoir-faire et des spécialisations poussées.

Il est donc important de se renseigner et d’en parler avec son enfant, qui plus est s’il ne parvient pas à formuler ses envies. De nombreux outils et événements existent, comme les traditionnels salons de l’étudiant, les centres d’information et d’orientation ou les sites Internet spécialisés comme celui de l’Onisep (l’Office national d’information sur les enseignements et les professions) ou du CIDJ (le Centre d’information et de documentation jeunesse). C’est aussi l’occasion d’échanger avec des professionnels pour étayer les futurs projets et faire en sorte que le choix final de l’enfant soit celui qui lui corresponde le mieux.

 

«Il est important que le jeune soit confronté à la réalité»

3 QUESTIONS À 

Catherine Boiton, consultante en orientation scolaire et coach professionnel

À partir de quand peut-on commencer à évoquer le sujet de l’orientation professionnelle avec ses enfants?

Il y a deux moments. Si les enfants ne sont pas très scolaires ou qu’ils ont besoin d’un projet pour se motiver, et que l’on doit donc choisir une orientation dès le collège, c’est bien de consulter dès la troisième afin de choisir un bac qui leur correspond. Je vois des jeunes qui vont en bac pro par défaut, sans savoir ce qu’ils veulent faire. Pour ceux qui choisissent des filières générales, il est préférable de se pencher sur l’orientation en seconde, spécialement avec le nouveau bac où ils vont devoir choisir leurs spécialités. Au dernier trimestre de première, il faut se lancer dans un projet professionnel en vue de l’inscription sur Parcoursup l’année suivante. Cela implique de savoir qui on est, ce que l’on a envie de faire, des choses que l’on peut découvrir grâce à des explorations, des enquêtes métiers, en plus de l’accompagnement classique et des bilans d’orientation.

Quels sont les outils qui peuvent aider dans le choix?

Outre les plateformes Internet, qui manquent parfois un peu de matière, je conseille les rencontres avec des professionnels. Lorsqu’il est choisi par l’élève, le stage de troisième permet de conforter ou pas son choix. Beaucoup de jeunes et de parents ne savent pas qu’ils peuvent faire plusieurs stages durant la scolarité. L’établissement a le devoir de leur donner des conventions, s’ils en demandent. À leur échelle, les parents doivent les accompagner dans cette voie. Il y a également un site gratuit, jobirl.com, qui met en relation des jeunes de 14 à 25 ans avec des professionnels pour échanger sur leur métier. On y retrouve des offres de stages, c’est pratique lorsqu’on n’a pas de contacts dans une branche.

Quel est le rôle des parents dans l’accompagnement de l’enfant?

Ils ont surtout un rôle de soutien et d’ouverture. Si on reprend l’exemple des enquêtes métiers, ils peuvent activer leurs réseaux ou aider leur enfant à rencontrer quelqu’un qui peut les aider. Il y a aussi le fait de ne pas avoir d’a priori sur tel ou tel métier et de privilégier une démarche de compréhension: «Pourquoi cette profession lui plaît?» Après, lenfant peut aussi se tromper, mais cest important quil soit lui-même confronté à la réalité. Il y a beaucoup de passerelles entre les métiers, pour peu qu’ils soient plus ou moins dans la même branche. Même si le jeune commence des études et que cela ne lui plaît plus au bout d’un ou deux ans, il y a souvent la possibilité de rebondir.

 

 

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Lula président,

2 Novembre 2022, 08:35am

Publié par PCF Villepinte

Publié le 02/11/2022 par PCF

 l'espoir de retour au Brésil !

 

L'élection de Lula à la présidence de la République du Brésil est une grande et importante victoire pour le peuple brésilien et les démocrates du monde entier.

Après quatre ans de mandats dévastateurs de Jair Bolsonaro, elle est un soulagement pour le peuple, les travailleurs et tous les secteurs démocratiques du pays, en premier lieu les femmes, les peuples autochtones, les défenseurs de l'environnement, les personnes LGBT, en première ligne face aux attaques du dirigeant d'extrême-droite.

Une victoire pour le monde du travail conquise de haute lutte, après une campagne électorale marquée par la désinformation, les menaces et les violences, allant jusqu'à l'assassinat de soutien de soutiens de Lula.

À l'heure où l'extrême-droite gagne des positions de pouvoir dans de nombreux pays, notamment en Europe, où celle-ci est normalisée et banalisée dans de vastes secteurs politiques et médiatiques, la victoire de Lula démontre qu'il est possible de résister et de faire échec à celle-ci en unissant le mouvement populaire et démocratique autour d'objectifs communs.

Toutefois, le haut score obtenu par Jair Bolsonaro aux premier et second tours montre l'ampleur de la diffusion des idées réactionnaires dans de larges secteurs de la société brésilienne, y compris les catégories populaires. Un ancrage qui se reflète dans la composition du Parlement et les résultats des scrutins locaux, où les représentants du fondamentalisme religieux, du latifundisme et du lobby des armes se maintiennent en force.

Dans ce contexte, il sera particulièrement difficile pour le nouveau gouvernement de mettre en place de solides politiques en faveur des classes populaires, de protection de l'environnement et de démocratisation de la société et du système politique. La mobilisation des forces progressistes sera donc déterminante pour réparer un pays meurtri par les politiques mises en œuvre depuis le coup d’État contre Dilma Rousseff en 2016.

Le Parti communiste français (PCF) félicite chaleureusement Lula pour son élection et salue la mobilisation des organisations populaires, de gauche et démocratiques, qui a permis la victoire. Il se tient à leurs côtés, avec ses élu·es et militant·es, dans la phase d'espoirs et défis qui s'ouvre désormais.

 

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Femmes sous plusieurs angles aigus

1 Novembre 2022, 07:55am

Publié par PCF Villepinte

LA JOCONDE AVOUE

ÊTRE UN PEU ROUILLÉE.

Jean-Pierre Léonardini L'Humanité

Lundi 31 Octobre 2022

L’imagination, cette «folle du logis» selon Pascal, a poussé Claire Couture et Mathilde Le Quellec à écrire les Muses (1). Il fallait y penser. La nuit, dans le musée enfin déserté, la petite danseuse de Degas descend de son socle, la Joconde et la Vénus de Botticelli sortent de leur cadre et la Marylin d’Andy Warhol reprend corps à son tour. Les voilà candidates à un concours de beauté par-delà les époques… Vous voyez le tableau?

Sur le mode vif de la revue chantée et dansée, c’est un joyeux festival de chamailleries, de coq-à-l’âne, d’embrassades et de saillies hardiment troussées. Le gardien du musée, avec sa casquette et sa lampe électrique, n’en peut mais, d’autant que la petite danseuse de Degas (14 ans) raconte avoir rendez-vous avec lui. Stanislas Grassian, valeureux metteur en scène de cette pochade culturelle endiablée, tient ce rôle subsidiaire. Chaque figure est parfaitement dessinée.

La Vénus (Sophie Kaufmann) est boulimique. La Joconde en liberté (Mathilde Le Quellec) avoue être un peu rouillée (elle a 500 ans!) et ne supporte plus d’être selfiée par des milliers de Japonais. Marylin (Tiffanie Jamesse), en robe rouge plissée, avec ses mimiques et sa voix denfant délicieuse, semble telle que l’éternité l’a changée et la petite danseuse (Amandine Voisin) se dit naïvement travaillée par la puberté…

Ce sont celles que j’ai vues ce soir-là, car il y a alternance dans la distribution. Chaque séquence chantée et dansée est applaudie, comme au music-hall. Vers la fin, les spectateurs sont conviés à reconnaître quelques chefs-d’œuvre patentés simulés en tableaux vivants. Le tout, spirituellement pédagogique, à la fois comique et touchant, témoigne d’une belle maîtrise des métiers de la comédie musicale. La grande Colette aurait aimé les Muses.

L’amitié et le goût du travail partagé ont concouru à la création de Babette, texte de Philippe Minyana mis en scène par Jacques David, interprété par Dominique Jacquet (2). Elle est, alternativement entre ombre et lumière (Charly Thicot), une femme qui parle d’elle-même dans la journée où elle retrouve sa fille disparue depuis l’enfance, voit son fils et son mari échanger des horions, après qu’un forcené, dans la rue, a tiré dans le tas…

Elle distille, avec un art subtil du dire volubile, sur le ton du constat, cette partition superbement composée sur la vie quotidienne d’une femme ordinaire qui ne l’est pas. Les gens simples, par bonheur, sont toujours compliqués.

LA JOCONDE AVOUE ÊTRE UN PEU ROUILLÉE.

(1) Jusqu’au 8 janvier, au Théâtre Le Ranelagh, 5, rue des Vignes, Paris 16e, métro La Muette, du jeudi au dimanche. Tél.: 0142886444, www.theatre-ranelagh.com (2) Du 6 octobre au 8 décembre, le jeudi, à 19 heures, au Théâtre La Flèche, 77, rue de Charonne, Paris 11e. Tél. rés.: 0140097040, theatrelafleche.fr

 

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Récession 

1 Novembre 2022, 07:46am

Publié par PCF Villepinte

: les 3 menaces

Est-ce que la coexistence d’une forte inflation et d’une stagnation des économies (la « stagflation » dans la langue des économistes) est le seul avenir prévisible ? L’économie française a-t-elle la capacité d’échapper tant à l’inflation qu’à la récession qui s’installe ?

L'Humanité, Lundi 31 Octobre 2022

Jean-Christophe le Duigou

Pour nombre d’experts nous nous retrouvons dans une situation similaire à celle des années soixante-dix, la décennie qui a vu éclater la longue phase de crise dont nous ne sommes pas encore sortis. En un mot il s’agirait de retrouver un certain nombre « d’évidences oubliées ».

L’inflation s’expliquerait par un gonflement de la masse monétaire. Quant aux « pénuries » elles ne seraient que le résultat des « lois de l’offre et de la demande ». Les remèdes ? Une bonne dose d’austérité et une politique fortement antisociale excluant out atterrissage en douceur [1].

Des « choix » qui doivent permettre de retrouver rapidement équilibre budgétaire et orthodoxie monétaire. Attention ! le credo libéral est de retour.

Les banques centrales sont déjà à la manœuvre, relevant avec brutalité les taux d’intérêt Créer une récession pour que le chômage augmente et pour que les salaires réels diminuent s’avère un remède de cheval déjà employé lors de crises antérieures. Quand comprendra-t-on que la répétition de plus en plus rapprochée de récessions (2000, 2008, 2018, 2023 ?) résulte des mesures prises pour prétendument les traiter

Les enjeux sont à chaque fois plus substantiels. Ainsi l’inflation qui portait sur les actifs financiers et immobiliers réapparait, mais elle porte à nouveau sur les biens et services courants. Elle affecte aujourd’hui les différentes sources d’énergie, certains composants industriels et les produits agricoles de base et laisse entrevoir, derrière le retour de la hausse des prix, le passage à une nouvelle forme de régulation imposée par la pénurie.

Par ailleurs le changement climatique, perçu jusque-là comme un risque hypothétique se manifeste dorénavant par de graves conséquences concrètes, telles inondations, tornades, sécheresse extrême. Ce qui différencie la situation présente de celle que l’on connaissait antérieurement c’est la temporalité. Avant les problèmes et leurs conséquences étaient pour plus tard. Maintenant les sinistres sont sous nos yeux.et impliquent de rendre opérationnelle une planification écologique.

En troisième lieu les statuts des salariés ont été emportés par la vague libérale et deviennent de moins en moins protecteurs alors qu’ils devraient au contraire être renforcés. Les clauses d’indexation des rémunérations salariales ont généralement disparu ce qui permet aux entreprises de faire supporter aux travailleurs le coût des hausses de prix. L’enjeu est majeur au moment de solder les extravagances de l’économie financiarisée. Le monde n’a déjà pas assez de services publics pour répondre aux besoins d’école, de santé, de transports et on veut les réduire. 

Enfin la mondialisation connait un coup d’arrêt mais en même temps consacre une réorganisation des échanges internationaux du point de vue des grandes nations, mouvement qui fait que les inégalités de situations entre les populations s’accroissent au détriment des plus fragiles. Dans cette bataille pour le contrôle des flux internationaux de capitaux, on ne peut une nouvelle fois accepter que les Etats-Unis imposent leur loi et fassent payer cher à l’Europe et aux pays en développement les couts de la crise.

Il est urgent de mener une lutte déterminée contre les exigences de la finance particulièrement contre trois menaces : l’instabilité des marchés financiers, les inégalités de revenus et la fragilité des systèmes productifs. Les choix de politique économique faits par nos gouvernants et par les entreprises apparaissent de plus en plus clairement à l’origine des difficultés. Les colères sociales qui se multiplient ces dernières semaines, conséquences de ces politiques d’austérité, ne pourront rester sans réponses.

  [1] « Je n’ai connu aucun atterrissage en douceur depuis la fin de la seconde guerre mondiale » La crise de la dette a commencé, Nouriel Roubini, les Echos 13/10/2022

 

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