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Bienvenue sur le blog des communistes de Villepinte

22 mai 1871, place aux combattants aux bras nus?

24 Mai 2021, 06:42am

Publié par PCF Villepinte

L'Humanité Samedi 22 Mai 2021

IL Y A 150 ANS. 

Malgré sa date 1er prairial (qui serait le 20 mai selon les dates des journaux de l’époque), l’affiche de couverture date du 21 mai, la proclamation paraît dans les journaux du 22 et sans doute est affichée sur les murs ce jour-là. Pour nous, elle vient de La Contemporaine.

Remarquez que cette proclamation du Comité de Salut public ne contient pas explicitement le fait que l’armée versaillaise est entrée dans Paris — mais elle l’est. Remarquez aussi, comme dit Lissagaray, qu’elle « flétrit » la discipline — alors même que l’absence de discipline était le gros point faible de la garde nationale.

Il n’est pas vrai que les membres de la Commune n’ont rien fait après avoir appris cette nouvelle. Par exemple, Adolphe Assi, élu du onzième, est allé à Passy et y a été arrêté. Albert Theisz, élu du douzième, est allé dans son arrondissement faire sonner le tocsin. Dans le septième, Sicard se bat…

Peut-être les élèves de la nouvelle école ouverte par la Commune rue Lhomond s’y rendent-ils ce matin, en tout cas cette annonce paraît dans le Journal officiel ce matin:

« Les jeunes gens inscrits déjà pour l’école professionnelle de la rue Lhomond sont invités à s’y présenter tous les jours, à partir de lundi 22 mai courant. Le même avis s’adresse aux jeunes gens non encore inscrits à l’école et qui voudraient s’y faire inscrire.

Les ouvriers qui voudraient être maîtres d’apprentissage dans l’école sont invités à adresser leurs demandes à la délégation du travail et de l’échange, section des Chambres syndicales.
la commission de l’organisation de l’enseignement,
ANDRÉ, DACOSTA, MANIER, RAMA, SANGLIER.

Eugène André, professeur de mathématiques signataire de cette annonce, n’a plus que trois jours à vivre. En attendant, le cinquième arrondissement est assez calme, comme le rapporte Gaston Darboux, lui aussi professeur de mathématiques, dans une lettre écrite quelques jours plus tard à un de ses collègues (la citation est en italique gras):

La semaine qui a vu l’entrée des troupes à Paris nous a donné de singulières émotions. Je m’attendais bien à avoir un vilain moment à passer, mais pas comme ça, oh non. Dimanche soir [le 21] je me promenais à huit heures place de la Concorde. Tout était tranquille. Je vis passer Dombrowski à cheval, fumant tranquillement un cigare et allant au pas. Je ne me serais jamais imaginé qu’en ce moment les versaillais canonnaient le palis de l’Industrie [sur les Champs-Élysées] de l’arc de Triomphe de l’Étoile. Le lundi matin en allant au lycée, j’appris la grande nouvelle.

Un artilleur fédéré que nous questionnâmes nous confirma l’entrée des troupes. Là-dessus je m’empresse de lever les bras au ciel, de m’écrier que c’est la fin du monde; toute le monde se prit à rire, moi le tout premier. Je m’attendais à voir tout fini le soir même, pas de barricades, pas de fédérés, rien. En revenant du lycée mon impression changea. Je tombai dans des groupes à pied et à cheval, m’en tirant comme je pouvais. Rue de Rennes, le canon avait commencé la partie. À chaque instant les fédérés nous criaient de fermer les fenêtres, d’ouvrir les persiennes. Je me montrais imprudent sans me gêner. Il y a des quartiers où on a fait des perquisitions où on en a enrôlé de force. 

Ce matin-là, il y a peut-être aussi une réunion à l’Hôtel de Ville. En tout cas Theisz y est passé et a vu Vermorel, mais dit qu’il n’y a pas de séance à proprement parler. Lissagaray raconte une séance qui ressemble à celle que Theisz place demain mardi.

À midi, les versaillais ont déjà envahi l’esplanade des Invalides.

Aux Batignolles, Malon et Jaclard dirigent la défense. Ils essaient en vain de trouver des renforts à Montmartre.

La ville se couvre de barricades

L’après-midi, pour la première fois, l’Académie des sciences n’a pas pu tenir sa séance. On lit dans le compte rendu de la séance du 29 mai:

« Les abords du palais de l’Institut ayant été rendus inaccessibles le lundi 22 mai par les barricades qui l’environnaient, l’Académie n’a pu tenir sa séance hebdomadaire.

Dans les quartiers les plus à l’ouest, on s’occupe déjà des corps des fédérés.

Au cimetière d’Auteuil, on inhume ce lundi 22 mai 40 cadavres de fédérés trouvés dans le quartier d’Auteuil.

Au cimetière de Passy (au Trocadéro) on enterre cinq inconnus fédérés, dont on prend la peine de noter (d’après leurs uniformes) que ce sont un artilleur, un adjudant, deux gardes nationaux et un « turco de la République » — sans doute un garde du bataillon de Victorine, défenseur de la République ou turco de la Commune, mais aussi un restaurateur de la rue de la Roquette (?), un autre garde national et quatre soldats déserteurs envoyés par la Justice militaire — il y avait des soldats de l’armée qui s’étaient rangés du côté de la Commune, mais ainsi nous apprenons qu’une justice militaire les avait déjà jugés, condamnés et passés par les armes.

La nuit, le ministère des finances, rue de Rivoli, qui a reçu des obus versaillais et dont les combles sont emplis de papier, brûle. Je finis pour aujourd’hui par un beau passage de Lissagaray.

Le Paris de la révolte est debout. Des bataillons descendent sur l’Hôtel de Ville, musique et drapeau rouge en tête, deux cents hommes par bataillon, résolus. D’autres se forment sur les grandes voies; les officiers parcourent les fronts, distribuent des cartouches; les petites cantinières trottent, fières de courir les mêmes dangers. La première impression avait été terrible; on avait cru les troupes au cœur de Paris.

La lenteur de leur marche refît l’espoir; tous les combattants de race accoururent. On voit le fusil sur l’épaule beaucoup de ceux qui ont dit les fautes et n’ont pas été écoutés [il est de ceux-là]. Mais il s’agit bien à cette heure de récriminations vaines. Pour la sottise des chefs, les soldats doivent-ils déserter le drapeau? Le Paris de 71 lève contre Versailles la Révolution sociale tout entière. Il faut être ou n’être pas pour lui, malgré les fautes commises; ceux-là même qui n’ont pas d’illusion sur l’issue de la lutte veulent servir leur cause immortelle par le mépris de la mort.

Livre et articles utilisés

Lissagaray (Prosper-Olivier), Histoire de la Commune de 1871, (édition de 1896), La Découverte (1990).

Gispert (Hélène), La correspondance de G. Darboux avec J. Houël. Chronique d’un rédacteur, Cahiers du Séminaire d’Histoire des Mathématiques, volume 8 (1987).

Audin (Michèle), La semaine sanglante. Mai 1871. Légendes et comptes, Libertalia (2021).

 

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Proche-orient. « Macron doit reconnaître la Palestine »

24 Mai 2021, 06:35am

Publié par PCF Villepinte

Samedi 22 Mai 2021

L'Humanité Vadim Kamenka

À Lille, Paris, Dunkerque, Nice, Strasbourg, des dizaines de milliers de personnes se sont rassemblées en soutien aux Palestiniens. Ils réclament désormais la que la France reconnaisse l’État de Palestine après 11 jours de bombardements meurtriers dans la bande de Gaza et un cessez-le-feu entré en vigueur, vendredi.

Malgré la grêle qui s’est abattue sur la place de la République, à Paris, la solidarité pour le peuple palestinien n’a pas faibli. Près de 1000 personnes ont tenu à exiger la paix au Proche-Orient, samedi aux alentours de 15 heures. Le cessez-le-feu obtenu dans la nuit de jeudi à vendredi, après onze jours de bombardements israéliens incessants sur la bande Gaza, ne règle en rien le problème. 

«Que peut-on attendre dun gouvernement israélien qui n’applique aucune des résolutions internationales prises par le Conseil de sécurité des Nations Unies. Que peut-on attendre d’un premier ministre Netanyahou qui prône la guerre permanente pour rester au pouvoir, qui multiplie les actions criminelles et qui applique une politique d’apartheid et de colonisation des territoires occupés? Rien.

Pire, des ratonnades menées par lextrême droite ont éclaté en plein cœur de Jérusalem et dans plusieurs villes israéliennes. La France doit donc agir et reconnaître l’État de Palestine dans ses frontières de 1967», réclame Pascal Torre, responsable-adjoint du secteur international du PCF devant la foule massée devant la statue de Léopold Morice.

La semaine passée, plusieurs rassemblements avaient été interdits en France, à Paris et à Nice notamment. Cette fois, les mobilisations ont pu se tenir sous une massive surveillance des services de sécurité dans la capitale. «Cest invraisemblable que, en France, on ne puisse se rassembler afin dexprimer notre solidarité pour un peuple qui souffre et voit ses enfants mourir sous les bombes (66 morts sur 248 victimes et 12 dont 1 enfant côté israélien, NDLR). Le cessez-le-feu est une bonne chose. Mais nous devons continuer à les soutenir», estime Isabelle, la quarantaine.

Entre les nombreux «Palestine vivra. Palestine vaincra» et «Nous sommes tous des enfants de Gaza», le secrétaire général de la CGT, Philippe Martinez, était également présent pour saluer le courage du peuple palestinien «qui sest soulevé pour sa dignité» et contre «les expulsions arbitraires des quartiers de Jérusalem» et les «humiliations quotidiennes».

 «Nous soutenons le peuple palestinien, qui est entré dans un élan de résistance dans tout le territoire de la Palestine avec notamment une grève historique menée par des Arabes israéliens, Palestiniens de Jérusalem-est et de Cisjordanie, pour dénoncer l’occupation israélienne. Que fait la communauté internationale?

Que font les grandes puissances alors que le gouvernement israélien, une fois encore, méprise et viole le droit international. Nous luttons pour l’instauration d’une paix juste et durable entre Palestiniens et Israéliens qui passe par la reconnaissance de l’État de Palestine. Finis les belles paroles, la France doit passer aux actes».

À Nice, à Strasbourg, à Reims, Lille, Dunkerque, plusieurs dizaines milliers de personnes se sont mobilisés. «Cela démontre que les citoyens français souhaitent la paix et que notre président devrait enfin simpliquer», note Thomas, présent au rassemblement dans la capitale.

Pour le président de l’Association France Palestine Solidarité (AFPS): «Cette lutte concerne toutes les personnes attachées aux valeurs de justice, de dignité et de droit.» Aux côtés de la sénatrice écologiste Esther Benbassa, du mouvement Boycott Désinvestissement Sanctions (BDS), le député Eric Coquerel de la France Insoumise, présent sur la place de la République, a évoqué avoir «honte dun gouvernement qui ne sait plus mettre les mots sur justes sur la colonisation menée par le gouvernement Israélien sur les Palestiniens.

Et surtout qui met sur un pied d’égalité un peuple colonisateur et un peuple colonisé. Un oppresseur et un oppressé. La France doit agir et nous exigeons qu’elle appelle à des sanctions internationales contre le gouvernement israélien à l’ONU et devant l’Union européenne qui viole le droit international».

À l’étranger, des nombreuses manifestations ont également eu lieu en Grande-Bretagne, aux États-Unis, au Canada. Ce même jour, à Gaza, la vie reprenait timidement. Les commerces commençaient à rouvrir, tandis que l’aide humanitaire s’organisait. La reconstruction de l’enclave palestinienne, ravagée par 11 jours de conflit débutait.

Le président des États-Unis, Joe Biden, a d’ailleurs affirmé vendredi son intention de mettre en place une aide financière «majeure» avec l’aide de la communauté internationale pour «reconstruire Gaza».

 

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SOS Méditerranée

23 Mai 2021, 18:22pm

Publié par PCF Villepinte


Chers amis,

À l’occasion de la remise des prix du Vendée Globe 2020, la navigatrice Isabelle Autissier et le navigateur Roland Jourdain appellent, dans une tribune publiée par Ouest France, les pouvoirs publics et la société civile à prendre leurs responsabilités en déployant des moyens de sauvetage en Méditerranée.

Durant cette célèbre course de voile autour du monde, le bateau du skipper français Kevin Escoffier fait naufrage dans l’Atlantique Sud, au sud-ouest du cap de Bonne Espérance. Après 11 heures à dériver sur son radeau de survie, il est secouru par l’un de ses concurrents Jean Le Cam, qui se déroute pour répondre à son appel de détresse.

Les réactions ne se font pas attendre. Dans le milieu sportif, maritime ou politique, on salue un grand moment de solidarité propre aux gens de mer, un acte d’humanité qui transcende la compétition sportive. On applaudit cette main tendue pourtant refusée à des êtres humains eux aussi en détresse, à des kilomètres de là.

Isabelle Autissier et Roland Jourdain, rejoints par Kevin Escoffier et Jean Le Cam ainsi que plus de 60 autres signataires issus du monde maritime, rappellent dans cette tribune l’inconditionnalité du sauvetage en mer, que l’on soit skipper du Vendée Globe ou personne migrante ou réfugiée.

« L’humanité, embarquée sur le vaisseau Terre, est un seul équipage. Il ne peut y avoir deux poids et deux mesures d’un marin à l’autre. Il n’est pas acceptable que les plus démunis, frappés par la misère et les dérèglements environnementaux payent du prix de leur vie l’espoir d’un avenir ailleurs. La solidarité ne se marchande pas. En Méditerranée, tous s’appellent Kevin. »

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Parce que vous partagez les valeurs de solidarité que nous défendons, nous vous invitons à relayer cet appel le plus largement possible.

Merci pour votre engagement,


L'équipe de SOS MEDITERRANEE
#MarinsSolidaires

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Inventaire(s)

23 Mai 2021, 08:11am

Publié par PCF Villepinte

Un certain 10 mai 1981…

Programme. Quarante ans après, la gauche version «tragique», plus soucieuse en général d’expliquer que d’émouvoir, tente encore d’accorder plus d’importance à la cause qu’à la trace, à la structure qu’à l’événement en lui-même.

Et pourtant.

Dans le souvenir à la fois ému et terrifiant d’un certain 10 mai 1981 et l’élection de François Mitterrand, nous regardons droit dans les yeux cette date lige jusqu’à l’overdose, puisqu’elle signifia pour des générations entières la concrétisation d’un espoir véritable, celui qui hante encore toutes les mémoires du peuple: que la gauche, la vraie gauche, change la société, nos existences et tout le reste en tant quexemple de transformation globale et de promesses d’à-venir…

Nous connaissons la suite. Et l’histoire en sa trahison. Bien sûr, le droit d’inventaire est passé par là, depuis beau temps. Et nous ne racontons plus les circonstances d’une lente et fascinante accession personnelle vers le pouvoir suprême, celle de l’homme Mitterrand, sans nous départir de narrer que, derrière lui et malgré lui, un fil d’Ariane le poussait en avant: cette inexpugnable aspiration à «changer la vie» qui, dans ce vieux pays, nous vient du fond des âges. Ainsi, cette année encore, cette commémoration datée qui célèbre l’accession d’un président au pouvoir ne nous fera pas occulter qu’elle honore d’abord et avant tout, quoique enfouie dans nos inconscients, la victoire d’une gauche unie par la trace-sans-trace d’un programme commun.

Rigueur.

Comment oublier? Oui, comment oublier ce ­Mitterrand des premières années, les ministres communistes et les conquêtes politiques et sociales? Et comment oublier cette désillusion du «tournant de la rigueur», quand le ­monarque-élu révélait sa vraie nature et se glissait dans les plis dinstitutions quil disait vomir?

Comment oublier sa personnalisation du pouvoir, sa fin de règne, sa responsabilité quant à l’évaporation du rêve socialiste (au sens de l’idéal), sa maladie érigée en calvaire commun, lui, le dernier Florentin en politique de digne tenue sous les lambris dorés, ultime suzerain républicain d’avant la mondialisation?

Comment oublier, surtout, que Mitterrand renonça au discours d’Épinay (1971), qu’il abandonna les classes populaires, installa «l’ère» des «gagneurs» et laissa, sans ciller, s’installer l’oligarchie financière caviardée, accompagnant les années Reagan et Thatcher sans l’idée même d’une contre-­société en application?

Renoncements.

 «Le vrai savoir est sédentaire», disait l’élu du 10 mai, qui, dans sa jeunesse, ne détestait pas lire Barrès et Maurras, avant de vénérer, au crépuscule de son existence, ­Nerval ou Stendhal. La revanche est souvent le moteur de l’histoire. Comment ce grand initié des Arts et des Lettres, qui méprisait l’argent pour son «capital de destruction de la beauté de la vie», a-t-il pu choisir le coup de frein brutal au changement sous les traits du «tournant de la rigueur»?

Ce qui fut présenté comme une «pause», en 1983-1984, enterrait en vérité la volonté de rupture avec le capitalisme, refermant le couvercle sur quelques valeurs fondamentales. Quatre décennies plus tard, cette «parenthèse libérale» ne s’est pas refermée (sauf, visiblement, aux États-Unis). Le Mitterrand d’Épinay affirmait ceci: «Réforme ou révolution?» Et il ajoutait: «Celui qui n’accepte pas la rupture –la méthode, cela passe ensuite, celui qui ne consent pas à la rupture avec lordre établi, avec la société capitaliste, celui-là, je le dis, il ne peut pas être adhérent du Parti socialiste.» 

Nous lisons encore ces mots avec émotion, c’est dire si nous nous raccrochons à ce que nous pouvons. Car le chavirement idéologique, synonyme de tous les renoncements, n’était pas qu’une entorse à l’idéal des Mai (68 et 81), mais bien la négation de notre histoire née de la Révolution, du Front populaire et du CNR. Pour le dire autrement, un crime mortel vis-à-vis du peuple de gauche. Le bloc-noteur le sait: un droit dinventaire mérite toujours un devoir d’invention. 

[BLOC-NOTES publié dans l'Humanité du 7 mai 2021.]

Publié par Jean-Emmanuel Ducoin 

 

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Elections départementales

23 Mai 2021, 07:57am

Publié par PCF Villepinte

Villepinte 08 mai 2021

Le gouvernement a décidé de tenir les élections départementales les 20 et 27 juin. Nos groupes parlementaires, notre secrétaire national sont intervenus pour que les conditions de la campagne électorale et le vote se déroulent sans risque sanitaire pour les populations et avec la plus grande exigence démocratique.

La première urgence c’est de vaincre la pandémie, le gouvernement doit créer les conditions d’une vaccination massive et dégager des moyens pour nos hôpitaux et nos soignants.

La crise sanitaire souligne la gravité des choix gouvernementaux.

Les choix politiques de ces dernières années se font contre l’égalité des territoires, les services publics, les collectivités départementales. Nous sommes opposés à la suppression des départements dans les zones urbaines ou rurales et attachés au couple département-commune pour des politiques de proximité.

 La demande d’aide alimentaire explose avec une augmentation d’environ 30 %. Les inscriptions au RSA affluent avec 15 à 25 % d’augmentation par département. La crise et les besoins de solidarité démontrent le rôle majeur des départements dans la vie de tous les jours, de la naissance à la prise en charge du vieillissement, et dans les politiques d’aménagement du territoire.

Les départements gèrent les collèges, les voiries départementales, les actions sociales, la petite enfance, la vie associative, le logement, la culture, le développement économique. Près de 80 milliards de budget que les marchés financiers aimeraient récupérer. Depuis des mois, les communistes sont pleinement mobilisés dans la préparation de ces élections, engagés dans la construction de projets de solidarité et d’égalité pour tous nos territoires, urbains, ruraux, de montagne ou du littoral.

Le PCF travaille à des rassemblements avec toutes les forces de gauche.

Nous voulons faire face aux urgences, pour le maintien de l’emploi, la transition écologique, la lutte contre la précarité et la pauvreté, le renouveau de la démocratie. Défendre nos valeurs d’égalité et de solidarité, de laïcité, de lutte contre le racisme et l’antisémitisme et contre toutes les discriminations.

Hélas, pour notre canton de Sevran/Villepinte, la fédération EELV de Seine Saint Denis soutient la candidature de sa nouvelle adhérente Mélissa Youssouf comme « binôme » avec Stéphane Blanchet, maire de Sevran. La fédération du PS soutient également cette candidature.

Une candidature inacceptable !

Devons-nous rappeler que lors du deuxième tour des élections municipales, sous l’égide de François Asensi, Mélissa Youssouf a pris la tête d’une liste du déshonneur avec une partie de la droite et les macronistes ? Ainsi, la gauche majoritaire à hauteur de 56% au premier comme au second tour a été vaincue, « l’amélioration du quotidien » des villepintois attendra. Merci Mélissa !

Pour notre part, nous considérons qu’un binôme : Stéphane Blanchet, Nelly Roland (arrivée largement en tête de la gauche avec 24.9% au premier tour des municipales) constitue la meilleure option pour regagner notre canton à gauche.

Nous refusons de voter pour Mélissa Youssouf, qui se présente alternativement comme PS, puis apolitique, puis compatible avec la droite et la REM, maintenant verte, et dont le seul cap est son propre intérêt.

 

PCF Villepinte Avenue SACCO ET VANZETTI

93420 VILLEPINTE

 Blog : pcf-villepinte.over-blog.com

 

 

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Le sport, c'est bon pour les retraité-e-s

22 Mai 2021, 09:03am

Publié par PCF Villepinte

Notre camarade Robert Marchand recordman du monde de l'heure, il y a 4 ans, à 105 ans, est parti au-delà des cimes de l'Ardéchoise. Bravo Robert

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Israël-Gaza : un cessez-le-feu, mais la paix toujours hypothéquée

22 Mai 2021, 08:46am

Publié par PCF Villepinte

Photo Mohammed ABED/AFP

L'Humanité

Vendredi 21 Mai 2021

Gaël De Santis

Les Palestiniens ont célébré, dans la nuit de jeudi à vendredi, le cessez-le-feu avec Israël, après dix jours d’affrontement meurtriers.

Le soulagement. À l’annonce d’un cessez-le-feu, après dix jours de bombardements israéliens incessants , les Palestiniens de Cisjordanie et de Gaza sont sortis dans les rues pour célébrer l’événement. Les attaques israéliennes ont fait 232 victimes, dont 65 enfants, côté palestinien. Douze Israéliens ont été tués, dont un enfant, suite à des tirs de roquettes depuis l’enclave palestinienne, effectués principalement par le Hamas et le Djihad islamique, après la répression à Jérusalem-est.

Des airs de fête de la victoire

Dans la bande de Gaza, sous le joug d’un blocus israélo-égyptien depuis quinze ans et qui a payé le prix lourd avec de nombreux bombardements israéliens ces derniers jours, les scènes de liesse prenaient des airs de fête de la victoire. Khalil al-Hayya, numéro 2 du mouvement islamiste Hamas, a employé le terme. «Ceci est leuphorie de la victoire», a-t-il lancé à la foule.

Chose rare, pendant le conflit, les roquettes ont atteint la ville de Tel-Aviv, considérée comme la capitale d’Israël par la plupart des États. En Cisjordanie aussi, gérée par l’Autorité palestinienne, et où les colonies mitent le territoire palestinien, pendant dix jours, les heurts ont été récurrents, et directs, avec l’armée d’occupation, faisant une vingtaine de victimes, côté palestinien.

Placer sur un même plan occupant et occupé

Le cessez-le-feu a débuté à deux heures du matin, ce vendredi, après dix jours d’atermoiements des Occidentaux qui n’ont eu de cesse de placer sur un même plan occupant et occupé, renvoyant gouvernement israélien et combattants palestiniens dos à dos. Timidement, après plus d’une semaine de combats, Paris a envisagé jeudi une résolution du Conseil de sécurité de l’Organisation des nations unies appelant à un cessez-le-feu, mais a été éconduit par l’administration de Joe Biden.

Celle-ci avait demandé la veille au premier ministre israélien Benyamin Netanyahou de réduire les opérations militaires, avant d’aller vers un cessez-le-feu, laissant donc les mains libres à l’armée d’occupation d’atteindre ses cibles militaires.

Le rôle déterminant de l’Égypte

L’Égypte dirigée par le maréchal Abdel Fattah Al-Sissi a été déterminante pour la conclusion du cessez-le-feu, faisant la médiation entre le Hamas et Tel-Aviv. Joe Biden lui a exprimé sa «sincère reconnaissance». Ce dernier faisait mine, jeudi avant l’arrêt des attaques, de vouloir avancer vers la paix, estimant que le cessez-le-feu était une «opportunité». Restera à voir les paramètres de cette paix, alors que Joe Biden a d’ores et déjà assuré son allié de la «continuation de laide militaire» des États-Unis.  

 

 

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🔴 Le défi des jours heureux

22 Mai 2021, 08:36am

Publié par PCF Villepinte

Je suis enthousiaste.

Enthousiaste d’avoir été désigné pour mener la bataille des élections présidentielles et législatives de 2022 afin d’écrire une nouvelle page de notre histoire commune et de construire, ensemble, une perspective pour la France, celle des Jours Heureux.

Depuis plus d’un an, nous sommes confrontés à une terrible épreuve. Il y a celles et ceux qui y font face en donnant le meilleur d’eux-mêmes. Et il y a ceux qui en profitent, en tirent profit… Le capitalisme a démontré une nouvelle fois son incapacité à apporter des réponses à la hauteur des enjeux humains.

Il y a de quoi être frappés de stupéfaction devant les milliards accumulés par une poignée d’ultra-riches et d’actionnaires pendant que, par notre travail quotidien et notre solidarité, c’est nous qui faisions tenir le pays debout.

La France est un pays riche. Elle tient sa richesse du monde du travail et de la création. Le temps est venu. Une nouvelle époque se dessine. Il est temps d’abolir les privilèges de quelques-uns en faisant de l’égalité, du respect de l’Humain et de la planète notre but commun.

Ensemble scellons un pacte national. Nous avons un an pour bâtir, un projet pour la France. Un pacte pour affronter la finance et s’attaquer à l’évasion fiscale, un pacte pour en finir avec le chômage en sécurisant les parcours professionnels, en produisant en France par la relance de filières industrielles, un pacte pour le pouvoir d’achat et les services publics, un pacte pour la jeunesse et l’éducation.

Un pacte pour l’avenir, un pacte pour la France.

En avril 2022, nous reprendrons notre avenir en main. Soyez assurées et assurés que j’y mettrai toute ma force, mon énergie et ma fraternité.

Dès aujourd’hui, rejoignez-nous, pour relever, ensemble, le défi des Jours heureux.

 

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Le 12 juin, marchons pour les droits et les libertés, pour une République sociale et démocratique

21 Mai 2021, 14:40pm

Publié par PCF Villepinte

Publié le 21/05/2021 par PCF

Déclaration du PCF

 

Notre pays vit un moment particulièrement dangereux.

Exploitant les peurs qu'a aggravées l'épidémie de Covid-19, les replis que provoquent les licenciements et la précarité, les divisions d'une société que ravagent les reculs de la République et la casse des services publics, l'insécurité qui mine le vivre-ensemble et le terrorisme islamiste qui endeuille régulièrement la nation, le pouvoir macronien et la droite se livrent une surenchère calamiteuse avec l'extrême droite.

Ils nourrissent les divisions de la société française en remettant en cause les libertés publiques, en concentrant toujours plus les pouvoirs institutionnels et économiques, en criminalisant les militant·e·s syndicaux et associatifs et en alimentant les assignations identitaires qui favorisent le racisme et l'antisémitisme, la stigmatisation de secteurs entiers de la population en raison de leurs origines, religions, de leur genre ou de leur orientation sexuelle.

Cette surenchère a un objectif : désigner des boucs-émissaires aux difficultés des Françaises et des Français. Ainsi, sont épargnés ceux qui sont à la tête de grandes fortunes, de multinationales, des banques et assurances et qui ont vu leur fortune augmenter de 170 milliards d'euros sur la seule dernière année.

Et pour qu'ils continuent d'accumuler des profits, ils s'en prennent aux droits des privé·e·s d'emploi avec la réforme de l'assurance-chômage, aux droits de tou·te·s les salarié·e·s, affaiblissent la culture si essentielle à l'émancipation de chacun·e, intensifient leurs attaques contre de grandes conquêtes populaires, creusent les inégalités, à commencer par les inégalités femmes-hommes.

À courir derrière les thèmes démagogiques mis en avant par l'extrême droite depuis de nombreuses années, c'est elle qui en profite et c'est la démocratie que l'on met en péril. Au point que des généraux en retraite et des appels fascisants puissent aujourd'hui en appeler à la remise en ordre musclée de la France par une intervention de l'armée. 

Il est temps de dire « stop » à ces dérives et d'emprunter un tout autre chemin pour relever le défi des jours heureux. 

Pour mettre en échec leur offensive contre les libertés et les droits sociaux, le Parti communiste français appelle les forces de gauche et le mouvement social, tou·te·s les progressistes, à engager la contre-offensive pour répondre véritablement aux problèmes du pays.

Oui, nos concitoyennes et concitoyens ont le droit à la tranquillité et à la sécurité que remettent en question les trafics, la délinquance, les incivilités de toute sorte. Cela nécessite à la fois une Justice qui ne saurait être l'objet d'un procès en laxisme et qui soit dotée de réels moyens et une Police nationale exerçant ses missions de service public au plus près de la population, qui ne soit plus l’objet d’agressions inadmissibles et dont l’action ne soit plus entachée par les violences de certains policiers.

Et il faut simultanément s'attaquer aux racines de la violence, aux politiques capitalistes qui génèrent le désordre, favorisent la loi du plus fort, détruisent les liens sociaux et creusent sans fin les inégalités, entretiennent les discriminations et le racisme pour tirer les droits de toutes et tous vers le bas.

Ainsi, le combat pour la sécurité et la tranquillité publique est inséparable de la promotion des droits et des libertés, de la cité à l'entreprise. Il est inséparable d'une grande ambition démocratique au sein des institutions, des services publics et des lieux de travail. C'est le sens de la mobilisation des communistes pour défendre les principes aujourd’hui menacés de la République, dans la perspective d’une nouvelle République sociale et démocratique, laïque, écologiste, féministe et antiraciste.

Il est plus que temps de s'attaquer au chômage, à la précarité, aux salaires indignes de celles et ceux qui produisent les richesses du pays, à l'austérité, au démantèlement de nos services publics, à l'affaiblissement de l'école publique, à la ghettoïsation des quartiers populaires, au recul de notre souveraineté industrielle ou sanitaire, à l'abaissement de la citoyenneté. Cela implique une autre utilisation de l'argent public, des banques et des entreprises et de nouveaux droits d'intervention de la cité à l'entreprise des citoyen·ne·s et des salarié·e·s.

Pour balayer les manœuvres de diversion qui visent à faire oublier l'essentiel au pays, ce sont ces questions que les communistes ont l'ambition de remettre au centre du débat public. 

La République doit être synonyme de sécurisation de toutes les dimensions et de tous les âges de la vie.

C'est sur ces bases que le PCF appelle à participer à la journée de manifestations du 12 juin en faveur des libertés.

 

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Affaiblissement(s)

21 Mai 2021, 14:35pm

Publié par PCF Villepinte

Supprimer le corps préfectoral, vraiment?

Consternation. «Un cataclysme… une déflagration!» Ces temps-ci, le langage de certains représentants de la haute administration témoigne d’un malaise si profond que nous ne savons pas jusqu’où ira cette forme de «divorce» avec le Palais. La «réforme de l’État», voulue par Mac Macron, s’apparente désormais à une guerre larvée.

En décidant, début mai, de supprimer le corps préfectoral, tout en conservant la fonction de préfet, le premier sinistre a donc provoqué une nouvelle contestation dans les rangs des serviteurs «locaux» de notre appareil d’État. Une de plus, direz-vous, au sein de «l’élite» républicaine, déjà secouée par la fin programmée des grands corps des trois inspections générales (finances, affaires sociales, administration) et par le remplacement sine die de l’École nationale d’administration (ENA) par l’Institut national du service public (INSP).

Une œuvre de «modernisation indispensable», répète-t-on dans l’entourage du prince-président. Sauf que, cette fois, les préfets ont été cueillis à froid. Beaucoup évoquent une «déstructuration», au nom d’une opération de communication politique de type «quoi qu’il en coûte». Dans le Figaro, un préfet témoignait en ces termes: «Une thérapie de la parole se déploie dans nos rangs. Plus qu’une fronde, c’est l’accablement, la consternation et la démobilisation parmi nous. Mais on ne peut pas s’opposer…»

Autorité

Le bloc-noteur pose la question: les préfets, chargés du «respect des lois» par larticle 72 de la Constitution, senfoncent-ils dans une posture totalement corporatiste, ou tentent-ils de sopposer à une entreprise globale de liquidation, physique et morale, d’un des fondements de la République?

Dans la «préfectorale», comme lappellent les initiés, à la fois survivance du pouvoir bonapartiste et néanmoins symbole fort de la permanence de l’État en toutes circonstances, les hauts fonctionnaires expriment une double crainte: ils redoutent une perte dautorité, mais également une possible inféodation au pouvoir.

Lun précise sa pensée: «Notre force, c’est notre statut. Sans lui, les nouvelles recrues risquent d’être soumises à l’exécutif politique et de ne pas être suffisamment expérimentées. Nous risquons, très vite, d’affaiblir la structuration de l’État, qui est le fruit d’une longue histoire.»

Déluge.

 Après avoir vanté les mérites du couple «maire-préfet», décrit comme le plus efficace à l’échelle locale dans la lutte contre la pandémie, l’annonce de cette «libéralisation» du corps préfectoral laisse songeur. Beaucoup y voient la main de la ministre de la Transformation et de la Fonction publiques, Amélie de Montchalin, honnie par les représentants de l’État les plus opposés à cette réforme.

Cette trentenaire, diplômée de l’École des hautes études commerciales de Paris (HEC) et chantre de «l’efficacité des politiques publiques», est accusée de vouloir transformer les préfets en «managers» des territoires, dans une logique «infantilisante et caporalisante», ce qui réduirait «le bilan des préfets à une sorte de grille d’analyse venant tout droit des méthodes d’entreprises privées».

En appuyant sur tous les leviers de la désorganisation, de haut en bas, à quoi joue Mac Macron? Avec sa logique propre de la fameuse «entreprise France», il sattaque aux corps de l’État et, par là-même, comme sil lassumait, il semble retirer à notre société son espèce «d’armure» qui la protège encore quelque peu, au moment où l’affaiblissement et l’affaissement de la République deviennent dangereux. Après lui, le déluge… 

[BLOC-NOTES publié dans l'Humanité du 21 mai 2021.]

Publié par Jean-Emmanuel Ducoin 

 

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