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Bienvenue sur le blog des communistes de Villepinte

Europacity : « Une belle victoire contre les forces de l’argent »

10 Novembre 2019, 18:40pm

Publié par PCF Villepinte

Publié le 08/11/2019 par PCF.

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Le président de la République a décidé, le jour même de la tenue du troisième Conseil de défense écologique, d’abandonner la réalisation du méga-projet de centre commercial et de loisirs Europacity (Val d’Oise).

Il donne ainsi raison aux opposants qui, depuis des années, se mobilisent pour conserver aux terres de qualité de la Plaine de France leur vocation agricole.

Leur mobilisation a permis de faire céder Auchan et la famille Mulliez, et le groupe chinois Wanda. C’est une belle victoire contre les forces de l’argent et leur volonté de faire main basse sur les territoires.

C’est aussi une belle nouvelle pour la préservation du climat, puisque 30 millions de visiteurs par an et autant de déplacements étaient prévus. C’est enfin un soulagement pour les commerces de proximité des villes riveraines.

Mais l’annonce d’un projet alternatif confié à Francis Rol-Tanguy, ancien directeur de l’APUR, et visant à urbaniser autour du projet de gare du Grand Paris, nous conduit à rester mobilisés.

Nous demandons que l’Etat tienne compte des alternatives déjà élaborées, à l’image du projet CARMA, pour une agriculture de qualité, saine et de proximité, porté par les opposants à Europacity. Qu’il soit soumis au débat citoyen et que les citoyens, élus et acteurs de proximité des départements concernés (95, 93, 60) soient désormais associés de bout en bout !

 

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Triangulation(s)

8 Novembre 2019, 16:23pm

Publié par PCF Villepinte

Triangulation(s)

https://1.bp.blogspot.com/-fXAp-Q9Qk0o/XcRKS_x9XeI/AAAAAAAAF-I/dnQtnM1J9Y4AVDQQSnD5SR7p70jXxSWUwCLcBGAsYHQ/s320/5c92d55a2400003500c70338.jpeg 

La stratégie mortifère de Mac Macron…

 

Dupe.

«Le chef de l’État se trouve embarqué dans la dramatisation et la polarisation», pouvions-nous lire cette semaine dans une chronique du quotidien le Monde, qui, comme nous, s’inquiète du face-à-face déjà programmé – et imposé dans l’espace public – entre le prince-président et Fifille-la-voilà. Notez bien les mots utilisés: «Le chef de l’État se trouve embarqué»…

Comme s’il convenait de créditer l’idée selon laquelle Mac Macron ne serait pas entièrement responsable de son jeu de dupes qui consiste, depuis de nombreuses semaines, à choisir l’immigration comme thème principal du moment, donnant des signes – et plus que des signes – à l’électorat ultradroitier. Symboliquement, le plus emblématique restera le fameux «tête-à-tête» accordé au torchon idéologique Valeurs actuelles, dont la ligne éditoriale n’a d’autre visée que de rapprocher la droite et l’extrême droite, par tous les moyens, même les plus indignes.

Comment Mac Macron, en toute conscience, a-t-il pu accepter un entretien avec cet organe de presse, sinon à des fins d’une perversité que l’Histoire jugera un jour? Dans de nombreux cercles républicains, bien au-delà du spectre de la gauche, ­l’affaire ne passe pas et continue d’émouvoir.

D’autant que la parole présidentielle, sans être sacrée, était censée s’exprimer sur trois sujets présentés comme «essentiels»: l’immigration, le communautarisme et le voile. Des questions sur lesquelles l’hôte de l’Élysée a parfaitement le droit d’intervenir, cela va sans dire. Mais, dans le cas présent, l’«émetteur» est aussi important que le «récepteur». Inutile d’imaginer que l’interviewé ne savait pas ce qu’il faisait et à qui il s’adressait. Aucune excuse, donc. Cette entorse grave à l’esprit de la République par celui qui la représente résonnera longtemps comme une forfaiture.

Albert Camus écrivait: «Un journal libre se mesure autant à ce qu’il dit qu’à ce qu’il ne dit pas.» Le bloc-noteur ajoutera: un homme digne se mesure autant à ce qu’il dit qu’à ce qu’il ne dit pas, et à qui il le dit!

Extrême.

Triangulation:

voilà la stratégie mortifère de Mac Macron. Mais pas n’importe laquelle. En science ­politique, la triangulation désigne le fait pour une personnalité politique de présenter son idéologie comme étant «au-dessus et entre» la droite et la gauche de l’échiquier politique.

Dans le cas qui nous occupe, l’objectif est double.

Primo: en vue de 2022, Mac Macron a définitivement choisi sa martingale, elle s’appelle Fifille-la-voilà, quitte à ­brosser dans le sens du poil tous les poujados-nationalistes et leur dresser un tapis rouge.

Secundo: une partie de l’électorat «stratégique» de second tour se situe du côté de ­l’électorat de feu François Fillon, dont une partie a depuis rallié ­LaREM, alors que l’autre hésite de moins en moins à basculer dans l’extrême droite ou ses variantes.

Depuis la rentrée, Mac Macron les drague ouvertement, quitte à établir des dispositifs anti-immigrés odieux – quotas, délai de carence pour l’accès aux soins, etc. Nicoléon en avait rêvé, Mac Macron le réalise: son «immigration choisie» singe les thèses migratoires prônées par la droite extrême. Du coup, même le Monde s’interroge: «Le jeu n’est cependant pas sans risque, car, sous couvert de les combattre, la triangulation ainsi opérée peut, au contraire, aboutir à les valoriser.»

Résultat? Fifille-la-voilà et ses affidés n’ont même plus besoin de parler, d’autres portent à leur place leurs thématiques identitaires. Le bloc-noteur n’ira pas jusqu’à théoriser la formule d’un de ses amis écrivains: «Dans le paysage médiatico-idéologique, en pleine saturation, c’est Marine Macron et Emmanuel Le Pen.»

 

[BLOC-NOTES publié dans l'Humanité du 8 novembre 2019.]

Publié par Jean-Emmanuel Ducoin

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La réforme de l'Assurance chômage est un véritable cataclysme

8 Novembre 2019, 16:16pm

Publié par PCF Villepinte

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La réforme chômage : Macron tape autant sur les chômeurs que sur les travailleurs

7 Novembre 2019, 07:42am

Publié par PCF Villepinte

 

Publié le 04/11/2019 par PCF

Des cadres aux employés, des jeunes aux vieux, des ouvriers aux profs précaires, la réforme chômage du gouvernement Macron attaque tout le monde du travail et de la création. Il tape autant sur les chômeurs que sur les travailleurs.

Pourtant, il protège le grand capital et déresponsabilise les grandes entreprises. La réforme privera en effet d'indemnités chômage des centaines de milliers de salariés en exigeant qu'ils travaillent plus longtemps et sur un laps de temps plus rapproché pour être indemnisés. Elle baissera également de 30% les allocations des salariés cadres un peu mieux payés que les autres, au bout de 7 mois. Le "rechargement" des droits passe de 1 mois à 6 mois !

En bref, elle va créer de la souffrance sociale, de la colère et ne rien arranger à la situation économique. Encore un coup contre le pouvoir d'achat. Ce n'est pas d'économies sur les maigres allocations des chômeurs dont nous avons besoin, mais d'emplois, de responsabilisation des entreprises, de pénalisation de la grande finance et d'appui aux sans emploi pour une vraie formation et une vie décente.

Le PCF exige un vrai bonus-malus clair et général sur les licenciements: il faut faire payer d’avantage les entreprises qui licencient. Au lieu de cela, le gouvernement crée une usine à gaz pour une taxation riquiqui de certains contrats précaires et dans quelques secteurs. Il y a une hémorragie productive. Il faut mobiliser les banques, à commencer par la BPI, pour une politique industrielle plaçant l'emploi, sa qualité et sa rémunération en son cœur.

A l'inverse, Macron divise la société et la fracture contre l'efficacité économique et contre la justice sociale. L'ennemi, ce n'est pas l'allocataire, le chômeur ou le travailleur. L'ennemi, c'est la finance prédatrice et égoïste. Il faut au contraire aller vers un système qui sécurise les personnes, soit dans leur emploi, soit avec un revenu maintenu pour une vraie formation au lieu de passer par la case chômage.

Il faut une sécurité d'emploi et de formation tout au long de la vie. Et pour cela responsabiliser les entreprises et les libérer de l'étau du capital dont les prélèvements pèsent sur elles : pompage de dividendes et d'intérêts versés aux banques.  C'est cela l'efficacité moderne. C'est ce qu'exige le véritable nouveau monde qui cherche à advenir, ancré sur les capacités créatives des travailleurs, femmes et hommes, répondant à la révolution informationnelle en cours et aux urgences écologiques.

Le PCF s'emploiera à combattre cette réforme, à appuyer les mobilisations en ce sens, syndicales, associatives, ou des gilets jaunes. Il le fait déjà dans les municipalités et collectivités qu'il dirige, ou à la gestion desquelles il participe, en mobilisant tous les leviers possibles pour appuyer le monde du travail. Le vote communiste aux élections municipales sera une voix pour refuser cette logique et la récuser.

 

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Solidarité avec le peuple algérien

7 Novembre 2019, 07:18am

Publié par PCF Villepinte

 

International CommunisteS

Publié le 06/11/2019 par PCF(extraits)

Depuis de nombreux mois, le peuple algérien est engagé dans une insurrection pacifique pour exiger le départ du «système» et l'entrée dans un état de droit où règneraient la démocratie, la liberté, la justice sociale. Ce mouvement populaire rencontre en France, dans les médias comme dans le champ politique, bien peu d'écho.

Internationalistes, les communistes de France se sont toujours tenus, dans les épreuves, au côté du peuple algérien. Ils entendent témoigner leur solidarité à ceux qui luttent aujourd'hui de l'autre côté de la Méditerranée pour conquérir une «seconde indépendance». Rendez-vous ce jeudi 7 novembre à 18h30 pour une soirée de solidarité avec le peuple algérien au siège du PCF, place du Colonel-Fabien.

A l'occasion du 37e vendredi de protestation, des centaines de milliers d'Algériens sont à nouveau descendus dans les rues d'Alger mais aussi dans toutes les villes du pays, témoignant de la profondeur du mécontentement qui s'exprime depuis le 22 février. Aux cris d'Indépendance, Les généraux à la poubelle, Pas d'élections avec les gangs, Dégagez tous!, ils ont redonné toute sa force à l'anniversaire du déclenchement de la guerre d'indépendance.

Ce soulèvement digne, déterminé, pacifiste et créatif mobilise les femmes, la jeunesse mais aussi toute la société dans une unité qui a su reléguer au second rang les clivages confessionnels, linguistiques ou régionaux. L'humiliation que constituait la nouvelle candidature d'Abdelaziz Bouteflika, la corruption et le pillage en règle du pays par le clan au pouvoir, l'oligarchie financière et les cercles mafieux ont suscité la révolte, alors qu'un immense sentiment d'injustice traverse la société face aux inégalités, à l'austérité, au chômage et à la répression de toutes les formes de contestation.

“Par son exemplarité, ce mouvement peut avoir une immense résonance et constituer une source d'espoir partout “

Le peuple algérien aspire à la liberté, à la démocratie et à la justice sociale. Cela appelle un changement radical avec des réformes structurelles, une nouvelle constitution qui ne peuvent advenir que dans le cadre d'une transition démocratique. Au terme de ce processus, des élections auront lieu qui ne peuvent en aucune manière être organisées par ceux qui incarnent le pouvoir aujourd'hui et qui de ce fait doivent partir...

...Par son exemplarité, ce mouvement peut avoir une immense résonance et constituer une source d'espoir partout où les peuples aspirent à la liberté, à la justice et à la paix. Le Parti communiste français est totalement du côté du peuple algérien dans la volonté commune de changement qu'il proclame. Il entend donner à ces acteurs l'opportunité de faire résonner à Paris cette ferveur révolutionnaire dans une grande soirée de solidarité internationaliste jeudi 7 novembre à 18 h 30 au siège du PCF, place du Colonel-Fabien.

 Pascal Torre

Responsable-adjoint du secteur international du PCF
chargé du Maghreb et du Moyen-Orient

EVENEMENT: Inscription

 

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Mikhaïl Gorbatchev. Un appel à la fin des armes nucléaires

6 Novembre 2019, 09:40am

Publié par PCF Villepinte

Mercredi, 6 Novembre, 2019

L’Humanité Gaël De Santis

L’homme du jour. 

L’ancien prix Nobel de la paix a une nouvelle fois condamné la course aux armements à laquelle se livrent les grandes puissances dans un entretien à la radio britannique BBC. «Aussi longtemps qu’il existera des armes de destruction massive, principalement des armes nucléaires, le danger sera colossal», dénonce Mikhaïl Gorbatchev.

 L’ancien président de l’Union soviétique déplore le manque de dialogue entre les Occidentaux et la Russie qui fait courir un risque colossal pour la planète. Trente ans après la chute du mur, les nombreux accords de désarmement signés en pleine guerre froide, dont le traité sur les forces nucléaires à portée intermédiaire (FNI), le premier à prévoir la destruction d’armements, avec Ronald Reagan, en 1987 n’existent plus.

 Pour lui, la situation s’explique par «l’aspiration à une supériorité militaire absolue». Dans son dernier ouvrage, qui prend la forme d’un testament politique (le Futur du monde global), le père de la perestroïka dresse deux menaces planétaires: une guerre dévastatrice et la destruction des conditions de vie par le réchauffement climatique.

Vadim Kamenka

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VILLEPINTE: Conseil municipal extraordinaire

6 Novembre 2019, 08:16am

Publié par PCF Villepinte

Date:Vendredi 8 Novembre 2019

Horaire:19:00

Lieu:Hôtel de Ville - salle des Mariages

Documents: Convocation INSTANCES –

 CONSEIL MUNICIPAL

1- 2019-135 : Retrait des Délégations du premier Adjoint au Maire. Décision du Conseil Municipal de le maintenir ou non dans ses fonctions d’Adjoint au Maire (Article L.2122-18 du Code Général des Collectivités Territoriales. Rapport – Délib Annexe2- 2019-136 : Retrait des Délégations du onzième Adjoint au Maire. Décision du Conseil Municipal de le maintenir ou non dans ses fonctions d’Adjoint au Maire (Article L.2122-18 du Code Général des Collectivités Territoriales.

 

DIRECTION GENERALE DES SERVICESDIRECTION DE L’ADMINISTRATION GENERALE ET DES INSTANCESRAPPORT DE PRESENTATION relatif à la délibération n° 2019-135

Conseil Municipal du 08 Novembre 2019 RAPPORTEUR : Madame le Maire

OBJET : I - INSTANCES – CONSEIL MUNICIPAL1 -Retrait des Délégations du premier Adjoint au Maire :Décision du Conseil Municipal de le maintenir ou non dans ses fonctions d'Adjoint au Maire (articleL.2122-18 du Code Général des Collectivités Territoriales).

Aux termes de l’article L.2122-18 du Code Général des Collectivités Territoriales : "lorsque le Maire a retiré les délégations qu’il avait données à un adjoint, le Conseil Municipal doit se prononcer sur le maintien de celui-ci dans ses fonctions".

Or, par l’arrêté n° 19/187 en date du 11 avril 2019, publié et notifié à la même date, Madame le Maire de Villepinte a retiré la délégation de Monsieur Daniel LAURENT, premier Adjoint au Maire en charge des finances et du patrimoine, et ce, dans le souci de la bonne marche de l’Administration Communale.

Il convient donc que l’Assemblée Délibérante se prononce sur le maintien ou non de Monsieur Daniel LAURENT dans ses fonctions d’Adjoint au Maire. En cas de non-maintien de ce dernier dans lesdites fonctions, il sera réintégré dans le tableau des Elus du Conseil Municipal en qualité de Conseiller Municipal.

CONCLUSION

Le Conseil Municipal est donc invité à se prononcer sur le maintien ou non de Monsieur Daniel LAURENT dans ses fonctions d’Adjoint au Maire suite à l’adoption d'un arrêté n° 19/187 en date du 11 avril 2019 par lequel Madame le Maire de Villepinte lui a retiré sa délégation.

 

 

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La Poste: Financiarisation ou service public ?

6 Novembre 2019, 08:01am

Publié par PCF Villepinte

 

Publié le 06/11/2019 par PCF

Actuellement a lieu la discussion pour renouveler pour 3 ans le contrat de présence postale territoriale (CPPT), signé entre l’État, La Poste et l’Association des maires de France. La Poste et le gouvernement veulent renforcer encore la logique de financiarisation du groupe La Poste (c’est le sens du mécano financier conclu avec la Caisse des dépôts et consignations et la Caisse nationale de prévoyance), et la marchandisation de ses services, au détriment des usagers, de l’emploi et des conditions de travail des personnels. C’est maintenant un algorithme qui calcule les tournées des facteurs et donc leur nombre !

Avec le CPPT, ils refusent le retour à l’accord préalable des maires et des conseils municipaux avant toute fermeture des bureaux de poste et son instauration sur les réductions d’horaires, arme redoutable utilisée par La Poste pour provoquer une baisse de fréquentation des usagers justifiant ensuite les fermetures.

Aucune ouverture aux usagers et aux personnels n’est prévue dans les commissions départementales de présence postale territoriale. Le fonds de péréquation sert à financer les fermetures de bureaux alors qu’il est alimenté par… un abattement de la taxe foncière que la Poste doit aux communes. Pour les maires, c’est la double peine : une partie de leur taxe foncière est amputée et La Poste s’en sert pour fermer des bureaux de poste tout en refusant de rétablir leur accord préalable sur les fermetures et son instauration pour les réductions d’horaires.

Quant aux Maisons France Service, elles visent à créer un écran de fumée cachant une casse brutale et de grande ampleur de tous les services publics. Notre collectif met en débat 6 mesures pour passer des MFS à des MSP, c’est-à-dire de vraies maisons de services publics. Ces mesures visent à les humaniser (3 salariés au moins, bien formés, et une numérisation humaine, maîtrisée et non systématique), à favoriser l’accès de tous aux services et le recours aux droits, à en faire des lieux conviviaux et culturels, à en assurer une gestion participative et citoyenne, et à être financées par l’État et les opérateurs publics.

La convergence des services publics s’adresse en ce moment par voie de tract aux élus participant aux congrès des maires dans les départements et au congrès national. Elle demande que :

  • Soit rétabli l’accord préalable de tous les maires et des conseils municipaux pour les fermetures de bureaux et qu’il soit étendu aux modifications des horaires.
  • Le fonds de péréquation serve à investir dans les bureaux de poste, en créer de nouveaux, et non pas pour les fermer. Le financement de ce fonds doit être assuré par l’État et par La Poste qui touche 300 millions de CICE, frise le milliard de bénéfices et veut acheter une entreprise italienne spécialisée dans le colis pour 1 milliard d’euros !
  • Les commissions départementales de présence postale territoriale deviennent un lieu d’échanges entre La Poste, l’État, les élus, les usagers et les personnels.
  • Soit construite, avec tous les acteurs concernés, une reconquête des services publics dans les territoires, associée à une défense et un développement du service public au plan national. Elle met en débat 6 objectifs pour installer des vraies maisons de services publics.

Ce débat, initié dans le pays, dans les luttes, avec les salariés, les usagers, les élus locaux peut peser positivement dans les discussions du CPPT pour défendre et développer le service public de La Poste. Il contribue aussi à faire converger des solutions politiques alternatives au libéralisme dans tous les services publics. Des solutions fondées sur l’égalité d’accès aux droits, la solidarité, un aménagement harmonieux et écologique du territoire, des emplois en nombre suffisant, qualifiés et bien payés, une formation à une numérisation ne se substituant pas à la présence humaine.

 

François Auguste, animateur du collectif Poste de Convergence nationale des services publics.

 

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Expulsion des résidents de l'Afpa: La politique de la honte!

5 Novembre 2019, 08:44am

Publié par PCF Villepinte

Le 29 octobre dernier, les travailleurs de l'ex-foyer Bara logés dans les bâtiments de l'Afpa (formation des adultes)depuis un an suite à la réquisition du maire de Montreuil ont été expulsés par le préfet de Seine-Saint-Denis sans proposition alternative d'hébergement.

                    https://d3n8a8pro7vhmx.cloudfront.net/pcfseinestdenis/pages/126/attachments/original/1572633589/bara_oct19.jpg?1572633589

Le nouveau préfet de Seine-Saint-Denis, connu pour avoir pratiqué une politique particulièrement inhumaine et scandaleuse dans les Alpes- Maritimes – contre le droit d’asile, reconduction à la frontière de mineur isolé, répression de manifestations, etc. – a poursuivi sur sa lancée en expulsant mardi 29 octobre dernier à l’aube les travailleurs de l’ex-foyer Bara qui avaient été logés dans les anciens bâtiments vides de l’AFPA réquisitionnés par le maire de Montreuil, Patrice Bessac.

Depuis un an, les «Bara» avaient trouvé un toit et des conditions provisoires mais dignes d’hébergement. Comble d’abjection, le préfet est intervenu seulement deux jours avant la trêve hivernale sans proposer de solution alternative d’hébergement, les laissant à la rue.

Dans un communiqué publié le jour-même, les communistes de Montreuil ont dénoncé dans sa globalité la politique honteuse de l’accueil des migrants mené par Emmanuel Macron et son gouvernement. Tout est fait pour rendre impossible la vie de ces femmes et de ces hommes qui fuient la misère et la guerre dans leurs pays.

Ces choix politiques organisent la précarisation des travailleurs, les mettant dans l’impossibilité de faire respecter leurs droits, les rendant ainsi vulnérables à la surexploitation du monde du travail.

La loi asile-immigration et le refus d'ouvrir de nouveaux centres d'accueil avec une véritable politique d'accompagnement ne feront qu'aggraver la situation de ces personnes. Le devoir de la France est d’assurer l’hébergement de toute personne, sans condition de statut. Il faut d’urgence trouver des mesures adaptées, comme l’ouverture d’un centre de premier accueil dans le bois de Boulogne et la réquisition de bâtiments vides.

Les communistes de Montreuil exigent la régularisation de l’ensemble des résidents de l’AFPA. Ils travaillent en France, produisent des richesses, mais sont privés de droits.

Les communistes de Montreuil appellent, avec tous les Montreuillois et toutes les Montreuilloises, fiers de la tradition d’accueil de leur ville, au soutien des résidents de l’AFPA, et exigent que l’État les reloge et qu’ils soient enfin régularisés.

 

POUR EN SAVOIR PLUS

Foyer Bara: Patrice Bessac réquisitionne des bureaux vides de l’État

 

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Il faut revoir les exonérations de cotisations sociales

5 Novembre 2019, 08:32am

Publié par PCF Villepinte

 

CGT Publié le 4 nov 2019

Temps de lecture : 2 min.

L’Assemblée nationale a voté le 23 octobre la non-compensation à la Sécurité sociale des exonérations de cotisation sociale, ce qui entraîne une perte de 2,8 milliards d’euros. Pour la CGT, le problème n’est pas tant le déficit que l’insuffisance des recettes.

La présentation faite par les ministres Darmanin et Buzyn laisse apparaître un déficit de 5,4 milliards d’euros pour 2019 et une prévision de 5,1 milliards d’euros pour 2020, incluant plus de 4 milliards d’économies nouvelles sur l’assurance maladie.

Loin de l’euphorie du PLFSS 2019, qui annonçait un retour à l’équilibre des comptes de la Sécurité sociale

« Pour la CGT, il est clair que le principe de non-compensation va aggraver le déficit, mais c’est le principe même des exonérations de cotisations sociales sans aucune contrepartie sur les salaires et l’emploi qu’il faut revoir », explique Nathalie Verdeil, membre du bureau confédéral de la CGT.

La Cour des comptes, dans son récent rapport, chiffre à 90 milliards d’euros les « niches sociales », soit autant que les « niches fiscales ». Ce sont les allègements de cotisations patronales qui sont visés : 26 milliards de plus d’allègements entre 2013 et 2019, sans que le gouvernement soit capable d’apporter la moindre preuve de l’efficacité de ces dispositifs sur l’emploi.

La CGT demande plus de transparence sur ces 90 milliards en moins pour les caisses de la Sécurité sociale

« À titre d’exemple, si on divise par deux les exonérations actuelles on dégage 45 milliards d’euros supplémentaires. La transformation du CICE (crédit d'impôt pour la compétitivité et l'emploi) en réduction de 6 points de cotisations maladie, c’est 22 milliards d’euros par an (en moins pour les caisses de la Sécurité sociale, ndlr) », détaille Nathalie Verdeil. « Toujours à titre d’exemple, ce sont au bas mot 5,5 milliards d’euros par an qu’on peut retrouver en supprimant les exonérations pour les entreprises du CAC 40 (2,7 milliards d’euros pour le CICE, 800 millions pour le taux réduit sur les allocations familiales et 2 milliards d’euros pour les allègements Fillon pour les salaires autour du Smic). »

Conséquences : les choix budgétaires du gouvernement entraînent un assèchement des caisses pour justifier l’austérité, la dégradation des services publics et de notre système de protection sociale.

 

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