/https%3A%2F%2Fi.ytimg.com%2Fvi%2FVQ_eKDwEAwU%2Fhqdefault.jpg)
Bienvenue sur le blog des communistes de Villepinte
Les communistes de villepinte vous invitent à utiliser ce blog comme point de rencontre et d'échanges concernant la situation politique ,économique ,sociale et environnementale du local à l'international.
Fabien Roussel "Donnons de l'espoir à la colère"
« Le fond du fond, c’est la question des salaires »

Le gilet de sécurité est l'un des équipements de protection individuelle destinés à rendre visible toute personne évoluant dans un environnement à risque ...
Entre tours de passe-passe et inégalités croissantes, le président des riches ne trompe plus grand monde. Si la colère s’est enclenchée au sujet des taxes sur le carburant, c’est bien, derrière, des salaires dont il est question.
Le mois d’octobre devait être celui du miracle. Avec la baisse de la taxe d’habitation, la suppression des cotisations salariales chômage et maladie… les Français allaient enfin apprécier l’action du gouvernement en faveur de leur pouvoir d’achat ! C’est raté. La hausse du prix du carburant a cristallisé une colère sociale diffuse, alimentée par la crainte largement partagée de ne plus pouvoir joindre les deux bouts. Il ne s’agit pas que de ressenti. Si l’Insee, qui ne calcule que des moyennes, voit un rebond du pouvoir d’achat au 2e trimestre (+ 0,7 %), c’est après une chute au précédent (– 0,5%). Surtout, explique l’institut, ce rebond résulte « de la baisse des impôts sur le revenu et le patrimoine, principalement due au remplacement de l’impôt de solidarité sur la fortune (ISF) par l’impôt sur la fortune mobilière (IFI) ».
Pas étonnant que les plus modestes – touchés de plus par la baisse des APL ou le quasi-gel des retraites pour 2019 – ne soient pas convaincus de cette amélioration ! Depuis son arrivée au pouvoir, le choix d’Emmanuel Macron est clair : baisser les impôts progressifs (dont le taux s’accroît en fonction du revenu taxé) et augmenter les taxes (sur le carburant, sur le fioul, sur le tabac, hausses de TVA), dont le taux uniforme pèse d’autant plus lourd que le budget du ménage est serré. Les riches ont raflé la mise : les 400 000 ménages représentant le 1 % le plus aisé ont bénéficié d’une remise annuelle de 10 000 euros (selon la Fondation Jean-Jaurès). Quant au 0,01 % le plus riche – les 5 034 heureux gagnants qui empochent plus de 2 millions de revenu annuel –, ils ont économisé 253 800 euros par an chacun (selon le Laboratoire des inégalités mondiales).
sur la feuille de paie, une illusion
Les tours de passe-passe du gouvernement – telle la baisse de la taxe d’habitation après la hausse de la CSG – n’y changent rien. Moins encore, ceux consistant à piquer dans les salaires socialisés (suppression des cotisations maladie et chômage) pour entretenir l’illusion de feuilles de paie individuelles revigorées. L’opération ne fait qu’accélérer le dépeçage de la protection sociale solidaire entamé depuis trois décennies au profit de filets de sécurité minimaux financés par l’impôt, et des assurances privées – devenues nécessaires – qui plombent les budgets familiaux. En juin, une enquête de l’UFC-Que choisir pointait ainsi une hausse de 47 % en dix ans (soit trois fois plus que l’inflation) des tarifs des complémentaires santé.
Rebâtir une fiscalité juste et progressive est essentiel. Mais, comme l’a résumé le secrétaire général de la CGT, Philippe Martinez, sur France Inter (16 novembre), « le fond du fond, c’est la question des salaires ». Après 110 milliards de Cice (crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi) distribués aux entreprises depuis 2013, celles-ci ont créé très peu d’emplois (85 000 à 100 000 sauvegardés ou créés sur la période selon les estimations) mais ont regonflé leurs marges. Elles ont donc de quoi ! Quant à l’État, il est directement responsable de la rémunération des fonctionnaires. Entre gel du point d’indice et hausse de la retenue pour pension civile, la CGT a évalué que, depuis 2000, les fonctionnaires de catégories B et C, par exemple, ont perdu quelque 300 à 400 euros par mois de pouvoir d’achat. Le gouvernement est aussi responsable de l’évolution du Smic (9,88 euros brut de l’heure, 1 498,47 euros brut mensuels), privé du moindre « coup de pouce » depuis 2012. Face à cette colère « légitime » qui grossit, la CGT l’invite donc à une revalorisation significative au 1er janvier 2019.
Un nouveau logo pour le PCF

Samedi, 24 Novembre, 2018
Une étoile, un bourgeon, des cerises, la France, un humain… un symbole tout-en-un pour renouveler l’image du PCF.
En quête d’un regain de visibilité, le PCF a présenté vendredi soir son nouveau logo lors de la première journée de son 38econgrès qui se tient jusqu’à dimanche dans le Val-de-Marne.
Tout un symbole, selon le sénateur Fabien Gay chargé de présenter le « le fruit d’un long travail entamé il y a un an ». « Certains y verront l’étoile de notre idéal, d’autres une France ouverte sur le monde, accueillante envers les réfugiés qui fuient la guerre et la misère.
D’autres un bourgeon qui montre que le communisme est une idée neuve mais aussi notre combat écologique, d’autres encore un point levé et même les cerises de la commune. Certains y verront enfin un humain debout, fier, les bras ouverts, fraternel pour symboliser notre signature : l’humain d’abord », décrit le jeune élu avant de conclure : « ce logo c’est tout ça à la fois, c’est ça le Parti communiste français ».
L’équipe de communication, dirigée par Julia Castanier, pour concevoir ce logo a « interrogé hors (des) murs » du PCF sur ce qui lui fait défaut. « Le PCF ne souffre pas d’une faiblesse de notoriété mais là où ça devient plus complexe c’est lorsqu’on interroge sur notre image. On nous dit pas assez fort, pas assez identifiable, pas assez visible et surtout pas assez moderne », analyse Fabien Gay.
« Nous sommes tous convaincus de la modernité de notre combat, de la modernité du communisme, de son urgence même face à cette crise qui broie l’humain et détruit notre planète alors il n’appartient qu’à nous d’en faire la démonstration », pousuit-il.
D’où l’ambition d‘être raccord niveau communication. Alors que la disparition de la faucille et du marteau avait suscité de nombreux débats au sein du PCF, « aujourd’hui nous sommes prêts, ajoute le sénateur de Seine-Saint-Denis, car tout nous invite à nous réinventer dans cette période où le paysage politique a été bouleversé, où la droite gouvernementale frappe les familles populaires et les classes moyennes et cajolent les ultra riches ».
Pour le pouvoir d'achat, augmentons les salaires et les retraites !Motion présentée par Fabien Roussel et Pierre Laurent
De tout le pays monte la colère populaire contre l'injustice sociale et fiscale.
Qu'ils portent des gilets jaunes, des blouses blanches ou des robes noires, des millions de femmes et d'hommes n'acceptent plus le sort qui leur est fait. Ils le disent haut et fort : "Trop, c'est trop ! On ne peut continuer à vivre avec des salaires de misère, des pensions sans cesse rognées, des allocations sacrifiées sur l'autel de l'austérité."
Nous sommes des leurs !
Ce gouvernement au service de la finance a multiplié les cadeaux fiscaux à une poignée d'ultra riches. De l'autre, il aggrave les difficultés et la précarité pour les salariés, les privés d'emplois, les jeunes, les retraités. Les femmes en sont les premières victimes.
Nous disons que la transition écologique, vitale à l'heure où l'humanité est menacée de terribles catastrophes, ne peut être menée à bien sans progrès social et sans changer notre modèle économique.
Avec les femmes et les hommes mobilisés dans les rues, dans les entreprises, dans les quartiers, nous voulons une économie au service de l'humain. Il faut une autre utilisation de l’argent pour produire autrement, pour partager les richesses créées par le travail.
L'heure est à la conquête de nouveaux pouvoirs, de l'entreprise à la République, jusqu’à l’Union Européenne.
Il faut cesser de culpabiliser la majorité de notre peuple. Pour que chacune et chacun puisse vivre dignement, il y a besoin d'augmenter les salaires, les pensions, les minima sociaux. Il y a besoin de services publics réhabilités (école, écologie, recherche, système de santé, culture, accessibles à toutes et tous), d'investissements massifs dans les transports collectifs, la rénovation énergétique des logements.
Les moyens pour y parvenir existent. Partons à leur conquête !
Le gouvernement doit répondre à la souffrance et à la colère du pays. Dès le 1er janvier 2019, l'impulsion doit être donnée d'une augmentation générale des salaires et des pensions, dans le public comme dans le privé : le SMIC doit être augmenté de 200 euros nets. Les négociations doivent s’ouvrir au plus vite dans toutes les branches professionnelles comme dans la fonction publique.
Pour financer la transition écologique d'autres choix fiscaux, budgétaires et financiers s'imposent, dès la Loi de Finances 2019. Comme l'a fait notre chef de file pour les élections européennes, Ian BROSSAT, nous exigeons :
- de ramener le taux de la TICPE à son niveau de 2017 et l’affecter réellement à la transition écologique,
- une taxation exceptionnelle des 10 milliards de profits annuels des compagnies pétrolières ,
- la taxation du kérosène,
- le maintien des lignes ferroviaires de proximité, menacées de fermeture, le développement du fret ferroviaire,
- le retour à une TVA de 5,5 % sur les transports en commun.
Et revenir sur l’ensemble des mesures fiscales en faveur des plus riches et des profits (ISF…).
Solidaires de celles et ceux qui se mobilisent pour le pouvoir d'achat et contre l'austérité, engagé dans toutes les luttes pour les droits sociaux et pour l'emploi, appelant à faire un grand succès de la journée syndicale du 1er décembre, le Parti communiste français, réuni en congrès, est plus que jamais déterminé à faire monter cette exigence fondamentale : "L'Humain d'abord !"
COLERE(S)

Aidons les gilets jaunes à penser rouge.
Luttes. Même en rêvant le jour à des révolutions auxquelles il vaudrait mieux parfois rêver seulement la nuit, reconnaissons que le mouvement des gilets jaunes réclame de la réflexion, du raisonnement et beaucoup de sang-froid pour essayer d’en comprendre les ressorts singuliers. Le citoyen résolument de gauche, qui cherche toujours des rebelles à chaque coin de rue pour participer au soulèvement général, se trouve quelque peu gêné par cette jacquerie fiscale enfantée par les réseaux sociaux. Cela dit, il suffit de voir l’arrogance de la Macronie, désemparée, pour affirmer que ce mouvement possède assez des ressorts inédits pour nous intéresser au premier chef. L’affaire s’avère sérieuse. Souvenons-nous que, il y a quelques mois, nous imaginions encore possible une sorte de «convergence» des luttes (pour laquelle la CGT tenta de jouer son rôle). Elle ne survint pas. Ce qui vient de surgir, en revanche, s’appelle bien une «convergence des colères». Celle du peuple. Celle des salariés vivant dans une précarité accrue. Celle de ceux qui ont besoin de leur véhicule pour aller travailler, ou juste se déplacer. Celle du nouveau prolétariat, que se refusent de voir les autres, là-haut. Celle des retraités victimes d’un véritable racket. Celle des sans-emploi, des intérimaires, des fracassés du travail découpé. Et même celle des petites et moyennes entreprises, suppliciées par les banques. Bref, celle des sans-vacances, des sans-loisirs, des sans-culture, des sans-vie, subissant, en prime, le profond mépris de classe des libéraux de tout poil, de droite comme de gauche (qui n’a plus de gauche que le nom)…
Peuple. Notre embarras – compréhensible – provient du mouvement de protestation lui-même, protéiforme en ses révoltes. Ne soyons pas naïfs. De Laurent Wauquiez à Louis Aliot, de représentants de Dupont-Aignan à quelques homophobes et xénophobes livrant des migrants aux gendarmes, sans parler de bastonneurs identitaires, etc.: le melting-pot poujado-réactionnaire est aussi de sortie à la faveur de cette colère.
Pierre Laurent : « Je crois plus à la dignité de la politique qu’à la politique du spectacle »

Vendredi, 23 Novembre, 2018
L'Humanité Maud Vergnol
Depuis vendredi matin, quelque 800 communistes sont réunis à Ivry sur Seine pour leur 38è congrès. Pierre Laurent, secrétaire national sortant, qui devrait être remplacé dimanche par le député du Nord Fabien Roussel, a ouvert les débats avec un discours très personnel.
Les communistes voulaient un congrès extraordinaire. Ils l’ont. « Pas seulement parce qu’en juin 2017, quand j’en ai fait la proposition, je souhaitais que notre calendrier ordinaire soit bousculé » a rappelé d’emblée Pierre Laurent. « Extraordinaire, parce que les évolutions du monde et de l’Europe le sont chaque jour un peu plus. Extraordinaire, parce que l’élection d’Emmanuel Macron accélérait subitement une recomposition politique.
Extraordinaire parce que l’amère frustration laissée par la campagne présidentielle chez les communistes, risquait d’handicaper notre capacité à faire face de manière offensive », a relevé le secrétaire national sortant. « La planète brûle, le GIEC tire toutes les sonnettes d’alarme, les peuples souffrent, le capital multinational se gave, les GAFAM veulent diriger le monde, nous dicter nos vies, contrôler nos données. La paix n’est plus un acquis mais une urgence. Le racisme, l’antisémitisme, l’homophobie et l’exclusion se banalisent à nouveau », a lancé le sénateur de Paris, inquiet de l’« incessant chaos politique ». Car « la dignité humaine est bafouée, du berceau au cimetière, de l’école à l’hôpital, rien de ce qui fait la vie n’est censé échapper au diktat de la finance ».
En écho aux débats qui ont agité le PCF ces dernières semaines sur le texte d’orientation qui sera voté ce week-end, Pierre Laurent a dessiné sa vision du rôle qu’il voudrait voir jouer au PCF. Face aux colères qui explosent, comme ce sera encore le cas avec les gilets jaunes ce week-end, Pierre Laurent défend « une force qui contribue par sa proximité, son sens populaire, ses propositions, son attitude, ses actes, son savoir-faire rassembleur à faire pencher la bascule du côté de la démocratie et de solidarité, plutôt que de la violence et de la division, comme sait si bien le faire l’extrême-droite. » …
… « C’est vrai, je crois plus à la dignité de la politique qu’à la politique du spectacle, et ce fut parfois un de mes talons d’Achille. Mais je serai là demain aux côtés de Fabien et de vous tous, la sincérité de mon engagement, de notre engagement intacte. Et face au cynisme des puissants, c’est là notre force. Ne l’oublions jamais. »
Musique. Zaz, une artiste pacifiste pacifiée

Son nouvel album, Effet miroir, reflète les hauts et les bas de l’existence. Yann Orhan
Vendredi, 23 Novembre, 2018
L’Humanité Fara C.
La chanteuse nomade, qui a fait l’équivalent de trois tours du monde en quatre ans, a peaufiné son album Effet miroir. Elle chante l’inquiétude et l’utopie. Entretien.
Au fil des quinze chansons, on sent exsuder une sorte d’urgence. Mais se révèle peu à peu une artiste pacifiée. Zaz semble s’être réconciliée avec une enfance blessée par l’angoisse que planta en elle la brutalité de certains adultes. La musique de son nouvel album, Effet miroir, reflète les hauts et les bas de l’existence. Parfois, des guitares rock zèbrent l’espace, tandis que, dans Ma valse, l’interprète, auteure et compositrice, uniquement accompagnée d’un piano, disperse au vent l’âcre « saveur des cendres », pour mieux étreindre l’amour de la vie.
Pourquoi avoir choisi d’ouvrir votre disque avec une ballade où vous vous adressez à un enfant ?
Zaz C’est que je suis extrêmement préoccupée par le sort que réserve aux enfants ce monde féroce. Je suis révoltée par la façon dont sont stigmatisés les gosses qui n’entrent pas dans le moule. Le système engendre des jeunes en colère. En revanche, les politiques qui cautionnent ce rouleau compresseur sont peu inquiétés, eux, quand ils commettent des forfaitures. Dans son morceau, Eh connard, Keny Arkana s’insurge contre les pratiques auxquelles recourent encore trop de centres d’enfants. Quand je l’ai écouté, j’ai chialé. Les mômes dits « à problèmes » sont enfermés dans des endroits sinistres. S’ils n’ont pas quelqu’un à leurs côtés ou s’ils ne possèdent pas la force vitale nécessaire pour résister, ils sombrent. Je suis affolée par le nombre de jeunes placés en hôpital psychiatrique. Il est urgent de réfléchir sur les raisons de ce mal-être. Au lieu de ça, c’est la répression qui s’abat. La camisole chimique pour les uns, la prison pour d’autres. La situation est alarmante.
Y a-t-il une rencontre qui vous ait particulièrement marquée ?
Zaz En Argentine, dans le cadre d’une action initiée par des médecins, je me suis rendue dans des villas, ou « villas miserias », l’équivalent des favelas brésiliennes. J’ai vu des enfants déshérités, livrés à eux-mêmes. L’un d’eux m’a dit : « Je ne sais pas si, aujourd’hui, je vais me faire tuer, ou si je vais devoir tuer. » J’ai pleuré d’émotion, mais aussi à cause d’un douloureux sentiment d’impuissance.
Comment s’est passé l’enregistrement d’ Effet miroir ?
Zaz Jamais je ne me suis autant investie dans la production de mes albums que pour celui-là. Avec des machines, nous avons retravaillé le son, pour en fignoler la texture. J’ai eu la chance de pouvoir collaborer avec Patrick Watson. Ce musicien et réalisateur canadien teste, expérimente sans cesse. Avec lui, la musique est un chantier, c’est passionnant.
Ces dernières années, on vous a peu vue. Étiez-vous prise par d’autres activités ?
Zaz J’ai tourné pendant sept ans à travers la planète, en Europe, au Japon, en Amérique latine… Nous n’avons pas arrêté de jouer. J’ai également produit le disque de mon guitariste, Guillaume Juhel. Je me suis mise à la peinture et ai réalisé une quarantaine de tableaux.
Vous agissez en lien avec pas mal d’associations. Comment cela se passe-t-il concrètement ?
Zaz Je m’implique avec des associations locales qui mènent des actions dans les pays où je chante. J’ai commencé en France avec Pierre Rabhi et l’association Colibris, lors de concerts avec le chanteur Gaël Faure et le groupe Tryo.
À travers la structure participative Zazimut, nous sommes maintenant en relation avec une centaine d’associations dans le monde. Elles interviennent dans les domaines de l’éducation, l’agriculture, etc. À l’occasion de mes concerts, elles viennent expliquer au public leurs projets. Nous leur reversons entièrement les fonds récoltés via le merchandising, qui propose des produits respectant l’écologie et l’éthique. Je suis convaincue qu’il faut développer les circuits courts, pour contrecarrer les grosses entreprises qui ne visent qu’à accumuler le maximum de profit.
Comment réagissez-vous aux critiques qui ont été quelquefois décochées contre vous ?
Zaz Je laisse parler et poursuis mon chemin. Qui n’entend pas le cri des plus fragiles, des plus démunis ? C’est ce cri que je veux écouter, pour ne jamais l’oublier et continuer d’agir.
Entretien réalisé par Fara C.
Effet miroir
Zaz a atteint, avec Effet miroir, une maturité. Quand elle ne chante pas ses textes, elle s’empare de ceux de Gaël Faye, Marion Romitti, Ben Mazué, Raphaël, Mathieu Boogaerts… Ces plumes sensibles résonnent en belle harmonie avec la sienne. Jo Francken et Ilan Abou ont assuré l’essentiel de la production de cet opus aux accents pop, rock, folk, ou s’échappant vers un groove reggae. Entre journal intime et carnet de voyage, Effet miroir est, depuis 2010, le 3e album de chansons inédites gravé par l’artiste, fort active dans sa vie citoyenne. Il n’en est que plus précieux.
CD Effet miroir (Play On/Warner).
#NousToutes : une marche contre les violences faites aux femmes
La CGT-Cheminots reste la première organisation syndicale !
Depuis vendredi dernier, plus de 150.000 cheminot-e-s étaient appelés aux urnes pour désigner leurs représentants du personnel au sein des CSE (Comités Sociaux et Économiques).
Avec plus de 34 % des suffrages recueillis, la CGT Cheminots reste, et largement devant la seconde OS, la première organisation syndicale représentative des salarié-e-s. La deuxième, l’UNSA, est reléguée à plus de 10 points.
Encore une fois, malgré l’attitude honteuse de la direction, qui a refusé de diffuser quotidiennement les listes d’émargements, la participation importante à ces élections, plus de 66%, témoigne d’un attachement important à l’exercice de la démocratie. On ne peut que s’en féliciter. Les cheminot-e-s, comme ils l’ont montré lors de différentes mobilisations au cours de l’année 2018, n’entendent pas se laisser dicter des choix qui sacrifient leur avenir.
Comme nous le pressentions, l’introduction du vote électronique, imposé unilatéralement par la direction, modalité permise par la loi Macron, combattue par la CGT, présente un frein pour de nombreuses et nombreux militants.
Ces élections, qui s’inscrivaient au lendemain du plus long mouvement de grève de l’histoire de la SNCF, envoient un message clair : les cheminot-e-s sont déterminés à se battre pour leur avenir, leur conditions de vie et de travail, leur salaire et pour maintenir et développer un grand service public ferroviaire, marchandises et voyageurs, du 21ème siècle.
C’est aussi un message à destination de la direction et du gouvernement de la SNCF. Malgré les intimidations, les menaces et les insultes, les cheminot-e-s continuent de garder la tête haute. Jamais elles et ils ne baisseront les yeux devant celles et ceux qui veulent sacrifier le rail public sur l’autel de la rentabilité.
Alors que nous sommes en pleine négociations de la convention collective nationale (CCN), la CGT Cheminots agira pour garantir des conditions de vie et de travail de haut niveau pour l’ensemble des salarié.e.s du ferroviaire.
Enfin, ce vote exprime la confiance envers la CGT Cheminots, un syndicalisme démocratique, de lutte et de propositions, qui s’inscrit dans la droite ligne des 1500 adhésions que nous avons réalisé depuis le début de l’année.
Ensemble, nous agirons pour le progrès et la justice sociale.