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Bienvenue sur le blog des communistes de Villepinte

Evasion fiscale :

4 Avril 2013, 16:45pm

Publié par PCF Villepinte

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Pierre Laurent appelle à "une convocation extraordinaire du Parlement"

 

 

Pierre Laurent, secrétaire national du PCF, a demandé ce jeudi que le Parlement suspende ses débats pour se consacrer à la lutte contre l'évasion fiscale. C'est que selon lui la crise est totale, et nécessite qu'on s'attaque aux racines du pouvoir de l'argent.

Sur France inter au journal de 13 heures, le sénateur de Paris a réaffirmé son diagnostique de "crise très grave" à propos de l'affaire Cahuzac mais aussi des révélations du Monde sur des paradis fiscaux et le trésorier de campagne du candidat François Hollande.
"C’est une crise très grave, il faut aller à la racine des problèmes, on ne va pas se contenter de belles paroles. On voit bien que c’est le conflit d’intérêt entre le monde de la finance et des fractions importantes du monde politique qui sont à l’origine de cette crise. Et c’est à cela qu’il faut s’attaquer. Il y a des propositions pour ce faire qui sont sur la table depuis longtemps. "Je rappelle qu’à l’initiative d’un sénateur communiste, Eric Bocquet, le sénat a adopté un rapport qui fait 60 propositions pour lutter contre l’évasion fiscale, ces propositions sont aujourd’hui lettre morte. Donc il faut passer aux actes."

"La crise politique est totale, la crise de confiance est totale"

Dans une interview accordée à l’Humanité de ce jeudi, Pierre Laurent explique le fond de la crise politique. "Mais la crise politique est déjà là ! Elle a été nourrie depuis des années, pendant dix ans de pouvoir de droite, menée de concert avec les institutions européennes pour dessaisir les citoyens, en appliquant des traités désavoués par la majorité des Français. Dans ces conditions, et si le pouvoir socialiste continue de manière si indécente à tourner le dos aux engagements, aux espoirs de changement social qui ont été exprimés par les Français, et que s’ajoutent des dérives graves comme celle de Jérôme Cahuzac au cœur de l’appareil d’État, le risque d’une amplification de la crise politique est évident. Si nous voulons empêcher que la suspicion du «tous pourris» empoisonne la vie publique, il convient de s’attaquer aux racines du pouvoir de l’argent, en clarifiant les relations entre le pouvoir politique, qui doit émaner des citoyens, et les milieux financiers, qui n’ont pas à se substituer à l’intérêt général. C’est ainsi que l’on reconstruira une politique guidée par l’intérêt général et non par l’appât du gain. "

Pierre Laurent a ainsi estimé qu’"il faut un acte fort pour changer de politique, et donc changer d’équipe pour la mener." Il a jugé les 3 mesures proposées hier par François Hollande clairement insuffisantes. Pierre Laurent avance notamment que si on veut une justice vraiment indépendante, il faut changer le mode de nomination des juges. Quant aux conflits d’intérêts, "bien sûr qu’il faut plus de transparence sur les déclarations des élus, mais il faut s’attaquer surtout aux conflits d’intérêts avec le monde économique et là l’affaire est beaucoup plus sérieuse. Il faut aller beaucoup plus loin que ce qu’a annoncé le Président de la république."

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Le Medef ne doit pas faire la loi !

4 Avril 2013, 07:54am

Publié par PCF Villepinte

 

PETITION - ANI Le Medef ne doit pas faire la loi !

 

 


Le Medef ne doit pas faire la loi !

 

 Pour signer la pétition : http://www.pcf.fr/37538

L’accord national interprofessionnel (ANI) doit e
̂tre transposé dans la  loi en avril 2013.

Nous demandons aux parlementaires de gauche de ne pas voter, avec la droite, 
ce projet de loi.

Le Medef de
́fend avec acharnement ce texte et pour cause ! Cet accord  porte en lui de profondes régressions. Au-delà des effets d’annonces, ce projet de loi est une attaque frontale   contre le CDI, dont il cherche à vider le sens pour « faciliter » non pas   l’emploi mais la rupture, le licenciement. Pour y parvenir il pousse à   réduire la négociation au rapport individuel salarié-e/patron au  détriment de la négociation collective et verrouille le dispositif pour   éviter l’intervention du juge.

OUI les salarie
́s ont besoin d’une véritable sécurisation de leur  contrat de travail, mais le texte que le gouvernement propose est tout sauf  cela.

Les parlementaires de gauche ne doivent pas ente
́riner la loi du Medef, ils  peuvent mettre en place d’autres propositions :
- Le CDI doit e
̂tre réaffirmé comme la norme du contrat de travail
- Le recours aux inte
́rimaires et CDD doit être strictement encadré
- Droit automatique au passage a
̀ temps plein pour les temps partiels
- Les droits des salarie
́s sous-traitants alignés sur ceux des donneurs 
d’ordre
- Droit de suspendre un plan social ou une fermeture d’entreprise le temps   d’e
́tudier les propositions alternatives du Comité d’entreprise.
- Loi interdisant les licenciements boursiers
- Droit de pre
́emption pour les salariés : droit de reprise d’une entre- 
prise viable


Pour signer la pétition : http://www.pcf.fr/37538


Merci de diffuser largement cette pétition.

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ANI et complémentaires santé, façon BERGER

4 Avril 2013, 07:36am

Publié par PCF Villepinte

  La mauvaise affaire des complémentaires santé

 

En discussion à l'Assemblée depuis mardi, l'Accord national interprofessionnel (ANI) sur l'emploi propose de rendre obligatoires les complémentaires santé à toutes les entreprises et tous leurs salariés. Mais derrière cette fausse bonne idée, c'est la poursuite du démantèlement de la protection sociale solidaire.

En marge du Congrès de la CGT, Jean-Paul Benoit, président de la Fédération des Mutuelles de France, nous a expliqué pourquoi.

L'ANI ne fait pas que modifier en profondeur le Code du travail. Cet Accord national interprofessionnel sur l'emploi, signé par le Medef, la CFDT, la CFTC et la CFE-CGC le 11 janvier dernier, dont la transposition est en discussion à l'Assemblée nationale depuis le mardi 2 avril, obligera toutes les entreprises à proposer à leurs salariés une couverture complémentaire santé qui prenne en charge, pour tout ou partie, les frais de santé non remboursés par la Sécurité sociale.

La Sécurité sociale en berne

Pour les organisations syndicales et patronales signataires de l'ANI, il s'agit de généraliser ce dispositif dont les deux tiers des salariés profitent, pour lequel les entreprises règlent en moyenne 57% de la facture. Il s'agit aussi de rendre plus égalitaires cet accès aux mutuelles, très disparates en fonction de l'entreprise pour laquelle le salarié travaille. Il s'agit enfin d'homogénéiser la couverture santé des cadres et des non-cadres.

Pour Jean-Paul Benoit, c'est une fausse bonne idée. Cette généralisation des complémentaires santé va surtout permettre de poursuivre dans le déremboursement des soins par la Sécurité sociale:

La généralisation des complémentaires santé obligatoires devraient coûter aux alentours de 2 milliards et demi d'euros. Soit un coût prohibitif pour Jean-Paul Benoit, puisque ce dispositif ne couvrira que 400.000 salariés, à mettre en parallèle avec les 4 millions de Français privés de mutuelles ou de contrats de prévoyance.

Pour le président de la Fédération des Mutuelles de France, qui regroupe 129 groupes mutualistes, le volet des complémentaires santé est aussi un effet d'aubaine pour les entreprises, qui vont voir leurs charges sociales baisser.

Aux assureurs privés, qui estiment que le volet complémentaires santé de l'ANI privilégie les mutuelles qui ont des liens plus étroits avec les organisations de représentants des salariés (l'ANI prévoit que le choix des complémentaires de groupe s'effectue par un accord de branche), Jean-Paul Benoit, dont la fédération était présente au Congrès de la CGT en mars, répond que l'accord interprofessionnel n'offre aucun avantage concurrenciel à ses adhérents.

 

  • A lire aussi sur l'ANI:

Décryptage l'Humanité: les dessous sales de l'ANI

ANI: des socialistes et des écologistes contre la casse du Code du travail

Stéphane Guérard

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De l’air, vite!

4 Avril 2013, 07:30am

Publié par PCF Villepinte

  

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Patrick Le Hyaric, directeur de l'Humanité. "C’est une régénération de la démocratie qui est à l’ordre du jour. Plus la politique s’éloigne de nos concitoyens, plus ils la repoussent (...). Il est plus qu’urgent de se réapproprier la chose publique et de changer de république.

On n’a sans doute pas fini de ressentir les secousses dévastatrices de l’onde de choc provoquée par l’ignoble attitude de M. Jérôme Cahuzac. Cette affaire survient dans un climat général de putréfaction de la vie publique, où s’entremêlent dans de graves soupçons les noms de MM. Strauss-Kahn, Sarkozy, Tapie, Woerth, Guérini, de Mmes Bettencourt, Lagarde et d’autres encore, l’action politique est minée par un discrédit rampant dont il devient urgent de tirer toutes les conséquences. Le dégoût gagne nos concitoyens. Notre république a besoin d’un grand nettoyage.

Voici qu’un ministre chargé de traquer les délinquants fiscaux était lui-même un hyperfraudeur! Se réclamer des valeurs de la gauche et ouvrir un ou des comptes dans des paradis fiscaux révèle déjà une moralité politique plus que douteuse. Mais accepter d’avoir été nommé par la droite président de la commission des Finances de l’Assemblée nationale, puis par François Hollande ministre du Budget, relève de l’injure faite à la nation. Et qui peut certifier aujourd’hui que les premiers aveux aux juges ne dissimulent rien d’autre d’encore plus grave? D’où lui vient tout cet argent? Au-delà de la morale et de l’honnêteté d’un individu, c’est bien le système de l’argent roi, érigé en table de la loi de la réussite, de la compétitivité ou de la concurrence, qui permet l’évasion fiscale, les paradis fiscaux, les spéculations en tout genre. Le capitalisme corrompt les décideurs pour mieux se mettre à l’abri des foudres des peuples qui n’en peuvent plus de subir l’austérité, le chômage et la pauvreté qui galope en silence. Et des décideurs pour qui, comme M. Cahuzac, 
la lutte des classes n’existe pas, se laissent corrompre.

En ce sens, la politique politicienne qui se développe depuis plusieurs heures sur les écrans de télévision et le chahut parlementaire d’hier sont une offense au monde du travail, des retraités et de la création, dont le quotidien n’est fait que de souffrances sociales. Les mêmes bretteurs au portefeuille bien garni chassent ensemble et en meute les petites retraites, les allocations familiales, augmentent la TVA, sacrifient les services publics et veulent imposer, en ce moment même, une loi étouffée par cette affaire, qui offrirait le choix entre la baisse de son salaire et un emploi précaire. Toutes les élites qui ravalent désormais toute contestation au rang de populisme, mesurent-elles bien ce qu’elles sont en train de produire? La crise économique et sociale se double d’une grave crise de confiance. Et, dès lors que la vie publique est minée par les affaires, doublées de mensonges et de tricheries, auxquels s’ajoutent le non-respect des engagements pris avant les élections, une concentration inouïe des pouvoirs au sommet de l’État, un Parlement croupion, contraint d’obéir aux ordres des institutions européennes, nous nous approchons d’une crise de régime.

Quand les mots prononcés par les responsables politiques perdent toute valeur, seuls les actes politiques forts comptent. À commencer par la confiance qui ne pourrait renaître que de la transparence. François Hollande n’a rien annoncé hier de bien significatif. C’est une régénération de la démocratie qui est à l’ordre du jour. Plus la politique s’éloigne de nos concitoyens, plus ils la repoussent. Dès lors, les puissances d’argent dominent et mènent une politique contre celles et ceux qui n’ont que leur travail ou leur retraite pour vivre. Il est plus qu’urgent de se réapproprier la chose publique et de changer de république.

  • A lire aussi:

Cahuzac: la chute consommée de l'ancien pivot de François Hollande

Cahuzac exclu du PS, Hollande campe sur sa ligne

Par Patrick Le Hyaric

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ANI "Le grodement de la bataille"

4 Avril 2013, 07:23am

Publié par PCF Villepinte

 

 
Bataille générale contre l'ANI !
La gauche ne peut pas apporter des réponses de droite à des questions de gauche! Illustration: l’accord national interprofessionnel, signé par le Medef, la CFDT, la CFTC et la CGC... transformé en loi?

«La nouvelle conjoncture de l’emploi creuse les disparités au détriment des strates inférieures du salariat ; depuis la “crise”, de nouvelles inégalités se sont creusées.» Le regretté Robert Castel, dès 2009, dans ''la Montée des incertitudes'', l’un de ses ouvrages les plus fameux, nous invitait à l’acuité du regard face aux bouleversements du monde financiarisé, qui, disait-il, «amplifieraient une insécurité sociale aux visages multiples et frapperaient plus durement les catégories déjà placées “au bas de l’échelle sociale”, accroissant leur subordination». Les sociologues ne sont pas des prophètes – parfois des visionnaires. Nous avons beau retourner dans tous les sens le contenu de l’accord national interprofessionnel (ANI), signé par le Medef, la CFDT, la CFTC et la CGC, nous ne lisons en germes que ce que redoutait le plus Robert Castel, «le chemin de l’atomisation sociale, la décollectivisation, la désaffiliation», bref, «la montée d’un individualisme lié à un détachement des appartenances et des valeurs collectives»…

Depuis mardi 2 avril, ce qui se discute à l’Assemblée nationale est au moins de ce niveau-là. Les députés ont en effet engagé l’examen du projet de loi dit de «sécurisation de l’emploi» qui vise à retranscrire dans la loi le texte de l’ANI tel qu’il est. Le souhait du gouvernement? Que les parlementaires, qui disposent pourtant du droit constitutionnel, s’effacent derrière l’accord signé par le patronat et quelques syndicats, en somme, qu’ils se courbent devant le pouvoir économique. Pour y parvenir, une procédure «accélérée» a été privilégiée, une seule lecture dans les deux chambres, le tout bouclé en moins d’un mois… C’est peu, bien peu pour un texte concernant 23 millions de salariés, qui, s’il était adopté en l’état, institutionnaliserait la flexibilité comme atout principal de l’emploi, livrant à la représentation libérale une victoire dramatique, alors que capitalisme financiarisé nous plonge dans un cycle violent d’austérité, de récession et de creusement des inégalités. Ce serait le chantage à l’emploi permanent, la remise en cause de la hiérarchie des normes, la renégociation à tout moment des modalités du contrat de travail, la mobilité imposée, l’accélération des procédures de licenciements collectifs, l’accès à la justice rendu plus compliqué, ce qui, par exemple, aurait empêché la noble lutte des Fralib… on en passe et des meilleurs!

Face à ce désastre annoncé, des parlementaires communistes et du Front de gauche entendent bien montrer que la gauche ne peut pas apporter des réponses de droite à des questions de gauche. Mais, n’en déplaise à Hollande et Ayrault, ils ne seront pas seuls! Nombreux sont les élus socialistes ou écologistes qui souhaiteraient améliorer le texte, en tenant compte de l’opinion de la CGT et de FO. Mais les laissera-t-on « libres » de créer des convergences avec les élus du Front de gauche ? Une chose est sûre : socialistes et écologistes ne se tiennent pas comme un seul homme derrière ce texte législatif, pierre de voûte du dispositif social-libéral imaginé par le chef de l’État et les tenants du « There Is No Alternative ». À ce propos : le porte-parole du groupe socialiste, Thierry Mandon, aurait pu s’abstenir, dès l'ouverture des débats, mardi à l'Assemblée, d’adresser un hommage appuyé à la présidente du Medef… Car, contrairement à Madame Parisot ou Messieurs Copé, Fillon et Raffarin – ça laisse songeur! –, de plus en plus de militants et d’organisations se mobilisent pour que l’accord ne soit pas voté en l’état. Il n’est donc pas trop tard pour imposer, par une pédagogie collective et massive, un débat critique et renversant qui dépasse l’arrière-plan du «grondement de la bataille», comme disait Michel Foucault.

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9 avril Manifestations contre l'ANI

4 Avril 2013, 07:08am

Publié par PCF Villepinte

 

 

09 avr.00:00

 

9 avril 2013 - Journée de grèves et de manifestation contre l'accord national interprofessionnel (ANI) et la loi dite de "sécurisation de l'emploi" à l'appel de la CGT, Sud Solidaires et de la FSU.

Pour Paris et région parisienne

Rendez-vous Montparnasse arrivée Assemblée nationale via rue de Rennes, bd Raspail et bd St Germain - Départ à 14h

Le point du Front de gauche sera au carrefour de la rue de Rennes et du bv Raspail - Le rendez-vous militant est à 13h30. Venez nombreux !

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JUSTICE

3 Avril 2013, 16:07pm

Publié par PCF Villepinte

 

Cahuzac/Hollande :

"cette fois ci, les bonnes intentions ne suffiront pas" (Pierre Laurent)

 

Devant le choc de l'affaire Cahuzac, le Président de la République vient de réagir. Il annonce trois réponses : indépendance de la justice, lutte contre les conflits d'intérêts et interdiction de tout mandat public des élus condamnés.

Ces mesures sont indispensables mais insuffisantes. Cette fois ci, les bonnes intentions ne suffiront pas. Nous veillerons à ce qu'une fois pour toutes, les lois adoptées aillent au fond des problèmes posés et disposent des moyens de leur application.

Tout nouveau manquement à l'engagement pris devant les français sera inacceptable. Il faut aller au bout de l'assainissement de la vie publique. Cela n'a que trop duré. Les moyens de la lutte contre l'évasion fiscale et les fraudes doivent être renforcés. Les conflits d'intérêts entre les puissances de l'argent et les pouvoirs politiques doivent être attaqués à la racine.

C'est seulement ainsi que l'on empêchera le « tous pourris » de prospérer et d'empoisonner la vie politique, en salissant l'engagement désintéressé de milliers de militants et d'élus portés par le sens de l'intérêt général.

 

Pierre Laurent, secrétaire national du PCF

 

 

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Communiqué de presse

3 Avril 2013, 16:03pm

Publié par PCF Villepinte

 

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Candidature annoncée de la Maire sortante de Villepinte :

Le Front de Gauche surpris

 

Nelly Roland, Maire de Villepinte, dans un courriel adressé le 02 avril aux élus de la majorité, annonce sa candidature pour un second mandat. L’information avait été divulguée par le Parisien dans l’édition 93 du matin.

 

Nous découvrons cette information avec beaucoup de surprise et de réserve, le processus démocratique de consultation des principales forces politiques qui constituent la majorité municipale étant en cours. A notre connaissance, il est loin d’être achevé. La question de la tête de liste la plus à même de rassembler largement pour faire gagner la gauche à Villepinte, et battre la droite et l’extrême droite, doit être l’objet d’un débat légitime et démocratique. Ce débat, déjà entamé au sein du groupe majoritaire,( groupe de la gauche citoyenne, communiste et écologiste), doit pouvoir se poursuivre dans la plus grande transparence auprès des forces politiques, des militants et des citoyens engagés dans la vie locale qui ont permis la victoire de la gauche en 2008. Une annonce personnelle de candidature ne saurait remettre en cause ce débat nécessaire. Elle apparait comme un camouflet imposé aux formations et aux militants qui ont permis la victoire de la gauche à Villepinte en 2008.

 

Principale force de gauche à Villepinte, le Front de Gauche n’a pas été consulté ou rencontré avant cette annonce unilatérale, contrairement à ce qu’affirme le communiqué de Nelly Roland. On peut se demander s’il en a été de même des autres formations politiques de la gauche. D’autres maires Front de gauche du département ont à l’inverse joué le jeu en ne se prononçant pas sur leur candidature.

 

Notre seule préoccupation est de garder Villepinte à gauche, de battre la droite et l’extrême droite, dans le cadre d’une liste de large rassemblement, au service des Villepintois. Cela nécessite de débattre entre forces politiques de gauche et de consulter le plus largement possible militants, sympathisants et citoyens engagés dans la vie locale.

 

Nous demandons que ce processus de consultation soit poursuivi sereinement et amplifié.

 

 

Le Front de Gauche (PCF – Parti de Gauche)

Villepinte, le 03 avril 2013.

 

 

Contact presse : Sébastien BASTARAUD -  06 67 66 72 50

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ANI

3 Avril 2013, 07:22am

Publié par PCF Villepinte

 

 

 

Décryptage l'Humanité: les dessous sales de           l'ANI

 

 

Cette édition spéciale de l’Humanité vous permet de juger sur pièces du contenu du projet de loi sur la flexibilité du travail actuellement débattu au Parlement.

Le Medef exige qu’il soit adopté en l’état. Jamais un tel diktat n’a été formulé à l’endroit des élus de la nation.

téléchargez notre quatre pages spécial

Ne laissons pas précariser nos vies, par Patrick Le Hyaric, directeur de l’Humanité, député au Parlement européen.

Les députés et les sénateurs disposent du droit constitutionnel, inaliénable, de faire la loi. Désormais, au-delà des parlementaires communistes et Front de gauche, nombreux sont les élus socialistes  ou écologistes qui souhaiteraient améliorer le texte dans le sens des intérêts du monde du travail, de telle sorte que soit prise en compte l’opinion de la CGT et de FO.

De plus en plus de militants et d’organisations de base d’une des organisations signataires demandent  que l’accord ne soit pas voté en l’état. Une mobilisation large et unitaire pourrait donc créer un rapport de forces durant ce débat parlementaire pour en modifier le contenu en votre faveur. Nous sommes convaincus que si cet « accord » devenait la loi, les chefs d’entreprise disposeraient de libertés nouvelles pour, à leur guise, décider quand vous faire travailler, pendant combien de temps et pour quel salaire, sans pour autant créer le moindre emploi. Vous seriez « flexibilisés » à un point tel que votre patron déterminerait une part importante de votre temps de vie hors de l’entreprise puisque ce qu’il aura décidé pour vous dans le travail réduira d’autant vos libertés de choix à l’extérieur. Les couples seraient soumis à des rythmes différents, changeant sans cesse. Tout le droit social serait mis à mal. Le vôtre mais aussi et peut-être surtout celui que connaîtront vos enfants quand ils accéderont à un emploi.

C'est avec une certaine gravité que nous vous alertons. Vous n’êtes bien sûr pas obligé de partager notre point de vue. Mais nous vous invitons à regarder les choses de très près. C’est trop sérieux. Rien n’est encore joué. Ensemble, quelles que soient nos sensibilités, si nous nous faisons entendre avec suffisamment de force et d’unité, la majorité parlementaire que nous avons élue pour sécuriser nos emplois et nos vies devra agir conformément au mandat qu'elle a reçu. Qu’elle laisse MM. Copé, Fillon, Raffarin et leurs amis soutenir seuls le texte made in Medef. 

Ensemble, lançons un mouvement d'opinion majoritaire pour défendre le droit social, dans la lignée de ce qu’a de tout temps fait la gauche et qui l’identifie: donner à l'individu au travail sa pleine dignité avec les répercussions sur sa vie ainsi que sur le devenir d’une société plus humaine. Rien de plus fondamental pour qui aspire à ce que soit menée une authentique politique de progrès avec la sécurité du travail et de la formation, la renaissance de la production industrielle et des services publics, une loi contre les licenciements boursiers, des dispositifs antiprécarité, des pouvoirs d’intervention nouveaux pour les salariés sur la gestion de leur entreprise, la réduction du temps de travail, une nouvelle répartition des richesses et de nouvelles manières de produire, de consommer, avec la réorientation de l’argent vers le travail et l’investissement productif d’avenir. Bref, l'exact contraire de ce texte au seul service du grand patronat.
Ensemble, relevons le défi de la sécurité du travail pour toutes et tous. Il en va de l’intérêt général.

  • A lire aussi sur l'Humanité.fr:

ANI, le poison d'avril que la gauche ne digère pas

"Ce texte met en cause les protections des salariés", entretien avec André Chassaigne

Tous nos textes consacrés à l'ANI

L'Humanité

Documents à télécharger: 

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Aveux de Cahuzac:

3 Avril 2013, 07:17am

Publié par PCF Villepinte

Aveux de Cahuzac: "L’argent qui pourrit jusqu’à la conscience des hommes"

 

L'Humanité du mercredi 3 avril 2013

 

 

Dans l'édito de l'Humanité de ce mercredi, Patrick Apel-Muller rappelle à propos des aveux de Jérôme Cahuzac, concernant ses comptes cachés en Suisse et à Singapour, le mot de Paul Vaillant-Couturier: "Quand on est de gauche, il faut sans trêve aller « débusquer de son repaire cette pièce de cent sous tapie, comme le disait Balzac, au fond des consciences ».

Les flammes de la justice léchaient déjà ses pieds; Jérôme Cahuzac 
a préféré avouer après des mois 
de mensonges la main sur le cœur. 
Le scandale politique est énorme. L’homme qui tenait entre ses mains le budget de la France, qui pilotait l’administration fiscale et traquait les fraudeurs était lui-même un malfaiteur, auteur depuis plus de vingt ans d’évasions de capitaux 
et de dissimulation de ressources. Il ne s’agissait pas d’une paille… Le reliquat du compte à Singapour compte encore 600 000 euros! C’était lui pourtant le sévère censeur des dépenses publiques, l’amateur de rigueur 
et d’austérité quand elles touchent le menu peuple, l’apôtre du pacte Sarkozy-Merkel, à peine était-il emballé d’une faveur rose. On se souvient de lui docte et péremptoire faisant la leçon à Jean-Luc Mélenchon lors d’un débat télévisé. À s’en souvenir remonte irrépressiblement une mise en garde de Jaurès: 
«Ne vous guindez pas trop sur des échasses de vertu! L’équilibre est instable et les chutes douloureuses.»

Celui que déjà les courtisans au Parti socialiste désignaient comme « le meilleur d’entre nous », aura donc menti à ses collègues du gouvernement, 
au président de la République et, plus grave encore, 
à la représentation nationale. La faute est bien entendu personnelle, mais faut-il, quand même, s’être bien éloigné de la dénonciation par François Mitterrand –
il est vrai il y a plus de quarante ans, lors du congrès d’Épinay – de «l’argent qui corrompt, l’argent qui achète, l’argent qui écrase, l’argent qui tue, et l’argent qui pourrit jusqu’à la conscience 
des hommes»! La faute reste personnelle, mais ce brillant chirurgien qui avait conquis à la hussarde Villeneuve-sur-Lot n’a-t-il pas jugé bien mince la transgression puisque autour de lui le profit était sanctifié et les marchés financiers portés au pinacle ? Ne se trouvait-il pas encore hier un porte-parole du groupe socialiste à l’assemblée pour rendre un hommage appuyé à la présidente du Medef pour son rôle dans l’élaboration du projet qui vise à dynamiter le code du travail ? Quand on est de gauche, il faut sans trêve aller « débusquer de son repaire cette pièce de cent sous tapie, comme le disait Balzac, au fond des consciences » 
(Paul Vaillant-Couturier).

Déjà, on entend monter la marée brune 
du « tous pourri ». Le Front national se frotte 
les mains, quand bien même celles de ses dirigeants, parmi les principaux, portent encore les traces des pots 
de confiture dans lesquelles elles ont plongé. Trop 
de ceux qui peinent à joindre les deux bouts, qui doivent choisir entre le plein d’essence et celui du frigo, 
qui se désespèrent de voir encore l’horizon de la retraite s’éloigner, seront tentés de se tourner vers ceux qui prospèrent sur le désarroi. Mais ce qui est pourri 
au royaume de France, c’est une politique impitoyable pour les pauvres et douce pour les puissants, ce sont 
les financiers aux manières de rois et les fronts prosternés devant eux, ceux des politiciens d’extrême droite notamment. Il convient au contraire de raviver 
les couleurs de la République, de donner la primauté 
aux citoyens et de prendre pour guide l’intérêt général. Face à ce scandale d’État, la justice doit aller à son terme. Le débat public aussi.

A lire dans l'Humanité de ce mercredi:

  • Cahuzac, ancien ministre et exilé fiscal, retour sur l'affaire
  • La chute consommée de l'ancien pivot de François Hollande
  • Avalanche de réactions après les aveux

Toute l'actualité sur l'Humanité.fr

Par Patrick Apel-Muller

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