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Bienvenue sur le blog des communistes de Villepinte

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27 Avril 2013, 08:55am

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27 Avril 2013, 08:47am

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Thierry Lepaon au Congrès de la CGT en mars 2013

Social-Eco - le 26 Avril 2013

 

Thierry Lepaon écrit à Hollande pour demander une "rupture" avec l'austérité

 

 

Le secrétaire général de la CGT, Thierry Lepaon, a réclamé, dans une lettre adressée ce vendredi à François Hollande, une "rupture avec les politiques d'austérité et de rigueur" en France et en Europe. "Le décalage est immense entre les attentes des salariés et les réponses politiques apportées".

"Il n'est pas habituel que le secrétaire général de la CGT écrive au président de la République française. D'impérieuses raisons m'y conduisent", écrit-il dans cette lettre ouverte (en PDF ci-dessous). Il rappelle au chef de l'Etat qu'il a été élu pour une "rupture avec la politique économique et sociale menée précédemment" et "la CGT s'était clairement exprimée pour un changement de majorité dans l'intérêt des salariés". "Il y a maintenant un an, écrit le numéro un de la CGT, les Françaises et les Français vous élisaient président de la République. Ils affirmaient ainsi le besoin d'une rupture avec la politique économique et sociale menée précédemment. De ce besoin, vous en avez fait votre slogan : Le changement, c'est maintenant. La CGT s'était clairement exprimée pour un changement de majorité dans l'intérêt des salariés. Or, nous sommes contraints de constater l'écart grandissant entre vos engagements et les actes. Le décalage est immense entre les attentes des salariés et les réponses politiques apportées", affirme le leader du premier syndicat français en rappelant notamment la hausse continue du chômage.

Thierry Lepaon estime que "la rupture avec les politiques d'austérité et de rigueur budgétaire doit être à l'ordre du jour en France et en Europe".

Pour la CGT, la prochaine conférence sociale des 20 et 21 juin doit avoir pour ordre du jour "l'augmentation des salaires et du pouvoir d'achat, l'emploi, la politique industrielle, les services publics, une protection sociale de haut niveau, les droits à la retraite". "La démocratie sociale et les moyens de l'exercer doivent aussi en être partie prenante", écrit-il. Thierry Lepaon estime que l'accord sur la sécurisation de l'emploi "divise les Français, les salariés, les organisations syndicales, les parlementaires, y compris ceux de la majorité". Dès lors, comment ce texte "pourrait-il devenir loi de la République?", demande-t-il.

Enfin, le leader de la CGT regrette le rejet par le gouvernement de la proposition de loi communiste sur l'amnistie sociale. "Derrière cette loi se joue aussi la condamnation de la politique de votre prédécesseur dont la brutalité a contraint nombre de salariés à se mobiliser et à agir", écrit-il au président. "Beaucoup ont voté pour vous et vous les rejetez. La poursuite de cette attitude serait incompréhensible".

  • Lire aussi :

Thierry Lepaon sur l'ANI: "C'est un accord donnant-perdant"
Thierry Lepaon à la tête d’une CGT à l’offensive
Thierry Lepaon : "Notre boussole c’est la défense du travail"

 

Documents à télécharger:
La lettre ouverte de Thierry Lepaon à François Hollande
La lettre ouverte de Thierry Lepaon à François Hollande

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26 Avril 2013, 06:54am

Publié par PCF Villepinte

 

Record chômage :

« arrêter ce bricolage désastreux » (Olivier Dartigolles)

 

Record chômage : « arrêter ce bricolage désastreux » (Olivier Dartigolles)

 

Après 23 mois consécutifs d'augmentation, le nombre de chômeurs en France a battu, en mars dernier, le triste record de janvier 1997. Au total, plus de 5 millions de personnes se trouvent désormais au chômage (DOM compris). Depuis mai 2012, en moyenne, 28 000 personnes supplémentaires sont ainsi contraintes, chaque mois, de se présenter à Pôle emploi.

Face à cette situation d'une gravité exceptionnelle, F. Hollande continue d'affirmer que « tous les outils » sont en place pour inverser à la fin de l'année la courbe du chômage.
Ce pari est fondé sur une hypothèse de croissance au doigt mouillé pour 2013 (+0,1%) tenue pour irréaliste par le FMI qui, lui, anticipe une récession (-0,1%). Adepte du double discours, le gouvernement, dans le programme de stabilité soumis à Bruxelles, prévoit, lui-même, une diminution de 0,2 % de l'emploi en moyenne cette année.

Le pari présidentiel condamne la politique de l'emploi à l'échec. Il faut arrêter ce bricolage désastreux à coup de baisses du « coût du travail », d'allègements d'impôts sur les sociétés, de renforcement de la monarchie patronale à l'entreprise, de reculs de la sécurité de l'emploi pour les salariés et rationnements des services publics. Cette politique est incapable de faire baisser le chômage. Elle encourage la croissance financière des capitaux et la rente contre l'emploi, la formation, les salaires et la croissance réelle. François Hollande mène la France droit dans le mur. Les Français qui ont voulu le changement il y a un an, n'ont pas voté pour cela.

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25 Avril 2013, 13:19pm

Publié par PCF Villepinte

 

CGT

Rejet de la loi d’amnistie : ils ont osé !

 

jeudi 25 avril 2013

Certains droits sont essentiels à la Démocratie : défendre ses droits et ses intérêts par l’action syndicale, le droit de grève, participer à la détermination collective des conditions de travail… (alinéas 6, 7 et 8 du préambule de 1946).

C’est donc légitimement que nombre de salariés manifestent au travers de mouvements sociaux pour défendre les conditions de travail, préserver l’emploi et les services publics ainsi qu’un système de protection sociale efficace et solidaire.

Pendant la période gouvernementale précédente, la violence des relations sociales s’est accentuée, les plans de licenciements se sont multipliés entrainant pour les salariés de véritables traumatismes auxquels ils n’ont pas toujours pu faire face. Dans ces situations, les syndicalistes se retrouvent en première ligne de la défense de l’ensemble des salariés qui les mandatent.

La loi d’amnistie proposée par les élus du groupe démocrates et républicains s’inspire de la dernière loi d’amnistie de 2002 proposée par Jacques Chirac et votée par la droite. Cette loi n’avait provoqué aucun encouragement à des actes de violence, au contraire elle avait contribuée à apaiser le climat social.

En comparaison, la proposition de loi de 2013 a été considérablement « allégée » par l’Assemblée nationale et le Sénat. Malgré cela droite et patronat n’ont eu de cesse de tenir des propos extrêmement virulents, alarmistes en accusant cette loi d’être une incitation à la violence.

Le patronat cherche continuellement à museler le monde du travail, notamment en criminalisant l’action syndicale, mais aussi en tentant d’éviter pour lui-même toutes possibilités de sanctions comme en témoigne le récent texte sur « la sécurisation de l’emploi ».

On s’attendait à ce qu’un gouvernement à majorité socialiste soutienne cette loi d’amnistie a minima. Il n’en n’est rien ! La Commission des lois, sur demande du gouvernement, vient de rejeter ce matin la proposition de loi.

Le gouvernement et l’Assemblée nationale, en acceptant la criminalisation des salariés et syndicalistes, envoient un message désastreux au monde du travail. Plutôt que de s’en prendre à eux, ils feraient mieux de contribuer par une politique volontariste à empêcher les licenciements et la violence qui les accompagnent

 

 

 

 

 

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25 Avril 2013, 07:16am

Publié par PCF Villepinte

 

Mariage: les mêmes droits pour tous, enfin!
 

C’est dans la multiplicité des combats pour l’avancée de l’humanité qu’on reconnaît la gauche.
 

Comme pour le vote des femmes ou l’abolition de la peine de mort, la France n’aura donc pas été pionnière pour accorder le droit au mariage pour tous. Il aura fallu attendre 2013 pour que la République acte une évolution largement anticipée par les citoyens. Ainsi, tenter de traduire en quelques mots simples et précis l’exacte ampleur de notre émotion, hier, lorsque les résultats des votes se sont affichés dans l’hémicycle de l’Assemblée nationale, s’avère une tâche assez illusoire. Il était 17 h 06. La loi venait d’être adoptée. Nous nous sentions à la fois immensément petits et tellement grands face à cette horloge de l’Histoire mise à l’heure, qu’il était temps de dire notre fierté et notre soulagement. 
Les mêmes droits pour tous! Enfin!

Aucune différence ne peut plus servir de prétexte à des discriminations d’État. Cette victoire, arrachée aux obscurantismes, est essentielle pour les couples et les familles. Elle annonce surtout la disparition prochaine d’une inégalité qui, au fil des bouleversements de la vie, était devenue insupportable.
Bien sûr, nous regrettons que les couples de lesbiennes n’aient pas encore obtenu l’accès à la procréation médicalement assistée (PMA). Mais en ces heures importantes pour l’organisation de toute la société française, comment ne pas penser à tous ceux qui n’ont jamais renoncé au combat du mariage pour tous, affrontant les injures et l’opprobre, qu’ils soient militants des luttes contre les discriminations, défenseurs des droits, acteurs d’associations, élus et autres citoyens anonymes, tous épris de justice sans lesquels rien n’aurait été possible? Cet immense progrès a d’ailleurs valeur d’exemple: quand elle est sous surveillance des citoyens et quand elle se rassemble sur ses promesses, rien n’arrête la gauche! Si le gouvernement montrait autant de zèle à réorienter sa politique économique et sociale, personne n’oserait plus opposer les luttes sociales aux luttes sociétales… C’est dans la multiplicité des combats pour l’avancée de l’humanité qu’on reconnaît la gauche.
 

Pour en arriver à cette réforme qui parachève l’institution civile qu’est le mariage, jusque-là incomplète, nous aurons traversé – ce n’est pas terminé – un abominable calvaire d’ultra-droitisation. Triste droite, incapable de faire la différence entre la liberté d’expression et le déchaînement de haine et de violence, les agressions physiques de petites frappes extrémistes et intégristes, les intimidations, les chasses à l’homme et les passages à tabac homophobes. Boutin menaçait de «guerre civile» quand la Barjot pronostiquait «du sang». Depuis, les réseaux sociaux sont devenus fous. La haine et l’insulte politique, sexuelle ou identitaire, y pullulent. Avec son corollaire : la biologisation de la famille. Hier matin, une phrase était en tête des mentions sur Twitter: «Il faut tuer les homosexuels.» Honte à ceux qui ont rouvert les portes de l’ignominie...

Dans sa course folle vers l’extrême droite, l’UMP a été complice de cette radicalisation et de ce climat de violence politique à l’état pur, qui, à bien des égards, a ressemblé à une régression démocratique affligeante. Car les digues ont lâché. Hier, le vice-président de l’UMP, Guillaume Peltier, a justifié la présence du député FN Gilbert Collard lors de la manifestation du 21 avril en utilisant cet argument: «Est-ce que vous croyez que Simone Veil, Valéry Giscard d’Estain, Jacques Chirac ont été gênés de défiler aux côtés de Jean-Marie Le Pen le 24 juin 1984 pour l’école libre?» Mensonge. Il y a trente ans, le FN avait défilé dans un cortège à part. Voilà le genre de procédé minable auquel se prête l’UMP. Maintenant, tous les moyens sont bons pour excuser l’inexcusable.
 

[EDITORIAL publié dans l'Humanité du 24 avril 2013.]

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25 Avril 2013, 06:57am

Publié par PCF Villepinte

 

Politique - le 24 Avril 2013

 

Des centaines de syndicalistes appellent à la marche unitaire du 5 mai pour la 6ème République
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Nous, syndicalistes du privé comme du public, appelons les salariés, les privés d’emploi, les précaires, les retraités à manifester le 5 mai pour une VIème République, l’exigence de démocratie et d’égalité des droits, l’urgence d’une véritable sécurisation de l’emploi et du travail qui doivent être entendus dans l’entreprise comme dans la cité. L'appel a été signé par près de 800 syndicalistes en 3 jours.

Il faut reprendre l’initiative pour mettre un coup d’arrêt à la politique néolibérale de ce gouvernement.

Nous refusons le recul historique qu’est l’ANI, accord prétendu de sécurisation de l’emploi qui est un leurre. Ce n’est que la copie conforme des exigences du MEDEF qui va faciliter les licenciements et offrir au patronat la possibilité de baisser les salaires et d’augmenter le temps de travail. Sur le plan de la démocratie dans les entreprises, il rogne gravement les droits des CE et des représentants du personnel alors que l’exigence de pouvoirs aux salariés grandit face à l’appétit des actionnaires. Cet accord transformé en loi à l’initiative du gouvernement est une attaque contre le code du travail, au profit de négociations par entreprises plaçant les salariés en position de faiblesse.

Nous refusons l’orthodoxie budgétaire et son dérivé, la rigueur, utilisés pour casser les services publics et livrer des pans entiers de l’économie au privé, comme dans de nombreux pays européens. La loi dite de refondation de l’école qui maintient les inégalités, les pressions sur les hôpitaux publics et leur mise en concurrence avec le privé sont 2 exemples de la nocivité pour l’ensemble des services publics du pacte de compétitivité et des diktats de Bruxelles.

Après avoir grandement contribué à la victoire de François Hollande, nous ne reconnaissons pas, dans la politique actuelle du gouvernement une politique de gauche qui rompt clairement avec les politiques d’austérité et de reculs sociaux du gouvernement Sarkozy. Pour preuve, nous attendons encore la loi d’interdiction des licenciements boursiers pourtant promise pendant la campagne présidentielle, alors que Florange ferme les hauts fourneaux, que Petroplus, PSA, Fralib et bien d’autres sont abandonnés. Nous exigeons dès le 16 mai un signe fort des parlementaires : le vote la loi d’amnistie des syndicalistes et des militants sociaux, suite à la première victoire arrachée au Sénat le 27 février dernier.

Nous refusons l’emprise toujours plus étouffante des logiques de l’argent, des marchés financiers sur la vie sociale économique et politique dont le scandale d’un ministre du budget pris à frauder contre l’intérêt de la République n’est qu’une illustration.

Il est urgent d’en finir avec ces institutions issues d’une époque révolue qui assurent la domination des marchés financiers.

Face à la gravité de cette situation où la droite arrogante flanquée d’une extrême droite menaçante, veulent leur revanche, l’intervention populaire et le rassemblement citoyen le plus large sont nécessaires pour construire une Vie république qui élargisse les droits, étende la souveraineté populaire et favorise la démocratie sociale.

Premiers signataires
Laurence Millet, SANOFI SUD CHIMIE
Sébastien Migliore, Syndicaliste poursuivi en justice,
André Fadda, CGT Interim
Xavier Mathieu, délégué syndical « CONTI»
Pierre Kalfa, Membre du Conseil économique social et environnemental
CGT « Léon de Bruxelles », syndicat interprofessionnel
Raymond Chauveau, syndicaliste/droits des migrants
Laurence Sauvage, SN en charge des luttes au Parti de Gauche
Guy Tresallet, Education nationale 93
Dominique Piron, CGT
Jean-Luc Broute, PETROPLUS
Pascal Joly, Cheminot
Jean-Michel Mespoulède, Syndicaliste CGT
Gilles Perret, réalisateur « Walter, retour en résistance », « De mémoires d’ouvriers »
Philippe Galano, syndicaliste criminalisé
Claude Debons, syndicalisteFRALIB
Oliviez Azam, Réalisateur/Documentaliste « Grandpuits et petites victoires »
David Ricatte, CGT Air France
Guy Pascal Giniot, DS CGT FNAC
Claudette Montoya, CGT CARREFOUR
Charlie Levenard, CGT AIR France Bastia
Babouse, dessinateur
Daniel Mermet, Journaliste à France Inter « La-Bas si j’y suis »
Eugénio Bressan, syndicaliste enseignant, ex secrétaire national du SNES-FSU
Dominique Liot, FASE, Militant et acteur Robin des Bois de l’énergie Toulouse

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24 Avril 2013, 18:48pm

Publié par PCF Villepinte

Les réformes libérales de l'école expliquées en images

 

 

La série "On leur fait un dessin" continue avec un nouvel épisode : "l'école en danger", pour tordre le cou à quelques idées reçues. (PCF)
Pour voir tous les épisodes,
cliquez ici.

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24 Avril 2013, 18:40pm

Publié par PCF Villepinte

 

Amnistie sociale : Respecter le vote du Sénat !

 

La décision du gouvernement de ne pas voter la proposition de loi d'amnistie sociale est incompréhensible. Elle s'apparente à un désaveu cinglant du Sénat et de sa majorité de gauche. Elle est une volte face par rapport aux positions exprimées par Madame Taubira, Ministre de la Justice lors des débats sur le texte au Sénat. Surtout, cette proposition de loi constitue un acte de justice à l'égard de l'ensemble des salariés et des syndicalistes qui luttent pour le maintien de leur emploi à l'heure où le chômage atteint un record dramatiquement historique. Le rejet de ce texte, quelques jours seulement après l'adoption de l'ANI qui instaure une amnistie patronale en limitant les délais de recours contre les licenciements abusifs est un nouveau coup dur contre le monde du travail. Comble du calendrier, la discussion dans l’hémicycle de l'Assemblée des propositions de loi du Front de gauche sur l'amnistie sociale et sur les licenciements boursiers interviendra le 16 mai, quelques jours après le vote définitif de l'ANI.

Dès aujourd’hui, j'appelle à ne pas laisser faire ce mauvais coup. La parole doit revenir aux députés de gauche qui peuvent, comme leurs collègues du Sénat, voter cette loi le 16 mai. J'appelle à la levée d'un mouvement pétitionnaire de soutien à la proposition de loi des parlementaires du Front de gauche. Cette mobilisation doit venir renforcer les cortèges, qui le 1er mai, défileront dans tout le pays pour défendre les droits des travailleurs. Le 5 mai, la marche citoyenne à l'appel du Front de gauche doit être un moment fort de la mobilisation pour l'amnistie sociale. Cette dernière doit enfin se prolonger jusqu'au 16 mai, jour du vote des propositions de loi du Front de gauche, où j'appelle au rassemblement.

Indéniablement, seule la mobilisation citoyenne et populaire peut contraindre le gouvernement à faire machine arrière et à respecter le vote du Sénat .

Pierre Laurent, secrétaire national du PCF

 

Amnistie sociale : Respecter le vote du Sénat !

 

Par Pierre Laurent, le 24 avril 2013

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24 Avril 2013, 07:40am

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Politique - le 23 Avril 2013

Derrière l’apparente résignation, une colère profonde…

"Un Mai 68 à froid?" par François Asensi

Par François Asensi, député (Front de gauche) de Seine-Saint-Denis.

 

"Fixons le cap pour sortir de la crise. Imposons tout de suite le non-cumul et la limitation du nombre de mandats, une véritable proportionnelle aux élections, le droit de vote des étrangers, l’implication des citoyens à tous les niveaux", affirme François Asensi, député (Front de gauche) de Seine-Saint-Denis, dans une tribune publiée dans l'Humanité.

« Il y a crise de régime quand le système institutionnel est incapable de répondre à la perte de confiance », a déclaré Arnaud Montebourg. Nous y sommes, précisément! Et depuis trop longtemps. La crise de régime touche l’Europe austéritaire, certes, mais aussi la France, avec une défiance enracinée des citoyens envers les institutions et le politique.

Face au renoncement démocratique et économique, la question de la souveraineté populaire est posée. Renoncement économique, car l’arbre Cahuzac cache une forêt: les 2 000 familles françaises cachant 60 milliards d’euros en Suisse, les centaines de filiales d’entreprises et de banques françaises rompues au dumping fiscal, comme le soulignait-il y a quelques jours à l’Assemblée nationale le député communiste Alain Bocquet. Loin d’être une perversion du système, ces zones sont le cœur battant du capitalisme financiarisé. L’Europe et les États-Unis les ont sciemment tolérés à leur porte. Défendre leurs multinationales, ou défendre l’action publique au service des citoyens? Les États ont fait le choix d’un capitalisme in fine prédateur de ces mêmes États! Comment croire que morale et transparence pourraient venir à bout de ce système miné par l’argent roi?

Renoncement démocratique, car nous assistons depuis trop longtemps à une déconnexion totale entre la représentation politique et les citoyens. Le bipartisme a perverti la démocratie, laissant des courants de pensée en dehors des institutions. La Ve République a lentement affaibli le pluralisme politique. Notre République étouffe sous le corset de sa concentration des pouvoirs, de sa monarchie présidentielle. Depuis le référendum de 2005 et la mobilisation contre l’Europe libérale, le fossé entre les élites tirant profit de la mondialisation et le peuple qui la subit ne cesse de s’élargir. Le camouflet du récent référendum en Alsace n’en est qu’une énième illustration. Que dire de l’autisme du système politique face à une abstention devenue le premier parti de France ? Derrière l’apparente résignation, une colère populaire profonde. Toute chose égale par ailleurs, n’est-ce pas un Mai 68 à froid?

Fixons le cap pour sortir de la crise. Imposons tout de suite le non-cumul et la limitation du nombre de mandats, une véritable proportionnelle aux élections, le droit de vote des étrangers, l’implication des citoyens à tous les niveaux. Souvenons-nous que le mot « crise » était chargé d’un sens positif dans la Grèce antique: «l’heure de la décision». De la décision à l’alternative, il n’y a qu’un pas. Vite, inventons cette VIe République !

  • A consulter:

Infos pratiques et articles consacrés à la manifestation du 5 mai

  • A lire aussi:

Le 5 mai dans la rue pour changer de politique et de système, par Roger Martelli

Mélenchon: "Notre méthode, c'est l'implication populaire"

François asensi,

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24 Avril 2013, 07:38am

Publié par PCF Villepinte

L’ANI ou comment la gauche a tué le droit du travail

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