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Bienvenue sur le blog des communistes de Villepinte

Devant les élus PS, la CGT dénonce la « flexisécurité »

7 Février 2013, 08:59am

Publié par PCF Villepinte

MAX STAAT

  

« Je suis venu dire toute la nocivité de ce texte », a affirmé Bernard Thibault, hier, à sa sortie de l’Assemblée.

Bernard Thibault était, hier matin, auditionné par le groupe PS à l’Assemblée en vue de la transcription dans un projet de loi de l’accord passé entre le Medef et la CFDT la CFTC et la CGC, que rejette comme nocif aux droits des salariés la CGT.

 

Loyauté vis-à-vis des signataires et écoute des non- s i gna -taires », affirme le député (PS) Jean-Marc Germain, avant de recevoir, avec des élus de son groupe, hier matin à l’Assemblée, le secrétaire général de la CGT, Bernard Thibault, dans le cadre d’une audition sur l’accord dit de « flexisécurité » intervenu entre le Medef d’un côté et la CFDT, la CFTC et la CFE-CGC de l’autre. Accord que le gouvernement veut transcrire dans un projet de loi qui sera déposé le 6 mars prochain en Conseil des ministres.

 

L’EXEMPLE DU CHANTAGE À L’EMPLOI CHEZ RENAULT

 

Pour Jean-Marc Germain, ce ne sera pas une simple transcription. « Le Parlement est souverain » et « tout ce qui n’est pas explicite dans cet accord laisse des marges de manoeuvre ». Pour lui, ces discussions avec les syndicats sont « tout sauf formelles ». Ainsi, « il faudra veiller aux conditions des mobilités internes » et « que la loi porte plus sur la sécurité pour les salariés que sur la flexibilité ». Il poursuit : « Nous écouterons toutes les organisations et le Parlement fera son travail d’amendement », avant de conclure : « Nous recevons Bernard Thibault non pour un débat de posture mais pour écouter en direct ce que pourraient être les conséquences de cet accord pour les salariés, selon la CGT. » « Je suis venu dire toute la nocivité de ce texte tant en ce qui concerne la remise en cause du droit du travail que les conséquences néfastes sur l’emploi », explique Bernard Thibault.

 

 

Pour lui, cet accord remet en selle « l’accord compétitivité emploi élaboré par Sarkozy », que l’ensemble de la gauche « avait alors rejeté ». Il donne l’exemple de Renault qui pratique le chantage à l’emploi et propose de baisser les salaires et d’augmenter le temps de travail. Bernard Thibault souligne qu’avec cet accord « un salarié ne pourra plus faire respecter les clauses de son contrat de travail alors qu’aujourd’hui celui-ci ne peut être remis en cause ou changer sans son accord ». De même, sur la mobilité, le responsable cégétiste montre qu’elle pourrait « devenir, de fait, un nouveau moyen pour licencier les salariés ».

 

 

De plus, fait remarquer aux élus Bernard Thibault, « une partie sensible de ce texte pourrait être en infraction avec les normes internationales du travail et même avec la charte des droits de l’homme ». Enfin, « à l’heure où le dialogue social est mis en avant, il serait étonnant que ne soit pas pris en compte le fait que les syndicats non signataires représentent plus de salariés que ceux qui ont signé ».

 

 

En ce sens, « il n’est pas possible d’ignorer ce que disent la CGT et FO », conclut Bernard Thibault, avant d’informer qu’une « mobilisation commune est en préparation pour les prochaines semaines ».

 

 

À la sortie de cette audience, Jean-Marc Germain affirmait « qu’il était utile que les parlementaires entendent ce qu’avait à dire la CGT de cet accord, elle qui défend les droits des salariés ».

 

LES ÉLUS FRONT DE GAUCHE RECEVRONT LES SYNDICATS

 

Pour leur part, les députés du Front de gauche recevront les syndicats, annonce André Chassaigne, qui se donne pour objectif de « faire le lien entre le mouvement de mobilisation sociale contre cet accord, qui répond plus aux desiderata du patronat qu’aux besoins des salariés, et le travail parlementaire pour modifier ce texte ». De leur côté, les élus écologistes sont divisés, à l’image des deux coprésidents du groupe. François de Rugy plaidant pour « une transcription de l’accord sans toucher aux équilibres », alors que sa collègue Barbara Pompili « trouve que celui-ci est déséquilibré ».

 

LE CHIFFRE

1 000 C’est le nombre de licenciements par jour ouvrable en France, selon la CGT.

LE CHIFFRE

1 000 C’est le nombre de licenciements par jour ouvrable en France, selon la CGT.

 

VALLS JOUE AU PÈRE FOUETTARD

L’action syndicale serait-elle potentiellement dangereuse pour l’ordre public ? Alors que la contestation gronde face aux multiples plans sociaux et que la lutte s’organise avec les syndicats, le gouvernement ne trouve pas mieux à faire que d’en appeler aux renseignements généraux pour anticiper « toute radicalisation » pouvant déboucher « sur une explosion sociale », selon le ministre de l’Intérieur, Manuel Valls. Pour la CGT de Goodyear, ils veulent « criminaliser l’action syndicale », alors que Bernard Thibault ne veut pas voir « de forces de police sur les sites en difficulté » car elles seraient « vécues comme des provocations ». Les salariés attendent autre chose de la gauche...

 

« Si les différents éléments étaient amoindris, nous dirions que ce n’est plus l’accord que nous avons signé, et nous mettrions ça suffisamment en cause pour que les investisseurs étrangers changent d’avis sur la France. » LAURENCE PARISOT, PRÉSIDENTE DU MEDEF.

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PSA Aulnay, «Aidez-nous à tenir! Aidez-nous à nous battre!»

7 Février 2013, 08:50am

Publié par PCF Villepinte

Aprés le conseil municipal de Tremblay en France qui a voté une aide aux familles de 20.000 €, celui de Villepinte vient de voter une aide de 5.000 €

 

Pierre Pytkowicz

 

 

Toute la semaine, l'Humanité est au coeur de l'usine de PSA Aulnay. Alors que la grève se poursuivait ce mercredi dans l’usine PSA d’Aulnay, la direction du constructeur automobile semble toujours plus disposée à la répression qu’à la négociation. Loin d’être intimidés, les grévistes cherchent toujours à élargir le front de la solidarité extérieure.

Mercredi, les vigiles postés à l’entrée du parking ne rigolent plus. « Vous êtes journalistes? Désolé, on a des consignes ». Finie la transparence, la direction de PSA, manifestement agacée de voir la grève s’éterniser et gagner des soutiens, a décidé de serrer la vis et de fermer les grilles. Même son de cloche à l’intérieur des ateliers. « Les chefs essaient de redémarrer la chaîne de temps en temps », rapporte Philippe Julien, secrétaire de la CGT dans l’usine. Une tentative de passage en force qui n’inquiète pas outre mesure les grévistes.

«Ca prouve qu’ils sont emmerdés ! », analyse sobrement le syndicaliste. La vigilance reste pourtant de mise : « La direction continue de mettre la pression sur les non-grévistes, à chaque fois qu’on passe discuter avec eux sur la chaîne, on a tout de suite une vingtaine de mimosas [cadres en gilets jaunes, Ndlr] qui nous suivent avec un huissier », relate Agathe, membre du CHSCT à la CGT.

Sur les coups de 13 heures, une poignée de grévistes retrouvent quelques syndicalistes CGT de l’AP-HP (hôpitaux parisiens) devant la Pitié-Salpêtrière, tracts en main. « PSA ferme une usine, chez nous on ferme des lits. Dans les deux cas, quand on tue l’outil de travail, c’est des gens qu’on tue derrière », explique un cégétiste de l’hôpital, entre deux interpellations au personnel et aux visiteurs qui entrent dans l’immeuble. « Merci de soutenir les ouvriers de PSA en grève depuis trois semaines. Aidez-nous à tenir ! Aidez-nous à nous battre ! », martèle Nabil, gréviste d’Aulnay et jeune syndiqué CGT.

Ils s'habituent à la misère

Sans beaucoup de succès. Regards fuyants, sourires gênés, les stratégies d’évitement des passants se suivent et se ressemblent. « Les gens voient la misère tous les jours à la télé, ils s’habituent », se désole Nabil, qui tente de leur faire comprendre que demain, c’est leur emploi qui sera menacé. « Jusqu’à maintenant, on a surtout fait des collectes aux portes des entreprises, où il y a des ouvriers, des syndiqués… Ici, il y a du personnel mais aussi des patients, des visiteurs, le tout-venant. C’est un peu comme si on faisait la quête dans la rue, c’est plus difficile », relativise Gaëtan, contrôleur au ferrage également à la CGT.

Les dons rentrent quand même petit à petit, euro par euro, dans la caisse de grève. « Il y a une telle augmentation du chômage en France que tôt ou tard, on sera tous concernés. Et dans leur combat, la grève semble nécessaire. Je pense que la direction de PSA les montre comme des casseurs uniquement pour discréditer leur mouvement », explique Elisabeth, infirmière à la Pitié-Salpêtrière, après avoir glissé son obole. « Aulnay, c’est ma ville. Et la précarité, je connais : ça fait deux ans que j’enchaîne les CDD à la fac. C’est mieux d’essayer d’être pacifique mais c’est difficile pour les ouvriers en ce moment. Avec la grève, ils font avec les moyens qu’ils ont », estime pour sa part Aïcha, 25 ans, opératrice logistique. Dominique, retraitée, n’hésite pas à lâcher un billet de dix euros : « Il y aura bientôt plus de gens au chômage que de gens qui travaillent! Et ce gouvernement qui se dit socialiste et qui les ignore : c’est honteux! », assène-t-elle.

A la mi-temps du match

Entre deux rafales de vent glacial, le téléphone de Julien, délégué CGT, sonne. Des collègues non-grévistes du ferrage s’alertent des tentatives de la direction de redémarrer la chaîne.  « Je suis à Paris, je distribue des tracts, prenez-vous en main ! », s’irrite le syndicaliste menacé de licenciement pour avoir soi-disant agressé un huissier il y a deux semaines. C’est que les tensions entre la direction de l’usine et les non-grévistes semblent s’accentuer dans les ateliers, ceux-ci n’ayant pour beaucoup pas l’intention de jouer les briseurs de grève.

« La direction fait connerie sur connerie, elle risque de finir par mettre les non-grévistes vraiment en colère », estime Julien, espérant que cela pousse les indécis à les rejoindre dans le mouvement. La veille encore, PSA a envoyé un courrier aux grévistes jugeant leurs actions illicites et les menaçant de poursuites. Ce qui n’intimide toujours pas les ouvriers, qui se préparent à aller hurler leur colère aux oreilles de François Hollande, en déplacement au Stade de France pour le match France-Allemagne. « Un de ses conseillers a promis de nous recevoir à la mi-temps », rapporte Jean-Pierre Mercier, délégué CGT. En espérant que la deuxième période du match social voit le rapport de domination s’inverser.

  • A lire les précédents reportage au coeur de l'usine:

A la répression de PSA s'oppose la solidarité générale

Les grévistes et la gauche entre doute et réconfort

Des non-grévistes tenaillés par l'angoisse du licenciement

A Aulnay, la force (tranquille) de stravailleurs, c'est la grève!

Loan Nguyen (photo Pierre Pytkowicz)

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CONGRÈS DU PCF : RALLUMER L'ESPOIR

7 Février 2013, 08:45am

Publié par PCF Villepinte

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ÉVÉNEMENT  
 
CONGRÈS DU PCF : RALLUMER L'ESPOIR

Alors que s'ouvre aujourd'hui le Congrès du PCF, Pierre Laurent estime dans l'Humanité, que « La tâche première des communistes et du Front de gauche doit être la remise en mouvement de toutes les forces qui ont souhaité le changement au printemps dernier. » Les délégués réunis à Saint-Denis sont invités à travailler sur les alternatives à la crise. Ils dessinent aussi une nouvelle étape pour le Front de gauche. Lire aussi dans l'Humanité de ce jeudi, notre sondage réalisé par l'Ifop sur l'image du PCF.

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36e congrès du PCF - En direct des Docks d'Aubervilliers (Jeudi à partir de14h00)

7 Février 2013, 08:41am

Publié par PCF Villepinte

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F ASENSI à "question d'actu"

6 Février 2013, 09:38am

Publié par PCF Villepinte

Retrouvez en vidéo l'émission "Question d'actu" diffusée sur LCP le 30 janvier dernier. J'étais invité à m'exprimer sur le projet de mariage pour tous examiné en ce moment à l'Assemblée nationale mais aussi sur la situation économique et sociale actuelle, marquée par les suppressions d'emploi chez PSA et Renault

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Europe: Hollande plaide pour plus d’intégration

6 Février 2013, 08:25am

Publié par PCF Villepinte

François Hollande devant le Parlement européen

 

 

Devant le Parlement européen, ce mardi, le président français a souhaité des politiques économique, budgétaire et de défense plus eurocentralisées. Face à l’euro surévalué, il a revendiqué une politique de changes pour l’Europe . 

Dans son intervention, hier à Strasbourg, devant les députés du Parlement européen, François Hollande a plaidé pour une Europe plus intégrée sur le plan budgétaire, monétaire et de la défense. Alors que certaines capitales, dont Londres en tout premier lieu, invoquent des coupes nécessaires dans les dépenses publiques de l’UE avant l’ouverture d’un sommet consacré au sujet jeudi et vendredi prochains, le chef de l’État français a mis en garde contre de trop grandes restrictions. « Faire des économies, oui, affaiblir l’économie, non », a-t-il lancé, s’appuyant sur le discours bien rodé qu’il tient depuis son entrée en fonction sur le besoin de se soumettre aux contraintes budgétaires sans trop perdre de vue la croissance.

4 principes

Pour servir cette démarche, François Hollande a invoqué quatre principes:

  1. «un niveau de dépense qui préserve les politiques communes»,
  2. «une politique de cohésion pour l’ensemble de l’Europe»,
  3. «un cadre financier qui doit prolonger le pacte de croissance» et
  4. «une politique agricole commune (PAC) permettant de renforcer une industrie précieuse et de respecter l’environnement.»

Interpellé sur cette PAC dont la réduction est de plus en plus ouvertement recommandée par plusieurs grands pays, alors que la France est considérée comme sa principale bénéficaire, le locataire de l’Élysée a rétorqué : « Je ne laisserai pas dire que la France serait prête à sacrifier les politiques de croissance simplement pour défendre la PAC. » « Ce n’est pas vrai », a-t-il insisté confirmant au passage que ladite PAC allait « voir ses crédits diminuer ».

Divergence avec l'Allemagne

À propos de la monnaie unique dont l’appréciation (son cours vient de grimper à 1,35  dollar) constitue un handicap indiscutable pour les exportations des pays de la zone euro, et singulièrement pour celles de la France, le président de la République a regretté l’absence de politique européenne de change, à l’inverse de ce que font le Japon ou les États-Unis. L’affirmation n’a pas manqué de heurter Berlin qui a fait savoir aussitôt hier que l’amélioration de la compétitivité était la meilleure politique de change, pour refuser tout interventionnisme au nom de la préservation de la sacro-sainte indépendance de la BCE.

Cette divergence avec une Allemagne dont les exportations sont jusqu’alors moins affectées par l’euro fort pourrait compliquer sérieusement la recherche du compromis sur le contenu de cette plus grande intégration dont les uns et les autres proclament le besoin. La chancelière ne se dit prête à des inflexions en matière de « solidarité » ou de « relance » qu’à la condition de déployer un arsenal de mesures centralisées toujours plus contraignantes en matière de contrôle fiscal et budgétaire.

Europe de la défense

Sans surprise, François
Hollande s’est servi de l’intervention au Mali pour revendiquer le leadership d’un processus de mise en œuvre d’une Europe de la défense. « La France y est prête », a-t-il indiqué, ajoutant : « Il est temps d’en finir avec la dispersion des initiatives, de rassembler nos moyens, de rapprocher nos industries. » La discrétion du président français est en revanche absolue sur le besoin pour l’Europe de réviser sa politique dite d’aide au développement, compte tenu précisément de la tragique expérience malienne.

  • A lire aussi:

Agriculture et aide alimentaire hâchées menu à Bruxelles

"Un budget dans le cadre du traité fiscal"

Ca sent le roussi pour le verdissement de la PAC

Bruno Odent

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Suivez le 36e congrès en direct sur pcf.fr

6 Février 2013, 08:16am

Publié par PCF Villepinte

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Aide alimentaire européenne: « l'Europe des égoïsmes ne doit pas triompher »

6 Février 2013, 08:14am

Publié par PCF Villepinte

 
 Aide alimentaire européenne: « l'Europe des égoïsmes ne doit pas triompher »

 

 

Le Programme européen d'aide aux plus démunis (PEAD), qui permet de distribuer des repas à notamment quatre millions de Français, est menacé de suppression. Le dossier sera à l'ordre du jour du Conseil européen des 7 et 8 février prochains. Va-t-on laisser faire cette monstruosité ? Ce qui a été possible pour des banques ne serait donc pas possible pour les plus pauvres d'entre nous ? Le maintien du financement de ce programme ne représente que 0,5% de la somme qui a été généreusement offert au monde de la finance pourtant premier responsable de la crise que traverse l'économie mondiale.

Plusieurs gouvernements européens s'opposent à la poursuite de ce programme, parmi lesquels l'Allemagne et le Royaume-Uni. Ils estiment que cette aide doit désormais être prise en charge par la politique sociale de chaque État et non par l'Europe. Supprimer un programme qui ne représente qu'un euro par an par Européen serait un mauvais service rendu à l'idée européenne. L'Europe des égoïsmes ne doit pas triompher !

 

 

 

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Résistance contre la marchandisation de la santé

6 Février 2013, 08:11am

Publié par PCF Villepinte

 

 

Résistance contre la marchandisation de la santé
Une fois de plus, une maternité est menacée de fermeture. Il s’agit de celle de Vire (Calvados), dont les habitantes et les habitants se mobilisent depuis près de 3 ans aux côtés du personnel médical, du collectif « Touche pas à ma santé, à mon hosto. » Depuis la mise en place de la loi HPST (loi Bachelot) qui se traduit par la baisse draconienne des personnels et des moyens de fonctionnement nécessaires pour assurer une santé à taille humaine, les structures de proximité, et singulièrement les maternités et les centres d’IVG, ne cessent de fermer.

On nous dit qu’il s’agit avant tout d’assurer la sécurité des patient-es, mais quel bilan peut-on tirer de cette politique ? Des personnels au bord de l’épuisement, une santé à plusieurs vitesses et des drames humains, allant à l’encontre des objectifs poursuivis. Celui survenu à la maternité de Port- Royal, à Paris ce week-end, nous bouleverse et selon les résultats de l’enquête, nous devrons en tirer toutes les conséquences. L'APHP est en souffrance de par sa politique d’austérité, sa chasse aux dépenses. Hélas, 150 millions d’économie sont encore programmés en 2013.

L’hôpital n’est pas une entreprise, il faut développer une autre politique de santé. Pour l’ensemble des établissements de santé, l’urgence est la mise en place d'un moratoire sur les suppressions de postes et les restructurations en cours dans les hôpitaux. Le gouvernement doit abroger la loi HPST et encadrer les pouvoirs des ARS en développant une réelle démocratie sanitaire.

Laurence Cohen, responsable nationale de la commission « Droits des Femmes/ Féminisme » du PCF

 

 

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En exclusivité, le projet d'accord de compétitivité proposé par la direction de Renault

5 Février 2013, 12:38pm

Publié par PCF Villepinte

Social-Eco - le 5 Février 2013

 

Documents à télécharger : Le projet d'accord -

 

 

 

Alors que le projet d’accord de compétitivité est présenté par la direction du groupe Renault aux syndicats, des débrayages ont lieu dans plusieurs sites pour protester contre cet accord soutenu par Arnaud Montebourg. L'Humanité s'est procuré le document sur le projet d'accord de compétitivité, nous vous le proposons en exclusivité.

"La vraie raison d'être de ce mouvement, c'est que si cet accord est signé, c'est la fermeture annoncée des usines", prévient le délégué CGT de l'usine Renault à Flins (Yvelines), Ali Kaya. Des salariés de l'équipe de nuit de l'usine de Flins ont débrayé tôt mardi matin pour protester contre l'accord de compétitivité proposé par la direction. A Flins, deux autres débrayages, à 9H30 et 16H, sont prévus, tandis que des appels à la grève ont également été lancés pour mardi sur plusieurs sites, notamment à Cléon et au Mans. "8.000 suppressions d'emploi, c'est environ 1.000 personnes de moins par site: comment faire tourner des usines avec 1.000 personnes en moins ?", a-t-il interrogé.

Richard Germain, secrétaire général CGT de Renault Le Mans, a fustigé le ministre du Redressement productif Arnaud Montebourg qui a invité les syndicats à signer l'accord de compétitivité. "Il se fout de la gueule du monde, même chose chez les Goodyear. Il dit quoi à Renault: du mépris à l'égard salariés", a-t-il dit.

A Cléon, les syndicats CGT et SUD ont organisé une "opération usine morte". Les routes d'accès au site étaient bloquées par des feux de palettes et de pneus. Pour la CGT, Pascal Le Manach a indiqué que le site était fermé, sauf pour les équipes de nettoyage, et accusé la direction d'avoir appelé les salariés à prendre un jour de congé ce mardi. "La direction a peur de la grève", a-t-il dit.

A Sandouville (Seine-Maritime) près du Havre, des salariés ont bloqué pendant environ une heure l'entrée de la zone industrielle, en entravant un rond-point avec des palettes et des pneus, ce qui a occasionné de gros embouteillages. Les syndicats CGT et FO étaient représentés.

Le projet porte notamment sur la suppression de 8 260 emplois en France d'ici à 2016, ainsi qu'un gel des salaires en 2013, une refonte des comptes épargne-temps et des mobilités obligatoires entre les sites. La direction conditionne la non-fermeture de sites et l'absence de licenciement à la signature de l'accord et une évolution du marché européen, qui permettraient selon elle l'apport de volumes de production supplémentaires en France, dont 80.000 venants de partenaires (dont Nissan). Ce projet a reçu le soutien vendredi du ministre du Redressement productif, Arnaud Montebourg, considérant qu'il s'agissait "d'efforts modérés" demandés aux salariés.

  • Lire aussi :

Un mois de travail gratuit par an !
« Renault a franchi la ligne rouge »

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Documents à télécharger: 
Le projet d'accord
Le projet d'accord

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