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Bienvenue sur le blog des communistes de Villepinte

Findus :

13 Février 2013, 10:39am

Publié par PCF Villepinte

 

 le PCF dépose une proposition de loi et exige une commission d'enquête Findus : le PCF dépose une proposition de loi et exige une commission d'enquête

 

Le scandale alimentaire de plats surgelés s'invite à la table au moment où l'Union Européenne saborde son budget en direction de la Politique Agricole Commune et l'aide aux plus démunis !

Alors que les ministres de la Consommation, de l'Agriculture et de l'Agroalimentaire reçoivent les professionnels de la filière viande, la responsabilité de telles pratiques incombe aux gouvernements successifs qui, depuis plusieurs décennies, se sont refusés d'encadrer les marges et pratiques de la grande distribution, chaînes de restauration et transformateurs.
Faire mine de découvrir ces agissements est malhonnête, alors que les organisations paysannes, salariés, consommateurs, revendiquent relocalisations, traçabilité et qualité. Paysans et salariés en font une exigence à même de garantir la rémunération de leur travail.
Il est temps de stopper la double peine alimentaire des familles modestes condamnées à se nourrir à bas prix et sans garanties.

Il n'est pas trop tard pour que la gauche s'engage à garantir à tous une alimentation saine et accessible.
Le PCF condamne ses insupportables pratiques et demande que clarté et justice soient faites.

Seule une ambitieuse politique agricole et alimentaire européenne serait gage de sécurité et qualité. Les parlementaires communistes et du Front de gauche déposeront une proposition de loi en faveur de l'indication géographique obligatoire des produits transformés et demanderont l'ouverture d'une commission d'enquête.

 

 
 

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PAIX

13 Février 2013, 10:36am

Publié par PCF Villepinte

 

L'essai nord-coréen ne fait qu'encourager la prolifération et le développement des armes nucléaires dans le monde

 

L'essai nord-coréen ne fait qu'encourager la prolifération et le développement des armes nucléaires dans le monde

 L'essai nucléaire nord-coréen suscite une forte désapprobation dans le monde. Il intervient dans une situation régionale de tension et il accroît ainsi les risques de déstabilisation au lieu de favoriser la lutte contre la prolifération et le désarmement nucléaire. Le Parti communiste français exprime son inquiétude et sa condamnation devant ce test nucléaire qui ne fait que fragiliser davantage encore le Traité de non-prolifération (TNP). Celui-ci engage ses signataires à négocier de bonne foi des mesures pour la cessation de la course aux armements nucléaires, pour le désarmement nucléaire et pour un « Traité de désarmement général et complet sous un contrôle international strict et efficace ».

Ces engagements ne sont pas respectés et en particulier ni par la France, ni par les Etats-Unis. L'essai nucléaire nord-coréen ne fait qu'encourager au maintien de cet inacceptable statu quo et à la poursuite du développement des armes nucléaires dans le monde.

Parti communiste français

Paris, le 12 février 2013.

 

 

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RER B...C...D Même galère

13 Février 2013, 10:26am

Publié par PCF Villepinte

Le train suisse du RER C

J’ai participé cette semaine à un comité de ligne du RER C assez surréaliste. Il faut que je vous en dise un mot avant d’en venir au mystérieux train suisse auquel le titre de ce billet fait référence. Je ne suis pas sûr que vous sachiez ce qu’est un comité de ligne. Et pourtant, cette instance est présentée comme une grande avancée de la « démocratie participative » dans les transports. Cette grandiose conquête démocratique est assez intermittente, il faut bien le dire, puisque la périodicité normale de ses réunions est d’une fois tous les 18 mois. On y fait le bilan de l’année passée, puis on y évoque les évolutions prévues à court, moyen et long terme. Ce soir-là, tout devait être expédié en deux heures (!) au terme desquelles le vice-président de la Région a retenu, pour s’en féliciter, que la discussion n’avait pas été émaillée d’injures. Cela semblait constituer un événement d’une grande nouveauté. J’en déduisis que les objectifs de la soirée étaient assez modestes.

Dans la salle, quelques représentants d’associations. La plus présente dans les débats est sans conteste Circule. Les autres participants, très majoritaires, sont des élus : des maires comme celui d’Epinay-sur-Orge ou d’Ivry-sur-Seine, des adjoints aux transports (j’ai repéré ceux de Sainte-Geneviève-des-Bois et Saint-Michel-sur-Orge), des conseillers généraux ou régionaux. Il n’y a, notez-le, aucun représentant des salariés de la ligne. Ils ne sont ni membres ni invités. C’est à la fois un symbole (la « démocratie participative » qui s’arrête aux portes des entreprises) et une belle bêtise sachant qu’ils sont souvent les mieux placés pour connaître les difficultés concrètes d’exploitation de la ligne.

A la tribune, de gauche à droite, le responsable du RER C, côté RFF (réseau ferré de France) et le directeur de cette même ligne, côté SNCF. Plouf et chocolat, dirait Jean-Luc. Puis, derrière une table séparée de la précédente par le grand écran du pauoueur-poïnt, le vice-président de la Région et deux cadres du STIF (syndicat des transports d’Ile-de-France) que ce vice-président vice-préside également. Cela fait beaucoup de responsables. Il n’y a donc aucun responsable. Ainsi va la « gouvernance » du transport ferroviaire dans le nouveau monde des libéraux. Personne ne dirige vraiment là-dedans. Pas la peine, le marché doit s’en charger !

Le plat de résistance de ce comité de ligne, c’est la réforme des horaires pour 2014. D’un côté, les élus d’Ivry et Vitry veulent augmenter la fréquence des dessertes dans ces deux gares. Ils ont de solides arguments : l’augmentation forte du nombre de voyageurs qui y prennent le train. De l’autre, les élus du Val-d’Orge ne veulent pas rallonger les temps de transports vers Paris. Ils ont de solides arguments : les conditions de transport particulièrement inconfortables des valdorgiens obligés de faire chaque jour l’aller-retour vers Paris. Les uns dénoncent l’égoïsme de la grande couronne. Les autres vitupèrent contre les « privilèges » de la petite couronne. C’est donc à ce moment là que ça devait saigner.

Le vice-président annonce avec frayeur le bain de sang et multiplie les appels au calme. Puis la SNCF présente la solution techniquement équilibrée qu’elle a mitonnée. Un arrêt de plus au quart d’heure pour les uns… c’est mieux que rien. Une minute de temps de transport supplémentaire pour les autres… ça aurait pu être pire (on parlait d’un passage systématique en omnibus!). Chacun s’est battu contre le voisin, montrant les dents. La miette arrachée n’en pèse que plus lourd. Tous crieront victoire au retour. La discussion dure néanmoins. Le conseiller général de Villeneuve-le-Roi veut un engagement écrit à ne pas dépasser la minute. Le cadre de la SNCF lui répond que de toute façon les grilles horaires sont théoriques. On avait remarqué ! Plusieurs intervenants rétorquent que cette fameuse minute s’ajoute à trois autres minutes anticipées dans les grilles horaires 2012. Ce n’est pas faux leur concède-t-on. Puis, après un dernier appel du vice-président à respecter non seulement les uns et les autres mais aussi l’horaire prévu, la réunion passe aux projets à long terme. Ce dernier point est rapide : les grands projets d’avenir tels que le sextuplement des voies sont suspendus à des décisions qui ne sont pas encore prises. Elles semblent ne dépendre de personne dans la salle. Quelque part sans doute quelqu’un barrera ces projets au nom de l’austérité. La tension retombe. L’orage est passé. Bon travail ! La SNCF a trouvé le moyen de moyenner et le vice-président a habilement présidé.

C’est donc tout ? Si vous êtes un usager du RER C, vous ne pouvez ignorer que des travaux avaient débuté cette même semaine où le comité de ligne discutait du nombre de minutes que durera la minute supplémentaire. La durée prévue de ce chantier est de 6 semaines. Cela représente plus du dixième d’une année, vacances comprises. Pendant ces six semaines, ce n’est pas une minute supplémentaire que doivent endurer les usagers du Val d’Orge. Ce sont huit trains supprimés à l’heure de pointe du matin et huit à l’heure de pointe du soir. Quand tout va bien ! Vendredi dernier, plusieurs trains matinaux ont été annulés de manière imprévue. L’ampleur de la « gêne occasionnée » méritait qu’on en parle. J’en ai donc parlé. Le représentant de RFF a dû concéder qu’il y avait là « une question ». Je traduis à l’attention des non spécialistes des comités de ligne ce terme également utilisé par son collègue de la SNCF (il leur reste au moins un langage commun, ça sera utile quand nous rétablirons l’unité des deux entreprises). En français courant on appellerait cela un problème. Avec une grande franchise, le chef de RFF en admit même deux.

Premier problème : l’état du réseau. Pendant que l’on caresse mélancoliquement les bénéfices qu’apporterait un sextuplement des voies malheureusement incompatible avec l’austérité, les quatre voies existantes pourrissent sur pied. J’exagère ? Les travaux actuellement engagés étaient urgents me confirme-t-on. Il s’agit d’une portion de voie de huit kilomètres, entre Paris Masséna et Choisy, qui n’a pas été rénovée depuis 1972. 40 ans à se faire rouler dessus, pour des traverses en bois, c’est long. Du coup 15% des traverses en question étaient défectueuses. Si l’on avait attendu davantage, il aurait fallu imposer des réductions de vitesse voire arrêter le trafic. Et désorganiser les transports à l’échelle du pays tout entier puisque passent sur ces voies le RER C, des trains grandes lignes et même le TGV. Hélas cette portion n’est pas un cas isolé. L’an dernier, déjà, des travaux « de rénovation des voies et du ballast » avaient dû être engagés en catastrophe. Menés en plein mois d’hiver, ils avaient accumulé les déboires et pris beaucoup de retard. Du coup, tout n’a pu être fait. Ce qui veut dire qu’il faudra reprendre là où ils s’étaient arrêtés. En urgence à nouveau.

Pour ne pas réitérer cette désastreuse expérience, la SNCF et RFF ont pris une mesure inédite pour venir à bout du tronçon Masséna-Choisy. Récapitulons. C’est la SNCF qui utilise le réseau. Mais elle ne l’entretient pas depuis que l’exploitation et le réseau ont été séparés (un néolibéral se reconnaissant au fait qu’il préfère séparer les activités de la SNCF que  celles des banques). La SNCF loue ses « sillons » à RFF. C’est ce dernier qui est chargé d’entretenir les voies. Mais RFF n’a pas les équipes pour mener à bien les travaux de rénovation. Il se tourne donc vers SNCF Infra qui est une branche de la SNCF. Vous suivez ? Il le faut parce que ce n’est pas encore fini. En effet, SNCF Infra n’a pas non plus les moyens de traiter en un temps raisonnable un chantier aussi conséquent. Même avec les sous-traitants auxquels elle recourt abondamment. Elle décide d’utiliser un train-usine qui permettra de mécaniser les opérations. Or elle ne possède pas de train-usine suffisamment performant. Il faudrait le concevoir, l’entretenir, s’en servir sur l’ensemble du réseau national, toutes choses mal vues à l’heure de l’externalisation et de la régionalisation. Elle loue donc le train-usine aux Suisses ! La Suisse, avec son réseau ferroviaire de 5000 km, vient au secours, contre rétribution, de la France et ses 30000 km de lignes. Bien sûr, il faut que le train suisse soit disponible. C’est-à-dire que les Suisses n’en aient pas besoin. Ils nous laissent leur bijou l’hiver parce que l’hiver, ils ont mieux à faire que de réparer leurs voies. Peut-être nous font-ils un prix « basse saison » ? Du coup nous n’avons qu’à espérer qu’il n’y ait pas un nouveau coup de froid. Si l’essence gèle une nuit, non seulement les travaux sont suspendus mais c’est le trafic du lendemain qui en prend un coup.

Quand je lui demande, sans vouloir nuire aux Suisses, si la SNCF ou RFF n’auraient pas usage à demeure d’un tel équipement, le ponte de RFF admet qu’il y a là une autre « question ». Il reconnaît qu’il fallait aller vite. Il pense qu’économiquement cela pourrait s’examiner. Et il ajoute qu’il aurait fallu en outre passer par une homologation. J’avoue que je ne mesure pas complètement l’immense complexité de la chose. Je me dis juste, de peur de l’oublier, que ce sont les mêmes qui ont inventé le TGV. Apparemment ils ont réussi à homologuer cette invention puis à rentabiliser cet investissement considérable. Mais c’était encore le service public à l’ancienne. Il n’y a plus que les Suisses qui fonctionnent comme cela !

Lecteur usager du RER, te voilà prévenu. L’an prochain il faudra remettre d’autres portions de voie sur le métier. On compte déjà 50 semaines de travaux par an. Il faudra aussi redemander un créneau aux Suisses. Espérons qu’ils continueront à louer leur train ! Sinon nous serons obligés de leur emprunter des ânes.

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Ecole: Les parents se mobilisent à Villepinte

13 Février 2013, 10:18am

Publié par PCF Villepinte

Les parents se mobilisent à Villepinte

G.B. | Publié le 12.02.2013, 04h20

Le Parisien

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Les mobilisations de parents d’élèves s’enchaînent aussi dans le département, au gré des absences non remplacées. Cette fois, c’est à Villepinte que la colère est vive : après le collège Jean-Jaurès, c’est l’école maternelle du Vert-Galant que les parents d’élèves s’apprêtent à occuper à partir de jeudi matin.

Ils réclament un remplaçant pour une enseignante de moyenne section absente depuis deux mois. « Les enfants sont renvoyés chez eux », souligne Philippe Hallay, de la FCPE de Villepinte. Si cette première action reste sans réponse, les parents envisagent d’occuper l’ensemble du groupe scolaire le 19 février. Fin janvier, déjà, ils avaient investi les bureaux de l’administration du collège Jaurès et obtenu le remplacement d’un prof de français absent depuis mi-novembre. La de parents recense à ce jour des postes non remplacés dans six écoles de la ville.

 

 

Le Parisien

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Congrès du PCF: paroles de militants (3)

11 Février 2013, 12:20pm

Publié par PCF Villepinte

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Le texte d'orientation Il faut rallumer les étoiles adopté et Pierre Laurent réélu. Les communistes ont leur feuille de route à l'issue du 36ème congrès du PCF. Voilà les messages qu'ils envoient au gouvernements et à leurs dirigeants

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L'Algérie va nationaliser un site d'ArcelorMittal

11 Février 2013, 12:18pm

Publié par PCF Villepinte

le 11 Février 2013

 

 

 

La nouvelle devrait intéresser les ministres de l'Industrie français, luxembourgeois et belge qui se réunissent ce mardi au sujet des activités d'ArcelorMittal dans leur pays. L'Algérie va prendre le contrôle du site d'Annaba jusqu'alors détenu à 70% par le groupe sidérurgiste.

Le plan de reprise a été révélé par El Watan. L'Etat algérien va monter en puissance dans le capital du site algérien que Mittal avait acheté à l'Algérie en 2001. Le groupe public Sider devrait passer de 30% des parts à 51%, contre 200 millions de dollars. Il s'agit de sauver le complexe sidérurgique en grande difficulté financière depuis deux ans. En janvier 2012, l'Etat algérien s'était déjà porté au secours de Mittal en lui accordant 140 millions d'euros d'aide, via une banque publique, contre la promesse d'ArcelorMittal d'investir et d'augmenter les capacités de productions de ce site d'El Hadjar, qui produit actuellement plus d'un million de tonnes par an.

Intervention massive

El Watan note que "malgré la mise en oeuvre de ces mesures financières, la situation financière d'ArcelorMittal d'Annaba (AMA) a atteint un niveau critique (...) en octobre 2012. Un mois après AMA a sollicité de nouveau les pouvoirs publics pour une intervention massive destinée à garantir la poursuite des activités de l'entreprise en Algérie», a précisé El Watan.

  • A lire aussi:

Il vient défendre son emploi, il perd un oeil

ArcelorMittal touche le big banCO2

S.G.

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Ce lundi, l'Humanité spéciale 36ème congrès du PCF

11 Février 2013, 12:13pm

Publié par PCF Villepinte

L'Humanité de ce lundi 11 février 2013

 - le 10 Février 2013

 

 

 

 

 

Les délégués au 36ème congrès du PCF ont adopté, ce week-end, à Saint-Denis, une feuille de route ambitieuse pour leur parti et pour la gauche, tournant la page sur leurs déchirements passés. Ils ont affirmé leur volonté de faire du Front de gauche le levier d'une "mobilisation générale pour le changement".

A lire dans cette édition spéciale:

  • Un parti uni pour gagner le changement
  • Le Front de gauche a réussi son examen de passage pour la saison 2
  • Tel quel discours de clôture de Pierre Laurent
  • Le PCF décidé à écrire une nouvelle page de son histoire
  • Une direction rassemblée et ambitieuse
  • La sécurité de l'emploi au coeur de l'Humanifeste
  • L'Humanité, un outil de progrès humain
  • Quand le PCF reçoit ses hôtes
  • Mélenchon, Thibault, Carvounas, Picquet, Durand et Besancenot, ce qu'ils ont dit au congrès
  • Apostrophe: quand la faucille et le marteau font frémir la plume et le micro
  • Paroles de militants: faire de la campagne anti-austérité un outil de promotion des valeurs
  • Un nouvel internationalisme en chantier dur les Docks
  • Du local à l'Europe, de la rue à l'alternative

A découvrir aussi:

  • Grand entretien avec Bernadette Groison, secrétaire générale de la FSU dont le congrès s'ouvre ce lundi
  • Reportage: les islamistes tunisiens sur la défensive en Tunisie
  • Les Bleus, du rugby champagne à la piquette
  • L'invité de la semaine: Jérôme Lambert (SNUIPP-FSU Paris): "Conservatisme contre progrès, c'est le moment de choisir"

Retrouvez les temps forts du 36ème congrès du PCF sur l'Humanité.fr

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Accord sur l'emploi:

10 Février 2013, 08:22am

Publié par PCF Villepinte

 Laurence Parisot pique une colère

 

 

La présidente du Medef, Laurence Parisot, n'est pas satisfaite de la retranscription de l'accord signé le 11 janvier dernier sur la sécurisation de l'emploi, et l'a fait savoir ce vendredi.

Son entourage a expliqué au Figaro que la patronne de patrons avait des réserves sur le texte tel qu'il est rédigé et qui doit être transmis au Conseil d'Etat lundi avant de servir de bases aux discussions au Parlement. Selon son entourage toujours, mais cette fois cité par Les Echos, Laurence Parisot conteste cinq points en particulier, autant de chausse-trappe pour amoindrir un peu plus les droits sociaux des salariés, que le patronat avait glissé dans l'accord signé avec la CFDT, la CFE-CGC et la CFTC

  1. Concernant les complémentaires santé que l'accord  généralise à l'ensemble des salariés, la présidente du Medef s'élève contre la réintroduction par le ministère du Travail de "la clause de désignation". Celle-ci contraint les entreprises à retenir le prestataire recommandé par la branche.
  2. Le texte transmis au Conseil d'Etat rend "obligatoire" la mise en place de droits rechargeables pour les chômeurs. Le Medef voulait que ces droits soient conditionnés à la réalisation d'études d'impact préalables.
  3. Laurence Parisot est aussi réservée sur l'homologation administrative des plans de sauvegarde de l'emploi qui n'auraient pas été validés préalablement par les syndicats.
  4. La présidente du Medef s'oppose aussi aux mesures concernant la cession des sites rentables.
  5. La représentation des élus dans les conseils d'administration des grandes entreprises n'est pas non plus à sa convenance.

Cité par Le Figaro, le ministère du Travail pondère la colère de Parisot. "Il n'y a pas de drame. C'est le cours normal d'une retranscription et nous avons prévu de travailler dessus tout le week-end.» Le coup de gueule n'intervient cependant pas par hasard. Laurence Parisot envoie un coup de semonce aux députés socialistes qui seraient tentés de retoucher en profondeur l'accord sur l'emploi qui offre les coudées franches au patronat.

  • A lire aussi:

Le "dialogue social", paravent du contrat

Devant les élus PS, la CGT dénonce la "flexsécurité"

S.G.

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Le Conseil européen adopte un budget européen d’austérité

10 Février 2013, 08:02am

Publié par PCF Villepinte

9 février 2013
Kit militant : L'alternative à l'austérité c'est possible !
013, Agriculture, Commission de Bruxelles, Crise, Emploi, Europe, Patrick Le Hyaric, Plan d'austérité • Tags: , , ,

orientationeuropeLes chefs d’États européens réunis jeudi et vendredi pour dessiner les contours du futur budget de l’Union européenne se sont pliés aux logiques d’austérité qui prévalent dans leur pays.

Alors que l’Union européenne dispose de plus en plus de prérogatives, qu’elle se donne pour ambition de réguler davantage notre économie et que son intervention est attendue dans des domaines autrefois réservés aux États, comme le social, le Conseil européen a fait une première historique en décidant de réduire le budget européen.

Cette réduction est conséquente, puisqu’en passant de 1,1% du Revenu National Brut (RNB) alloué au budget à 1% c’est 10% que l’on enlève au budget européen qui s’élèvera à 960 milliards d’euros pour la période 2014-2020 alors que la Commission déjà peu ambitieuse proposait 1 033 milliards.

Cette décision marque la victoire des logiques d’austérité et du repli sur soit porté respectivement par l’Allemagne et la Grande-Bretagne. Elle consacre la vision d’une Union européenne dépendante des États financièrement et des lobbys en termes de compétence.

Comment l’Union européenne peut elle s’arroger des pouvoirs réglementaires supplémentaires en termes de supervision bancaire, légiférer dans des domaines aussi sensible que la santé, la concurrence, l’environnement sans pour autant disposer d’une expertise indépendante? C’est ce à quoi amène la situation actuelle et qui sera amplifiée par la décision de réduire les dépenses administratives de 1 milliards alors que les compétences de l’UE ont été élargies.

Mais plus fondamentalement, ce budget reflète un renoncement général à toute stratégie d’investissement, à toute mesure de relance. Il maintient des dépenses établie et nécessaires comme la Politique Agricole Commune (PAC) ou la politique de cohésion au dépend des dépenses supplémentaires dans les infrastructures ou la recherche. Ces coupes dans les dépenses d’avenir ne protègent pas pour autant les dépenses établies. La PAC, sera amputée de 12,5% de ses fonds en valeur nominale, mais en termes absolu, en comptant l’inflation, c’est 20% de fonds en moins que toucheront les agriculteurs dans certains cas. Comment alors faire face à la concurrence mondiale imposée par les nouveaux accords de commerce européen? Comment s’en sortir avec les prix des intrants agricoles (le carburant, les engrais, le fourrage pour le bétail) qui augmentent? Comment respecter de nouvelles normes environnementales nécessaires mais couteuses? Comment garantir la pérennité d’une agriculture paysanne qui garantisse un approvisionnement de qualité et respectueux de l’environnement?

Les réductions dans la politique de cohésion, elle aussi durement frappée, évitent de toucher aux régions les plus pauvres, les coupes se feront dans les régions en transitions, ou dans les régions les plus riches. -La réforme de la PAC serait plus heureuse s’il elle s’inspirait de cette logique privilégiant les pauvres au dépends des riches-, pour autant des fonds de cohésion en moins pour des régions riches comme l’Ile de France c’est moins de projet sociaux dans nos quartiers, moins de projets d’infrastructures financés par l’UE qui permettent pourtant de désenclaver des populations entières.

Enfin, l’Union européenne abandonne définitivement toute ambition de solidarité:

  • l’aide aux plus démunis si importante pour les associations de solidarité passe de 500 millions d’euros par an à 300 millions d’euros
  • le Fond d’ajustement à la mondialisation qui pourrait bénéficier malheureusement aux travailleurs licenciés de PSA ou Goodyear est réduit à 150 millions d’euros par an alors qu’il disposait d’une enveloppe de 500 millions
  • le Fond de solidarité qui vient aider les États victimes de catastrophes naturelles suit la même logique passant de 1 milliards à 500 millions d’euros.

Comment alors donner aux peuples l’envie de croire au projet européen?

Comment leur redonner espoir dans ce rêve de solidarité lorsque la principale décision de ce sommet reste de confirmer toutes les réductions et rabais dont bénéficient les États les plus riches et de suivre leurs directives?

On aura beau jeu de prétendre que l’on a sauvé ce qui pouvait l’être, d’arguer de la difficulté de ces négociations absurdes autour d’un cadre de sept années alors que nul ne sait de quoi l’avenir sera fait. Cet avenir que vivra notre jeunesse, il est terni par ce renoncement à toute ambition. Dans cette suite de coupes et de réductions on pourrait se féliciter que le budget européenne daigne trouver 6 milliards d’euros pour les jeunes via la garantie pour la jeunesse. Mais limiter ces fonds aux seules régions qui atteignent le record de 25% de chômage parmi les jeunes c’est confirmer une logique: parer à l’urgence et oublier l’avenir.

En conséquence ce budget doit être rejeté, il doit faire place à l’ambition nécessaire d’une sortie par le haut de cette crise qui frappe si violemment les peuples. Il doit disposer de ses propres ressources pour se libérer des égoïsmes nationaux et permettre une relance par les salaires, l’investissement dans les hommes et les territoires. Il doit sortir des logique du chacun pour soi, de l’austérité imposée aux plus fragiles pour faire place à ce qui fonde le projet européen: la coopération et la solidarité.

 

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CGT: pour Lepaon, Hollande "s'inscrit dans la suite de "Sarkozy"

10 Février 2013, 07:55am

Publié par PCF Villepinte

Thierry Lepaon, successeur désigné de Bernard Thibault à la tête de la CGT

 

 

"Peu importe le vocabulaire. Hollande s'inscrit dans la suite de Sarkozy, il considère, lui aussi, que le travail est un coût qu'il faut baisser". Le futur secrétaire général de la CGT Thierry Lepaon lance une charge ce dimanche contre la politique menée par le gouvernement.

Dans une interview au Journal du dimanche, il fustige la politique libérale menée par François Hollande et le gouvernement Ayrault. "Le gouvernement a ainsi trouvé 20 milliards d'euros pour les entreprises après un coup de fil de (la patronne du Medef) Laurence Parisot et il a refusé d'augmenter le Smic. C'est l'inverse des engagements de campagne sur la justice sociale", dit-il en référence au crédit impôt compétitivité.

Accord sécurisation emploi mauvais

Le successeur désigné de Bernard Thibault dénonce à nouveau l'accord sur la sécurisation de l'emploi qu'il qualifie de "très mauvais". "Le gouvernement s'était engagé à ce que le CDI redevienne la norme, à favoriser l'accès des jeunes à l'emploi, à sécuriser le travail. Mais avec cet accord, les employeurs ont sécurisé les licenciements, les salariés n'ont aucune garantie sauf celle de voir leur salaire baisser et de renoncer aux recours juridiques."

Il appelle les députés de la majorité, "élus sur la base d'un programme électoral que l'accord ne respecte pas" à ne pas le transcrire dans la loi et réclame "une autre négociation (...) contre la précarité et pour une vraie politique industrielle".

Thierry Lepaon répond à Laurent Berger. Dans cet entretien, il rétorque aussi à son futur alter ego à la CFDT, Laurent Berger pour avoir jugé la CGT coresponsable de la fermeture du site de Goodyear à Amiens Nord, estimant ses propos "indignes". "Quand on est syndicaliste, on ne met pas au même niveau les victimes et les assassins, les salariés qui se battent et les multinationales qui font des profits. C'est une erreur de jeunesse. Pour dire cela, il ne faut pas avoir vécu un seul plan de restructuration dans sa vie".

Une loi contre les licenciements boursiers

Le syndicaliste réaffirme également la nécessite de légiférer contre les licenciements dits boursiers "pour que l'État ne laisse pas les groupes industriels faire seuls l'aménagement et surtout le déménagement de notre territoire". Là encore, il lance une pique contre le gouvernement estimant que "l'État ne fait qu'accompagner les restructurations" et n'a "pas de politique industrielle". "Comme le précédent gouvernement, quand on leur demande où sont les priorités, aucun ministre ne sait répondre", dit-il.

Provocation de Valls

Quant aux craintes d'une radicalisation des conflits sociaux, il estime qu'"en publiant une circulaire d'alerte, (le ministre de l'Intérieur Manuel) Valls souffle sur les braises" et "entretient un processus de provocation pour assimiler les salariés aux casseurs". Les services de renseignement de la police ont reçu récemment une instruction de suivre "au plus près" les entreprises en difficulté afin d'éviter une "radicalisation" des mouvements sociaux.

"Notre volonté, ce n'est pas de casser, c'est d'améliorer le sort des salariés", assure Thierry Lepaon, notant qu'"un conflit social est par nature d'une grande gravité. Il y a la détresse, la désespérance des salariés. Tout est réuni pour qu'il y ait des débordements".

  • A lire aussi:

Thibault dans l'HD: "Le positionnement de la CGt est en pahse avec les attentes des salariés"

Devant les élus PS, la CGT dénonce la flexisécurité

S.G.

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