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Bienvenue sur le blog des communistes de Villepinte

Adoption de la loi Brottes au Sénat :

16 Février 2013, 17:50pm

Publié par PCF Villepinte

Politique - le 15 Février 2013

Energie

 

 "Les députés ne pourront pas ignorer ce vote"

 

 

Pour Mireille Schurch, sénatrice communiste de l’Allier, le texte adopté hier sur la tarification progressive de l'énergie, après avoir en avoir expurgé les mesures critiquées par les communistes, est le fruit d’un long travail de négociations au sein de la majorité de gauche, dont l’Assemblée nationale doit maintenant tenir compte.

Qu’est-ce qui a fait pencher la balance dans l’adoption de la loi Brottes par le Sénat ?

Mireille Schurch. L’ensemble de l’article premier, concernant les bonus-malus sur la tarification, a été rejeté et la cinquantaine d’amendements supprimée. Un grand nombre de sénateurs la jugeaient d’une complexité extraordinaire, impossible à mettre en place, écologiquement non rentable et très inégalitaire. Le médiateur de l’énergie était lui-même interrogatif sur cet article. Le malus aurait été fixé après la consommation, donc le dispositif nous semblait incompréhensible. Cet article ne prenait pas les choses en amont. Il faut d’abord conseiller sur la rénovation thermique avant de punir doublement les citoyens. Ils auraient payé un malus en plus de régler de grosses factures d’énergie.

Que changera l’adoption de la loi pour les citoyens ?

Mireille Schurch. Ce sont des mesures très attendues, notamment parce qu’elle élargit l’accès aux tarifs sociaux à 8 millions d’individus. L’interdiction des expulsions pendant la trêve hivernale est également en question dans ce texte. Ce qui n’est pas négligeable. La création d’un nouveau service public de la performance énergétique donnera, lui, le moyen de trouver des interlocuteurs aux citoyens qui envisageraient la rénovation de leur habitat. On a également interdit la résiliation des contrats d’énergie. Les foyers, privés de moyens de se chauffer, pourront ainsi se tourner vers EDF comme recours d’urgence.

Cette loi votée prouve-t-elle que les communistes peuvent faire prendre en compte leurs propositions par la majorité de gauche ?

Mireille Schurch. Je l’espère. Il y a eu beaucoup de négociations entre les uns et les autres. On en sort une nouvelle proposition. Les socialistes ont fait un effort important sur l’article 1. Ça ne s’est pas fait comme ça. On a eu le soutien d’associations, de syndicats et d’universitaires. L’Assemblée nationale doit maintenant le prendre en compte. Elle ne pourra pas ignorer notre position. Cela montre que, pour se faire entendre sur ce texte comme sur d’autres, les communistes doivent se faire les porte-voix d’acteurs de la société civile et faire valoir le poids qu’ils représentent.

Pensez-vous que le PS et le PRG adopteront la proposition de loi du PCF en faveur de l’amnistie des sanctions contre les syndicalistes, en séance au Sénat le 27 février ?

Mireille Schurch. Nous avons l’espoir qu’elle aboutisse. En commission des Lois du Sénat, les absences ont joué en notre défaveur. Nous continuons à dialoguer avec nos collègues. Beaucoup de socialistes nous disent qu’ils voteront ce texte.

  • Lire aussi :

Loi Brottes : on prends les mêmes et on recommence ! (FNME-CGT)
Le « bonus-malus » sur l’énergie irrecevable pour les sénateurs

Énergie : l’égalité tarifaire des usagers menacée

Entretien réalisé par Audrey Loussouarn

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Les jeunes écrivent l'Humanité

16 Février 2013, 17:47pm

Publié par PCF Villepinte

photo Nicolas Serve

 - le 16 Février 2013

 

 

 

 

L'opération libres-échange a débuté ce samedi. Une soixantaine de 18-25 ans ont pris les commandes du journal pour composer l'Humanité de ce lundi 18 février. Récit de la première journée.

« J’ai reçu un coup de fil la semaine dernière. l'Huma, j’avais complètement oublié que je m’étais inscrite. Mais une occasion pareille, ça ne se refuse pas. »  Comme Manon, ils sont une soixantaine à répondre à l'appel de l'Humanité et comptent bien profiter de cette opportunité.

"Le même PC que Jean Jaurès"

8 heures 30, l’heure est grave. Entre les photos individuelles pour la Une et un timide petit déjeuner, on fait connaissance, appréhendant vaguement la réunion à suivre. « Tu te rends compte, on va utiliser le même PC que Jean Jaurès ! ». Après une courte présentation des équipes de l'Humanté, les jeunes rédacteurs  se répartissent dans les différentes rubriques du quotidien afin de discuter des sujets qui seront traités…avant de défendre ceux-ci lors de la conférence de rédaction une heure plus tard.

Evidemment, chaque rubrique traite les sujets les plus importants, qui méritent au minimum 42 pages sur les 28 disponibles. Cela laisse place à des débats passionnants, dont celui, épique, de la rubrique « Monde » contre « Planète », qui se disputent l’article « Météorite » contre « Astéroïdes ». Idem pour le sujet qui devrait ouvrir l'édition, entre la situation de Sevil Sevimli et les conséquences des politiques d'austérité sur la vie des jeunes. Affaires à suivre dans le numéro de lundi.

Reportage

La tension n’est heureusement que superficielle, et si l’affaire de la viande de cheval est qualifiée de « consistante » pour son riche contenu, l’heure sonne et il est temps d’aller partager un déjeuner studieux, avant de partir en reportage pour les uns, de commencer la rédaction des articles pour les autres.

  • A consulter:

Le site de Libres-échanges

Un beau dimanche de libres-échanges

Libres-échanges: Vingt ans et un énorme besoin de liberté

Lola Benghiat

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14.02.13 >> LES CISEAUX DE BERCY – géants pour les coupes budgétaires, riquiquis pour la réforme bancaire…

16 Février 2013, 17:43pm

Publié par PCF Villepinte

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LA ROUE TOURNE: J.E DUCOIN

16 Février 2013, 17:35pm

Publié par PCF Villepinte

La Seconde guerre mondiale aurait-elle pu prendre fin en 1943?
Publication d'un entretien entre le docteur ès sciences historiques Valentin Faline avec le commentateur militaire Viktor Litovkine. Ces deux Russes révèlent des pages jusqu'ici peu connues qui eurent un impact déterminant sur le cours et l'issue des batailles.

La bataille de Stalingrad.
Valentin Faline. Dans l'historiographie moderne l'étape terminale de la Seconde Guerre mondiale est décrite différemment. Certains spécialistes prétendent que la guerre aurait pu s'achever bien plus tôt, c'est ce qui ressort, entre autres, de la lecture des mémoires du maréchal Tchouïkov. D'autres estiment qu'elle aurait pu durer au moins un an encore. Qui est plus proche de la vérité? En quoi réside cette dernière? Quel est votre point de vue sur cette question?
Viktor Litovkine. C'est vrai, ce thème est débattu dans l'historiographie de nos jours. Mais pendant la guerre aussi, à partir de 1942, on s'était livré à des estimations sur la durée du conflit. Pour être plus précis, les politiques et les militaires s'étaient penchés sur cette question dès 1941, quand la grande majorité des hommes d'Etat, dont Franklin Roosevelt et Winston Churchill, estimaient que l'Union soviétique tiendrait au maximum de quatre à six semaines. Seul Edvard Benes affirmait que l'URSS résisterait face à l'invasion nazie et finirait par écraser l'Allemagne.

V.L. Si je me souviens bien, Edvard Benes était le président de la Tchécoslovaquie en exil. Après les Accords de Munich de 1938 et l'occupation de son pays il se trouvait en Grande-Bretagne?
V.F. Oui. Ensuite, lorsqu'il s'est avéré que ces estimations et, si vous le permettez, ces calculs étaient erronés, quand l'Allemagne a subi devant Moscou son premier revers stratégique dans la Seconde Guerre mondiale, les points de vue ont brusquement changé. En Occident d'aucuns ont commencé à redouter de voir l'Union soviétique sortir trop forte de la guerre. Car si effectivement elle était trop forte, c'est elle qui déterminerait le visage de la future Europe. Ainsi parlait Adolph Berle, le sous-secrétaire d'Etat américain chargé de la coordination des services de renseignement US. C'est ce que pensait aussi l'entourage de Churchill, dont des gens fort compétents qui avant et pendant la guerre avaient élaboré la doctrine des actions des forces armées britanniques et de toute la politique britannique.

V.L. Cela explique dans une grande mesure l'obstination de Churchill à ne pas vouloir ouvrir le second front en 1942. Et ce alors que Beaverbrook et Cripps au sein de la direction britannique et, surtout, Eisenhower et d'autres concepteurs des plans militaires américains estimaient que des possibilités matérielles et autres existaient pour infliger aux Allemands une défaite dès 1942. Selon eux il fallait profiter que le gros des forces armées allemandes se trouvait sur le front oriental et que 2.000 kilomètres de littoral français, néerlandais, belge, norvégien et aussi allemand étaient ouverts aux armées alliées. A cette date les nazis ne possédaient aucuns ouvrages défensifs permanents le long du littoral atlantique.
V.F. Qui plus est, les militaires américains s'employaient à convaincre Roosevelt (Eisenhower avait adressé plusieurs mémorandums à ce sujet au président américain) que l'ouverture du deuxième front raccourcirait de beaucoup la guerre en Europe et obligerait l'Allemagne à capituler. En 1943 au plus tard. Cependant, de tels calculs n'étaient pas faits pour convenir à la Grande-Bretagne et aux conservateurs qui ne manquaient pas aux Etats-Unis.

V.L. Qui avez-vous en vue?
V.F. Par exemple, le Département d'Etat au complet, dirigé par Cordel Hull, était farouchement hostile à l'URSS. Cela explique pourquoi Roosevelt ne s'était pas fait accompagné par son secrétaire d'Etat à la conférence de Téhéran et que les procès-verbaux de larencontre des "Trois grands" lui avaient été communiqués six mois après Téhéran. Pour la petite histoire, disons que les services de renseignement politique du Reich avaient déposé ces documents sur le bureau d'Hitler trois ou quatre semaines après. La vie est pleine de paradoxes. Après la bataille de Koursk, en 1943, qui s'était soldée par une défaite de la Wehrmacht, les chefs d'état-major des Etats-Unis et de la Grande-Bretagne, ainsi que Churchill et Roosevelt s'étaient réunis le 20 août à Québec. A l'ordre du jour figurait le retrait éventuel des Etats-Unis et de la Grande-Bretagne de la coalition antihitlérienne et leur entrée en alliance avec les généraux nazis pour combattre ensemble l'Union soviétique.

V.L. Pourquoi?
V.F. Parce qu'en vertu de l'idéologie de Churchill et de ceux qui la partageaient à Washington il fallait "contenir ces barbares russes" le plus loin possible à l'Est. Car si l'on ne peut briser l'Union soviétique, il faut au moins l'affaiblir. Par Allemands interposés. C'est ainsi que la tâche était posée. Ce dessein avait toujours obnubilé Churchill. Il avait développait cette idée avec le général Koutiepov dès 1919. Les Américains, les Anglais et les Français subissent des revers et ne sont pas en mesure de se rendre maîtres de la Russie soviétique, disait-il. Il faut confier cette mission aux Japonais et aux Allemands. Churchill avait tenu le même langage en 1930 avec Bismarck, le premier secrétaire de l'ambassade d'Allemagne à Londres. Pendant la Première Guerre mondiale les Allemands avaient vraiment manqué de jugeote, affirmait-il. Au lieu de concentrer leurs forces en vue de défaire la Russie, ils avaient engagé la guerre sur deux fronts. S'ils ne s'étaient occupés que de la Russie, alors l'Angleterre aurait neutralisé la France. Pour Churchill il s'agissait moins de la lutte contre les bolcheviks que de poursuivre la guerre de Crimée de 1853-1856, au cours de laquelle la Russie s'était efforcée tant bien que mal de mettre un coup d'arrêt à l'expansion britannique.

V.L. Au Caucase, en Asie centrale, au Proche-Orient riche en pétrole...
V.F. Naturellement. Par conséquent, lorsque nous évoquons les différentes façons de faire la guerre à l'Allemagne nazie, il ne faut pas oublier la diversité des comportements vis-à-vis de la philosophie d'alliance, des engagements que l'Angleterre et les Etats-Unis avaient pris devant Moscou. Je m'écarte un instant. En 1954 ou en 1955, Gand avait accueilli un colloque de religieux consacré au thème: les anges s'embrassent-ils? Après plusieurs jours de débats ils en étaient arrivés à cette constatation: ils s'embrassent, mais sans passion. Au sein de la coalition antihitlérienne les rapports d'alliés rappelaient un peu un caprice angélique, pour ne pas dire un baiser de Judas. Les promesses étaient sans engagements ou, ce qui était pire, quand il y en avait c'était pour induire en erreur le partenaire soviétique. Cette tactique, rappelons-le, avait torpillé des pourparlers de l'URSS, de la Grande-Bretagne et de la France au mois d'août 1939, alors qu'il était encore possible de faire quelque chose pour empêcher l'agression nazie. Les dirigeants soviétiques avaient donc été contraints de conclure démonstrativement un traité de non-agression avec l'Allemagne. Nous avions été désignés comme cible privilégiée de la machine de guerre nazie. Je me réfère à la situation telle qu'elle avait été formulée au sein du cabinet Chamberlain: "si Londres ne peut éviter un accord avec l'Union soviétique, la signature britannique que comportera le document ne devrait pas signifier que les Anglais prêteront assistance à la victime de l'agression et déclareront la guerre à l'Allemagne. Nous devons nous réserver la possibilité de déclarer que la Grande-Bretagne et l'Union soviétique interprètent les faits différemment".

V.L. On sait qu'en septembre 1939, quand l'Allemagne avait attaqué la Pologne, un allié de la Grande-Bretagne, Londres avait déclaréla guerre à Berlin, mais sans pour autant entreprendre la moindre démarche pour accorder une assistance tant soit peu réelle à Varsovie.
V.F. Dans notre exemple il n'avait même pas été question d'une déclaration de guerre formelle. Les "tories" pensaient que le rouleau compresseur allemand prendrait la direction de l'Oural. Et qu'ensuite il n'y aurait plus personne pour dénoncer la perfidie d'Albion. Ce lien du temps, ce lien des événements existait pendant la guerre. Il donnait matière à réflexions. Et dans celles-ci, il me semble qu'il y en avait qui n'étaient pas très optimistes pour nous.

V.L. Mais revenons à la charnière des années 1944 - 1945. La guerre aurait-elle pu ou non prendre fin avant le mois de mai?
V.F. Posons la question de cette façon: pourquoi le débarquement des alliés avait-il été programmé pour 1944? Il est curieux que personne ne mette l'accent sur ce fait. Or, cette date n'avait pas du tout été choisie au hasard. En Occident on avait pris en compte que devant Stalingrad nous avions perdu une énorme quantité de soldats et d'officiers et aussi de matériels. D'immense sacrifices aussi avaient été consentis sur le saillant de Koursk... Les pertes soviétiques en chars avaient été plus importantes que les allemandes. En 1944, le pays mobilisait déjà des gars de dix-sept ans. La campagne avait pratiquement été dépeuplée. Les jeunes nés en 1926-1927 étaient épargnés uniquement dans les usines de guerre, les directeurs ne les laissaient pas partir. En évaluant les perspectives, les services de renseignement américains et britanniques estimaient qu'au printemps de 1944 le potentiel offensif de l'Union soviétique serait épuisé. Que ses réserves humaines seraient entièrement taries et que l'Union soviétique ne serait pas à même de porter à la Wehrmacht un coup de la puissance de ceux qu'elle avait assenés lors des batailles de Moscou, de Stalingrad et de Koursk. Il s'avère donc qu'au moment du débarquement des alliés dans la guerre contre les nazis nous avons abandonné l'initiative stratégique aux Etats-Unis et à la Grande-Bretagne. Le débarquement des troupes alliées sur le continent a coïncidé avec le complot contre Hitler. Les généraux arrivés au pouvoir dans le Reich devaient dissoudre le front occidental et ouvrir devant les Américains et les Anglais un espace pour l'occupation de l'Allemagne et la "libération" de la Pologne, de la Tchécoslovaquie, de la Hongrie, de la Roumanie, de la Bulgarie, de la Yougoslavie, de l'Autriche... L'Armée Rouge devait être arrêtée aux frontières de 1939.

V.L. Je me souviens, les Américains et les Anglais avaient même effectué un débarquement en Hongrie, dans le secteur du lac Balaton, avec pour objectif la prise de Budapest, mais les Allemands les avaient décimés...
V.F. Il ne s'agissait pas d'un débarquement, c'était plutôt un groupe de contact pour établir une liaison avec les forces antifascistes magyares. Mais ce n'est pas uniquement cela qui avait échoué. Après l'attentat Hitler était toujours en vie, Rommel, grièvement blessé, était sur la touche, et ce alors qu'en Occident on misait beaucoup sur lui. Les autres généraux avaient manqué de courage. Il s'est passé ce qui s'est passé. Pour les Américains il n'y a pas eu de marche en fanfare à travers l'Allemagne. Ils se sont engagés dans des combats, parfois durs comme ceux qu'ils ont livrés pendant l'opération des Ardennes. Quoi qu'il en soit, ils ont mené à bien leurs missions. Parfois même avec assez de cynisme. Un exemple concret. Les troupes américaines étaient arrivées aux approches de Paris. Une insurrection avait éclaté dans la ville. Les Américains s'arrêtèrent à une trentaine de kilomètres de la capitale de la France et attendirent que les Allemands liquident les insurgés parce que la plupart d'entre eux étaient des communistes. Selon diverses estimations, les pertes ont été de 3 à 5.000 morts. Mais lorsque l'insurrection a triomphé, les Américains ont pris Paris. La même chose s'est produite dans le midi de la France.

V.L. Mais revenons là où nous avons engagé notre discussion.
V.F. Oui. En automne 1944, plusieurs conférences avaient eu lieu en Allemagne, animées par Hitler et placées ensuite sous la présidence Jodl et de Keitel. Les dirigeants allemands pensaient que si une bonne correction était infligée aux Américains, les Etats-Unis et l'Angleterre seraient plus enclins à reprendre les pourparlers qui avaient été menés en 1942-1943 à l'insu de Moscou. L'opération lancée dans les Ardennes avait été conçue par Berlin non pas en vue d'obtenir la victoire dans la guerre, mais comme une opération destinée à saper l'alliance entre l'Occident et l'Union soviétique. Les Etats-Unis devaient comprendre que l'Allemagne était encore suffisamment forte et que pour les puissances occidentales elle présentait un avantage dans leur confrontation avec l'Union soviétique. Elle devait aussi montrer aux alliés qu'ils n'auraient ni les forces, ni la volonté suffisantes pour arrêter les "rouges" aux approches de l'Allemagne. Hitler avait souligné que personne ne discuterait avec un pays se trouvant dans une situation difficile. On ne prendra langue avec nous que lorsque la Wehrmacht aura montré sa force. L'atout décisif était l'effet de surprise. Les alliés avaient pris leurs quartiers d'hiver, ils estimaient que l'Alsace et les Ardennes étaient de magnifiques endroits pour la détente et convenaient très mal à des opérations de guerre. Pendant ce temps, les Allemands s'apprêtaient à percer en direction de Rotterdam et à priver les Américains de toute possibilité d'utiliser les ports néerlandais. Ce qui devait décider de toute la campagne occidentale. Le début de l'opération des Ardennes fut reporté à plusieurs reprises. L'Allemagne manquait de forces. Elle fut lancée à un moment où en hiver 1944 l'Armée Rouge livrait de durs combats en Hongrie, dans le secteur du lac Balaton et devant Budapest. Ce qui était en jeu, c'étaient les dernières sources de pétroles en Autriche et quelque part en Hongrie, contrôlées par les Allemands. C'était là une des raisons pour lesquelles Hitler avait décidé de défendre la Hongrie coûte que coûte. C'est à ces fins qu'au plus fort de l'opération des Ardennes et avant le début de l'opération d'Alsace il avait commencé à prélever des forces sur l'axe occidental pour les transférer sur le front soviéto-hongrois. Le fer de lance de l'opération des Ardennes - la 6-e armée blindée SS, avait été retirée des Ardennes et transférée en Hongrie...

V.L. Dans le secteur de Hajmasker.
V.F. Au fond, le redéploiement avait commencé avant que Roosevelt et Churchill ne lancent un appel paniqué à Staline, dont la traduction du langage diplomatique serait approximativement celle-ci: nous sommes dans de sales draps, aidez nous. Quant à Hitler, il pensait - des preuves existent pour confirmer ce que je dis - que si nos alliés avaient tant de fois livré l'Union soviétique aux coups et attendu ouvertement dans l'espoir de voir Moscou et l'Armée Rouge s'effondrer, nous pourrions nous aussi avoir le même comportement. Comme en 1941 ils avaient attendu la chute de la capitale de l'URSS, comme en 1942 non seulement la Turquie et le Japon, mais encore les Etats-Unis avaient attendu la chute de Stalingrad avant de décider de réviser leur politique. Car les alliés ne nous communiquaient même pas les informations collectées par leurs services de renseignement, par exemple concernant les offensives allemandes du Don vers la Volga et plus loin en direction du Caucase, etc., etc.

V.L. Si ma mémoire ne me trahit pas, ces renseignements nous avaient été communiqués par le légendaire "Orchestre rouge".
V.F. Les Américains ne nous transmettaient aucune information alors qu'ils en avaient en profusion. Notamment en ce qui concerne la préparation de l'opération "Citadelle" sur le saillant de Koursk... Evidemment, nous étions fondés de surveiller dans quelle mesure nos alliés savaient se battre, dans quelle mesure ils voulaient le faire et étaient disposés à réaliser leur plan principal sur le continent, le plan Rankine. Car le plan essentiel ce n'était pas Overlord, mais Rankine, qui prévoyait l'instauration d'un contrôle anglo-américain sur l'ensemble de l'Allemagne, sur tous les Etats d'Europe orientale, de manière à ne pas nous y laisser entrer. Quand il avait été nommé commandant des forces du deuxième front, Eisenhower avait reçu cette directive: préparer Overlord, mais sans jamais perdre de vue Rankine. Si des conditions favorables se présentent pour la réalisation du plan Rankine, alors laissez tomber Overlord et lancez toutes les forces dans la réalisation du plan Rankine. C'est dans le cadre de ce plan que l'insurrection de Varsovie avait été déclenchée. Et beaucoup d'autres choses avaient suivi.  cet égard 1944, la fin de 1944 et le début de 1945 ont été des moments de vérité. La guerre était menée non pas sur deux fronts, oriental et occidental, mais pour deux fronts. Formellement les alliés menaient des opérations de guerre importantes pour nous, elles immobilisaient des forces allemandes non négligeables, c'est incontestable. Cependant leur dessein majeur était d'arrêter l'Union soviétique dans la mesure du possible, comme le disait Churchill, et de "stopper les descendants de Gengis Khan" pour reprendre le langage plus imagé de certains généraux américains. Au demeurant, cette idée avait été formulée dans des termes antisoviétiques grossiers par Churchill au mois d'octobre 1942, avant le début de notre contre-offensive le 19 novembre devant Stalingrad: "Il faut arrêter ces barbares le plus loin possible à l'est". Lorsque nous évoquons nos alliés, en aucun cas je ne voudrais amenuiser les mérites des soldats et des officiers des troupes alliées qui ont combattu tout comme nous, sans être au courant des intrigues politiques et des machinations de leurs dirigeants. Ils se sont battus honnêtement et avec esprit d'abnégation. Je ne voudrais diminuer en rien la portée de l'aide accordée dans le cadre de Land Lease, même si ce n'est pas nous qui en avons profité le plus. Je voudrais simplement dire combien notre situation avait été complexe, contradictoire et dangereuse tout au long de la guerre. Et combien il était difficile parfois de prendre des décisions. Lorsque non seulement on nous menait par le bout du nez et aussi quand on continuait de nous livrer à tous les coups.

V.L. Alors, la guerre aurait-elle pu prendre fin avant le mois de mai 1945?
V.F. Pour répondre en toute franchise à cette question, je dis oui. Seulement ce n'est pas la faute de notre pays si elle ne s'est pas terminée en 1943. Si nos alliés avaient consciencieusement rempli leur devoir, s'ils avaient respecté les engagements pris devant l'Union soviétique en 1941, en 1942 et au début de 1943. Mais comme ils ne l'ont pas fait, la guerre a duré deux ans de trop pour le moins. Mais l'essentiel, c'est que sans les atermoiements dans l'ouverture du deuxième front, les pertes soviétiques et alliées, surtout en Europe occupée, auraient été de 10 à 12 millions de personnes moins élevées. Auschwitz n'aurait pas existé car il n'a commencé à fonctionner à plein régime qu'en 1944...

(Merci à RIA Novosti pour son aimable autorisation

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EGLISE:

13 Février 2013, 22:50pm

Publié par PCF Villepinte

Benoît XVI: le sans-siège du Vatican
Estimant qu’il ne se sentait plus apte, Benoît XVI, 85 ans, a annoncé sa démission. Elle sera effective le 28 février prochain. Joseph Ratzinger restera comme le pape de tous les dogmes ultraconservateurs.
Au Vatican, que ce soit dans les allées bordées d’espèces rares de cactus où le pape ne détestait pas vagabonder dans la fraîcheur d’un Éden reconstitué, ou dans les couloirs plongés dans la pénombre, voire dans les salles rutilantes aux marqueteries multicentenaires, la rumeur courait depuis plusieurs semaines. Fatigué, et redoutant plus que tout «l’ombre» de lui-même au point de s’isoler dans un mutisme jugé «déconcertant» par ses collaborateurs, le pape Benoît XVI, quatre-vingt-cinq ans, montrait des signes de lassitude qui ne trompaient pas. Chaque sortie publique devenait une épreuve physique, le moindre discours un calvaire intellectuel. En 2010, l’évêque de Rome expliquait déjà : «Quand un pape en vient à reconnaître en toute clarté qu’il ne peut plus assumer la charge de son ministère, alors il a le droit et, selon les circonstances, le devoir de se retirer.» Il a tenu parole.

Profitant d’un consistoire pour la canonisation de martyrs d’Otrante, le pape a pris la parole, hier, dans une salle du palais apostolique, déclarant, en latin : «Je suis parvenu à la certitude que mes forces, en raison de l’avancement de mon âge, ne sont plus aptes à exercer adéquatement le ministère pétrinien. (…) C’est pourquoi, bien conscient de la gravité de cet acte, en pleine liberté, je déclare renoncer au ministère d’évêque de Rome.» Un coup de tonnerre… Selon le père Federico Lombardi, chef du bureau de presse, «personne ne lui a suggéré ni ne l’a poussé à cela» et «il n’y aucune maladie en cours qui aurait influé sur cette décision : le pape a senti ses forces diminuer et l’a reconnu avec lucidité en lisant son message de façon très concentrée, sans exprimer extérieurement son émotion».

Concrètement, le pontificat de Benoît XVI, qui lui avait été confié le 19 avril 2005 après la disparition de Jean-Paul II, prendra fin le 28 février prochain à 20 heures. Un conclave sera organisé dans les quinze à vingt jours suivant la démission pour désigner un successeur. Mais quel successeur – le Ghanéen Peter Turkson? L’Italien Angelo Scola? Le Canadien Marc Ouellet? – et surtout pour quel horizon théorique, seule question importante en vérité ? Marquée par une épouvantable crise de gouvernance au printemps dernier, avec l’éviction du «banquier du pape» puis l’arrestation de son majordome, sans parler des scandales de pédophilie planétaires qui empoisonne la curie depuis des années, l’Église est malgré tout restée une institution s’abandonnant à une crispation autour du dogme afin de conserver ce qui peut l’être, rejetant toute avancée, quelle qu’elle soit, l’avortement, la contraception, le préservatif, le mariage des prêtres, l’ordination des femmes, etc.

Joseph Ratzinger, qui occupa sous Jean-Paul II le poste stratégique de préfet de la congrégation pour la doctrine de la foi, fut ultra-actif pour entourer le Vatican d’un parfum d’obscurantisme, lui qui, pourtant, avait participé au concile Vatican II et était considéré dans les années 1960 comme l’un des leaders de l’aile «libérale» de l’Église allemande… Mais depuis,
Ratzinger le Conservateur a été de toutes les batailles pour mettre au pas – il n’y a pas d’autres mots – une génération de prêtres, d’évêques et de penseurs catholiques jugés «trop progressistes». Le prochain conclave, auquel il ne participera pas, sera sans nul doute dans la continuité d’une de ses phrases clés: «La réalité de l’Église concrète, de l’humble peuple de Dieu, est bien différente de la représentation qu’on s’en fait dans certains laboratoires où l’on distille l’utopie (1).»
Quand sonnera l’heure du bilan, le vrai, nous n’oublierons pas ce curieux pied de nez. Ce sera en imposant à l’Église une démission totalement inédite dans son histoire contemporaine (2) que Benoît XVI aura montré un geste d’authentique modernité. Il était temps.

(1) In Entretien sur la foi, Fayard, 1985.
(2) Citons juste l’exemple de Célestin V, qui avait abdiqué, mais sous la contrainte, en 1294.

[ARTICLE publié dans l'Humanité du 12 février 2013.]


Antoine Casanova, historien et directeur de la Pensée:
«Ce pape n’a cessé de défendre des orientations ultraconservatrices.»

-Pouvait-on s’attendre à cette décision de Benoît XVI? Y a-t-il eu un précédent dans l’histoire?
Antoine Casanova. C’est la première fois qu’un pape démissionne depuis la fin du XIIIe siècle. À l’époque, sous le règne de Philippe Le Bel, Célestin V avait pris cette décision. Il s’agissait d’un ermite, très christologique et peu au fait du fonctionnement de la curie romaine. La démission de Benoît XVI est donc un événement symboliquement très fort. Les raisons de cette décision sont multiples. Il y a l’âge et la santé, bien sûr. Ce n’est pas à mésestimer. Au contraire de son prédécesseur Jean-Paul II, Benoît XVI a été élu à un âge relativement avancé. Mais l’autre raison, c’est à mon avis les difficultés extrêmes qu’il a rencontrées dans la mise en œuvre de ses orientations.

-Justement, quel bilan peut-on faire de ce pontificat?
Antoine Casanova. Benoît XVI a défendu des orientations ultraconservatrices à tous points de vue, théologiquement, politiquement et humainement. Il n’y a que sur l’enjeu de la paix que l’on peut lui reconnaître des positions positives, puisqu’il s’est prononcé pour le désarmement atomique complet. Pour le reste, on relèvera notamment sa condamnation de la théologie de la libération. Depuis son élection, il essayait de développer une entente avec les intégristes. Mais, d’une part, les intégristes n’en ont pas voulu. Et, d’autre part, cette orientation a suscité une vive opposition de beaucoup de catholiques, jusqu’au sein du Vatican. Benoît XVI a donc dû mettre en sommeil sa tentative de réconciliation avec les intégristes. Par ailleurs, sur les réponses à la crise capitaliste, y compris dans son encyclique Caritas in Veritate, il n’allait pas au-delà de la notion de charité. Or la question est devenue de plus en plus aiguë. Par exemple, il y a deux ans, les comités Justice et Paix des catholiques d’Europe ont mis clairement en cause le capital financier et exigé qu’il soit mis un terme aux politiques consistant à faire payer les peuples. Les positions du président de Caritas Internationalis vont dans le même sens. Et c’est aussi dans ce cadre qu’il faut replacer les récentes tensions entre le Vatican et les religieuses américaines, très impliquées sur le terrain social.

Quelles sont, désormais, les perspectives ? Peut-on déjà faire une hypothèse sur le profil du prochain pape?
Antoine Casanova. Il y a aujourd’hui un mouvement multiforme, profond et très complexe, dans la chrétienté, y compris en France. Je viens d’évoquer le thème de la justice sociale. Il y a aussi la question 
des rapports homme-femme. N’oublions pas que les catholiques 
de droite dirigent certains États, 
comme Malte, où il n’y a ni IVG 
ni divorce républicain. Beaucoup de catholiques ne se retrouvent pas dans ces orientations rétrogrades. 
Leurs exigences de changement dans le sens de la paix, de la justice et 
de l’égalité vont-elles réussir à gagner encore du terrain ? 
Le cardinal Martini, décédé récemment, estimait qu’on pourrait refaire, sous une nouvelle forme, 
ce qu’avait fait Jean XXIII avec 
le concile Vatican II, dont nous avons fêté en octobre dernier les cinquante ans. S’il y avait aujourd’hui convocation d’un concile, il est 
en effet probable que la volonté de changement des catholiques s’y affirmerait. Mais dans le cadre de 
la curie, instance qui va se réunir pour organiser la succession de Benoît XVI, c’est plus complexe. 
À cette heure, il est difficile de prévoir la suite. Quoi qu’il en soit, 
la démission de Benoît XVI est 
le signe d’une secousse très profonde dans l’Église.

(

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L'éditorial de Jean-Emmanuel Ducoin :

13 Février 2013, 22:46pm

Publié par PCF Villepinte

 "l’égalité pour tous !"

 

 

Quand la République, dans ce qu’elle a de plus sacré, se rehausse d’elle-même par un acte législatif qui dépasse le cadre ordinaire, l’horloge de l’Histoire tinte toujours différemment. Il était 16 h 58, hier, quand l’Assemblée nationale a voté en première lecture la loi autorisant le mariage des personnes de même sexe. L’émotion, palpable dans l’hémicycle, fut nôtre.

Nous avons alors pensé à toutes les associations, à tous les élus, à tous les citoyen(ne)s qui n’ont jamais renoncé à ce combat au long cours, s’attirant les injures et toutes les formes d’obscurantisme. Sans cette mobilisation, jamais démentie, le gouvernement serait-il allé au bout de cet engagement ? Nous avons aussi pensé à Christiane Taubira, qui aura incarné, assez magistralement, le choix du progressisme contre la réaction, plaçant résolument cette réforme dans le cadre de la longue bataille pour l’égalité des droits et parachevant l’évolution de cette institution qu’est le mariage, jusqu’alors incomplète. Notre pays vient de rappeler qu’aucune différence ne peut plus servir de prétexte à des discriminations d’État…

Cette victoire parlementaire aura été assombrie par la bataille d’arrière-garde menée par l’opposition, qui, adossée à ce qu’il y a de pire dans l’Église catholique, a parfois réactivé un vieux fond d’homophobie, au sens le plus élémentaire de rejet et de haine de l’homosexualité. Soyons-en sûrs : dans un futur plus ou moins éloigné dans le temps, selon le degré d’imprégnation de notre universalisme collectif, quand les idées auront chassé le langage, les historiens se demanderont comment certains Français ont pu, lors d’un débat proposant l’extension d’un droit à tous, se montrer à ce point réactionnaires. En sacralisant un « ordre familial immuable », ces néo-réacs auront, en vérité, défendu ce qu’ils considèrent comme le socle fondamental de la vie sociale. Seulement voilà, la « norme » est instituée par le droit : changer le droit permet donc de desserrer l’étau des contraintes normatives...

Voyons-y un présage. C’est au lendemain de 
la démission de l’ultra-conservateur Benoît XVI que cette loi a été adoptée par la fille aînée de l’Église. Réjouissons-nous ! Car ce progrès démontre avec quelle force la gauche peut se rassembler sur ses promesses dès lors qu’elle est mise sous surveillance citoyenne. L’exemple doit servir, car, en raison même de son incapacité à montrer le même zèle pour réorienter la politique économique, le gouvernement a alimenté la tentation d’opposer les luttes sociales aux luttes sociétales. Ce serait prétendre que les questions de couple, de la famille, de la filiation n’auraient rien à voir avec les questions économiques et sociales. Ce serait même oublier qu’un chômeur ou un précaire peuvent avoir besoin de la couverture sociale de leur partenaire, 
et vouloir protéger juridiquement le statut de leurs enfants. L’émancipation réclame la multiplicité des combats !

Jean-Emmanuel Ducoin

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DROIT?

13 Février 2013, 22:42pm

Publié par PCF Villepinte

Un chômeur en fin de droit s'immole devant une agence Pôle emploi à Nantes

 

  le 13 Février 2013

 

Mots clés : chômage, précarité, suicide,

 

 

Nouveau drame de la précarité. Un homme de 43 ans, qui avait menacé hier de s'immoler par le feu, est passé à l'acte devant Pôle Nantes-Est (Loire-Atlantique).

D'après Presse océan, la victime, décédée, est un chômeur en fin de droits et malgré l'intervention rapide des secours, cet homme âgé de 43 ans est mort. Policiers et enquêteurs sont toujours sur place et l'agence reste fermée. D'après un syndicaliste de la CGT Pôle-emploi de Loire Atlantique, cette personne avait téléphoné à l'antenne de Nantes-Est pour annoncer sa volonté de se donner la mort et malgré les interventions de la direction régionale de Pôle emploi et de la police qui ont tenté en vain de rentrer en contact avec lui, l'homme est passé à l'acte.

La direction de Pôle Emploi à Paris a confirmé ce suicide et que l'homme était bien inscrit dans cette agence et en fin de droits.

Victime d'une double-peine

Interrogé par BFMTV, le représentant CGT Pôle Emploi Pays-de-la-Loire, a apporté des précisions sur sa situation. Selon Stéphane Guillou, ce demandeur d'emploi avait repris une activité sans le déclarer à Pôle Emploi, continuant ainsi à percevoir des indemnités. "Les gens, parfois par ignorance, ne déclarent pas une période d'activité professionnelle et bénéficient simultanlément de l'indeminsation chômage", souligne-t-il. Dans ce cas, non seulement le trop perçu doit être remboursé mais la dite période d'activité n'ouvre pas à de nouveaux droits à l'assurance-chômage. Une "double peine" dénoncée par le syndicaliste.

Dans un communiqué, les jeunes communistes de Loire-Atlantique alertent "les pouvoirs publics et le gouvernement sur la situation de l’emploi, du chômage de l’extrême précarité que vivent un nombre toujours plus grand de français, jeunes et moins jeunes". Cet acte de désespoir "doit appeler à une véritable lutte contre le chômage, au développement de l’emploi  et à la mise en place d’une politique au service du citoyen et non des banques !", précisent-ils.

Lire aussi :

Quand le chômage conduit au suicide

Suicide d'un chômeur à Nantes : « Aujourd'hui, le chômage tue » (PCF)

La réaction d'Aymeric Seassau, secrétaire départemental du PCF de Loire Atlantique

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Tour de vis pour les collectivités :

13 Février 2013, 22:39pm

Publié par PCF Villepinte

les élus montent au créneau

François Hollande au congrès des Maires de France en décembre 2012

Politique - le 13 Février 2013

 

 Les élus locaux s’insurgent contre la décision gouvernement du doublement de la baisse des dotations aux collectivités territoriales. Les élus PS ne sont pas en reste, dénonçant une décision qui va nuire aux intérêts des populations.

« Un coup de massue sans précédent contre les collectivités locales. » L'Association des maires de France (AMF) ne mâche pas ses mots devant la décision du gouvernement, annoncée mardi 12 février devant le Comité des finances locales (CFL), de réduire en 2014-2015 les dotations aux collectivités territoriales de 3 milliards d’euros, soit le double de ce qui avait été annoncé par le gouvernement en septembre 2012. On est loin du « pacte de confiance » que souhaitait François Hollande avec les communes, les départements et les régions. L’AMF estime en effet que « cette baisse des dotations aura un impact direct sur les services à la population, sur l’investissement public et donc sur l’économie locale ». D’autant,  affirme son premier vice-président, le maire (PS) d’Issoudun (Indre), André Laignel, que « cette diminution des dotations équivaut, de fait, à une amputation de crédits de 4,5 milliards d’euros en 2015 par rapport à 2013 » en regard du gel des dotations depuis plusieurs années.

Les réactions sont multiples et convergentes de la part des associations d’élus dont beaucoup sont dirigées par des socialistes. Ce qui témoigne de l’ampleur du désaveu chez ces élus ou, pour le moins, de la colère chez les habitants qui pourrait résulter des conséquences sur le terrain de cette décision et dont les élus se font, par leurs réactions, en quelque sorte l’écho par anticipation. Outre l’AMF, l’Association des maires des grandes villes de France (AMGVF) présidée par le maire (PS) de Grenoble (Isère), Michel Destot, dénonce ainsi « un recul historique des dotations alors que des charges nouvelles sont imposées », comme celles induites par la hausse de la TVA ou encore la réforme des rythmes scolaires. La Fédération des villes moyennes (FVM) présidée par Christian Pierret, maire (PS) de Saint-Dié-des-Vosges (Vosges), a également accueilli « avec gravité ces orientations » qui mettent « à mal les ressources propres des collectivités », quand l’Association des départements de France dirigée par le président du conseil général des Côtes-d’Armor, Claudy Lebreton (PS), fait part de la « vive émotion voire de la colère » que la décision du gouvernement a provoquée chez un certain nombre d’élus.

Lire aussi :

3 milliards de moins pour les collectivités
Rythmes scolaires : qui paiera la facture ?

Les maires posent leurs revendications pour 2013

Max Staat

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Un communisme de nouvelle génération

13 Février 2013, 10:48am

Publié par PCF Villepinte

L'Humanité du lundi 11 février 2013

 

 l'Humanité spéciale 36ème congrès du PCF

 

 

Les délégués au 36ème congrès du PCF ont adopté, ce week-end, à Saint-Denis, une feuille de route ambitieuse pour leur parti et pour la gauche, tournant la page sur leurs déchirements passés. Ils ont affirmé leur volonté de faire du Front de gauche le levier d'une "mobilisation générale pour le changement".

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36° congrès du PCF, les vidéos

13 Février 2013, 10:42am

Publié par PCF Villepinte

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