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Bienvenue sur le blog des communistes de Villepinte

Equateur :

19 Février 2013, 08:45am

Publié par PCF Villepinte

 

le PCF salue la nouvelle victoire de Rafael Correa

 

Le Parti communiste français salue la victoire remarquable de Rafael Correa, candidat d'Alianza País aux élections de ce dimanche 17 février 2013, qui, avec un score en net progrès, est réélu pour un troisième mandat. La droite, pour sa part, sort affaiblie de ce scrutin.

Ce résultat sans appel est l’expression du soutien d'un peuple à une politique déterminée en faveur d'une plus grande justice sociale, de la démocratisation du pays et de ses institutions. C'est l'affirmation de l'attachement d'un peuple à sa souveraineté et à la dignité, c'est une réponse claire aux ambitions de la bourgeoisie équatorienne. La révolution citoyenne n'a rien perdu de sa vitalité.

Le PCF félicite chaleureusement le président réélu, Rafael Correa, et exprime sa solidarité avec les forces progressistes qui ont mené une campagne intense, et avec le peuple équatorien qui entame une nouvelle étape de sa révolution citoyenne.

 

 

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SNCF communiqué CGT

19 Février 2013, 08:42am

Publié par PCF Villepinte

Comptes annuels 2012 de la SNCF

Montreuil, le 18 février 2013

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La SNCF dans la spirale de l’austérité !

Le Conseil d’Administration de la SNCF du 18 février 2013 a examiné les comptes annuels 2012 du Groupe SNCF. Dans un contexte économique et social aggravé, se distingue une vraie politique d’austérité que la SNCF veut intensifier en 2013.

Le chiffre d’affaires du groupe SNCF (EPIC +filiales) progresse de 3% par rapport à 2011 à 33,9 milliards d’€ dont 20,1 milliards d’€ réalisés par l’EPIC.

L’EPIC représente 60% des recettes du groupe, alors que le poids des filiales continue de progresser.

Ce sont une nouvelle fois les activités conventionnées avec des entités publiques qui tirent les recettes du Groupe SNCF.

Malgré cela, le chiffre d’affaires du Groupe est en retrait de 1,3% par rapport aux prévisions du budget 2012, la SNCF arrive quand même à dégager une marge opérationnelle supérieure de 202M€ aux prévisions de 2012. Pour y parvenir, les dépenses de personnel ont fait l’objet d’une rigueur à toute épreuve.

La direction annonce ce jour, le versement de 208,8 millions de dividende à l’Etat. Pour préserver ses marges, elle a une nouvelle fois utilisé les cheminots de l’EPIC comme variable d’ajustement avec la suppression de 1044 emplois en 2012, la contraction des déroulements de carrière.

Alors que la direction applique le gel des salaires à la SNCF, avec une augmentation générale de 0,5% en 2012 entraînant une perte de pouvoir d’achat de 0,8% pour les cheminots, elle annonce le versement d’une prime exceptionnelle de 364 € bruts par cheminot, ce qui représente en global un quart du dividende versé à l’Etat.

Cette situation est bien la preuve que l’argent existe pour de véritables augmentations générales de salaires à la SNCF.

Si le versement d’une prime peut paraître alléchant, au regard de la faiblesse des salaires dans l’entreprise, celle-ci ne résout pas les pertes de pouvoir d’achat cumulées ces dernières années par les cheminots et fragilisera le financement de notre système de protection sociale de santé et de retraite.

Renforcée par le vote des cheminots lors de l’élection des représentants des salariés au CA de la SNCF du 5 février 2013, la Fédération CGT des cheminots créera les conditions des mobilisations indispensables pour stopper l’austérité qui entraîne les salariés et le service public ferroviaire vers la spirale du déclin

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COMMUNIQUE

19 Février 2013, 08:25am

Publié par PCF Villepinte

 MODEF

Confédération Syndicale Agricole Des Exploitants Familiaux

 

 Angoulême, le 18 février 2013  

 

 

AFFAIRE SPANGHERO – COMIGEL - FINDUS

 

SPANGHERO qui, quoi ?

 

L’entreprise SPANGHERO a été reprise en 2009 par le groupe coopératif basque LUR BERRI. Le PDG est Aguerre BARTHELEMY qui est vice président du groupe COOP LUR BERRI et président d’Arcadie Sud ouest.

Il est agriculteur, maïs semence, à St Palais (64). Il est propriétaire également de deux grosses exploitations une au Maroc et une en Argentine, qu’il a cédées à son fils.

Il est conseiller général UMP de St Palais, lors des législatives de 2012, il était suppléant de Jean LASSALE.

L’abattoir de Castelnaudary appartient à Arcadie Sud ouest. Arcadie appartient pour 43 % au groupe coopératif LUR BERRI. Arcadie, en 2008, a été accusée de tromperie sur la qualité ; souvenons-nous de l’usine de Cholet où de la viande avariée avait été découverte.

Les restructurations vont bon train, ainsi en octobre Arcadie a fermé son abattoir de Castelnaudary avec 200 salariés sur le carreau.

Le groupe coopératif LUR BERRI annonce plus d’un milliard de chiffre d’affaires, 650 salariés, 5000 coopérateurs adhérents. LUR BERRI c’est des partenariats LABEYRIE, SPANGHERO, l’Union bovine Adour Garonne, MARTIKO, PIONEER, ARCADIE, PINGUIN, AGRIDIS.

LUR BERRI et ses filiales : SAS LB, SAGA BOUET, Ets PEDEFER, AX’EL, AGRIROBOT, LURALI, COUSTENOBLE, PALMITOU, LUR BERRI distribution, LUR BERRI jardineries, Mr BRICO Sud Ouest, ALISO travaux agricoles.

Ce montage s’apparente totalement à un groupe privé avec ses participations, ses filiales, sa holding, sa nébuleuse, même si ce n’est pas une surprise, nous devons nous appuyer sur ce scandale pour faire un électrochoc en remettant sur la table les stratégies gestion et gouvernance des COOP.

Dans l’éditorial de la Charente Libre du 18 février, Yvan DRAPEAU titre : « La coopérative a perdu son âme », il écrit notamment « un groupe coopératif qui triche c’est aussi grave qu’un instituteur pédophile ou un juge corrompu, il trahit non seulement ses adhérents et les consommateurs mais l’esprit même de l’agriculture identitaire qu’il prône.

Les problématiques posées par cette affaire :

La spéculation sur le marché des matières premières agricoles via des traders ou directement sur les marchés des produits dérivés devrait être interdite. Les produits agricoles et alimentaires ne sont pas des produits comme les autres, ils répondent à un besoin élémentaire des peuples.

Les fraudes à l’origine ou à la nature des produits sont inhérentes à un système basé sur l’autocontrôle des entreprises et la recherche du bénéfice et profit maximum à court terme. La puissance publique doit reprendre la main en se donnant les moyens humains et financiers en termes de contrôle.

Le syndicat national de l’industrie alimentaire dont SPANGHERO a été longtemps président s’est battu et se bat contre la mention d’origine des produits utilisés dans la fabrication des produits alimentaires. Le gouvernement et l’Europe doivent se mobiliser pour exiger que ces mentions d’origine deviennent obligatoires.

 La rapidité avec laquelle la DGCCRF et la DGA a opéré dans l’enquête démontre la fiabilité du système de traçabilité. Il n’y a donc pas nécessité de renforcer la réglementation à la production.

Les sanctions en cas de fraude représenteraient 10 % de la marge bénéficiaire de la société SPANGHERO. Elles ne sont pas au niveau, il faut se battre pour que, la réglementation prévoit que le niveau de la sanction représente 100 % du bénéfice qui a été dégagé grâce à la fraude.

 

Une fraude de cette ampleur doit également sanctionner le PDG, le Président et le Directeur de la Société et ne pas remettre en cause l’entreprise si l’outil industriel est conforme aux normes. En effet, ce n’est pas aux salariés de faire les frais de la magouille de la direction.

Les éleveurs dans cette affaire sont les victimes, ils ont droit à la double peine.

 

Explications :

La fabrication des lasagnes nécessite deux produits agricoles essentiels : céréales pour la fabrication des pâtes et viande.

Le prix des céréales donc de la farine donc des pâtes a augmenté de manière importante en 2011 et 2012 entrainant une hausse des coûts de production pour FINDUS - COMIGEL. Devant la pression de la grande distribution, FINDUS – COMIGEL, pour conserver leurs marges tout en limitant la hausse du prix du produit fini ont demandé aux marchés de leur fournir de la viande bovine dit minerai par cher. SPANGHERO a répondu à cette demande via des traders en achetant à prix cassés de la viande de cheval de Roumanie qu’il a transformé en viande de boeuf en empochant au passage 500 000 € de marges.

Les éleveurs français sont donc doublement victimes :

 Ils doivent faire face à une hausse de 50 % du coût de l’alimentation en farine.

 Cette hausse des coûts n’a pas été répercutée sur le prix du bétail car les acteurs comme le négoce, les transformateurs privés et coopératives ont joué sur les importations à bas prix pour empêcher toute hausse.

 

Les coopératives ont constitué des monstres qui n’ont rien à envier aux industriels privés. Ce sont les mêmes montages avec rachat d’entreprises, fusion, restructuration. Les présidents et vice présidents deviennent des PDG, les coopérateurs sont transformés en petits actionnaires qui ont droit à l’assemblée générale de la coop aux mêmes discours que le PDG prononce lors d’une assemblée d’actionnaires. Il n’est donc pas étonnant que les groupes coopératifs soient gérés en passant par pertes et profits les valeurs fondamentales de la coopération.

Les coopératives bénéficient d’avantages fiscaux liés à leur statut, l’état peut donc intervenir pour qu’en contrepartie, elles soient gérées et gouvernées autrement que les sociétés privées. Si l’état ne refixe pas un cadre strict aux coopératives, l’Europe finira par considérer que les avantages fiscaux des coop sont une atteinte à la libre concurrence.

Cette note a comme seul objectif d’inciter chacun à la réflexion afin de construire des propositions.

L’affaire SPANGHERO Coop LUR BERRI est l’occasion de mettre sur le devant de la scène la question de la coopération qui avait fait l’objet d’une intervention à notre congrès de Tartas.

Merci de nous adresser votre analyse collective et vos propositions….

Alain GAIGNEROT

Directeur du MODEF

14 Boulevard d’Aquitaine – BP 316 – 16008 Angoulême cedex – Tél. 05 45 91 00 49 – Fax 05 45 91 04 52

www.modef.fr - modef-national@wanadoo.fr - Siret 403 490 634 00025

Membre de la Coordination Européenne Via Campesina

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Electricité :

18 Février 2013, 19:40pm

Publié par PCF Villepinte

Vers une "hausse raisonnable" des tarifs de 30% de 2012 à 2017
 

Vendredi dernier, Henri Proglio, le président d'EDF, parlait d'une "hausse raisonnable des tarifs dans les années à venir". Ce lundi, la Commission de régulation de l'énergie (CRE) a confirmé sa prévision d'une hausse de l'électricité, tablant sur une progression de 30% des tarifs réglementés de 2012 à 2017, notamment à cause de l'essor des énergies renouvelables et des investissements dans les réseaux.

La CRE, qui avait déjà dit tabler il y a un an sur une augmentation de 30% des prix du courant de début 2012 à fin 2016, a présenté ses projections actualisées pour la période allant de mi-2012 à mi-2017 dans un rapport publié lundi, aboutissant strictement aux mêmes conclusions. En effet, elle y explique s'attendre à une hausse moyenne de 30,1% des factures d'électricité pour les clients au tarif dit bleu, avec des projections de +23,7% pour les clients au 'tarif jaune' et de +16% pour les clients au 'tarif vert'. Cette forte hausse "sera due pour plus du tiers à l'augmentation de la CSPE (taxe qui finance entre autres l'énergie solaire et éolienne, ndlr), laquelle s'explique pour l'essentiel par le développement des énergies renouvelables", prévient la CRE dans son rapport.

Le gouvernement s'est engagé le mois dernier à résorber d'ici à 5 ans une ardoise de près de 5 milliards d'euros liée à l'essor des énergies renouvelables, qui s'était accumulée depuis plusieurs années dans les comptes d'EDF, via des augmentations progressives de la CSPE. La CRE a basé ses calculs sur l'hypothèse d'une hausse de la CSPE qui resterait plafonnée à 3 euros par an, comme c'est actuellement le cas.

En outre, la CRE anticipe une inflation de 2% par an, un prix de marché de l'électricité supérieur d'un point à l'inflation, et une hausse équivalente à l'inflation de l'Arenh (mécanisme qui oblige EDF à revendre à ses concurrents un quart de sa production d'électricité nucléaire, à un prix régulé), dont les règles d'évolution doivent être revues cette année.

Outre la CSPE et la hausse du prix de gros de l'électricité détaillées ci-dessus, la CRE anticipe aussi des hausses bien supérieures à l'inflation du tarif d'accès au réseau électrique (ou Turpe), en se basant sur les niveaux demandés par les gestionnaires de réseaux RTE et ERDF, engagés dans de lourds programmes de renouvellement et de développement des lignes électriques.

La semaine dernière, EDF avait de nouveau défendu des hausses de tarifs "raisonnées", tenant compte des problèmes de pouvoir d'achat et de compétitivité, pour couvrir ses énormes investissements maintenus à 12 milliards d'euros cette année.

  • Lire ausssi :

CSPE, la petite dette qui monte, qui monte, qui...

Alexandre Dunoyer. La politique énergétique de la France : l’heure des choix ?

Pouvoir d’achat : la facture d’électricité des Français va augmenter de moitié

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Avenir de la branche FAMILLE?

18 Février 2013, 19:34pm

Publié par PCF Villepinte

 

La politique familiale n'est pas une variable d'ajustement

 

La politique familiale n'est pas une variable d'ajustement

 

Le gouvernement entrainé dans une spirale de toujours plus d'austérité, fait pression sur le Haut conseil à la famille avec comme objectif l'équilibre des comptes de la branche Famille. Nous apprenons avec consternation que les pistes de réflexion retenues pourraient être les suivantes : soit rendre imposables les prestations familiales, soit les rendre accessibles sous conditions de ressources. Le caractère universel, fondement même de la politique familiale, serait donc ainsi remis en cause.

L'avenir de la branche Famille est de fait menacé car le MEDEF, en embuscade, réclame depuis des années que son financement ne soit plus opéré par les cotisations sociales. Il est strictement impossible de prévoir un retour à l'équilibre des comptes de la branche Famille, tout en prévoyant d'accroître encore les exonérations patronales de cotisations, comme prévu dans l'Accord national interprofessionnel minoritaire du 11 janvier 2013. La politique familiale n'est pas une variable d'ajustement.

Le vrai courage politique n'est pas d'alourdir la fiscalité des foyers fiscaux via la politique familiale mais d'aller jusqu'au bout d'une justice sociale, en taxant les revenus financiers et en instituant la tranche à 75%

 

 

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L’Europe est-elle devenue folle ?

18 Février 2013, 19:28pm

Publié par PCF Villepinte

Boeufs de courses et poissons fous

 

Boeufs de courses et poissons fous

 L’Europe est-elle devenue folle au point de rajouter la peur au scandale en donnant des farines animales aux poissons ? Alors que la qualité et la sécurité alimentaires sont posées avec de la viande de cheval et de porc estampillée bœuf, la Commission Européenne décide au même moment de relancer la consommation des farines animales. Farines interdites depuis 2001 dans toute l'alimentation animale à une  époque où, pour faire de l'argent plus vite,

les vaches se mangeaient entre elles...

Avec cette décision l'Europe privilégie le développement de l'aquaculture au détriment de la pêche artisanale, en témoigne la réforme de la Politique commune de la pêche et son marché des quotas. Dans l'immédiat, le PCF demande le maintien de l'interdiction des farines dans l'alimentation animale. Avec le Parti de la Gauche Européenne nous portons l'exigence citoyenne d'un cahier des charges de l’assiette européenne, sans farines animales, sans OGM, sans activateurs de croissance (hormones).

 

 

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HEUREUSEMENT, IL Y A FINDUS!

17 Février 2013, 09:18am

Publié par PCF Villepinte

Par Clémentine Autain| 12 février 2013
 
 C’est une fièvre de cheval. Consommateurs, ministres britanniques, français ou suédois, Union européenne s’affolent autour d’un gros lot de surgelés. Ou comment tout le potentiel délirant d’un néolibéralisme débridé se révèle autour de lasagnes, hachis parmentier, spaghettis bolognaises et autres plats cuisinés. L’affaire qui défraye la chronique est maintenant connue. Les premiers surgelés frelatés ont été découverts la semaine dernière en Grande-Bretagne dont la tradition a en sainte horreur la boucherie chevaline. Findus mais aussi Auchan, Casino, Carrefour, Monoprix et Picard ont commercialisé du cheval et non du bœuf comme promis aux acheteurs. L’enseigne suédoise, en première ligne, se défend en jurant qu’elle n’en savait rien et que la faute en revient aux sous-traitants. Et c’est là que nous apprenons l’incroyable circuit de tous ces morceaux de viande…

Le ministre de la Consommation Benoît Hamon, s’appuyant sur les premiers résultats de l’enquête de la DGCCRF qu’il a diligentée, résume ainsi l’affaire : « Le fournisseur de l’usine luxembourgeoise est le groupe français Poujol. Celui-ci a acquis la viande surgelée auprès d’un trader chypriote, qui avait sous-traité la commande à un trader situé aux Pays-Bas, ce dernier s’étant fourni auprès d’un abattoir et d’un atelier de découpe situés en Roumanie ». Rien que ça. La réputation de l’industrie agro-alimentaire française en prend pour son grade. Comigel, dont le siège social est à Metz, prépare les plats surgelés sur commande. Spanghero, basée à Castelnaudary dans le Sud-Ouest, fabrique et commercialise les produits à base de viande. Pour l’heure, dans cette supercherie, une myriade d’intermédiaires de l’éleveur au distributeur se renvoie la balle. Selon Benoît Hamon, l’opération « relève avant tout d’une logique financière qui aurait rapporté plus de 300 000 euros ». Une farce qui rappelle les fonds spéculatifs bourrés d’actifs pourris qui ont fait les grandes heures de la crise financière.

La question de la traçabilité est au cœur de la polémique. A la sortie des abattoirs français, 100% des viandes sont inspectées. Mais rien de tel pour les produits transformés. Les effectifs de contrôle sanitaire vétérinaire ont baissé de 12% depuis une dizaine d’années, ce qui ne permet plus d’assurer les contrôles. L’austérité mène invariablement à la fonte de l’intervention publique dont le coût humain ne peut être ignoré. A force de baisser la garde, on ne verra plus arriver les crises sanitaires. Dans les années 1990, la contamination de la viande de bœuf par la maladie de Creutzfeldt-Jacob, transmissible à l’homme, était due à l’alimentation de bovins avec des farines animales. Avec les lasagnes, est-on certain que la viande de cheval vendue à la place du bœuf offre toutes les garanties sanitaires ? Pourquoi tricher avec du cheval ? L’enquête est ouverte. Mais c’est bien le système économique lui-même, dont la recherche du profit est supérieure à la desserte des besoins humains, qui doit être radicalement et durablement contesté.

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Nouvelle charge contre la Sécurité sociale

17 Février 2013, 09:09am

Publié par PCF Villepinte

 

La complémentaire santé de l'ANI est une nouvelle charge contre la Sécurité socialeLa complémentaire santé de l'ANI est une nouvelle charge contre la Sécurité sociale

 

En introduisant dans l'accord interprofessionnel de janvier 2013, deux articles relatifs à la couverture complémentaire santé collective de branche ou d'entreprise, les signataires veulent poursuivre leur œuvre de dénaturation de la Sécurité sociale, par une généralisation de la complémentaire santé. Repris par le Président de la République et son gouvernement, comme des points positifs de cet accord minoritaire, le PCF dénonce cette nouvelle charge contre notre système de Sécurité sociale et son système de financement solidaire, contre le pouvoir d'achat des salariés. Par cette mesure, c’est en vérité un nouveau point d'appui en faveur de la profitabilité du monde assurantiel qui est proposé.

Sous prétexte de généralisation de la couverture santé aux salariés, cette complémentaire santé est une attaque contre le principe d'une couverture à 100% par la Sécurité sociale des dépenses de santé. Son panier de soins pris en charge obligatoirement par la complémentaire sera en dessous de celui de la CMU-C, et ne couvrira que le salarié. Ce ne sera donc pas un progrès social. Plutôt que d'ouvrir de nouveaux droits, cet accord va, en fait, installer toute une partie de la population dans un carcan de soins minimum remboursés. Ce sera une augmentation du renoncement aux soins de qualité, au droits aux soins en dehors du panier pris en charge.

Ce texte n'est pas une avancée. Si le gouvernement veut répondre au besoin de prise en charge socialisée de la santé des travailleurs français, alors il doit ouvrir les conditions d'une négociation entre "partenaires sociaux" menant vers la prise en charge à 100% par la Sécurité sociale des dépenses de santé des malades. Accord minoritaire, ce texte du 11 janvier 2013 doit encore être transposé dans la loi. Ce moment doit être l'occasion de revenir sur les propositions patronales de ce texte et d'ouvrir la voie à des propositions novatrices. La bataille législative ne fait donc que commencer. Le PCF et ses parlementaires, avec ses partenaires du Front de gauche, s'engagera de toutes ses forces dans cette bataille.

 

 

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36e congrès - Résumé en images

17 Février 2013, 09:05am

Publié par PCF Villepinte

36e congrès du PCF - Les vidéos

 

36e congrès - Résumé en images

http://congres.pcf.fr/35496

36e congrès - Résumé en images

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Le gouvernement met les 3 % aux oubliettes

16 Février 2013, 17:53pm

Publié par PCF Villepinte

Politique - le 15 Février 2013

Croissance

 

 

L’effort demandé aux Français de hausse d’impôts et de réduction des dépenses a eu raison de la croissance. Jean-Marc Ayrault a fini par admettre que la France ne pourrait pas tenir l’objectif de déficit prévu en 2013.

Rattrapé par la réalité, Jean-Marc Ayrault a reconnu que l’objectif des 3 % de déficit public d’ici à la fin de l’année ne serait pas atteint, « pour une raison simple, c’est que la croissance en France, en Europe et dans le monde est plus faible que prévu ». À moins de taper encore plus dans les dépenses publiques, comme l’a recommandé, mardi, la Cour des comptes. Une option qui ne semble pas avoir été décidée par l’exécutif gouvernemental… pour cette année en tout cas. La politique « de lutte contre les déficits », explique le ministre de l’Économie, Pierre Moscovici, est « sérieuse ». « Mais je ne souhaite pas qu’elle condamne le pays à la récession », ajoute-t-il, en précisant qu’il « ne faut pas ajouter de l’austérité aux difficultés d’aujourd’hui ».

Sans appel, les chiffres publiés hier par l’Insee ont confirmé ce que tout le monde craignait. La croissance en 2012 aura été nulle. Avec un ralentissement très prononcé de l’économie française au quatrième trimestre de – 0,3 %. La spirale récessive touche toutes les composantes de la croissance : la production totale est, selon l’Insee, « atone » sur l’année (+ 0,1 % après + 1,9 % en 2011), l’investissement « stagne » (après une hausse de 3,5 % en 2011), « les dépenses des ménages ne croissent pas en 2012 ». Seul le commerce extérieur sauve les meubles en contribuant au PIB à hauteur de 0,7 point. Résultat, 66 800 emplois ont été détruits dans le secteur marchand en 2012, dont 65 600 dans l’intérim.

Avec un handicap de croissance de – 0,16 % en début d’année, et une quasi-stabilité du PIB qui devrait se poursuivre au premier semestre, la prévision de croissance du gouvernement à 0,8 % en 2013 est désormais inatteignable. Et, au final, l’austérité engendre du déficit public.

Un changement de cap ? Ce n’est pas ce qui semble se dessiner, le premier ministre ayant immédiatement confirmé que « l’objectif d’un déficit zéro à la fin du quinquennat de François Hollande » serait poursuivi. « Ce qui compte, c’est la trajectoire. Nous allons dans la bonne direction. » Pour parvenir à cet objectif, le gouvernement a mis en place un tour de vis sans précédent de 36 milliards d’euros d’économies (dépenses et impôts) pour 2013, puis de 50 milliards en 2017. Éric Bocquet, sénateur communiste, a appelé le gouvernement à changer « radicalement de logique » en cherchant de nouvelles recettes par le biais de l’impôt sur la fortune ou de la lutte contre l’évasion et la fraude fiscales. « Au lieu de combattre uniquement le déficit, il faut relancer la consommation par les salaires, ce qui fera tourner la machine économique », a-t-il ajouté.

Le renoncement aux 3 % a donné un os à ronger à cette droite amnésique, qui oublie qu’elle était au pouvoir depuis les dix années où le déficit a le plus augmenté. Le chef de l’UMP, Jean-François Copé, s’est donc empressé, dans les colonnes des Échos, de faire part de son intention de déposer une motion de censure « dans les prochaines semaines » (lire ici). Quant à François Fillon, il a dénoncé « la légèreté avec laquelle le gouvernement a renoncé à l’objectif de déficit public à 3 % du PIB » en 2013, démontrant selon lui le « laxisme budgétaire » de la France.

Le déficit budgétaire 2012 de la France s’est élevé à 87,2 milliards d’euros, contre 90,7 milliards en 2011. Le déficit public de la France était passé de 2,7 % du PIB en 2007 à 7,5 % en 2009, avant de redescendre à 7,1 % en 2010, puis à 5,2 % en 2011, et 4,5 % 
en 2012. « Les 3 %, inventés en une heure un soir de juin 1981, sur un coin de table, ne reposaient sur aucune théorie économique », 
a expliqué Guy Abeille, l’homme à l’origine 
de ce chiffre, au Parisien.

  • Lire aussi :

L’UMP va tester son pouvoir de nuisance à l’Assemblée
Les effets cachés de l’austérité sur la croissance
La France a fini 2012 en négatif

 

 

 

 

La gauche du PS vent debout  Maintenant la gauche, qui réunit l’aile gauche du PS, se mêle du débat et demande au gouvernement d’abandonner l’objectif de réduction du déficit public à 3 % du PIB, un « dogme » qui « mène inexorablement à l’austérité généralisée », écrivent les signataires d’un appel. Seule une politique de relance permettra, selon eux, de restaurer des « déficits publics soutenables » et de réaliser « des investissements publics massifs en faveur d’un nouveau mode de développement ». Les mêmes, avec d’autres composantes du parti, ont présenté en bureau national du PS une motion contre le budget d’austérité de l’UE. Des positions qui ont le mérite d’ouvrir le débat à gauche réclamé par le Front de gauche et une partie d’EELV sur le cap du gouvernement.

Clotilde Mathieu

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