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Tremblay-en-France apporte son soutien financier aux PSA-Aulnay
Une subvention de 20 000 euros a été adoptée par le Conseil municipal
Alors que les annonces de plans sociaux se succèdent en France, cassant l’outil industriel, le savoir-faire ouvrier et l’innovation française, le Conseil municipal de Tremblay-en-France vient de voter une aide de 20 000 euros pour soutenir financièrement les grévistes de PSA-Aulnay et les familles du département touchées par les licenciements.
A l’initiative du député-maire François ASENSI (Front de gauche), la subvention a été adoptée à l’unanimité des membres du Conseil municipal, dans leur diversité politique, hier jeudi 31 janvier.
Tremblay-en-France est la première ville du département à délibérer pour soutenir le fond de solidarité de la Bourse départementale du Travail. Elle signifie son plein soutien à la mobilisation des salariés de PSA-Aulnay.
Auparavant dans l’après-midi, le maire et son adjoint aux Finances, Madani Ardjoune, avaient reçu à leur demande un collectif de Tremblaysiens employés sur le site de PSA-Aulnay afin d’écouter leurs doléances et d’échanger sur leur mobilisation.
A Tremblay-en–France, 62 salariés sont touchées par la fermeture inacceptable du site de PSA-Aulnay, et plus de 250 familles sur l’ensemble de la circonscription.
Déjà, en octobre 2012, lors d’un Conseil municipal extraordinaire en présence de plus de 200 habitants, la ville de Tremblay-en-France avait rejeté le plan de restructuration du groupe PSA et ses milliers de licenciements.
La fermeture du site d’Aulnay-sous-Bois, reconnu par les experts pour la qualité de sa production, constituerait une véritable catastrophe sociale et économique dans un département touché durement par le chômage, la crise financière, les discriminations territoriales.
Il est impératif de sortir l’industrie des griffes de la finance. L’Etat doit assumer son rôle de stratège pour maintenir la filière automobile et investir dans la conversion écologique de l’industrie. Le Gouvernement doit s’engager à adopter au plus vite la loi d’interdiction des licenciements boursiers.
Au sommaire:
En décembre, le maire du Blanc-Mesnil décidait de porter devant la justice les dysfonctionnements du RER B. Depuis, l'édile a reçu des centaines de témoignages d'usagers révoltés. l'Humanité est allée à leur rencontre. Ils racontent le poids de ce "mal transports" sur leur vie de tous les jours.
A lire dans notre édition:
A retrouver aussi dans notre édition l'Humanité des débats:
Nadir pris en photo arborant son précieux Visa qui lui a permis de partir en Irak. © Facebook
Médias -
le 31 Janvier 2013
Le comité de soutien pour la libération de Nadir Dendoune appelle à un rassemblement à Paris, à la Fontaine des Innocents, ce vendredi 1er février, à 17H30.
Neuf jours, déjà, que notre confrère et ami Nadir Dendoune est détenu à Bagdad, où il a été arrêté dans l'exercice de son métier, alors qu'il réalisait un reportage sur les dix ans de l'invasion américaine en Irak. Parti avec un visa presse en bonne et due forme, muni d'une accréditation du Monde Diplomatique, il aurait du revenir mercredi. Il avait donné rendez-vous jeudi à ses proches pour une projection de son film, Palestine, à l'Institut du monde arabe, à Paris. La projection a bien eu lieu... Sans lui. Dans l'auditorium de l'IMA, avant de laisser place à ses images des territoires occupés, le comité de soutien pour sa libération a donné, lors d'une conférence de presse, des informations malheureusement parcellaires et plutôt préoccupantes sur le sort du journaliste emprisonné sans motif officiel.
Première source d'inquiétude, Nadir n'est pas détenu dans une prison civile, mais dans une caserne, où il se trouve entre les mains de la sécurité militaire, soumis à des interrogatoires quotidiens. Les raisons de son arrestation n'ont pas été signifiées aux autorités françaises, en dépit des demandes répétées de Paris. Il n'a pas été inculpé. La demande de visite des autorités consulaires françaises est restée, jusqu'ici, lettre morte. Reçu jeudi au ministère irakien des Affaires étrangères, le consul de France n'en est ressorti qu'avec une promesse de l'aider à pouvoir exercer son droit de visite. « Il est détenu par des militaires, en dehors de tous les clous du droit, sans avocat. Ce n'est pas rassurant du tout, dans un régime adossé aux USA, pour lequel le profil de Nadir peut être jugé suspect », s'est alarmée la journaliste et productrice Emilie Raffoul, membre du comité de soutien.
Les services du Quai d'Orsay, l'ambassade de France à Bagdad multiplient les démarches auprès d'autorités irakiennes peu disertes. Il serait reproché à Nadir d'avoir photographié une usine de traitement d'eau, installation jugée « sensible », dans le quartier de Dora, au sud de Bagdad. Cette usine, Nadir la connaissait. Il avait participé, en 2003, à une chaîne humaine de militants pacifistes pour protéger cet équipement, alors que les bombes américaines allaient pleuvoir sur Bagdad. Il y est retourné, peu avant son arrestation. Il a retrouvé, sur ces lieux, des travailleurs irakiens qu'il avait côtoyé en 2003 et comptait y retourner, les revoir. Jeudi, le porte-parole du ministre irakien de l'intérieur, le général de brigade Saad Maan, interrogé par Associated Press, a de nouveau invoqué cet inconsistant motif des photographies, prises, selon une source policière citée par l'agence, « sans les autorisations officielles nécessaires ». Les autorités irakiennes assurent qu'il est en bonne santé. Information impossible à vérifier : Nadir n'a pu appeler une amie que lundi dernier, cinq jours après son arrestation, pour donner l'alarme. Il affirmait alors partager sa cellule avec 28 codétenus. Depuis, plus rien.
À Paris, l'ambassade d'Irak, qui a délivré le visa presse au journaliste, semble embarassée par la tournure prise par l'affaire et par les protestations de voix officielles demandant la libération de Nadir. À Bagdad, la partie est autrement plus complexe. « C'est un pouvoir instable, miné par les luttes entre factions. Les relations entre civils et militaires sont compliquées. En Irak, la police et l'armée ressemblent davantage à des milices qu'à des institutions d'Etat », expliquait Alain Gresh, rédacteur en chef du Monde Diplomatique, lors de la conférence de presse.
La mobilisation est à la mesure de l'inquiétude, et les soutiens affluent. Reporters sans frontières s'est associé au comité pour la libération de Nadir. Son directeur général, Christophe Deloire, appelle à « exercer les plus fortes pressions pour le sortir de prison ». L'ONG, en association avec ses correspondants irakiens du Journalistic freedom observatory, a fait porter, jeudi, une lettre de protestation au Premier ministre irakien, Nouri al-Maliki. À Bagdad, le Syndicat national des journalistes irakiens s'est saisi de l'affaire. Selon Patrick Kamenka, de la Fédération internationale des journalistes, ce syndicat aurait reçu l'assurance de pouvoir rendre visite à notre confrère samedi.
Le SNJ-CGT, le SNJ, la CFDT journalistes ont tour à tour exigé la libération de notre confrère. Des responsables politiques se sont aussi exprimé en ce sens : le député Pouria Amirshahi (PS), les députés européens Karima Delli (Verts) et Patrick Le Hyaric (Front de gauche), le secrétaire national du PCF, Pierre Laurent, ainsi que de nombreux élus de Seine-Saint-Denis, le département de Nadir. À New York, le Comité pour la protection des journalistes, qui dénonce une « arrestation arbitraire », met en cause les « ambiguités » d'une loi irakienne qui a multiplié les obstacles au libre exercice de la profession de journaliste.
Nadir Dendoune est un journaliste passionné, engagé, talentueux, à la déontologie irreprochable. Il doit être libéré sans délai. Vendredi, à 17H30, son comité de soutien appelle à un rassemblement à Paris, à la Fontaine des Innocents.
Un
journaliste collaborateur de l'Humanité.fr, emprisonné en Irak
Patrick Le Hyaric: "Libération immédiate pour notre confrère Nadir Dendoune"
Incarcération de Nadir Dendoune : Pierre Laurent écrit à l'ambassadeur
d'Irak
Un extrait de Palestine, un film de Nadir Dendoune
Extrait de la table ronde à retrouver dans l’Humanité des débats de ce vendredi 1er fevrier.
Les réponses de Valérie Rabault, économiste, vice-président de la commission finances de l’assemblée nationale, députée PS Tarn-et-Garonne, Xavier Timbeau, directeur département Analyse et Prévision de l’OFCE et Frédéric Boccara, économiste du PCF.
Alors que la finance célèbre son sauvetage au Forum mondial de Davos où le champagne coule de nouveau à flots, la spirale de la récession touche durement les peuples et les Etats soumis à un ignoble chantage: se retrouver au chômage et en faillite ou accepter la « fléxi-précarité » et l’austérité ? On sait maintenant grâce aux analyses éclairantes du FMI que le résultat est le même. Accepter les conditions de ce chantage ne fait qu’aggraver encore la crise.
Suite à la publication d’une étude fin 2012, Olivier Blanchard, chef économiste du FMI s’est lancé dans une critique des politiques d’austérité. Cet aveu du FMI rejoint l’analyse de nombreux économistes parmi lesquels deux prix Nobel Joseph Stiglitz et Paul Krugman. Les pays européens s’obstinent pourtant à mettre en œuvre cette austérité contre-productive. En France, cette orientation est fortement contestée. Keynésiennes ou marxistes, de nombreuses alternatives sont mises sur la table. Aux gouvernements européens d’entendre ces voix progressistes.
Cette réforme conduit à une régression des droits des salariés