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Bienvenue sur le blog des communistes de Villepinte

Le projet de loi portant création de la Banque publique d’investissement

12 Novembre 2012, 08:07am

Publié par PCF Villepinte

 

Il faut aller plus loin, il faut créer un Pôle financier public

vendredi 9 novembre 2012

Le gouvernement a adopté le projet de loi relatif à la création de la Banque publique d’investissement. L’Etat et la Caisse des dépôts et consignations seront actionnaires à parité. Les régions seront aussi sollicitées ; en échange elles seront associées à la gouvernance de la Banque. La Banque apportera un soutien financier (prêt, garantie et apports en fonds propres) aux petites et moyennes entreprises et aux entreprises de taille intermédiaire. Elle devra aussi offrir des services d’accompagnement et à l’innovation et à l’export. Un guichet unique sera créé dans chaque région.

Ce projet de loi ne répond pas aux interrogations soulevées en septembre dernier, lors de l’annonce par le Président de la République de la création de la Banque.

Le projet de loi reste très en-deçà des besoins de financement que nécessiterait un réel redressement productif et économique du pays qu’il s’agisse des entreprises ou des collectivités territoriales qui réalisent deux tiers des investissements publics. Pour l’ensemble de ses activités, la Banque serait dotée de 42 milliards d’euros sur cinq ans, somme dérisoire compte tenu de l’ampleur des besoins.

L’absence de critères sociaux et environnementaux, et particulièrement le développement de l’emploi stable, qualifié et bien rémunéré, risque de conduire à ce que les interventions de la Banque obéissent à la logique de rentabilité, comme c’est actuellement le cas, qu’il s’agisse du système bancaire ou du Fonds stratégique d’investissement.

Les conditions de la mise en œuvre de la Banque demeurent source d’inquiétudes légitimes pour les salariés des établissements concernés, qu’il s’agisse de ceux d’Oséo ou de ceux du groupe Caisse des dépôts (FSI, CDC entreprise, FSI régions…).

Enfin, une gouvernance très peu démocratique et une insistance trop grande sur les financements en fonds propres demeurent des points faibles du projet.

La Cgt considère que pour assurer un développement humain durable, lutter contre le chômage, relever le défi de la reconquête de l’industrie et du développement de l’emploi et des filières industrielles, développer les infrastructures et, les services publics de qualité, surmonter la crise du logement… l’ensemble du système financier, les établissements publics, mutualistes et privés, doit être mobilisé au service de l’emploi et de l’investissement productif.

Dans cette perspective, il est urgent de mettre en place un Pôle financier public avec une déclinaison territoriale. La Banque publique d’investissement devrait constituer une composante de ce pôle financier public. Elle devrait coopérer avec la Banque de France et avec la Banque européenne d’investissements pour inciter l’ensemble du système bancaire à prendre en compte, dans la sélection des projets qu’il finance par ses opérations de crédit, des critères économiques (création de valeur ajoutée, formation et qualification des travailleurs), sociaux (emploi, salaires) et écologiques (économies d’énergie et de ressources naturelles).

L’Etat doit assumer son rôle pour à la fois protéger l’épargne populaire défiscalisée de la spéculation, la développer et l’orienter vers la satisfaction des besoins sociaux.

La Cgt demande que l’engagement du président de la République de doubler le plafond du livret A soit respecté sans attendre et qu’un nouveau livret d’épargne Emploi-Industrie soit créé. Ce nouveau livret devrait permettre de mobiliser l’épargne abondante vers le financement des projets industriels. Cela impliquerait, au-delà du doublement du plafond du livret A et du livret Epargne développement durable, d’orienter spécifiquement une partie de l’épargne défiscalisée au service du développement industriel.

Le projet de loi sera voté d’ici la fin de l’année. La Cgt prendra des initiatives nécessaires pour peser dans le débat, pour que la loi corresponde aux attentes et aux exigences des salariés.

Montreuil, le 9 novembre 2012

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« le recours ne peut venir que des mouvements de résistance capables de converger ».

11 Novembre 2012, 08:23am

Publié par PCF Villepinte

Humanité Dimanche 9 au 14 Novembre 2012

André Tosel

 

Dans ces extraits que nous publions (1), le philosophe André Tosel dénonce le principal danger induit par écœurement face à une gauche qui refuse de mener la politique pour laquelle elle a été élue: racisme, xénophobie, atteintes à la démocratie. Selon lui, « le recours ne peut venir que des mouvements de résistance capables de converger ».

Nous avons beau savoir que la tradition du parti qui se nomme encore socialiste pour capturer un électorat populaire consiste à ne jamais appliquer le programme des réformes sur lequel il a été élu, et qu'une fois au gouvernement il se rend sans combattre aux diktats du néolibéralisme, cette conception du monde organique du capitalisme mondialisé. Aujourd'hui, ce grand écart structurel n'a aucun avenir. Il n'a d'autre effet que de démoraliser tous ceux qui ont cru au changement et d'ouvrir un boulevard aux forces qui font partie du bloc dirigeant au service de la stratégie de l'accumulation pour l'accumulation et de l'enrichissement sans limites d'une oligarchie aussi cynique que cruelle. Si quelques réformes sociétales ne sont pas négligeables, si certaines mesures sociales sont acceptables, tout ceci s'opère à la marge consentie par le bloc hégémonique qui domine l'Europe, dévaste les peuples et impose des sacrifices irrationnels. (...) La gouvernance néolibérale est le lien qui arrime le PS à ses concurrents politiques et qui fait de lui une aile du même parti unique du capital (avec le chantage au choc des compétitivités, avec l'hymne permanent à la réduction du travail au rang d'une variable d'ajustement à merci). (...)

Si le mouvement populaire ne reconstitue pas des forces capables d'une insurrection civile, l'échec du PS est à l'horizon proche. Les partis qui constituent l'expression politique du bloc hégémonique capitaliste sont en recomposition et leur alliance tacite ou expresse avec le Front national est une affaire de jours. Le mécontentement populaire est en passe de se transformer en écœurement et ce dernier inclut aussi les forces de la gauche de la gauche qui n'ont pas réussi à réorienter le déplacement des opinions populaires. À terme se profile une solution de type nouveau, une dé-démocratie néo bonapartiste qui légitimera les atteintes à la démocratie en s'appuyant sur des majorités apeurées. (...) Cette dé-démocratie donnera une version institutionnelle aux thèmes d'un nationalisme exclusif, raciste et xénophobe, et elle sera non seulement compatible avec les forces dirigeantes du capitalisme transnational, mais acceptable. (...) Une première conclusion s'impose. Elle est sémantique et intellectuelle. Le mot de gauche est durablement démonétisé et ne recouvre rien de pensable avec rigueur. Il faut abandonner les illusions rémanentes d'une union de gauche encore présente dans l'idée datée et fantomatique d'un Front populaire style 1936. (...) Le PS étant résorbé et digéré dans le parti multiple et unique du capital, il faut faire son deuil de tout espoir en sa transformation. Il faut surtout développer des analyses permettant de comprendre le monde de la globalisation capitaliste et explorer des stratégies débarrassées de ces fantômes. (...)

Ce n'est pas de l'entité « la gauche » que viendra une réponse.

Cette gauche est subalterne. Le recours ne peut venir que des mouvements de résistance capables de converger, d'une politique capable d'interpréter les transformations du monde en traduisant le multivers bigarré de ces résistances en un univers pluriel où il s'agit de traduire les raisons des uns dans les raisons des autres. (...)

Aux militants socialistes actifs dans ces fronts d'œuvrer pour une mutation du PS. Mais nous n'avons pas à les attendre, à regarder le derrière des socialistes pour des raisons électorales. (...)

Il s'agit notamment de nouer des liens avec tous ceux qui sont hors politique représentative et sont marginalisés durablement pour qu'ils puissent s'inscrire comme forces dans le travail qui redéfinit le travail. Maintenir une alliance sans principe pour une politique mort-née peut conduire à une survie électorale, à sauver des sièges, mais cela ne conduit pas à produire un surplus de vie politique à la base, ni à inventer des partis autrement révolutionnaires.

 

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E-PEN, le Réseau des économistes progressistes européens contre l'austérité

11 Novembre 2012, 08:10am

Publié par PCF Villepinte

T.L.-l'Humanité.fr

 - le 11 Novembre 2012

 

 

 

 

Florence (Italie), envoyé spécial. A Florence, à l’issue de deux jours d’échanges, dix ans après le premier Forum social européen, les différents collectifs d’économistes ont décidé de lancer un super-réseau les rassemblant tous: l’European Progressive Economists Network (E-PEN, Réseau  des économistes progressistes européens). Objectif: fédérer les forces et les propositions pour combattre l'austérité. Paroles de participants.

Un groupe de chercheurs lié au mouvement syndical belge (Econosphères), des économistes rassemblés par l’émergence du mouvement des Indignados en Espagne (Econonuestra), des intellectuels de la plateforme d’associations et d’ONG italiennes Sbilanciamoci qui, chaque année, préparent un budget alternatif pour l’Italie, les membres du réseau européen d’économistes EuroMemorandum qui organise des rencontres annuelles depuis 1995, les fameux Economistes Atterrés français, rassemblés à l’automne 2010, en tête, avec leur Manifeste et leurs autres publications, des meilleures ventes en librairies depuis lors, etc.

A Florence, à l’occasion du Firenze 10 + 10, les rencontres où, dix ans après le premier Forum social européen (FSE), associations altermondialistes, syndicats et partis de la gauche antilibérale européenne travaillent d’arrache-pied jusqu’à dimanche à lancer des mobilisations à l’échelle de l’Union européenne afin de contrecarrer les plans d’austérité et de compétitivité qui s’abattent sur les pays les uns après les autres, les économistes descendent sur le champ de bataille et, pour la première à ce niveau et avec cette ampleur, se coordonnent pour changer la donne en Europe, avec les mouvements sociaux et les forces politiques.

  • "Coopérer avec les mouvements qui résistent"

« La plupart des économistes ne se battent pas pour offrir aux populations des armes pour les changements nécessaires, observe Henri Sterdyniak. Avec les Economistes Atterrés, nous nous sommes rassemblés pour dire que notre profession ne peut plus continuer comme ça, qu’il faut intervenir dans les débats publics, modifier nos plans de travail. La situation en France est particulière: un gouvernement de gauche a été élu, mais quand il offre aux entreprises 20 milliards d’euros au nom de la compétitivité, il se rallie au programme social-libéral. Il est très important à nos yeux d’offrir une alternative à gauche car, sinon, une partie de la population risque de se tourner vers l’extrême droite. C’est aussi essentiel pour nous de porter le débat à l’échelle européenne. Ce qui se passe en Grèce, en Espagne ou au Portugal, c’est le rêve de la technocratie qui se réalise. Les peuples réagissent et il faut que, nous, économistes, nous coopérions avec les mouvements qui résistent. D’où l’idée de créer un réseau européen qui nous permette d’intervenir au niveau adéquat afin de dénoncer les dérives actuelles. »

  • "Réinventer un service public des économistes"

Mario Pianta, de Sbilanciamoci, appuie dans le même sens : « « En Europe, on doit réinventer une sorte de service public des économistes qui veulent servir l’économie et désarmer la finance. On voit que les économistes au service des élites ou ces élites elles-mêmes sont, pour beaucoup, passés par Goldman-Sachs, ça n’est pas supportable de rester sans voix et de laisser faire, d’abord en tant qu’économistes nous-mêmes. Avec cette rencontre, nous essayons d’ouvrir une nouvelle voie pour de nouvelles pratiques démocratiques et politiques de l’économie. »

  • "Le secteur financier doit être réduit"

Sur le fond, pour Trevor Evans, un des coordinateurs du réseau européen Euromemorandum, les masques tombent dans la crise actuelle : « L’Union européenne prétend apporter la stabilité, mais chacun le voit bien aujourd’hui, c’est une illusion. Il faut changer radicalement : la BCE devrait soutenir sans conditions les pays en difficultés. Le secteur financier doit être réduit : il ne devrait être là que pour soutenir les projets sociaux et environnementaux nécessaires. » Et de témoigner : « Moi, je vis en Allemagne, vous savez qu’on a beaucoup de banques publiques qui ont connu des succès et qui ont permis de financer nos célèbres PME. Les banques ont été attaquées sous la pression des injonctions de la Commission européenne, on a voulu les désamorcer aussi parce que, dans leurs principes, elles offrent une alternative et restent accessibles aux classes moyennes. »

  • "Un pôle bancaire à l'échelle européenne"

Pour Frédéric Boccara, face à la « radicalité de la crise », il s’agit de « faire des propositions qui prennent nécessairement les choses à la racine ». « On assouplit les règles de la BCE, mais on renforce les conditions antisociales imposées par la finance et les banques, invite-t-il. Il faut faire sauter cette chape de plomb qui pèse sur la vie sociale ». Interdiction de la spéculation des banques pour leur propre compte, limitation des rémunérations des traders, cloisonnement protégeant les activités bancaires indispensables à la société... Nous pouvons avancer entre nous, remarque-t-il encore. Sur la régulation, il y a déjà un tas de propositions communes. Mais pour sortir l’économie des griffes des marchés financiers, il faut des conditions positives. La question n’est pas de savoir s’il y a trop de dette, mais de la dette pour quoi faire ? il faut de la dette pour l’emploi, pour le développement social, pour la transition écologique. Les dernières mesures prises par la BCE sont illusoires : elle devrait financer directement les Etats en développant, par exemple, une politique du crédit à taux préférentiel en Europe qui permette de financer les dépenses sociales, pour l’emploi et pour l’environnement.

On pourrait s’appuyer sur une espèce de pôle public bancaire à l’échelle européenne, ou au moins, un réseau des banques publiques qui commenceraient immédiatement à faciliter le crédit, avec un droit de saisine pour vérifier que l’argent est utilisé afin de besoins sociaux et environnementaux. » Un économiste italien relève avec satisfaction : « C’est intéressant de voir notre degré de convergence, se félicite un économiste italien. Evidemment, pour ce qui est de la finance, nous sommes sans doute tous d’accord sur la nécessité de s’en prendre à la spéculation. C’est le principal défi aujourd’hui, il faut désarmer la finance pour sortir les peuples de l’austérité et de la course à la compétitivité. »

  • "Une politique de relance notamment par la transition écologique"

Les économistes font des propositions pour déjouer la course en avant actuelle. « François Hollande s’inscrit dans la continuation de la politique de Nicolas Sarkozy, regrette, par exemple, Dany Lang. On l’a bien vu cette semaine, quand, à la faveur du rapport Gallois, il est revenu sur la hausse de TVA qu’il avait abrogée en arrivant au pouvoir pour la reprendre quelques mois plus tard. En France, il s’agit de flexibiliser le marché du travail, de faire des cadeaux fiscaux aux entreprises. Pour résoudre les problèmes de dette, il n’y aurait que l’austérité indispensable ? Pour les Atterrés, il faut rompre avec cette logique et privilégier une politique de relance notamment par la transition écologique. Il faudrait aussi construire un véritable budget européen. Pour le moment, il est à 1,24% du PIB, ce qui est ridicule. Il pourrait être financé par une taxe sur les transactions financières et par de la fiscalité écologiste comme la taxe kilométrique. Il faut aussi s’attaquer aux déséquilibres commerciaux en empêchant des Etats comme l’Allemagne ou la Finlande d’accumuler les excédents. Car évidemment, ces excédents tiennent aux déficits commerciaux des autres… Il faut un traité de coordination des politiques européennes pour la croissance, pour l’emploi et la transition écologique. On en est assez loin, c’est l’une des raisons pour lesquelles il nous faut ouvrir des débats politiques dans toute l’Europe… »

Pour l’appel des économistes lancé à Florence, les convergences peuvent encore aller plus loin, c’est certain. Dans Il Manifesto, le quotidien communiste indépendant italien, ce samedi, d’autres économistes critiques, rassemblés en colloque à Galway (Irlande) ces derniers jours, lancent un appel une « conditionnalité keynesienne » qui renverse complètement les diktats actuels de la BCE : il s’agirait, d’après Sergio Cesaratto, d’assurer l’intervention de la BCE pour les pays qui s’engagent dans des politiques de croissance anti-austérité…

E-PEN est né

A Florence, à l’issue de deux jours d’échanges, les différents collectifs d’économistes ont donc décidé de lancer un super-réseau les rassemblant tous : l’European Progressive Economists Network (E-PEN, Réseau  des économistes progressistes européens). Un site Internet va être créé. Un premier appel sort de leurs échanges (il est en version anglaise ci-dessous). Et des idées d’interventions dans les débats publics fusent : dans les mois prochains, des initiatives publiques auront lieu avec des représentants des « Atterrés » de toute l’Europe, dans différentes villes du continent. Les Espagnols d’Econonuestra invitent d’ores et déjà leurs collègues à Madrid pour une grande rencontre avec les mouvements étudiants grecs, espagnols et portugais le 23 et le 24 novembre prochains. Les économistes se rebellent, et c’est à suivre !

  • A consulter, les sites: 

Econosphères

Econonuestra

Euromemorandum

Sbilanciamoci

Ecos atterrés

  • A lire aussi:

A Florence, l'autre Europe, c'est urgent

10 ans après le premier Forum social européen, l'autre Europe repart de Florence

Thomas Lemahieu

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Réactions mitigées à la grève de la faim du maire de Sevran

10 Novembre 2012, 19:04pm

Publié par PCF Villepinte

Stéphane Gatignon, maire de Sevran, en grève de la faim devant l'Assemblée nationale

 

 

Manuel Valls et Europe écologie les Verts ont apporté leur soutien au maire de Sevran, Stéphane Gatignon. Sa grève de la faim débutée vendredi soir pour réclamer une plus grande aide de l'Etat pour sa commune a en revanche suscité un emise au point de Marylise Lebranchu. 

  • Pourquoi cette grève de la faim?

Installé sous une tente devant l'Assemblée nationale, Stéphane Gatignon pense poursuivre sa grève de la faim jusqu'à mardi, afin d'obtenir cinq millions d'euros supplémentaires à l'Etat pour sa commune de 51.000 habitants, enclavée, gangrenée par le chômage et la misère, confrontée au trafic de drogue. "Je dois me battre pour ma ville. Et de l'argent il y en a en Île-de-France: nous sommes dans une des zones d'Europe les plus riches avec des maires qui sont assis sur des coffres-forts, il faut donc partager les richesses."

Alors qu'un débat parlementaire est prévu lundi et mardi sur le sujet, Stéphane Gatignon demande notamment une hausse de 180 millions d'euros, et non de 120MEUR comme le prévoit le gouvernement, de la Dotation de solidarité urbaine (DSU), que verse l'Etat aux communes.

  • Qui sont les soutiens du maire de Sevran?

Plusieurs dizaines d'habitants de Sevran sont venus le soutenir ce samedi matin. Puis, le ministre de l'Intérieur, Manuel Valls, est venu lui adresser "un message de solidarité et d'amitié". Il m'"a dit qu'il allait essayer de faire passer des messages au niveau du gouvernement et de l'Assemblée", a déclaré Stéphane Gatignon.

Des écologistes, tels Noël Mamère, Jean-Vincent Placé et l'ex-candidate Eva Joly, ont aussi rencontré leur collègue d'Europe écologie les Verts. De même que le premier secrétaire du PS, Harlem Désir. Se voulant "à l'écoute de la banlieue qui souffre", le successeur de Martine Aubry à Solférino a expliqué: "Je crois que l'on a besoin aujourd'hui d'une solidarité très forte à l'égard des villes les plus pauvres de banlieue et que cela demande une péréquation plus importante entre les territoires, entre les villes les plus riches et les plus pauvres, en particulier dans la région Ile-de-France", a ajouté Harlem Désir.

  • Quelles sont les critiques à ce geste?

La ministre de la Réforme de l'Etat, Marylise Lebranchu: Sevran, a émis un communiqué afin de répondre aux revendications de Stéphane Gatignon. Elle a précisé que Sevran fait partie des communes qui profitent le plus, en proportion de leur population, de la dotation de solidarité urbaine destinée aux villes en difficulté. "Le gouvernement rappelle l'effort sans précédent de solidarité en faveur des communes les plus fragiles, dont Sevran, qu'il a prévu dans le projet de loi de finances pour 2013 présenté au Parlement", écrit la ministre.

"Ainsi, la commune de Sevran bénéficiera de plus de 1,5 million d'euros supplémentaires en 2013 au titre de la dotation de solidarité urbaine (DSU). Sa DSU versée atteindra ainsi plus de 9 millions d'euros. Rapporté à sa population, ce montant place la ville de Sevran au 3ème rang des communes de plus de 50.000 habitants bénéficiaires de cette redistribution", a-t-elle ajouté notamment.

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Lutter pour humaniser la ville et en finir avec la ségrégation spatiale

Lamy veut mettre fin à "la zone"

S.G.

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EELV étouffe son mal être au gouvernement

10 Novembre 2012, 09:11am

Publié par PCF Villepinte

Jean-Vincent Placé, sénateur EELV

 

 

"Je ne regrette pas une seconde ce choix" de voir des ministres écologistes participer au gouvernement. "C'est en étant dedans (au sein du gouvernement) que l'on agit le mieux (...) Je crois que chacun doit se garder de propos trop définitifs ou d'emportements passagers."

Le secrétaire national d'EELV, Pascal Durand a tenté vendredi soir dans un entretien au JDD.fr, de mettre fin à la polémique lancée la veille par Jean-Vincent Placé, qui se demandait s'il était judicieux pour le parti écologiste de rester au gouvernement au vu des divergences sur le Traité européen, le pacte de compétitivité ou le manque de mesures concernant la fiscalité écologique.

Polémique close

Pascal Canfin (Développement), un des deux ministres écologistes du gouvernement avec Cécile Duflot (Logement), a estimé vendredi après-midi auprès de l'AFP que les "débuts de polémique" sur leur avenir au sein de l'équipe Ayrault étaient "clos".

Pascal Canfin a en outre affirmé qu'avec Cécile Duflot, ils avaient eu "des échanges avec le président de la République et son entourage" relatifs à l'entretien du chef de l'Etat accordé à l'hedomadaire Marianne. "Nous avons eu toutes les garanties nécessaires du côté du président" sur "l'intérêt commun que nous avons d'être ensemble", a insisté Pascal Canfin. Dans cet entretien réalisé avant les déclarations de Jean-Vincent Placé, François Hollande jugeait "possible" un départ des écologistes du gouvernement, mais ajoutait "ne pas le souhaiter".

"Perplexité"

Jean-Vincent Placé a aussi cherché à atténuer la portée de ses propos, assurant à l'AFP n'avoir "jamais" évoqué une sortie "demain" du gouvernement. "Bien sûr que nous sommes inscrits dans la durée", a-t-il ajouté, en réaffirmant toutefois sa "perplexité" devant la politique gouvernementale. Dans sa ligne de mire, "le débat sur la transition énergétique", qu'il déclare attendre "avec beaucoup d'impatience", mais aussi celui sur "la fiscalité écologique", dont il redoute l'"enterrement", ainsi que le projet d'aéroport de Notre-Dames-des-Landes, près de Nantes, contre lequel les écologistes luttent vent debout.

Tout haut, tout bas

"Placé n'est pas un décideur chez les Verts", mais plutôt "un électron libre. Cela lui permet de dire un peu ce qu'il veut", a relativisé pour l'AFP le politologue Daniel Boy. Un retrait, décision lourde, ne pourrait "émaner que du Conseil fédéral" (parlement du parti). Mais le sénateur "dit tout haut ce que beaucoup d'écologistes doivent dire tout bas", a relevé le chercheur Eddy Fougier.

Le gouvernement fait un geste à EELV. La ministre de l'Ecologie Delphine Batho a dit vendredi que le projet de budget 2014 comporterait des mesures en faveur de l'écologie, soulignant que les 3 milliards d'euros de mesures de fiscalité écologique prévues pour 2016 au titre de la compétitivité s'y ajouteraient. Elle a insisté également sur la nécessité de "prendre en compte toutes les positions sur la fiscalité écologique" afin de parvenir à ce que "la fiscalité écologique soit acceptée comme juste socialement et efficace économiquement". Le député Vert Denis Baupin a salué "une excellente nouvelle" d'apprendre que "ce que nous avions pu comprendre d'un report à 2016 n'était pas exact et que cela serait complété par 3 milliards supplémentaires en 2016", évoquant "beaucoup d'inquiétude par rapport à ce qui apparaissait comme un renoncement".

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Buffet: "Nous sommes degauche et voulons que la gauche réussisse"

Les sénateurs PCF veulent être entendus (analyse)

S.G.

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Les sénateurs du PCF veulent être entendus (analyse)

10 Novembre 2012, 09:08am

Publié par PCF Villepinte

Les sénateurs PCF Eliane Assassi et Pierre Laurent, avec André Chassaigne, chef de file des députés Front de gauche

Politique - le 10 Novembre 2012

Gauche

 

Le rejet de la loi de programmation des finances publiques par le Sénat témoigne que, si la gauche est majoritaire, la place des élus PCF empêche qu’il soit une chambre d’enregistrement. 

Au Sénat, un nouveau texte gouvernemental a été rejeté en séance dans la nuit de mercredi. À la Chambre haute, contrairement à l’Assemblée nationale, les votes de chaque groupe parlementaire comptent, le PS n’y détenant pas de majorité absolue. Une nouvelle fois, les sénateurs communistes ont voté contre le texte, empêchant son adoption.

Le projet de loi de programmation des finances publiques (PLPFP), comme son nom l’indique, fixe une orientation pluriannuelle aux budgets. Celui soumis au Parlement cette année intégrait les orientations imposées par le traité budgétaire européen, c’est-à-dire la priorité à la réduction des déficits publics. En clair : l’austerité. C’est ce texte qui prévoyait de ramener à marche forcée le déficit public à 3 % du PIB en 2013 et jusqu’à 0,3 % en 2017.

« nous travaillons à ce que la gauche réussisse »

Jeudi matin, les responsables socialistes ne faisaient pas dans la dentelle en réaction au vote de la nuit. Pour le ministre du Redressement productif, Arnaud Montebourg, « il y a ceux qui sont dans la majorité et ceux qui ne le sont pas, donc ils ont décidé d’unir leurs voix ». Cet argument, visant à laisser penser que, contre le gouvernement, communistes et UMP formeraient une opposition soudée, avait déjà été entendu lors du rejet de la proposition de loi Brottes sur l’énergie. Il est pourtant contesté par tous les responsables communistes, à l’instar d’Éliane Assassi, présidente du groupe communiste républicain et citoyen (CRC) au Sénat : « Nous appartenons à la majorité parlementaire et nous travaillons à ce que la gauche réussisse », rappelait-elle hier matin sur Public Sénat.

« nous ne sommes pas dans une position rigide »

Bruno Le Roux, président du groupe socialiste à l’Assemblée nationale, estimait, pour sa part, que « les élus communistes devraient s’inspirer de ce que nous faisons aujourd’hui pour discuter, pour essayer d’amender, pour essayer de travailler avec nous plutôt que d’être dans une opposition qui est en train de se marquer trop fortement », alors qu’il y a peu Éliane Assassi regrettait à l’inverse que : « certains membres du gouvernement utilisent nos votes sans pour autant nous entendre, nous recevoir, travailler avec nous en amont sur les textes importants » (l’Humanité du 2 novembre 2012). À son crédit, le rejet du PLPFP ne peut pas être considéré comme une surprise. Voter pour ce texte dicté par le traité budgétaire, auquel les communistes s’étaient opposés, serait apparu pour le moins incohérent. « Nous voulons que la gauche réussisse, or aujourd’hui cette loi de programmation nous inscrit dans une politique d’austérité qui va nous mener à la récession, c’est-à-dire à un chômage de masse, donc nous votons contre cette loi », expliquait la députée Marie-George Buffet.

Le rejet d’un texte gouvernemental risque-t-il de se reproduire ? « Oui, cette situation peut potentiellement se renouveler (…) mais nous ne sommes pas non plus dans une position rigide face au gouvernement », estime Éliane Assassi. Prochain rendez-vous : l’examen cette semaine du projet de loi de finances de la Sécurité sociale (PLFSS). Les communistes ont déjà averti que, faute d’amendements importants, ils s’opposeraient à son adoption.

Une majorité de combat ? 

Lorsqu’en 2011, le Sénat a basculé à gauche, les sénateurs socialistes et communistes ont travaillé ensemble à la rédaction d’un contre-budget, présenté par la rapporteuse du budget, Nicole Bricq. La sénatrice socialiste de Seine-et-Marne voulait « envoyer un message : il existe une alternative politique », disait-elle alors. Le sénateur PS du Finistère, François Marc, voulait quant 
à lui « enrichir le débat de propositions venues de la gauche 
et jusqu’alors assez systématiquement rejetées ». Cette ligne est aujourd’hui défendue par les seuls sénateurs CRC, qui espèrent que la majorité socialiste retrouvera les accents offensifs 
qui étaient les siens dans l’opposition.

  • A lire aussi:

Buffet: "Nous sommes de gauche et voulons que la gauche réussisse"

Adrien Rouchaleou

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11 novembre, la mémoire trouble

9 Novembre 2012, 19:53pm

Publié par PCF Villepinte

Médias - le 9 Novembre 2012 Mots clés : l'humanité, histoire, conflit, loi mémorielle, commémoration, meuse,

 

Le gouvernement ne reviendra pas sur la décision de Nicolas Sarkozy de commémorer en une seule date toutes les guerres, y compris coloniales. Et en 2014, seront fusionnées les cérémonies de 1914 et de 1944. Des historiens, élus et citoyens réagissent. Comme Christian Namy, sénateur socialiste et président du conseil général de la Meuse, pour qui amalgamer 1914 et 1944 créera une «confusion».

Selon Christian Namy, sénateur socialiste et président du conseil général de la Meuse, amalgamer 1914 et 1944 créera une « confusion ».

En quoi mêler dans un hommage commun Libération de 1944 et Grande Guerre vous apparaît comme un non-sens ?

Christian Namy. Ce sont deux opérations totalement différentes. Qu’il y ait sur le fond une réflexion sur le comportement 
de l’Allemagne à ces moments-là, d’accord. Mais on ne peut pas mélanger le centenaire de 1914-1918 avec le 70e anniversaire de 1939-1945. Ce serait une source de confusion, notamment pour les plus jeunes qui apprennent ces périodes à l’école. Le centenaire est une opération exceptionnelle. Une opportunité unique de transmettre 
aux générations futures les tenants et 
les aboutissants d’un conflit qui reste très contemporain.

L’un des arguments des partisans de cette réforme est justement la mémoire vivante. Si on ne commémore pas la Libération de manière visible en 2014, on n’aura plus de témoin vivant, disent-ils.

Christian Namy. Chez nous cette mémoire est bien vivante. J’ai créé il y a trois ans une mission histoire, qui travaille avec les élus, des historiens, des associations locales et nationales. Je peux vous amener dans les tranchées, à l’ossuaire de Douaumont, 
suivre des « chemins de mémoire », 
des parcours pédagogiques… En 2014, des centaines de milliers de visiteurs de cinquante pays devraient fouler ces terres historiques. Avant on y venait en pèlerinage, car on avait un membre de la famille qui était mort sur les lieux des grandes batailles de 1914-1918. Maintenant ce sont les petits-enfants, les arrière-petits-enfants qui essaient de comprendre ce qui s’est passé. Notre département reçoit 300 000 visiteurs par an, dans ce qu’on appelle la « zone rouge », qui comprend essentiellement Verdun et la Meuse. Nulle part en France le territoire n’a été aussi marqué que chez nous. Dans chaque village, un monument aux morts égrène les noms des soldats tombés durant la Grande Guerre. Sur le territoire français et plus particulièrement à Verdun, il y a eu 600 000 morts et blessés, dont plus 
de 380 000 Français.

Le gouvernement vous avait-il tenu au courant de la poursuite de son projet ?

Christian Namy. Pour préparer le centenaire, le gouvernement précédent avait mis sur pied, en concertation avec les élus locaux, un groupement d’intérêt public, dirigé par l’ancien chef d’état-major de l’armée de terre, le général Elrick Irastorza. Sans orientation politique particulière, il travaillait avec les départements de l’ancienne zone de front, et s’est entouré d’historiens de très haut niveau, qui d’ailleurs réagissent très fortement aujourd’hui à la décision incompréhensible du ministère, qui a été prise sans concertation aucune. Deux jours après qu’ils ont adopté cette décision, j’ai écrit 
au premier ministre, au ministre de la Défense, à celui des Anciens Combattants. À ce jour, je n’ai reçu ni réponse ni accusé de réception. S’ils étaient logiques, 
ils essaieraient de nous convaincre 
du bien-fondé de leur action.

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Entretien réalisé par Grégory Marin

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14 novembre : mobilisation contre l’austérité en France et dans toute l’Europe

9 Novembre 2012, 19:49pm

Publié par PCF Villepinte

 

Les cinq grands syndicats français prévoient une centaine de manifestations et rassemblements le 14 novembre en France, dans 77 départements. A l’appel de la CES et de plus de 40 organisations syndicales, des manifestations auront lieu dans 23 pays européens pour protester contre les politiques d’austérité qui mènent le continent droit dans le mur.

Outre les manifestations, les organisations CGT, CFDT, FSU, Unsa et Solidaires, rejointes par la CNT, ont également appelé à des grèves sectorielles, en particulier dans les services publics. "A ce jour, sur 77 départements, nous recensons 100 manifestations et rassemblements", indique la CGT.

"Cette journée européenne d’action et de solidarité a pour objectif de demander aux dirigeants de montrer leur volonté de s’atteler véritablement à la détérioration de l’emploi et de répondre à l’angoisse sociale grandissante des citoyens européens. L’austérité est une impasse totale qui doit être abandonnée. La protection sociale et les salaires ne peuvent plus être sacrifiés. Il y a urgence sociale, il est temps d’écouter ce qu’ont à dire les citoyens et les travailleurs et de changer de cap." explique la Confédération Européenne des Syndicats (CES).

Grèves, manifestations, mais aussi des actions de sensibilisation et d’information sont prévues. Étant donné sa gravité dans certains pays comme la Grèce et l’Espagne où il dépasse les 50 %, le chômage des jeunes sera également au cœur de la journée. A Bruxelles, les leaders syndicaux belges et de la CES rencontreront les ambassades de Grèce, du Portugal, d’Irlande et d’Allemagne dans la matinée du 14, avant de manifester devant Parlement Européen.  

Une quarantaine d’organisations syndicales issues de 23 pays sont impliqués dans cette journée européenne d’action et de solidarité.

La CES met cette journée sous le signe de l’opposition à l’austérité, mais elle se veut également force de proposition, pour l’emploi et la solidarité :

-Une gouvernance économique au service d’une croissance durable et d’emplois de qualité,
-La justice économique et sociale via des politiques de redistribution, la fiscalité et la protection sociale,
-Des garanties d’emploi pour les jeunes,
-Une politique industrielle européenne ambitieuse orientée vers une économie verte bas carbone et vers des secteurs d’avenir, porteurs d’emplois et de croissance,
-L’intensification de la lutte contre le dumping social et salarial,
-La mise en commun de la dette au moyen d’euro-obligations,
-La mise en place effective d’une taxe sur les transactions financières pour lutter contre la spéculation et permettre des politiques d’investissements,
-L’harmonisation de l’assiette fiscale avec un taux minimum pour les entreprises en Europe,
-La lutte contre l’évasion et la fraude fiscales,
-Le respect des négociations collectives et du dialogue social,
-Le respect et la garantie des droits sociaux et syndicaux fondamentaux.

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Mariage homo, les réacs pas à la noce!

9 Novembre 2012, 19:47pm

Publié par PCF Villepinte

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SANOFI : La pilule ne passe pas !

9 Novembre 2012, 19:36pm

Publié par PCF Villepinte

Communiqué de presse de la fédération du PCF93

 

Hier soir, à la clôture de la bourse, les actionnaires et les spéculateurs ont fait la fête, SANOFI est devenue la plus forte capitalisation boursière du CAC 40, en détrônant Total. Les cotillons et les communiqués de presse louangeurs sur la stratégie du groupe n’y changent rien, la pilule SANOFI ne passe pas ! Il est inacceptable qu’un groupe aussi riche, aussi puissant et réalisant 6 milliards d’euros de bénéfices en 2011, licencie 2500 salariés et ferme son usine de production de Romainville en Seine-Saint-Denis.

Le patron de SANOFI avait beau jeu de demander au gouvernement, dans une tribune publiée, il y a dix jours, dans le JDD au côté de 97 autres grands dirigeants d’entreprises, « un pacte pour relancer la croissance et l’emploi » et améliorer la compétitivité des entreprises…..

Face à la situation de SANOFI, comment ne pas adopter de loi interdisant les licenciements boursiers ? Une proposition de loi, défendue par les députés et sénateurs communistes, est déposée à l’assemblée nationale.

 

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