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Le gouvernement Ayrault taillé pour la bataille des législatives

17 Mai 2012, 06:17am

Publié par PCF Villepinte

Jean-Marc Ayrault lors de sa prise de fonction à Matignon ce mercredi

 

Avec ses 34 membres, le gouvernement de Jean-Marc Ayrault annoncé ce mercredi soir fait la synthèse de tous les courants du PS et de ses alliés pour mettre en ordre de bataille la majorité présidentielle, à quatre semaines des législatives. Revue d’effectif.

  • Une équipe du changement…

17 femmes et 17 hommes pour 34 postes ministériels. La parité instituée pour le gouvernement Ayrault est le premier symbole visible du changement voulu par François Hollande lors de sa campagne présidentielle. « C’est une première dans l’histoire », relève Jean-Marc Ayrault ce mercredi soir sur France 2.

La thématique du changement imposait des têtes nouvelles. Excepté Laurent Fabius, gratifié des Affaires étrangères pour service rendu lors de la campagne, pas de ministre de l’ère mitterrandienne.

En revanche, on assiste à l’émergence de la jeune garde socialiste, révélée au grand public lors de la campagne présidentielle, comme Najat Vallaud-Belkacem (34 ans, Droits des femmes, porte-parole) et Delphine Batho, 39 ans, ministre déléguée à la Justice, ou encore Aurélie Filippetti, 38 ans, à la Culture et Fleur Pellerin, 37 ans, ministre déléguée aux PME, à l'Innovation et à l'Economie numérique.

Ces novices sont encadrés par la garde rapprochée de François Hollande. Pour le chef du gouvernement, ce manque d’expérience ministériel pour la plupart de ses collègues n’est « pas un handicap. Les hommes et les femmes qui sont avec moi dans ce gouvernement ont tous exercé des responsabilités. Vous savez, moi qui suis maire d'une grande ville, je sais ce qu'on est capable de faire dans les territoires, je connais l'appareil d'Etat depuis 15 ans puisque je préside un groupe parlementaire. »

D’ailleurs, le changement sera vite mis en pratique puisque la réduction de 30% des salaires des ministres et du président de la République sera à l’ordre du jour du premier conseil des ministres de ce mercredi.

 

  • … avec des ministères inédits…

"Redressement productif", "Education populaire" ou encore "Réussite éducative"...: l'annonce de la composition du gouvernement Ayrault a réservé quelques surprises avec des dénominations inédites pour les ministères.

Numéro 7 du gouvernement, l'écologiste Cécile Duflot va devoir, en plus du portefeuille du Logement, veiller à "l'Egalité des territoires". Le socialiste Arnaud Montebourg a lui été nommé ministre du Redressement productif, un périmètre qui devrait inclure la réindustrialisation, thème cher au député de Saône-et-Loire.

Sa collègue aux Sports, Valérie Fourneyron, sera également en charge de l'Education populaire et non de la Vie associative. Parmi les ministres délégués, George Pau-Langevin est chargée de la Réussite éducative tandis que le maire de Boulogne-sur-Mer (Pas-de-Calais), Frédéric Cuvillier, s'occupera de l'Economie maritime.

 

  • … en route pour les législatives…

Jean-Marc Ayrault a donné le ton. Pour ce gouvernement chargé de trouver une majorité aux prochaines législatives, « il y a l’esprit de responsabilité. C’est-à-dire que tout ministre qui se présente aux législatives et qui ne sera pas élu ne pourra pas rester au gouvernement. » Plus d’une vingtaine seront en lice.

Pour mener bataille, il fallait resserrer les rangs du PS. Si Martine Aubry, première secrétaire du parti présidentiel, n’est pas de ce gouvernement, de même que François Rebsamen, chef du groupe socialiste et apparenté au Sénat, ni le maire de Paris Bertrand Delanoë, toutes les sensibilités mises en lumière lors des primaires se retrouvent dans ce gouvernement Ayrault.

 

  • en formation complète, PS+alliés

Troisième homme de la primaire socialiste, le « colbertiste » Arnaud Montebourg se retrouve ainsi ministre du Redressement productif.

Autre candidat à la primaire rallié à François Hollande, Manuel Valls, l'un des hommes à poigne du PS, classé à la droite du parti, dirigera le ministère de l'Intérieur.

Quant à l’ancien allié de Montebourg, « ségoléniste » en 2007 devenu plus indépendant des courants, Vincent Peillon, le voilà numéro 3 du gouvernement derrière Fabius, en charge de l'Education nationale et des importantes réformes appelées par Hollande.

L'aile gauche du PS, que devait incarner Martine Aubry au sein du gouvernement, sera représentée par Marylise Lebranchu (Réforme de l'Etat, Décentralisation et Fonction publique), une amie proche de la maire de Lille, Benoît Hamon (Economie sociale et solidaire), François Lamy (Ville) ou Valérie Fourneyron (Sports).

Les proches de Ségolène Royal ne sont pas oubliés, avec Najat Vallaud-Belkacem, Delphine Batho et Dominique Bertinotti (Famille), sa directrice de campagne durant la primaire du PS.

Les « hollandistes » ont été placés aux postes clés. Pour affronter la crise, le nouveau président et son Premier ministre ont fait confiance à Pierre Moscovici, qui se voit confier le portefeuille de l'Economie, des Finances et du Commerce extérieur, et Jérôme Cahuzac, président de la commission des Finances de l'Assemblée, qui le secondera au Budget.

Très proche de François Hollande, qui lui avait confié la responsabilité de son projet de campagne, Michel Sapin est finalement nommé ministre du Travail, de l'Emploi et du Dialogue social, alors qu'il était pressenti pour un retour à Bercy, où il a exercé près d'un an en 1992-1993. Il partagera le pôle social avec la députée d'Indre-et-Loire Marisol Touraine, auteur du projet de François Hollande sur les retraites, nommée aux Affaires sociales et à la Santé.

Jean-Yves Le Drian, un ami de 35 ans de François Hollande, est ministre de la Défense. Il avait pris contact durant la campagne présidentielle avec des gouvernements étrangers, notamment avec l'administration américaine pour préparer le sommet de l'Otan de Chicago, les 20 et 21 mai. Stéphane Le Foll complète la liste des fidèles du chef de l'Etat comme ministre de l'Agriculture et de l'Agroalimentaire.

Les alliés du PS trouvent aussi leur place dans ce gouvernement. Europe écologie Les Verts sont représentés par leur ancienne secrétaire nationale Cécile Duflot (Egalité des territoires et du Logement) et Pascal Canfin (ministre délégué au développement).

Le Parti radical de gauche récupère la Justice, ministère régalien désormais incarné au gouvernement par la Guyanaise Christiane Taubira, ancienne candidate à l'élection présidentielle de 2002 sous l'étiquette radicale de gauche.

 

  • A consulter:

La composition du gouvernement Ayrault

  • A lire:

Ayrault prend ses fonctions, Martine Aubry garde les siennes

Le Front de gauche adresse ses félicitations exigeantes à Jean-Marc Ayrault

Stéphane Guérard

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Corinne Rinaldo « Encadrer les loyers, cela ne suffira pas »

16 Mai 2012, 21:56pm

Publié par PCF Villepinte

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Depuis le 6 mai, l’Humanité passe en revue les principales attentes du peuple de gauche. Aujourd’hui, la question du logement, avec Corinne Rinaldo, secrétaire confédérale de la CNL.

Qu’attendez-vous du pouvoir après l’élection de François Hollande ?

Corinne Rinaldo. Nous avons demandé une entrevue au nouveau président de la République pour lui présenter des mesures à prendre à court, moyen et long terme. Il doit créer, avant toute chose, un ministère du Logement de plein exercice (et non un simple secrétariat d’État – NDLR) et stopper les expulsions locatives, les coupures d’énergie et d’eau. Pour redonner du pouvoir d’achat, il doit aussi revaloriser les aides personnelles au logement de 25 % afin de rattraper le retard, calculé non seulement sur le loyer mais aussi sur les charges locatives. Il doit surtout imposer, par décret, le blocage des loyers dans l’ensemble du secteur locatif.

Sa grande proposition est d’encadrer les loyers. Qu’en pensez-vous ?

Corinne Rinaldo. L’encadrement des loyers, tel qu’il est évoqué par François Hollande, n’est pas suffisant car il ne va s’appliquer qu’aux nouveaux locataires, lors de la signature d’un bail ou au moment d’un renouvellement du contrat de location. Pour les locataires qui sont déjà dans les lieux, il faut aussi revoir l’indice d’augmentation des loyers. Celui-ci, je le rappelle, a connu une hausse de 2,11 % au quatrième trimestre 2011, et de 2,28 % au premier trimestre 2012. Les hausses de loyers atteignent en moyenne 4 % d’augmentation par an dans le secteur HLM. On nous dit que l’on va aligner les prix des loyers sur la moyenne d’une zone déterminée, mais personne ne nous dit en revanche de combien on va les baisser.

Et sur le long terme ?

Corinne Rinaldo. Nous craignons une politique de sparadraps, alors qu’il faut une refonte totale du financement du logement et un inversement de logique. Depuis trente ans, on a privilégié le privé et la spéculation, notamment depuis la loi de 1977, qui a opté pour l’aide à la personne au détriment de l’aide à la pierre. Il faut revenir sur cette loi et revaloriser l’aide à la construction du logement social, parallèlement au lancement d’un grand service public du logement et de l’habitat, associant tous les acteurs aux côtés de l’État : collectivités territoriales, constructeurs privés, bailleurs sociaux et privés, syndicats de salariés, et surtout usagers du logement. La loi Molle, dite Boutin, doit absolument être abrogée. 
Avec les surloyers, elle réserve 
le logement social aux plus pauvres alors qu’il importe, au contraire, 
de favoriser la mixité dans 
le logement social. L’article 17 c de la loi Méhaignerie de 1989, qui prévoit 
la revalorisation des loyers dans 
le privé à chaque renouvellement 
de bail, doit également être supprimé. Au lieu de proposer des tarifs sociaux, il vaut mieux des services publics d’accès à l’énergie pour tous.

Pensez-vous d’ores et déjà à des actions pour peser sur les mois à venir ?

Corinne Rinaldo. La mobilisation 
des locataires, commencée bien avant la campagne présidentielle, n’a jamais cessé. Après notre grande initiative 
du 3 décembre 2011, nous avons élaboré une centaine de propositions que nos militants ont portées sur l’ensemble du territoire, lors des manifestations contre les expulsions locatives et du 1er Mai. 
Ils continueront de le faire jusqu’aux élections législatives et même au-delà, puisque nous organisons une grande manifestation le 17 novembre, 
à Strasbourg, et lors de la Journée nationale des droits des habitants, 
le premier mardi d’octobre.

Entretien réalisé par Pierre Duquesne

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Luttons contre les discriminations! Grande soirée le 22 mai à Sevran

16 Mai 2012, 21:36pm

Publié par PCF Villepinte

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Les Grecs voteront à nouveau en juin

16 Mai 2012, 06:50am

Publié par PCF Villepinte

Monde - le 15 Mai 2012

 

 

Et déjà les banquiers s’affolent. La nouvelle est prise comme un coup de tonnerre. A gauche toutefois, ces législatives de juin ouvrent la porte au premier vrai gouvernement anti-austérité d’Europe.

Le dirigeant "socialiste" du Pasok et ex-ministre des Finances Evangélos Vénizélos a le premier annoncé ce qu’il prend pour un échec, à l'issue d'une réunion "de la dernière chance" convoquée par le chef de l'Etat et les dirigeants des cinq premiers partis. "Nous allons hélas de nouveau vers des élections, dans quelques jours, sous de très mauvaises conditions".
Pour les partis assujettis à la troïka (FMI - Union Européenne, c’est certain que les conditions sont mauvaises. Le peuple grec ne veux plus de l’austérité et se porte massivement vers la gauche. Alexis Tsipras, de Syriza, est le mieux placé pour devenir le prochain Premier ministre, à la tête d’une coalition anti-austérité.

La pression des marchés

La position à gauche reste très complexe. L’Union Européenne, à force de mettre la pression sur la Grèce et de menacer de sortir le pays de l’Euro, fait paniquer la Bourse. La Grèce est même accusée de la chute des cours du pétrole ce mardi après-midi… Dans cette tourmente, la gauche antilibérale grecque reste ferme : « Nous sommes pro-euro mais contre les mesures d’austérité » assure encore Alexis Tsipras dans un long entretien accordé à l’Humanité Dimanche.
Une position qui reste inconciliable avec le KKE, qui veut sortir de l’Europe et rejette la révolution par les urnes. Donc même si Syriza gagne l’élection, ce qu’augurent les derniers sondages qui lui accordent 25 % des suffrages, la constitution d’une majorité s’annonce à nouveau difficile. Mais tous les membres du Parti de la gauche européenne le regarde avec un certain espoir.

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Merkel et Hollande ne parlent pas de la même croissance

16 Mai 2012, 06:48am

Publié par PCF Villepinte

Première rencontre entre Angela Merkel et François Hollande à Berlin ce mardi soir

 

Lors de leur première rencontre à Berlin ce mardi soir, Angela Merkel et François Hollande ont affiché leur convergences sur la Grèce ou le besoin de croissance en Europe. Mais aucun des deux n'est d'accord sur les moyens de relancer la croissance dans l'Union.

Officiellement et après leur dîner de prise de contact, le nouveau duo franco-allemand est d'accord sur de trois points principaux:

  1. Responsabilités communes. La chancelière allemande a affirmé que la France et l'Allemagne étaient "conscientes de la responsabilité qu'elles ont" pour l'Europe et que les deux pays avaient "le devoir" de travailler ensemble. Le président français a dit pour sa part vouloir une "relation entre la France et l'Allemagne équilibrée et respectueuse de nos sensibilités politiques".
  2. Grèce. "Nous voulons que la Grèce reste dans la zone euro", a déclaré Angela Merkel lors d'une conférence de presse commune à la chancellerie à Berlin. "Je souhaite comme Mme Merkel que la Grèce reste dans la zone euro", a renchéri M. Hollande, en visite à Berlin quelques heures à peine après son investiture.
  3. Croissance en Grèce et en Europe. Tous deux se sont dits prêts à réfléchir à de nouvelles "mesures de croissance" pour aider le pays, en plein chaos politique et qui se prépare à de nouvelles élections.

Passés ces amabilités, Angela Merkel a eu beau affirmer que la presse évoquait "des divergences plus importantes qu'elles ne le sont réellement" entre elle et François Hollande, elle n'a pu masquer les points de désaccord sur les mesures de croissance à adopter dans l'Union européenne. Fidèle à son programme de candidat, le nouveau président français s'est dit "prêt à tout mettre sur la table lors du conseil européen (du 23 mai, ndlr), y compris les euro-bonds", des obligations communes européennes, jusqu'ici un tabou pour Berlin.

Discussion sur le volet croissance du pacte budgétaire

Il a aussi maintenu qu'il voulait renégocier le pacte budgétaire, censé durcir la discipline budgétaire en Europe, pour y adjoindre un volet croissance. Ouvrant la porte à un compromis avec la chancelière sur ce sujet, il a aussitôt ajouté qu'il se prononcerait définitivement sur une renégociation après avoir discuté avec elle.

La chancelière allemande a elle reconnu qu'en évoquant la croissance, elle comme Hollande s'accordait sur un "concept général" qui pouvait recouvrir différents types de mesures et admettant "des signes de divergences".

  • A lire:

Hollande intrônisé, des dossiers urgents sont sur la table

Jean-Marc Ayrault devient le Premier ministre de François Hollande

Le Front de gauche adresse ses félicitations "exigeantes" à Jean-Marc Ayrault

S.G.

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RETRAIT des troupes françaises D’AFGHANISTAN et RECONSTRUCTION, maintenant !

16 Mai 2012, 06:36am

Publié par PCF Villepinte

2001 – 2012 : 11 ANNEES DE GUERRE ET D’OCCUPATION

 

RETRAIT des troupes françaises D’AFGHANISTAN et RECONSTRUCTION, maintenant ! - Rassemblement sur les marches de l'Opéra Garnier

 

 

 

 

 

Les 20 et 21 mai se tiendra à Chicago (USA) un sommet de l'Otan dont les objectifs sont :

  1. d'obtenir une participation des membres de l'OTAN au maintien d'une présence militaire de l'OTAN en Afghanistan
  2. d'obtenir une contribution financière maximale de l'Europe à l'effort de militarisation à travers le concept de « défense‐ intelligente »
  3. d'assurer la promotion de l'intégration industrielle et transatlantique des industries d’armement afin d'accroître la cohésion politico‐militaire de l'OTAN sur la base

    d‘une domination technologique des USA au nom d’une parfaite compatibilité des équipements militaires.

  4. d'avancer dans la mise en place du bouclier antimissiles autrefois appelé « guerre des étoiles » qui ne peut qu'aboutir à une reprise de la prolifération des armes nucléaires et met directement en cause le traité ABM (Anti‐Balistic missile) signé entre la Russie et les USA.
  5. d'adapter les politiques des États membres en ce qui concerne les armes nucléaires en tournant le dos au nécessaire désarmement nucléaire.

En appui aux organisations qui manifesteront le même jour à Chicago,

  1. pour protester contre cette politique,
  2. pour exiger le départ des troupes françaises d'Afghanistan après avoir réparé les dommages de guerre,
  3. pour demander le retrait de la France des instances stratégiques de l'OTAN

Rassemblement le 21 mai 2012 à 18h30 sur les marches de l'Opéra Garnier (Place de l'Opéra à Paris)
 

Collectif OTAN - Afghanistan : www.otan‐afghanistan.org

Télécharger

 
Marches de l'Opéra Garnier Paris France
 
 
 

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Ayrault : "Les urgences du pays sont grandes"

16 Mai 2012, 06:33am

Publié par PCF Villepinte

 Ayrault :

 

 

Jean-Marc Ayrault a été nommé Premier ministre. Au nom du PCF, je veux le féliciter pour cette nomination qui met fin à dix ans de pouvoir de la droite, au service de politiques toujours plus dures pour nos concitoyens.

 

Les urgences du pays sont grandes. Dans l'attente d'élections législatives dont l'issue sera déterminante, l'action du gouvernement que formera Jean-Marc Ayrault devra s'y attaquer sans attendre. Au delà, je forme le vœu que son action réponde aux attentes de tous ceux qui ont fait la victoire de la gauche le 6 mai dernier, en entreprenant les réformes structurelles nécessaires, et en agissant pour la réorientation indispensable de la construction européenne.

Chaque mesure qui ira dans le sens de plus de solidarité et de progrès social trouvera notre soutien. Nous serons tout aussi exigeants et déterminés chaque fois que ce ne sera pas le cas.

 

Par Pierre Laurent, le 15 mai 2012

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Lucidité(s): 6 mai, ou l'émotion et la froideur du bloc-noteur...

14 Mai 2012, 18:00pm

Publié par PCF Villepinte

Hollande a obtenu 51,6% des voix, mais seulement 48,6% des votants. Faut-il ainsi évoquer une «victoire serrée», comme certains l’affirment?
Chapitre. Curieux mélange. Une franche émotion et une certaine froideur. L’émotion: celle d’avoir dégagé le sortant, l’une des conditions indispensables pour ouvrir une brèche dans l’ordo-libéralisme européen, pour nous réoxygéner, bref, pour repenser l’à-venir de la gauche avec apaisement, sur de nouvelles bases. La froideur: celle d’un espoir mesuré qu’il convient de ne pas taire à l’heure où un socialiste revient à l’Élysée, pleinement habité par le cadre des institutions de la Ve République. Pour le dire autrement. Notre immense joie d’avoir mis Nicoléon à terre est quelque peu atténuée, dans des marges qui ne sont pas si faibles, par le profil politique du nouvel élu dont le recentrage est une seconde nature. Cher lecteurs, rassurez-vous néanmoins. Le bloc-noteur, qui n’oublie pas que les Français ont plus dit «au revoir» au passé que «vive le programme du PS», n’a pas boudé son plaisir devant cette page que le peuple français a décidé de tourner. Les nouveaux chapitres sont toujours fascinants, en tant qu’ils portent nécessairement cette part d’inconnue qui permet à l’espoir de vivre. Vous aussi, vous avez eu chaud au cœur sans pourtant sombrer dans l’illusion lyrique observée en mai 81? Tant mieux. La lucidité ne nuira en rien, cette fois, au travail qu’il reste à accomplir pour la gauche de transformation.

Record. Attention toutefois aux fausses pistes interprétatives. Au prétexte que le rejet de Nicoléon a été prépondérant dans le résultat de cette élection, il faudrait minimiser l’ampleur des revendications populaires au moment du changement. Ne nous y trompons pas: ce qui est sorti des urnes est autant le «ouf» de soulagement exprimé place de la Bastille par les «Sarkozy, c’est fini!», que l’attente d’une gauche qui réponde (enfin) aux défis de la période dans un contexte historiquement nouveau.
Disons-le sans détour: cette gauche qui émergera du Parlement se trouve d’ores et déjà devant l’impérieuse nécessité de réussir une politique radicalement différente. Après le second tour, la gauche possède un atout mais au moins un handicap. L’atout? Sans les quatre millions de voix du Front de gauche, jamais Hollande n’aurait atteint la magistrature suprême ; dès lors, comment pourrait-il assumer une autre ligne que celle franchement de gauche, sans risquer de s’aliéner la part du peuple la plus exigeante. 
Le handicap? Il prend la forme d’un chiffre, et non des moindres, qui semble échapper à la plupart des expertologues: celui de l’accroissement du vote blanc et nul lors de ce second tour. Ce chiffre, auquel on ne prête traditionnellement que peu d’attention, a ni plus ni moins triplé depuis le 22 avril dernier, passant de 1,5% à 4,6% des électeurs inscrits, soit 2.146.405 voix! Pour nuancer la démonstration qui suit, certains feront remarquer que ce vote blanc ou nul pesait déjà 3,5% des inscrits en 2007.
Seulement voilà, il y a cinq ans, le différentiel était bien plus élevé entre les deux finalistes: Nicoléon, 53,06% des suffrages, soit 18.983.138 voix; Royal, 46,94%, soit 16.790.440 voix ; blancs et nuls, 3,53%, soit 1.568.426 voix. Contrairement à 2012, le vote «blanc» et «nul» était donc inférieur à l’écart final entre les deux candidats. En 2007, Nicoléon avait en effet obtenu 53,06% des voix, soit 50,84% des votants. En 2012, Hollande a obtenu 51,6% des voix, mais seulement 48,6% des votants… Faut-il ainsi évoquer une «victoire serrée», comme certains l’affirment? Et cela donne-t-il du crédit à l’éventuelle volonté de recentrage du nouveau président, façon «union nationale», comme l’a suggérée avec opportunisme François Bayrou? Seul le résultat des législatives répondra à cette question. Plus les députés du Front de gauche seront nombreux, plus l’incongruité de cette question apparaîtra aux yeux de tous!

UMP-FN. De quoi demain? D’abord et avant tout: la vie sans Nicoléon. Rendez-vous compte. Cinq longues années d’errances en tout genre, sans parler de dizaines et dizaines de bloc-notes intégralement consacrés aux dérives du Palais et autres insultes à l’idée que nous nous faisons de la République. Ne vous méprenez pas, la chronique attentive de la droite ne va pas s’arrêter là. Car un danger plus grave encore peut très bien se profiler à l’horizon. Un sondage mené le 6 mai nous laisse songeur. À la question: «Faut-il
que des accords de désistement mutuel soient passés entre les candidats de droite et ceux du Front national?», 25% des sympathisants de l’UMP s’y disent «très favorables» et 45% «plutôt favorables», autrement dit 70% approuvent l’initiative. Du côté des partisans du FN, 31% sont «très favorables», 37% «plutôt favorables», soit un total de 68%. Conclusion: le combat continue. Tous les combats!

[BLOC-NOTES publié dans l'Humanité du 11 mai 2012.]
 

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Bernard Thibault : "indispensable de discuter" pour un retour de la retraite à 60 ans

14 Mai 2012, 16:58pm

Publié par PCF Villepinte

Social-Eco - le 14 Mai 2012

 

 

 

 

Le secrétaire général de la CGT a estimé lundi "indispensable de discuter des modalités d'application" du premier décret que François Hollande doit publier pour permettre de revenir à la retraite à 60 ans, une mesure qu'il a qualifiée d'"événement en Europe".

"Dès lors qu'il s'agit d'un décret permettant de revenir sur des dispositions concernant la retraite, autrement dit réinstaurer le droit au départ à 60 ans pour certaines catégories de Français, il est indispensable de discuter des modalités d'application, chacun a repéré qu'il y avait certaines zones de flou (...)", a commenté Bernard Thibault sur RTL (vidéo ci-dessous). Après consultation des partenaires sociaux, François Hollande doit publier avant fin juin un décret pour permettre aux salariés ayant travaillé dès 18 ou 19 ans de partir à la retraite à 60 ans s'ils ont cotisé 41 ans. Toute la question est de savoir si les trimestres "validés" (chômage, maladie, maternité) seront aussi pris en compte alors que le président élu a toujours parlé de trimestres "cotisés" donc travaillés.

Interrogé sur l'existence d'un désaccord sur ce point avec François Hollande, le leader de la CGT a plaidé pour que "les modalités d'application soient plus larges que celles qui ont été annoncées jusqu'à présent", avant de comparer cette première du gouvernement de Hollande à un "événement en Europe". "Ce sera la première fois depuis très longtemps qu'un gouvernement reviendra en arrière sur ce cycle infernal d'un recul sans cesse de l'âge légal de départ en retraite", a-t-il affirmé.

A propos de la revalorisation du Smic, Bernard Thibault a déclaré que "notre référence, c'est 1.700 euros de Smic par mois (...) et nous pensons que c'est le minimum, décemment". "Il y a un acte politique possible de la part du gouvernement déjà sur le montant du Smic mais plus largement sur les conditions d'application (...). Il y a aussi, au-delà du montant du Smic, à fixer des mécanismes plus automatiques", a-t-il affirmé.

 

 

  • À lire :

Retraite. Un système toujours menacé par la finance
Selon un récent sondage, 67 % souhaitent un retour de l’âge légal à 60 ans.
"La retraite à 60 ans pour tous, c’est possible !" Un point de vue de Jean-Luc Mélenchon

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RDC : la guerre pour le coltan change de forme sur Internet

14 Mai 2012, 16:53pm

Publié par PCF Villepinte

Monde - le 14 Mai 2012

 

 

 

Cette semaine le monde des Hacktivistes s’est saisi d’un dossier trop méconnu.  Les Anonymous ont mis leur puissance en matière de communication pour dénoncer et punir les multinationales qui profitent du coltan sans tenir compte des dégâts causés sur les hommes et la nature en République démocratique du Congo.

Cette opération a autant pour but d’informer que d’attaquer quelques grandes multinationales qui font leurs profits du le commerce de cette matière première au mépris des conséquences. Le coltan est un minerai radioactif utilisé en chimie mais surtout dans tous les téléphones mobiles. 80 % des réserves sont en RDC et particulièrement dans la région du Kivu. Des bandes armées sont en lutte pour le contrôle de mines illégales à ciel ouvert, faisant de nombreuses victimes. Ce sont principalement des enfants qui extraient à mains nues ce minerai radioactif, ce qui fait également des ravages. En outre les mines illégales à ciel ouvert détruisent l’écosystème de la région. La guerre pour le contrôle des matières premières au Congo a fait 5 millions de victimes depuis 1998.

L'Allemand Bayer premier sur le coltan

Les entreprises qui en profitent sont avant tout l’Allemand Bayer (via sa filiale HC Stark) qui raffine (en tantalite) la moitié du Coltan en circulation. Sony, Samsung LG et tous les constructeurs de téléphones portables en premier lieu, mais aussi les téléviseurs à plasma, GPS, ordinateurs portables... Ce sont dont les entreprises ciblées depuis le 10 mai par Anonymous. Les moyens d’action sont habituels même s’ils se perfectionnent. Ainsi mettent-ils hors service les sites Internet des entreprises visés, les participants n’ont même plus à télécharger de programme, ils peuvent se joindre à l’attaque directement depuis leur navigateur. Les anonymes ont repéré plusieurs failles de sécurité chez les sites attaqués, on ne sait pas encore si et de quelle manière elles seront exploitées même si on peut miser sur une publication de données confidentielles. A noter que l'opération d'Anonymous se fait dans le cadre de l'OP Greenrights, dont la cible principale jusque là était  Monsento.

Mais certainement plus important, Anonymous informe. La communication est efficace, avec vidéos et communiqué. Les chiffres avancés interpellent, mais ne sont malheureusement pas sourcés, on n’a pas réussi pour l’heure à tous les vérifier. Par exemple :
– Chaque kilo de coltan extrait coûte la vie à deux enfants
– La population d’éléphants aurait diminué de 80% dans la région
– La population de gorilles aurait chuté de 90%

D’importants documentaires commencent à être faits sur la question, d’autant que le coltan est au cœur d’un conflit en RDC qui a fait déjà 5 millions de morts. Le pionnier étant le film allemand : Blood in the mobile.

  • Ci-dessous un film fait pour Canal Plus dans le cadre des jeudi investigation, Du sang dans nos portables (Tac presse).

 

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