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Bienvenue sur le blog des communistes de Villepinte

STOP A LA CASSE SOCIALE CHEZ DHL SUPPLY CHAIN !

25 Mai 2012, 14:06pm

Publié par PCF Villepinte

 COMMUNIQUE DE PRESSE UL CGT PN2

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Le mercredi 23 mai 2012, les salariés du groupe DHL SC France ont dit STOP à la casse sociale dans leur entreprise ! En signe d’avertissement et à l’appel de la CGT de la CFDT et de FO, un arrêt de travail d’une 1h a été suivi sur toutes les plages horaires par plus de 80% des salariés et jusqu’à 100 % des effectifs sur certains établissements. Le groupe DHL compte 3000 salariés et 85 établissements sur tout le territoire.

Les salariés préoccupés par la politique du moins disant social et par la suppression de nombreux emplois ont exprimé leur ras-le-bol, et ont dit Stop au chômage partiel, aux transferts « sauvages » et à la précarité qui les frappe !

Les salariés et leurs organisations syndicales dénoncent la brutalité de la politique sociale mise en place par une direction incapable de préserver l’outil de travail et de protéger l’emploi !

Sur l’établissement de Paris-nord 2 Parc des Nations, c’est plus de 98% des effectifs qui se sont mobilisés pour se faire entendre et rappeler leurs droits au respect et à l’emploi!

La CGT PN2, appelle l’ensemble des militantes et des militants CGT du 93 à soutenir la lutte des salariés DHL et venir au rassemblement qui aura lieu dès 10h30 le 31 mai 2012 devant le siège de DHL SC au 266 avenue du Président Wilson à la plaine St Denis ( près Stade de France) .

 

POUR TOUT CONTACT : Christian PLAZAS 06 76 68 03 13

Pierre SASSIER 06 18 4516 91

Josiane CLEMENTZ 06 27 56 95 04

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Une nouvelle tentative de division scandaleuse des salariés de PSA

25 Mai 2012, 13:53pm

Publié par PCF Villepinte

COMMUNIQUE DE PRESSE PCF 93

psa elu 2

Les organisations syndicales de l’usine PSA d’Aulnay sous Bois (SUD et CGT) viennent de révéler qu’un mail de la direction avait été adressé aux chefs d’équipes afin qu’ils procèdent à un contrôle des papiers de tous les salariés étrangers en CDI dans les ateliers.

La réaction n’a pas tardé. La nouvelle manœuvre de division des salariés a été immédiatement démasquée. Débrayage et délégation immédiate auprès de la direction de l’usine pour demander l’arrêt immédiat de ce contrôle illégal. La direction a pris peur et a fait cesser aussitôt l’opération.

En effet, rien n’autorise un patron à se transformer en policier, qui plus est, sur le temps et le lieu de travail. Cette chasse au faciès est purement scandaleuse.

Ainsi la direction de PSA accentue ses opérations de répression et de sanctions à l’égard de salariés ou de syndicalistes qui agissent pour le maintien de leur emploi et du site industriel de PSA Aulnay-sous- Bois.

Nous ne cesserons jamais de dénoncer ces agissements qui n’ont pour seuls buts d’affaiblir la solidarité entre travailleurs et la capacité d’action commune des salariés face au projet inacceptable de la fermeture du site.

L’heure n’est plus aux tergiversations de gauche et de droite sur le maintien du site de production.

Pierre Laurent, secrétaire national du PCF, Nicole Borvo Cohen-Seat, présidente du groupe CRC au Sénat et Roland Muzeau, président du groupe CRC-PG à l'Assemblée nationale viennent d’écrire au Premier ministre Jean-Marc Ayrault sur la question des licenciements boursiers.

Ils rappellent que passées sous silence au cours des dernières semaines de campagne de l'élection présidentielle, les menaces de plans sociaux drastiques se précisent et se multiplient aux quatre coins du pays. 3 000 emplois en ligne de mire à Air France, 3 000 également à PSAAulnay, 3 000 encore à Carrefour, 10 000 dans toute la filière de la grande distribution…

Le gouvernement ne peut assister impuissant à ces destructions massives de l'emploi industriel alors que les Français ont exprimé avec force leur volonté de mettre un coup d'arrêt à ce gâchis et que le gouvernement a affiché dans l'intitulé de son ministère l'ambition d'engager le redressement productif du pays.

C'est pourquoi, ils demandent instamment de prendre ce jour les deux décisions d'urgence qui s'imposent.

Premièrement, l'adoption d'un moratoire à effet immédiat sur les plans sociaux et licenciements jusqu'à l'entrée en fonction de la nouvelle Assemblée nationale.

Secondement, l'inscription en priorité à l'ordre du jour de la rentrée parlementaire d'un débat sur les mesures anti-licenciements dès le début de la session.

Nous vous proposons d'inscrire dans ce débat la discussion sur la proposition de loi contre les licenciements boursiers débattue au Sénat le 16 février dernier.

 

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Pantin le 25/05/2012

 

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L’offensive de Fillon jugée déloyale, désagréable, ingrate et mal élevée

25 Mai 2012, 07:12am

Publié par PCF Villepinte

Politique - le 24 Mai 2012

UMP

 

 

 

À quelques jours des législatives, Jean-François Copé et François Fillon se sont lancés dans une étonnante série d’invectives. L’enjeu est de prendre la tête de l’UMP, et donc d'être le mieux placé pour la présidentielle de 2017. Les chefs ont lâché leurs fidèles dans la mêlée.  

Ennemie jurée de François Fillon à Paris, l'ex-garde des Sceaux Rachida Dati a sauté sur l’occasion : elle a jugé déloyale, désagréable, ingrate et mal élevée l'offensive de l'ancien chef du gouvernement contre M. Copé qui, selon elle, "fait le boulot". "Je trouve que c'est très désagréable et très déloyal vis-à-vis de Jean-François Copé, qui quand même est le chef de l'UMP, qui a mobilisé pour la campagne présidentielle de manière très acharnée", a-t-elle dit, reprochant en outre à l'ancien Premier ministre d'avoir vite enterré l'ancien président. "Cela est mal élevé vis-à-vis de Nicolas Sarkozy, il n'est pas mort."

"C'est une vraie connerie de la part de Fillon", juge un autre ex-ministre. "Alors que c'est vrai, il a une cote non négligeable chez les députés et les élus, il s'est tiré une balle dans le pied. Ça rend service à Jean-François Copé."

Conscient du problème, l'ancien Premier ministre tente de ne pas apparaître comme l'agresseur. Il essaye ainsi de réfuter le terme de "guerre". C'est pourtant l'ancien Premier ministre qui avait lancé mercredi les hostilités, et qui a encore dénoncé ce jeudi "l'hypocrisie" de son rival. Dans une interview au Figaro Magazine, il avait ouvertement contesté l'autorité du secrétaire général du mouvement en regrettant que "depuis le départ de Nicolas Sarkozy, il n'y (ait) plus, à l'UMP, de leader naturel. Donc, il y aura une compétition."

"Copé n’a pas été élu par les militants"

Les deux sont désormais en guerre ouverte pour le contrôle de l'UMP. Le poste doit être remis en jeu dans quatre à six mois. Jean-François Copé s’est laissé surprendre par l’agressivité de François Fillon et tente de se poser comme "chef de guerre" à l'approche des législatives. Il appelle "tous (ses) amis de l’UMP" à "la sagesse" et à ne "se mobiliser que pour les législatives". Ce qui ne calme pas les ardeurs de l'ancien locataire de Matignon : "C'est une évidence, (...) Nicolas Sarkozy manque à l’UMP, c'est lui qui a très largement construit le succès de cette formation politique et il y a un vide depuis son départ que personne ne peut nier." Manière d’affirmer que Jean-François Copé, actuellement secrétaire général de l'UMP, ne sert pas à grand-chose. "Copé n'a d'ailleurs pas été élu par les militants", souligne-t-on dans l'entourage de Fillon.

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Un record de non-départs en vacances cet été

25 Mai 2012, 07:08am

Publié par PCF Villepinte

Société - le 24 Mai 2012

 

 

 

En Europe, les vacances sont un luxe. Selon une étude Ipsos pour Europ Assistance, près de deux Européens sur cinq en seront privés cet été. En cause, bien évidemment, la crise économique.

Si vous faites partie des 58 % d’Européens qui partiront en vacances plus de quatre jours cet été, vous ne serez pas gênés par vos voisins. D'autant que seuls 17 % des Européens déclarent qu’ils partiront plusieurs fois cet été (- 8 % par rapport à 2001). Le 12e baromètre des vacances réalisé par Ipsos pour Europ Assistance fait état du plus faible taux d’intentions de départ en vacances depuis 2006. Publiée le jeudi 24 mai, cette étude* révèle l’impact de la crise économique sur les intentions de départ des Européens. "C’est tout sauf une surprise, c’est même la confirmation de ce que l’on observe en France, mais nos partenaires à l’échelle européenne aussi", confie Julien Laurprêtre, le président du Secours populaire français, qui organise cette année encore de multiples campagnes pour "garantir le droit aux vacances énoncé en 1936". Même son de cloche pour Richard Vainopoulos, président du reseau TourCom, deuxième réseau de tourisme en France, pour qui "c’est dans la continuité de ce qu’on observe depuis 3-4 ans".

Toute l'Europe est touchée

C’est presque 8 % de moins d’Européens en vacances par rapport à 2011, un recul d’autant plus marqué dans les pays du sud de l’Europe. Particulièrement touchés par la crise, les Italiens (-15 %) et les Espagnols (-14 %) sont ceux dont les intentions de départ chutent le plus fortement. Mais la tendance est plus générale : -5 % en Allemagne et en Autriche, -2 % en Belgique. Seuls les Français surnagent, puisque 70 % d’entre eux envisagent de partir, soit 2 % de plus que l’année dernière.

Autre constat, même pour les privilégiés qui partent, pas question de s’offrir des vacances de ministres. Ceux qui payent leurs vacances gardent un œil sur le porte-monnaie. Ainsi, 62 % des touristes anglais et 46% des touristes français seront plus économes que l’année dernière. Ils choisiront des destinations plus proches (67 % des français resteront en France, une augmentation de 7 % par rapport à 2011), ou ils limiteront les extras. Richard Vainopoulos souligne que "les vacanciers ne veulent plus être des pigeons, ils savent dépenser correctement". Il critique d’autre part la "tendance des commerçants des sites balnéaires à augmenter leurs tarifs en été".

"les vacances, ce n’est pas du luxe, c’est un droit !"

"Le voyage est un produit de luxe" pour R. Vainopoulos, qui note une forte disparité entre la saison d’été, réservée aux vacances familiales, et celle d’hiver, pour laquelle "les gens sont moins regardants sur leur budget".
C'est en tout cas une mauvaise nouvelle pour Julien Lauprêtre, qui rappelle que "les vacances, ce n’est pas du luxe, c’est un droit !". Il plaidait il y a quelques jours, lors de l’ouverture de la campagne d’été du Secours Populaire, pour des "olympiades de la solidarité".

*Etude réalisée auprès de 3523 personnes en Allemagne, Angleterre, Autriche, Belgique, Espagne, France et Italie. 

Lucas Piessat

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Pierre Laurent, Nicole Borvo et Roland Muzeau interpellent Jean-Marc Ayraud sur les multiples plans sociaux

24 Mai 2012, 18:24pm

Publié par PCF Villepinte

Plans sociaux :

 


24 mai 2012

Premièrement, l’adoption d’un moratoire à effet immédiat sur les plans sociaux et licenciements jusqu’à l’entrée en fonction de la nouvelle Assemblée nationale.

Secondement, l’inscription en priorité à l’ordre du jour de la rentrée parlementaire d’un débat sur les mesures anti-licenciements dès le début de la session. Nous vous proposons d’inscrire dans ce débat la discussion sur la proposition de loi contre les licenciements boursiers débattue au Sénat le 16 février dernier.

Dans l’attente de votre réponse, veuillez croire, monsieur le Premier ministre, en l’expression de notre considération. »

 


 

 

« Passées sous silence au cours des dernières semaines de campagne de l’élection présidentielle, les menaces de plans sociaux drastiques se précisent et se multiplient aux quatre coins du pays.

C’est pourquoi, nous vous demandons instamment de prendre ce jour les deux décisions d’urgence qui s’imposent.

PDF - 635.9 ko

La lettre de P. Laurent, Nicole Borvo et Roland Muzeau

 

 

 

3 000 emplois en ligne de mire à Air France, 3 000 également à PSA-Aulnay, 3 000 encore à Carrefour, 10 000 dans toute la filière de la grande distribution, des milliers encore à Fralib, Nouvelles Frontières, ArcelorMittal, Petroplus, SeaFrance, H2M ex-Québécor, Meryl Fiber, c’est une hécatombe annoncée.

Il nous paraît inacceptable que le gouvernement assiste impuissant à ces destructions massives de l’emploi industriel français alors que les Français ont exprimé avec force leur volonté de mettre un coup d’arrêt à ce gâchis et que votre gouvernement a affiché dans l’intitulé de son ministère l’ambition d’engager le redressement productif du pays.

 

Face à la multiplication des plans sociaux annoncés dans le pays, Pierre Laurent, secrétaire national du PCF, Nicole Borvo et Roland Muzeau, respectivement Présidents des groupes communistes au Sénat et à l’Assemblée Nationale, ont adressé un courrier au Premier ministre pour exiger une action résolue du gouvernement contre cette vaste casse sociale.

 

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Le Smic à 1700 euros, un combat à mener

24 Mai 2012, 18:20pm

Publié par PCF Villepinte

 - le 24 Mai 2012

 

 

 

 

"Légitime"... Mais pas pour tout de suite. Voire même "inatteignable". À environ un mois d'une possible revalorisation du salaire minimum, le Smic à 1700 euros, demandé par la CGT et le Front de gauche, suscite des appréciations divergentes de la part du gouvernement et des autres syndicats.

Michel Sapin a estimé ce jeudi "légitime" de donner un coup de pouce au Smic. Mais le ministre du Travail, de l'Emploi et du Dialogue social a rejeté l'idée d'une forte hausse. "Quand vous êtes une caissière à 70 % du Smic, vous n'arrivez pas à vivre ; il est légitime de donner un coup de pouce au Smic. Mais quand vous êtes une petite entreprise avec des carnets de commandes difficiles, vous vous posez la question de l'équilibre de vos comptes, et là on ne peut pas non plus faire des sauts sur le Smic. C'est cela qu'il faut concilier, et une décision sera prise."

Michel Sapin n'a pas chiffré la hausse éventuelle du Smic au 1er juillet prochain, renvoyant la décision aux prochaines concertations avec les syndicats et les organisations patronales annoncées mercredi par le Premier ministre Jean-Marc Ayrault.

La CGT attend de Hollande un geste fort

Sur le sujet du Smic, les syndicats présentent des opinions différentes. Pascal Debay, membre de la commission exécutive de la CGT, a indiqué à l'Humanité attendre un "geste fort" de François Hollande. "La problématique des bas salaires continue de se poser de façon dramatique, en particulier pour de nombreux salariés précaires. La moitié des salariés à temps complet gagnent moins de 1500 euros. Notre revendication est de porter le Smic à 1700 euros brut. Ce qu’on attend comme geste fort de M. Hollande, c’est une revalorisation dans les semaines ou les mois qui viennent, qui permette d’atteindre ce seuil."

Force ouvrière réclame elle aussi une augmentation progressive du Smic. La centrale fixe à 1340 euros net contre environ 1100 euros net aujourd'hui le niveau du salaire minimum souhaité.

Le déroulement des carrières, une priorité pour la CFDT

En revanche, François Chérèque ne place pas cette question au cœur de ses préoccupations. Le leader de la CFDT expliquait mercredi à Paris Match : "Ils ne croient même pas à ce qu'ils demandent ! Ils savent très bien que c'est inatteignable. L'évolution du Smic doit aussi être liée à la croissance. Discuter d'un coup de pouce est utile, mais cela ne suffit pas à régler le problème du pouvoir d'achat", a-t-il expliqué, en plaidant pour "des aides aux entreprises et des contreparties sur les déroulements de carrière pour que les gens ne restent pas au Smic toute leur vie".

  • À lire aussi :

Réformes sociales : concertations à tout-va pour Jean-Marc Ayrault

"Nous voulons vite un Smic à 1700 euros", entretien avec Pascal Debay, CGT

Hollande pour un coup de pouce au Smic en juillet

Nos articles consacrés au Smic et au pouvoir d'achat

S.G.

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Cannes 2012 : Leos Carax, variations poétiques sur le cinéma

24 Mai 2012, 18:17pm

Publié par PCF Villepinte

Plus que jamais, le jeu de Denis Lavant se rapproche de celui de Chaplin.

Culture - le 24 Mai 2012

Festival de Cannes

 

"Holy Motors", de Leos Carax. France, 1 h 55. Compétition.

 

De notre envoyée spéciale au Festival de Cannes. On retrouve 
Leos Carax 
en compétition avec un film d’une beauté plastique à couper le souffle. Une promenade haletante dans l’univers du 7e art.

Une chambre. Un homme se lève, fait le tour de son lit, s’avance vers la baie vitrée, observe un avion qui atterrit dans la nuit à ses pieds. Rien ne filtre du fracas des moteurs, la bande-son distille une petite musique de nuit. Sur le mur, une forêt, sombre et inquiétante. L’homme s’approche, le heurte, le touche comme s’il voulait le franchir, finit par trouver la serrure. La porte s’ouvre, et dans un sublime jeu de miroirs les spectateurs se voient à l’écran dans un face-à-face qui semble durer pour l’éternité. C’est le réalisateur lui-même. Ceci est un film. Bienvenue dans le monde de Leos Carax.

>>> Lire : Léos Carax, l'enfant terrible du cinéma français

Un mentir vrai flambloyant

Une première scène comme une préface, qui vous livrerait des indices sans vous donner toutes les clés. Il flotte un parfum de mystère qui ne vous lâchera pas, qui ne vous lâchera plus, propulsant le spectateur d’une séquence l’autre depuis l’intérieur d’une limousine transformée en loge d’acteur. Cet acteur, c’est Denis
 Lavant. Il est conduit par Cécile, Édith Scob, jeu sobre et élégant jusque dans les regards silencieux qu’elle échange dans le rétroviseur avec lui, Monsieur Oscar, toujours prononcé avec déférence. Il prend ses ordres dans des pochettes qui lui sont remises au fur et à mesure. Dans cette berline qui sillonne Paris silencieusement, Monsieur Oscar se métamorphose. Il est tour à tour homme d’affaires richissime, mendiante, M. Merde, cybercréature, accordéoniste, mourant, tueur à gages, père de famille… Des jeux de rôle multipliés à l’infini, des jeux d’acteur où la transformation tient de l’illusion, de la manipulation, des jeux de l’enfance, d’un mentir vrai flamboyant.

Carax filme la mort du cinéma en direct, un métier où le souffle épique de la machinerie n’est plus. Il le dit, le répète à l’envi, mais personne ne l’entend. En s’approchant si près de cette mort annoncée, il ne se brûle pas les ailes, il trouve sa juste place. Holy Motors tient à la fois d’une déclaration d’amour au cinéma, aux acteurs, et d’un plaisir inassouvi du jeu multipliant les fausses pistes, les esquisses, les faux-semblants, les installations éphémères. Dans les bras d’Eva Mendes, Lavant se fait Christ au tombeau ; au côté d’une Kylie Minogue chantant dans une Samaritaine en ruines qui surplombe le pont Neuf, ils sont les amants éplorés d’une comédie musicale désuète ; face à Michel Piccoli, il se réfugie dans le silence ; au côté de compagnons accordéonistes, il foule les pierres d’une cathédrale au son d’un instrument diabolique. Denis Lavant sait tout faire, sauter, danser, se contorsionner, hurler des borborygmes ou murmurer. Plus que jamais son jeu se rapproche de celui de Chaplin, poussé par une force intérieure rare. Carax signe une fantaisie poétique, noire et sublime, un objet rare traversé de fulgurances qui ne vous laissent jamais indifférent.

La bande annonce :

 

ou cliquez ici

>>> Lire aussi : toute l'actualité du Festival de Cannes

Marie-José Sirach

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Le jugement de l’Erika coulé ?

24 Mai 2012, 11:09am

Publié par PCF Villepinte

Naufrage de l'Erika en 1999

 - le 24 Mai 2012

Catastrophe

 

 

 

L’avocat général de la Cour de cassation doit plaider, ce jeudi matin, pour l’annulation des procès de l’Erika. Selon lui, ces procès se fondent sur des lois non conformes aux conventions internationales.

« Cassation totale, sans renvoi » : c’est ce que propose l’avocat général de la Cour de cassation, maître Boccon-Gibot, dans l’affaire de l’Erika. Ce pétrolier battant pavillon maltais avait sombré en 1999 en « zone économique exclusive », provoquant une marée noire qui avait sinistré les côtes bretonnes et vendéennes. Pour les parties civiles, constituées principalement des collectivités locales touchées par la catastrophe et d’associations de défense de l’environnement, une telle décision se traduirait par « un permis de polluer en toute impunité ».

En première instance comme en appel, la justice avait déclaré coupables de « pollution involontaire par hydrocarbure » l’armateur Giuseppe Savarese, le gestionnaire du navire Antonio Pollara, la société de certification Rina et l’affréteur du navire, Total. Ces derniers avaient donc été contraints de payer des amendes ainsi que des dommages et intérêts en réparation du préjudice matériel, moral et environnemental subi. La Cour de cassation doit étudier aujourd’hui l’avis de l’avocat général, qui prône la cassation du procès de 2010, c’est-à-dire son annulation pure et simple.

L’avocat général considère que, l’accident n’ayant pas eu lieu dans les eaux territoriales françaises, les juridictions du pays sont incompétentes pour juger cette affaire. Cet argument a été rejeté en première instance et en appel, la justice considérant que la pollution avait atteint le territoire français. Pour les élus des communes sinistrées aussi, la justice française est compétente, l’État de pavillon de l’Erika (Malte) ne s’étant pas manifesté pour juger de l’affaire (convention Montego Bay).

Un argument irrecevable pour Me Boccon-Gibot, puisque la loi française n’est pas conforme aux textes internationaux relatifs à la pollution maritime. Autre argument pour l’avocat général : la condamnation de Total, porteur de la cargaison, au pénal, est selon lui contraire au droit international. Enfin, selon Me Boccon-Gibot, le préjudice écologique n’est pas prévu par la convention sur la responsabilité civile en cas de pollution par hydrocarbure. Mais pour les parties civiles, la cour d’appel n’a pas indemnisé les collectivités au titre d’un « préjudice écologique », mais d’un « préjudice moral de nature écologique ».

Une vision restrictive du droit

Ce qui se joue au-delà du droit même, c’est surtout son interprétation. Là où l’avocat général défend une vision restrictive du droit, les parties civiles appellent à une lecture moins dogmatique, arguant de la nécessité de punir cette catastrophe.

Du côté des parties civiles, on s’inquiète de la remise en cause, voire de l’annulation pure et simple, du préjudice écologique. Pour Isabelle Thomas, présidente à la mer et au littoral du conseil régional de Bretagne, « si la Cour de cassation déclarait les tribunaux français incompétents, ce serait un déni de justice vu que Malte n’a pas poursuivi (l'armateur en justice - NDLR) ». Autre argument : le droit international ne précise pas que la justice de l’État côtier est incompétente, la France serait donc légitime à juger cette affaire.

« Ce qui est important ici, ce ne sont pas les indemnités mais la jurisprudence, poursuit Isabelle Thomas. S’il n’y a plus de préjudice écologique, on ôte le droit à l’État côtier d’aller en justice. Or, cette menace oblige les armateurs et les affréteurs à avoir un comportement responsable. Ce serait un mauvais signe pour l’écologie. » La Cour de cassation devrait donner sa réponse en septembre.

  • À lire aussi :

Total peut-être blanchi, la colère monte

Profits : encore un cru exceptionnel pour Total

Lucas Piessat

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Maintenant il faut changer de politique !

24 Mai 2012, 07:45am

Publié par PCF Villepinte

Fret SNCF :

 manif retraités

Le 22 mai 2012, à l’initiative des élus de la CGT, une procédure de droit d’alerte économique a été initiée au Comité Central d’Entreprise de la SNCF. En effet, la situation est désormais telle que la pérennité de l’activité est en cause.

Après une succession de plans de déstructuration imposés par Bruxelles et l’Etat Français, en moins de 10 ans Fret SNCF a été sacrifié au profit du tout routier. Dès 2003, avec l’annonce du plan VERON, la CGT a mobilisé et proposé des pistes de développement. Depuis, les dirigeants et les plans se sont succédés accélérant la spirale du déclin en sabordant les capacités productives et en dégradant les conditions sociales (suppression de triages, de gares, de locomotives, de wagons, d’emplois…).

Ce sont ces stratégies qui sont responsables de la situation. En 2000 Fret SNCF transportait 55 milliards de tonnes par kilomètres en maîtrisant le déficit à 50 millions d’euros, en 2011 le volume transporté n’est plus que de 15 milliards de TK et le déficit avoisine les 450 millions d’euros.

La procédure du droit d’alerte, impulsée par la CGT, vise à obliger la direction à justifier sa gestion devant les élus du CCE. Des questions précises ont été posées, portant sur la dette, la stratégie commerciale, les conditions de production et d’exploitation, la situation sociale… La direction a obligation de répondre 15 jours avant la prochaine réunion qui aura lieu les 20 et 21 juin.

A l’issue de cette réunion, si la gravité de la situation est confirmée, le droit d’alerte sera effectif et les élus pourront se faire assister par un expert. Il rédigera un rapport, comportant aussi des propositions alternatives, qui sera présenté au Conseil d’Administration où siègeront les représentants du nouveau gouvernement.

Dans le cadre des Etats Généraux du Service Public Ferroviaire qu’elle anime dans les territoires, en associant les élus politiques, le milieu associatif, les usagers, les chargeurs et les cheminots, la Fédération CGT des Cheminots continuera à créer les conditions du débat et de la mobilisation afin que le report modal en faveur du mode ferroviaire, conformément aux attentes citoyennes,devienne une réalité.

Communiqué de la Fédération CGT des Cheminots

Contact presse : Alain PROUVENQ 01.49.88.61.00

 

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Saint-Nazaire : près de 4 000 manifestants "mobilisés pour la Navale"

23 Mai 2012, 21:58pm

Publié par PCF Villepinte

le 23 Mai 2012  
 

À l'appel de l'intersyndicale CFDT, CFE-CGC, CFTC, CGT, FO, FSU, Solidaires, UNSA, environ 4000 personnes ont manifesté mercredi à Saint-Nazaire pour réclamer l'intervention des pouvoirs publics pour sauver les chantiers navals en grande difficulté économique.

Partis d'une porte des chantiers navals en fin de matinée, les manifestants se sont dirigés dans le calme vers la sous-préfecture, où une délégation a été reçue. De sources policières, les manifestants, après avoir quitté les chantiers, étaient 1700 en mouvement, mais une partie de ceux qui étaient rassemblés devant leur entreprise n'ont pas défilé. De source syndicale, ils étaient "environ 4000".

"La situation est dramatique", a estimé Marie-Claude Robin, secrétaire départementale de la CGT. "Dans les six prochains mois, il faut que des décisions soient prises pour que soient relancés les chantiers : on a connu ça à Nantes il y a 30 ans, on n'a pas envie de revoir ça à Saint-Nazaire", a-t-elle ajouté. "On était dans la même situation en 1997", a pour sa part estimé le délégué CFDT Marc Ménager, "mais à l'époque le marché du paquebot était bon." "Nous sommes en grande alerte et les bureaux d'étude sont en pleine sous-charge. Pour concrétiser de nouvelles commandes, l’État doit faire en sorte que les montages financiers soient satisfaisants pour les clients", a ajouté le délégué. "Il faut remonter à l'époque du France pour trouver une situation aussi tendue", a estimé le maire PS de Saint-Nazaire, Joël Batteux. "L'économie nazairienne, c'est d'abord l'industrie", a-t-il souligné. "On n'imagine pas ne plus voir de paquebots partir de Saint-Nazaire."

La direction des chantiers navals STX a annoncé début avril qu'elle envisageait 2500 jours de chômage partiel à la suite de la perte d'une commande de deux navires de croisière, qui sont venus s'ajouter à un peu plus de 9000 jours de chômage partiel en mai et juin pour faire face au creux de charge que l'entreprise devait traverser d'ici à fin 2012 en raison du faible remplissage de son carnet de commandes en 2011.

Le carnet de commandes des chantiers ne comprend plus que l'Europa 2, un paquebot de grand luxe pour 500 passagers, commandé par le groupe allemand Hapag Lloyd Croisières et livrable au printemps 2013, un paquebot de plus de 1700 cabines pour l'Italien MSC, le Preziosa (mars 2013), et deux navires porte-hélicoptères de type BPC pour la Russie (fin 2013 et fin 2014). Un autre paquebot géant pour MSC, le Divina, a été livré samedi et a appareillé devant une nombreuse foule nazairienne.

STX France, dernier grand chantier naval français, est détenu à 66,6% par STX Europe (filiale du sud-coréen STX Shipbuilding) et à 33,3 % par l'État. L'entreprise emploie 2100 personnes et fait travailler quelque 4000 sous-traitants.

À Lire aussi :
Quelle relance pour les chantiers navals ?
Saint-Nazaire, à la recherche de l’égalité

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