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Bienvenue sur le blog des communistes de Villepinte

Mélenchon : "De quel droit parle-t-elle de cette façon aux Grecs?"

27 Mai 2012, 21:21pm

Publié par PCF Villepinte

Jean-Luc Mélenchon et Alexis Tsipras de Syriza

Politique - le 27 Mai 2012

 

 

 

 

En pleine campagne pour les législatives à Hénin-Beaumont, Jean-Luc Mélenchon a tenu à réagir aux propos de Christine Lagarde sur les Grecs.

L'ex-candidat du Front de gauche à l'Elysée, Jean-Luc Mélenchon, a dénoncé ce dimanche les propos "indignes" de la directrice générale du FMI Christine Lagarde demandant aux Grecs de payer "tous leurs impôts", suggérant que la Française devrait démissionner.
"De quel droit parle-t-elle de cette façon aux Grecs?", a-t-il déclaré sur France 3. "Ce sont des propos indignes, s'il y avait une morale politique, Mme Lagarde devrait s'en aller du poste qu'elle occupe". "Pourquoi ne dit-elle pas: ce sont les armateurs, c'est à dire les capitalistes, qui doivent payer leurs impôts, alors qu'ils ne les paient pas? C'est l'Eglise orthodoxe qui devrait payer (des impôts). Les braves gens du commun paient leurs impôts parce que c'est prélevé à la source. Les fonctionnaires n'ont aucun moyen d'échapper à l'impôt", a ajouté M. Mélenchon.

En tout cas, les propos de Christine Lagarde au Guardian ont attisé la colère des Grecs, qui répondront dans les urnes le 17 juin. Ils s'indignent, réagissent et s'adressent directement à la patrone du FMI : "le 17 juin les Grecs vont répondre aux usuriers du monde entier qui exploitent notre pays", prévient l'un d'eux. "Savez-vous les dégâts que vous avez causés au peuple grec? demande un autre internaute, "nous ne sont pas fainéants et nous ne sommes pas des mendiants". Ou encore : "Merci pour votre amour et votre soutien et sachez que les Grecs ne sont pas stupides. Nous connaissons votre jeu et nous n'allons plus l'autoriser !".

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Des députés du FRONT DE GAUCHE

27 Mai 2012, 18:58pm

Publié par PCF Villepinte

 

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ROISSY DIRECT

27 Mai 2012, 18:51pm

Publié par PCF Villepinte

 

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Fralib : « le gouvernement doit mener la bataille contre la finance »

27 Mai 2012, 06:38am

Publié par PCF Villepinte

 Fralib : « le gouvernement doit mener la bataille contre la finance »

 

 

Le Ministre du redressement productif, Arnaud Montebourg a annoncé ce matin la reprise des discussions entre le groupe Unilever et les salariés de Fralib.

Après 600 jours de lutte, épaulés par la population, c'est une première très bonne nouvelle pour les salariés de Fralib. Un premier pas vers une victoire.

Depuis des mois, les élu-e-s communistes et le Front de gauche se battent aux côtés des salariés de Fralib pour faire valoir la crédibilité de leur projet. Aujourd'hui, nous nous félicitons que la gauche intervienne et puisse pousser à la sauvegarde des emplois.

Pour autant, la loi doit bel et bien rendre impossible ce type de situation. Hier encore, avec Nicole Borvo Cohen-Seat et Roland Muzeau, j'ai fait part de mon inquiétude au Premier Ministre quant à la multiplication des plans sociaux dans tout le pays et la nécessité pour le gouvernement de s'engager sur des mesures anti-licenciements ainsi que sur l'adoption d'un moratoire sur les plans sociaux.

Le gouvernement ne peut pas se contenter d'être rassurant. Cette bataille est une bataille qu'il faut mener contre la finance et le Front de gauche s'engage à la mener.

Fralib doit vivre. Et le seul projet qui vaille est celui que proposent les salariés. Le gouvernement doit maintenant et résolument se placer de leur côté.

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Conseiller(s): dans les coulisses des cabinets...

26 Mai 2012, 07:01am

Publié par PCF Villepinte

L'un part, l'autre arrive. Quand les hommes de l'ombre parlent et se confessent. Jusqu'où ne pas être trop naïfs...
Distance. «Malgré toutes les forces contre nous, tout cela s’est terminé dans un mouchoir de poche, 600 000 voix, et l’affaire pouvait basculer…» Dans un bistrot parisien d’où l’on aperçoit furtivement la rue de Rivoli voisine, un ancien conseiller du Palais tente de se donner des raisons compensatoires. Jusque-là, l’énarque avait divinisé l’ego, la vie, l’argent, le pouvoir, cette sensation de toucher du doigt ce qu’il nommait «l’unité de commande de l’État», avec, au fond des yeux, dès qu’il prenait la parole, même dans l’intimité, ce semblant de hiérarchie dans l’atomisation des individus. Le voici soudain en peine de défouloir, cherchant une oreille attentive et pourquoi pas une lueur de complicité dans la nuit des solitudes – qui ne franchira pas le seuil de la fraternité républicaine. L’atomiseur atomisé. Sonné. Mais visiblement peu inquiet pour son avenir professionnel, puisque, début juin, ce tout frais quadra retrouvera son corps d’origine, la Cour des comptes… Si ce proche d’Henri Guaino reconnaît avoir commencé ses cartons dès avant le second tour de la présidentielle, sachant la partie perdue, il reproche ouvertement, mais pas publiquement, la «stratégie du choc» et la «logique des boucs émissaires» imposées par le Machiavel de l’ombre, Patrick Buisson, autant de manœuvres dans lesquelles se serait «fourvoyé» Nicoléon. Par cette prise de distance pour le moins tardive, notre interlocuteur ne cherche-t-il pas à se donner le beau rôle? «Pas du tout, répond-il. Ce fut une bataille de fond et je suis 
le premier à reconnaître, hélas!, que c’est sans doute grâce à cette stratégie ultradroitière que nous avons failli déjouer les sondages. Ne vous méprenez pas: la France n’a jamais été aussi à droite qu’en ce moment. Le paradoxe est total. C’est une bombe politique qui explosera un jour ou l’autre.»

«Choc». Pas de hasard. À la faveur de cette discussion serrée, le bloc-noteur en a profité pour re-jeter un œil attentif 
à l’essai de Naomi Klein, "la Stratégie du choc. La montée d’un capitalisme du désastre", réédité dans la version poche (Babel Éditions). L’essayiste canadienne démontrait comment la mise en œuvre systématique de cette stratégie dite «du choc» par les ultralibéraux de tous les continents, façon Milton Friedman, a consisté à profiter de la fragilité d’une population ou d’un pays pour appliquer des contre-réformes si violentes que tout retour en arrière semble (injustement) impossible.
L’auteur cite maints exemples historiques: le Chili de Pinochet, l’Indonésie, l’Iran, le thatchérisme, le reaganisme ou, plus récemment, les conséquences de l’ouragan Katrina, à La Nouvelle-Orléans, en 2005, qui permit aux conservateurs américains d’imposer une vague de privatisations locales sans précédents. Se souvient-on que, là-bas, dans cette grande ville de l’État de Louisiane, il ne reste que quatre écoles publiques contre 125 avant? Voilà exactement le modèle auquel aspirent les ordo-libéraux européens et autres idéologues, en instrumentalisant les peurs sur la crise financière, les dettes, les déficits, les menaces sur l’euro, etc. La question se pose désormais: la machine infernale est-elle en train de s’enrayer?
Souffle. Contraste saisissant avec la première scène. Non loin d’un grand ministère, la brasserie ne désemplit pas et les habitués ont déjà compris qu’il s’y tramera beaucoup de choses entre la poire et le fromage. L’homme, issu lui aussi de la haute administration, enrôlé la semaine dernière dans une tâche régalienne incontournable sur l’échiquier élyséen, se dit d’emblée «mélancolique de la vraie gauche» et lorsque nous nous étonnons du sens qu’il veut donner à «vraie gauche», il poursuit: «La France des esprits positifs semblait résignée. La voilà de retour.» Mais encore? «Ceux pour qui la finalité de la vie s’identifie à l’effervescence bactérienne ont jubilé trop longtemps. La pensée dominante a pris un coup sur la tête.» Silence gêné. Puis explication. «La gauche ne peut plus décevoir. C’est une mission sacrée. Sinon, ce sera la voix ouverte à toutes les catastrophes démocratiques dans quelques années.» L’ambiance, devenue soudain solennelle et presque tragique, vire aux explications économico-techniques, comme s’il fallait adresser un message à «l’autre gauche» (dixit), la rassurer quant aux intentions du gouvernement… «Nous sommes en désaccord profond avec Merkel quand elle dit que la croissance à crédit nous ramènerait au début de la crise. La croissance, la redistribution, c’est notre histoire. Et quand je dis que nous n’avons pas le droit de décevoir, c’est parce que nous avons trop souvent donné l’impression qu’on se détournait du chemin. Le dévoiement d’un idéal ou d’une espérance est la pire des choses.» À cet instant, un nouveau souffle dramatique a soldé la conversation. C’était trop tard, ou trop tôt, pour juger non pas de la sincérité du propos, mais déjà, de sa crédibilité.

[BLOC-NOTES publié dans  l'Humanité du 25 mai 2012

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Marine Le Pen: "Chaque fois que quelqu'un dit je vais voter Mélenchon, c'est un maghrébin"

26 Mai 2012, 06:57am

Publié par PCF Villepinte

Jean-Luc Mélenchon à Hénin-Beaumont

 En campagne à Hénin-Beaumont, Marine Le Pen, la présidente du Front national s'est laissée aller à une de ces outrances dignes de son père Jean-Marie Le Pen.

Interrogée par des journalistes sur la candidature aux législatives de Jean-Luc Mélenchon dans la onzième circonscription du Pas-de-Calais où elle est elle-même candidate, Marine Le Pen a assuré que "chaque fois que quelqu'un vous dit "je vais voter Mélenchon", c'est un Français d'origine algérienne", précisant ensuite "maghrébin". La fille de son père avait déjà auparavant résumé le vote Mélenchon à un "vote bobo" et "immigré".

Crainte de perdre le scrutin

Peut-être préoccupée par les derniers sondages qui donnent vainqueur le candidat du Front de gauche aux législatives dans cette circonscription, Marine Le Pen a aussi confié ses craintes de défaite. La faute selon elle au redécoupage électoral effectué par l'ex-ministre UMP Claude Guéant (Intérieur) et son secrétaire d'Etat Alain Marleix, qui ajoute les villes PS de Carvin et Libercourt.

Pour remédier à cette faiblesse supposée, la leader d'extrême-droite espère paradoxalement profiter de la candidature de Jean-Luc Mélenchon: "Les socialistes se plaignent en disant que l'arrivée de M. Mélenchon radicalise en quelque sorte les positions, et risque en réalité de nous renforcer, en amenant à voter contre lui des gens qui peut-être se seraient abstenus". Selon Marine Le Pen, cette analyse n'est "pas stupide".

  • A lire aussi:
  • 

Jean-Luc Mélenchon battrait Marine Le Pen à Hénin-Beaumont

Mélenchon: "J'y vais car je veux qu'il y ait débat. C'est ça la politique"

La campagne des législatives dans l'Humanité.fr

S.G.

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Éducation : les rapports "cachés" de l'Inspection générale enfin publiés

26 Mai 2012, 06:52am

Publié par PCF Villepinte

Le ministre de l’Éducation, Vincent Peillon, en visite dans une école primaire à Brie-Comte-Robert (Seine-et-Marne), lundi 21 mai.

Société - le 25 Mai 2012

 

 

 

Le nouveau ministre de l’Éducation nationale, Vincent Peillon avait promis que les rapports "cachés" sous l'ère Chatel seraient publiés par souci de "transparence" et pour "contribuer utilement au débat public". C'est désormais chose faite avec la divulgation de 17 rapports de l'Inspection générale qui sont autant de mines d'informations sur le système éducatif.

Parmi ces rapports 17 rapports, tous datés de 2011 et mis en ligne sur www.education.gouv.fr figurent notamment ceux sur l'école maternelle, la mise en oeuvre de la réforme de la formation des enseignants, le remplacement des enseignants absents ou les internats d'excellence. Vincent Peillon avait annoncé cette semaine que les rapports "cachés ces dernières années" seraient publiés, reprenant ainsi à son compte des critiques faites par plusieurs organisations, notamment les parents d'élèves de la FCPE, qui avait saisi la Haute autorité de la statistique publique sur la rétention par le précédent gouvernement de droite de notes et rapports. L'Association des maires ruraux de France (AMRF) avait par exemple dû saisir la commission d'accès aux documents administratifs (Cada) pour obtenir le rapport de juin 2011 ("pourtant favorable") sur le plan "Ecole numérique rurale" que l'ancien ministre Luc Chatel lui avait refusé, a expliqué son président, Vanik Berberian.

Publier ces rapports, c'est "instaurer une nouvelle relation de confiance entre l'École et la nation" précise le ministère.

En consultant ces rapports, on relève l'acuité du problème des remplacements, la nécessité d'une formation "adaptée" pour les professeurs de maternelle, les risques de sortie du système éducatif après la classe de seconde professionnelle ou encore le coût des internats d'excellence.

L'administration a une connaissance "très imparfaite du nombre réel des absences" des enseignants du public. Si, dans le primaire, les remplacements se font "dans des conditions satisfaisantes dès le premier jour, il n'en est pas de même" en collèges et lycées. L'enseignement public, où des milliers de postes de remplaçants ont été supprimés depuis 2007, "est par ailleurs confronté à une insuffisance des viviers des professeurs remplaçants que, pour le moment, ni le recours à Pôle emploi, ni l'appel à de jeunes retraités ne permettent de compenser".

Selon un autre rapport, il faut offrir aux professeurs de maternelle une formation "importante" et "adaptée", avec une "ouverture aux autres cultures de la petite enfance", d'autant plus que la réforme de la formation a mis l'accent sur les savoirs par disciplines (français, histoire, sciences, langues...), ce qui n'est pas le plus utile pour faire classe à des élèves de trois à six ans.

Un rapport soulève aussi le coût important des internats d'excellence, par exemple 10.000 euros par an et par interne à celui de Sourdun (Seine-et-Marne), hors masse salariale, ce qui pose la question de leur pérennité car ils ont bénéficié grâce au grand emprunt de "moyens exceptionnels" qui, par nature, ne sont pas renouvelables. Quant à la réforme du bac pro (passé de quatre à trois ans), elle va bien permettre à plus d'élèves de devenir bacheliers, mais "un peu plus d'un jeune sur cinq ne passe pas en première", une "hausse des sorties" qui "constitue une alerte sur le fonctionnement de la seconde professionnelle".

A l'avenir, les rapports de l'inspection générale de l'éducation nationale (IGEN) et de l'Inspection générale de l'administration de l'éducation nationale et de la recherche (IGAENR) "ont désormais vocation à être publiés", a assuré le ministère dans son communiqué. Ceux d'ores et déjà en ligne sont "les plus récents" et "les plus anciens seront publiés dans les jours qui viennent", est-il précisé.

Lire aussi :

Les Déchiffreurs mettent Luc Chatel au piquet
Pour l’éducation, c’est l’heure du changement

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Le 2 juin aux Espaces V, rassemblement festif pour la victoire!

25 Mai 2012, 22:06pm

Publié par PCF Villepinte

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Grèce: Syriza contre-attaque aux critiques de Daniel Cohn-Bendit

25 Mai 2012, 18:45pm

Publié par PCF Villepinte

 

René Dourou, députée Syriza, adresse une lettre ouverte au député allemande au Parlement européen

 Exclusivité l'Humanité.fr.  Dans une lettre que nous révélons ce vendredi, Syriza, par la plume de sa députée Rena Dourou, répond aux attaques répétées à son encontre du député Vert allemand au Parlement européen Daniel Cohn-Bendit.

Syriza a décidé de ne plus rien laisser passer des jugements de Daniel Cohn Bendit à son encontre. Ce vendredi,  la députée grecque Rena Dourou a démonté les arguments de l'euro-député qui amalgame les propositions du parti de la gauche radicale avec celui d'Aube dorée, parti néo-nazi grecque, et qui déforme et dénigre les propositions du mouvement mené par Alexis Tsipras ("C’est un programme de mensonge. C’est complètement idiot. Et c’est de la folie").

Pour des raisons électoralistes

"Vous, une icône de la révolte de mai 68, vous avez choisi comme cible, au cours de votre conférence de presse aux côtés du représentant des Verts grecs, M. Chrysogelos, la gauche, SYRIZA, et non pas les socialistes ou les conservateurs qui, pourtant, sont responsables de la faillite actuelle de notre pays! Pour des raisons électoralistes, c’est-à-dire rejeter une coalition des Verts avec la gauche, vous avez choisi de vous tourner contre SYRIZA, en ridiculisant et en déformant son programme et ses propositions", écrit Rena Dourou.

Cohn-Bendit fait le jeu des deux partis au pouvoir depuis 38 ans

Cette dernière réfute dans le programme de Syriza la proposition d'«un salaire minimum à 1.300 euros», comme l'assure Daniel Cohn Bendit. Elle s'érige ensuite contre le "peu de respect pour le peuple grec et ses institutions démocratiques" du député européen qui prédit le pire, en cas de victoire de Syriza le 17 juin lors des législatives: "Les gens, à qui elle aura fait des promesses non tenues, descendront dans la rue. Avec le risque de chaos social et de recours à l’armée. Il existe des précédents en Grèce!"

Elle dénonce enfin ces attaques répétées de Daniel Cohn-Bendit à l'encontre de Syriza, reprises "en boucle par tous les médias, surtout ceux qui soutiennent les deux partis au pouvoir depuis 38 ans. Ce sont les mêmes médias qui ont passé sous silence vos positions sur le coût de l’armement militaire sur les finances publiques de la Grèce... Un détail certes révélateur qu’aurait dû vous inquiéter..."

 

  • A lire aussi:

"Quel gâchis, M. Cohn-Bendit", lettre ouverte de Rena Dourou, députée Syriza

"Angela Merkel n'est pas propriétaire de l'Europe", Alexis Tsipras

A voir aussi:

Vidéo l'Humanité.fr: conférence de presse d'Alexis Tsipras et du Front de gauche

 

S.G. (avec Fabien Perrier)

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Plans sociaux: Jean-Marc Ayrault répond à Pierre Laurent

25 Mai 2012, 18:42pm

Publié par PCF Villepinte

Jean-Marc Ayrault

  

 

 

Le Premier ministre a répondu ce vendredi à la lettre ouverte de Pierre Laurent, secrétaire national du PCF, qui l'interpellait sur la multiplication des plans sociaux. Jean-Marc Ayrault indique ses actions à venir et parlent de mesure contre les licenciements boursiers.

Dans sa réponse à la lettre cosignée par Pierre Laurent, Nicolas Borvo Cohen-Seat et Roland Muzeau, le nouveau locataire de Matignon indique deux nouvelles possibilités de recours des salariés contre les plans de licenciements et les cessation d'activité. Le Parlement sera saisi "pour adopter rapidement un certain nombre de mesures précises sur les licenciements boursiers et sur l'obligation pour un groupe, de céder à un repreneur un site industriel rentable qu'il envisagerait de fermer".

Dossiers suivis par Arnaud Montebourg

Par ailleurs, Jean-Marc Ayrault souligne l'action du "Ministre du redressement productif" qui "s'est saisi dès son installation de l'ensemble des dossiers en cours". Ce vendredi, Arnaud Montebourg s'est rendu à Gémenos auprès des Fralib et a annoncé le retour d'Unilever à la table des négocations, qui voulait pourtant cesser toute activité sur ce site de production du thé l'Eléphant, ainsi que la nomination d'un médiateur.

"Chaque situation fait l'objet d'un examen et d'un suivi particuliers. Il est mobilisé avec le Ministre du travail, de l'emploi, de la formation professionnelle et du dialogue social sur les plans sociaux en cours afin de trouver les meilleures solutions pour sauvegarder les emplois et préserver notre tissu industriel et notamment nos PME", assure le Premier ministre

Financement de l'économie

Celui-ci reprend les promesses de campagne de François Hollande concernant la mise en place "de nouveaux outils de financement de l'économie et de la Banque publique d'investissement. Il rappelle enfin aux élus communistes qui l'ont interpelé la tenue de la "conférence sociale qui se réunira d'ici le 14 juillet et dont j'engagerai mardi 29 mai prochain la préparation en recevant les organisations syndicales de salariés et les organisations d'employeurs".

  • A lire aussi:

La réponse du Premier ministre au courrier de Pierre Laurent

La lettre ouvert de Pierre Laurent, Nicole Borvo Cohen-Seat et Roland Muzeau à Jean-Marc Ayrault

Réformes sociales: concertation à tout-va pour Jean-Marc Ayrault

Stéphane Guérard

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