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Bienvenue sur le blog des communistes de Villepinte

Présidentielle 2012 : La campagne du Front de gauche

10 Mars 2012, 07:24am

Publié par PCF Villepinte

 

 

 

Analyses, reportages et entretiens de l'Humanité, mais aussi rendez-vous, meetings et assemblées citoyennes et toutes les prises de position et communiqués... Suivez en direct la campagne des présidentielles du Front de gauche sur l'Humanité.fr

 

Tous les articles de l'Humanité, consultables ici  

>>>  Le Front de gauche porteur d’espérance
>>> Jérôme Sainte-Marie, du CSA : « Une progression lente et régulière »

>>> La planification écologique, ou le temps long du développement
>>> Le Front de gauche à 10 %, selon CSA

 

>>> La chronique politique : Abrogation, est-ce un gros mot quand on veut construire ?
>>> Chronique du Front : Elles
>>> Éditorial de Jean-Emmanuel Ducoin : Insurrection : acte I

 

  • DANS LES MÉDIAS

Le 10 mars

>>> 19h00  Jean-Luc Mélenchon est l'invité de «Salut les Terriens» sur Canal  + avec Thierry Ardisson

 Le 11 mars

>>> 17H45 - Jean-Luc Mélenchon est l'invité de «C Politique» sur France 5 avec Géraldine Muhlmann

Le 12 mars

>>> 7h-9h - Jean-Luc Mélenchon invité de la spéciale présidentielle d’Europe 1

>>> 19h45 - Jean-Luc Mélenchon invité du «19:45» de M6

Le 13 mars

>>> 19h00 - Jean-Luc Mélenchon invité de «Mardi Politique» de RFI-Le Point-France 24- 20 minutes
Il sera interrogé par Olivier CHERMANN (RFI), Michel REVOL (Le Point), Yvon MEZOU (20 Minutes) et Roselyne FEBVRE (France 24)

Le 16 mars

>>> 12h08 - Jean-Luc Mélenchon invité de «France Bleu Midi» sur le réseau France Bleu


  • RENCONTRES ET MEETING

 Le 9 mars

>>> à 18H00 - Pierre Laurent se rendra à Sartrouville à la rencontre des habitants, des associations, des syndicalistes du plateau. Il sera accompagné des candidats du Front de gauche aux législatives.

Les Indes – Sartrouville (78)

>>> à 20H30 - Meeting -  Pierre Laurent participera au meeting du Front de gauche.
En présence de Martine Billard, Yann Cochin et Pierre Cours-Salies.

Salle Gérard Philipe – rue Louise Michel – Place du marché – Sartrouville (78)

>>> En direct à 19 heures - Réunion publique de la salle des fêtes d’Hénin-Beaumont en présence d’Alexis Corbiére, secrétaire national du Parti de Gauche et de Laurent Maffeïs, directeur de cabinet de Jean-Luc Mélenchon. À suivre en direct.

Le 10 mars 

Forum Sport du Front de Gauche

>>> à 9H00 - Pierre Laurent se rendra au Forum Sport du Front de Gauche. Avec Jean-Luc Mélenchon et Marie-George Buffet, députée et ancienne ministre de la Jeunesse et des Sports.

>>> à 11H30 Prise de parole de Jean-Luc Mélenchon qui présentera les principaux axes du programme du Front de gauche pour le Sport

 Espace Robespierre, 2 rue de la République, IVRY SUR SEINE (94)

>>> à 15H00  Présence et prise de parole de Jean-Luc Mélenchon au forum CPCA – Halle des Laminoirs des Ateliers Christofle, 112 rue Ambroise Croizat 93200 Saint-Denis

Le candidat du Front de gauche exprimera ses positions sur la vie associative et le projet du FdG en direction des associations.

Le 14 mars

>>> Meeting à Clermont-Ferrand (63)

19HOO Prise de parole d’André Chassaigne, Clémentine Autain et Jean-Luc Mélenchon (vers 20h15).

Le 15 mars

  • Jean-Luc Mélenchon à Marseille

>>> 14h00 - Début de la visite du Port et rencontre avec les dockers et les professions portuaires

>>> 16h00 - Présence de Jean-Luc Mélenchon au Forum Alternatif Mondial de l’Eau - Cabaret Rouge – face aux Docks des suds


Le 18 mars

Le 18 mars le peuple se met en marche pour la 6ème République.

A l’occasion de l’anniversaire du début de la Commune et au lendemain du dépôt officiel des candidatures à la présidentielle, le Front de Gauche appelle le peuple à reprendre la Bastille.

>>> 14H00 - Départ de la marche pour une 6ème République  «Reprenons la Bastille» à l'appel du Front de gauche – Place de la Nation

>>> 17h00 - Discours de Jean-Luc Mélenchon – Place de la Bastille

 

>>> Trouver ou proposer un co-voiturage, un hébergement, proposer des idées de slogans, télécharger les affiches ou les tracts... Pour tout savoir sur l'organisation de ce temps fort dans la campagne du Front de gauche, cliquez ici

 


 

Débats, rencontres... L'agenda militant

--> La carte des assemblées citoyennes

 

Prises de position, coups de gueule et réactions...
>>> Toutes les déclarations

 

Le meeting du Front de Gauche au Parc des expositions de Rouen devant 10 000 personnes, mardi 6 mars.

 

>>> Une journée en campagne avec Jean-Luc Mélenchon
>>> Jean-Luc Mélenchon, invité de "Parole de candidat" sur TF1, lundi 5 mars

Sorti en septembre dernier et vendu à environ 300.000 exemplaires, le Programme populaire partagé du Front de gauche, L’Humain d’abord, est désormais disponible gratuitement en version numérique. N’hésitez pas à le consulter et/ou à le télécharger !

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Albany renonce à fermer l'usine de Saint-Junien ‎

9 Mars 2012, 07:37am

Publié par PCF Villepinte

Capture d'écran

 

 

 

Explosions de joie chez les 133 salariés de l'usine d'Albany-Cofpa, après que les propriétaires aient annoncé l'abandon du projet de fermeture de celle-ci au premier trimestre 2012, à l'issue d'une réunion avec les représentants du personnel.

"Daniel Haftemeyer (président Albany Europe) nous a annoncé qu'il n'y a plus de projet" de fermeture, a déclaré le représentant de la CGT, Christophe Sardin, tandis que la préfecture indiquait que le projet n'était "plus du tout d'actualité" et que l'entreprise avait l'intention de "tout remettre à plat". L'annonce faite par les représentants des syndicats à plusieurs dizaines de salariés massés devant la préfecture de Limoges, où la réunion était organisée, a provoqué une explosion de joie, certains pleurant même d'émotion.

Le site de Saint-Junien, une usine fabriquant des tissus techniques notamment pour la papeterie, était à l'arrêt depuis le 23 février, date de l'annonce de sa fermeture à Sélestat (Bas-Rhin), siège d'Albany France, appartenant à Albany International, dont le siège social est aux Etats-Unis. La direction avait cadenassé les machines jusqu'à mardi, précisant que la fermeture était prévue pour le premier trimestre 2012, sans respecter l'obligation de consultation des salariés, selon les syndicats. Depuis, la décision, annoncée en pleine campagne présidentielle, a mobilisé les politiques: Arnaud Montebourg (PS), Olivier Besancenot (NPA), Eva Joly (EELV) se sont rendus sur place et, jeudi, le numéro 1 du Parti communiste, Pierre Laurent, a traité les dirigeants d'Albany de "voleurs" et de "voyous".

Pour justifier son projet, Albany invoquait une "détérioration de la conjoncture", justifiant de concentrer sa production à Sélestat, plus proche de l'un de ses principaux marchés, l'Allemagne. Les syndicats jugeaient l'explication irrecevable: le site de Saint-Junien affiche "22% de rentabilité en 2010, avec 21 millions d'euros de chiffre d'affaires (...), 4,6 millions d'euros de bénéfices" et des carnets de commandes remplis, avait encore souligné Jean-Pierre Nicolas, de la CGT.

 

 

  • À lire :

Fermeture d'Albany: l'"inquiétude et la révolte" de deux élus
Albany, une fermeture «incompréhensible»
Albany, un saccage méthodique

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Le rapport parlementaire sur les RER déposé (Cergy)

9 Mars 2012, 07:18am

Publié par PCF Villepinte


Le rapport parlementaire sur les RER déposé... par vonews
  
 

Les députés placent le RER parisien et francilien sous haute surveillance

 

Les Echos du 08 mars 2012

Une commission d'enquête de l'Assemblée nationale pointe les nombreux dysfonctionnements du réseau express de la région parisienne. Davantage que des mesures spectaculaires, les députés prônent l'adoption d'un calendrier court et précis pour redresser la situation.

Victime de son succès, le Réseau express régional (RER) d'Ile-de-France est malade. Les conditions de transport des 3,6 millions de voyageurs qui empruntent chaque jour ses cinq lignes se dégradent régulièrement depuis une dizaine d'années entraînant un mécontentement grandissant.

Exaspérés, certains voyageurs, bloqués dans des rames immobilisées, n'hésitent plus à descendre sur les voies au péril de leur vie, comme ce fut encore le cas en ce début de semaine. De quoi justifier la création en décembre dernier d'une commission d'enquête par l'Assemblée nationale. Sans concession, le rapport, voté à l'unanimité, qu'elle a rendu hier tient du réquisitoire. « Nous aussi nous prenons le RER », résume le député de Seine-Saint-Denis, Daniel Goldberg (SRC), qui a présidé la commission.

  « Un outil politique »

Réalisé à marche forcée pour éviter les interférences avec la campagne électorale et pour que ses recommandations puissent être mises en œuvre dès cette année, ce rapport a vocation à devenir « un outil politique », que les députés entendent utiliser, dans le cadre de leurs prérogatives de suivi, pour obtenir des résultats concrets.

Pour mettre une chance de plus de leur côté et pour que leur travail résiste aux alternances politiques, les députés usagers ont constitué une commission où tous les horizons politiques et tous les types de territoires de la région sont représentés. A cette stratégie d'occupation du terrain se superposent 30 propositions. Si, individuellement, aucune n'est spectaculaire - certaines figurent déjà dans les divers plans d'urgence des RER qui se succèdent -, leur organisation devrait obliger les opérateurs à bouger, notamment parce que les députés fixent des dates butoirs à la prise de décisions.

En matière de gouvernance du RER, le rapporteur de la commission, le député UMP Pierre Morange, évoque « la complexité phénoménale du système avec un grand nombre d'intervenants et une absence totale de coordination entre eux, qui fait de l'usager l'otage d'un système aveugle ». Il demande donc que le centre de commandement unique du RER B, décidé en 2009, soit mis en place dès la fin de l'année.

Les députés engagent parallèlement la procédure permettant de créer un groupement d'intérêt public RER réunissant, sous la présidence du Syndicat des transports d'Ile-de-France (STIF), la RATP, la SNCF (y compris ses branches infrastructure) et Réseau Ferré de France.

La commission pousse également les feux pour que des décisions, positives ou négatives, soient prises sur diverses mesures d'exploitation régulièrement évoquées. Entrent dans cette catégorie le doublement du tunnel entre Les Halles et la gare du Nord (RER B et D), l'utilisation de rames à deux niveaux et une étude sur l'avantage de scinder les lignes les plus longues.

Le voyageur serait appelé à prendre plusieurs trains successifs pour effectuer un long trajet (la ligne du RER D mesure 197 kilomètres de long). En cas d'incident, seul un tronçon de l'itinéraire et non plus son ensemble serait affecté. En outre, l'usager serait mis au cœur du système, en étant davantage consulté qu'aujourd'hui dans l'évaluation de la qualité de service, dont dépend une petite partie de la rémunération des opérateurs.

Le dispositif se complète d'une sécurisation des financements, analogue à celle votée pour le futur métro Grand Paris Express, et d'une mise sous surveillance des comptes des transporteurs. Des préconisations en matière de tarification et d'aménagement du territoire sont aussi prévues.

« Nous ne lâcherons sur rien », promet Daniel Goldberg.

 

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La place au peuple ! Prenons la Bastille pour une VIe république

8 Mars 2012, 08:34am

Publié par PCF Villepinte

 
 

Le 18 mars, place au peuple !

 

Pour le jour anniversaire du déclenchement de la Commune de Paris et le début de la campagne officielle, le Front de gauche organise une grande journée d'initiative pour une VIeme république avec pour point d'orgue : un grand meeting Place de la Bastille. Nous souhaitons faire de cette journée, un grand moment dans la campagne présidentielle.

Un cortège festif, émaillé d’animations musicales et théâtrales et de discours politiques, partira de la place de la Nation à 14h00 pour converger vers Bastille où se tiendra un concert suivi d'un grand meeting.

Le programme complet sera bientôt disponible.

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Pour plus d'informations : placeaupeuple2012.fr - 18 mars

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L'académie des banlieues lance son concours sur "la banlieue au féminin"

8 Mars 2012, 08:26am

Publié par PCF Villepinte

Société - le 7 Mars 2012

 

 

 

Comme chaque année, l'académie des banlieues, association créée dans le but de lutter contre les stigmatisations médiatiques dont les quartiers populaires, lance son concours d'affiches et de photographies sur le thème de la banlieue. En partenariat avec l'Humanité.fr, l'édition 2012 du concours a pour thème "La banlieue au féminin".

L’Académie des Banlieue a été fondée en réaction à la diffusion en mars 2010 sur TF1 du reportage Mon voisin est un dealer, qui traumatisa profondément habitants et élus de Tremblay-en-France, pour son traitement partial et caricatural de la vie quotidienne dans cette ville en Seine-Saint-Denis.

Elle ouvre son deuxième concours national d’affiches ouverts à tous les graphistes, élèves d’écoles d’arts, artistes, photographes. L’Académie des banlieues invite les participants au concours à s’exprimer par l’image et la photo sur leur vision de la banlieue au féminin. 50 affiches et 50 photos seront sélectionnées par un jury composé à part égal de membres de l’Académie des banlieues, de graphistes et de photographes. Le jury se réunira jeudi 8 mars pour décerner ses prix.

 

Quelques exemples d'affiches et de photos en compétition

 

  • Gilles Ribeiro, artiste plasticien libertaire

 

  • Mona Goudarzi, iranienne, diplômée de l'université des Arts graphiques de Téhéran.

 

  • Paulina Gancarczyk, polonaise

 

  • Sonia Diaz & Gabriel Martinez, espagnols

 

  • Pierre-Julien Fieux

 

  • Juan ZHANG, étudiante à l’ESAD Orléans

 

  • José Couzy, ancien compositeur-typographe

 

La galerie complète des affiches du concours 2012

 

 

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Social et écologie, les deux labours de Jean-Luc Mélenchon

8 Mars 2012, 08:22am

Publié par PCF Villepinte

Jean-Luc Mélenchon

Politique - le 6 Mars 2012

Front de gauche

 

Agriculture paysanne, transition énergétique, relocalisations: le Front de gauche a fait de la planification écologique la colonne vertébrale de son programme. Alors qu’Europe Écologie-les Verts piétine dans les sondages, son candidat s’imposera-t-il comme le rouge-vert de la présidentielle ?

On connaissait la pastèque, verte à l’extérieur et rouge à l’intérieur. Jean- Luc Mélenchon, ce serait plutôt l’inverse. Le candidat du Front de gauche semble percer sur un terreau où l’on avait rarement vu pousser la gauche marxiste: celui de l’écologie.

Transition énergétique, agriculture paysanne et relocalisation s’affichent au menu de ses meetings. Portant haut sa « planification écologique », Jean-Luc Mélenchon la défend comme la colonne d’un programme qu’il prône tout en rupture avec les politiques libérales. Avec un argument phare : l’intérêt de l’écologiste ne s’oppose pas à celui de l’ouvrier. La phrase est claire, simple, presque évidente. Elle tranche pourtant avec les discours attendus d’une gauche de tradition productiviste.

LE LOGEMENT AU COEUR DE LA PLANIFICATION ECOLOGIQUE

Longtemps perçu au mieux comme une question secondaire, au regard des difficultés sociales qui constituent le lot des populations précaires, au pire comme un enjeu s’opposant à leurs intérêts, l’environnement roulait dans les programmes rouges comme une pomme verte tout au fond d’un panier. « C’est vrai, admet André Chassaigne, député communistes et auteur du livre Pour une Terre commune (Arcane 17, 2010 ). Mais, contrairement à ce que l’on croit, notre prise de conscience écologiste a démarré voilà plusieurs décennies. » Une trentaine, estime le responsable du PCF, qui la fait remonter au temps où la perspective de l’épuisement des ressources est devenue incontournable. Pollution, enjeux sanitaires, réchauffement climatique : les crises environnementales ont fini de la hisser au rang des questions majeures.

Surtout, « on a réalisé qu’enjeux environnementaux et sociaux se rejoignaient ». Illustration par l’exemple, avec l’objectif de réduire les émissions de gaz à effet de serre, donc les consommations énergétiques. « Où se trouvent les passoires aujourd’hui ? reprend l’élu. Dans les logements les plus anciens. » La mise en oeuvre d’un vaste plan de rénovation pourrait générer, selon certains chiffres, la création de plus de 400 000 postes. Autre exemple : celui du transport, dont l’intermodalité accrue en milieu urbain bénéficierait aux populations dont le lieu de vie s’avère le plus éloigné du lieu de travail, à savoir en grande majorité les banlieusards. L’industrie, enfin, n’est pas en reste. Les délocalisations ont conduit à cette double ineptie que l’industrie française s’est écroulée, tandis que les produits de consommation courante font le tour de la terre avant d’atterrir dans le panier des consommateurs, rappellent en coeur les protagonistes du Front de gauche. Où la boucle est bouclée.

TRANSITION ÉCOLOGIQUE ET RELANCE ÉCONOMIQUE

« Il n’y aura pas de rupture environnementale sans une rupture avec les modes de production actuels et le capitalisme qui les porte ! » clamait Jean-Luc Mélenchon, fin janvier, face aux militants du réseau France Nature Environnement (FNE) rassemblés en congrès. « Renforcer le revenu ouvrier, c’est lui permettre de mieux manger. C’est donc sécuriser le revenu paysan et favoriser une agriculture familiale », poursuivait-il, pour conclure d’un tonitruant : « Le capitalisme vert n’existe pas. » En creux : l’idée que la transition écologique accompagnera la relance économique.

Le discours séduit-il ? Sans doute, à voir sa progression dans les sondages. Le discours séduit-il les écolos ? Impossible à l’établir statistiquement. Des secousses se ressentent sur le terrain, où l’on voit des transferts s’opérer entre Europe Écologieles Verts et le Front de gauche. Épicentre du mouvement : la signature, il y a quelque mois, de l’accord Verts-PS sur le nucléaire. « Il s’est conclu dans une période charnière où il devenait possible d’affirmer une certaine radicalité à gauche et l’idée que la réponse à la crise par l’austérité ne peut pas convenir. Or, le PS ne me paraît pas porter cette rupture », explique Thomas Giry, ex-militant EELV, qui a rejoint depuis la formation de Jean-Luc Mélenchon. Même sentiment chez Sandrine Figuié, élue-EELV de Martigues, qui vient elle aussi de quitter un parti dans lequel elle militait depuis une quinzaine d’années. « Sur le terrain, les luttes sociales se mènent avec les copains du Front de gauche, pas ceux d’EELV », souligne-t-elle par ailleurs. L’un comme l’autre l’expriment à l’identique. « Avant, on restait chez les Verts, à défaut d’autre chose. Avec Mélenchon s’est dessinée l’existence d’un ailleurs pour les écolos. »

  • A lire:

La planification écologique ou le temps long du développement

Social et écologie, les points de vue de Bruno Genty (FNE), François Cosserat (MNLE) et Karine Gavand (Greenpeace)

Toute la campagne du Front de gauche dans l'Humanité

MARIE-NOËLLE BERTRAND

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Société L'égalité hommes-femmes a régressé, sondage l'Humanité-CSA

7 Mars 2012, 22:36pm

Publié par PCF Villepinte

Ce jeudi 8 mars, l'Humanité scrute la situation des femmes dans le monde du travail, à l'occasion de la journée internationale des droits des femmes. Rachel Silvera, économiste à Paris-X, décrypte le sentiment de dégradation de l'égalité hommes-femmes exprimée par les Français dans notre sondage CSA.

 

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Jean-Luc Mélenchon explique sur TF1 sa révolution citoyenne avec le sourire

6 Mars 2012, 17:14pm

Publié par PCF Villepinte

 

 

Le candidat du Front de gauche était le second invité de Parole au candidat sur TF1 ce lundi soir. Malgré un temps de parole moindre et une heure de passage tardive, Jean-Luc Mélenchon a singulièrement tranché par son style décontracté et ses idées humanistes, avec Marine Le Pen, première invitée à qui était réservé le prime time, et qui, près de deux heures durant, a répondu avec autant d'approximation que de morgue aux questions posées par le panel de Français sélectionnés et par les journalistes. Voici les principaux extraits de l'intervention de Jean-Luc Mélenchon. 

 

  • Sur la proposition de loi de François Hollande de taxer les hauts revenus au-dessus d'un million d'euros à 75%

 "La proposition de François Hollande va dans le bon sens, mais pas assez loin. La question n'est pas de punir le riche mais d'organiser la règle de la répartition de la richesse. Nous instaurons donc un salaire maximum: salaires de 1 à 20 dans la fonction publique et pas plus de 360.000 euros par an. Au delà, tout part à l'impôt. Depuis sa proposition, il est beaucoup question de gens qui veulent partir de France. Nous, nous disons: on les poursuit, comme le font les Etats Unis, qui pratiquent une règle qui consiste à dire que tous ceux qui sont partis dans un autre pays doivent payer la différence entre les impôts qu'ils payent là-bas et ceux qu'ils auraient dû payer aux Etats-Unis. Il faut avoir un système cohérent, complet, pour que les mesures ne soient pas que spectaculaires. Il faut aller à la difficulté: le partage de la richesse. Ce que ne fera jamais Madame Le Pen. Elle ne s'attaquera jamais au capitalisme. Car pour elle, le problème n'est pas le banquier, mais l'étranger, celui qui n'a pas la même religion qu'elle… Si je suis élu, on partagera. Et ceux qui ne voudront pas partager de bon gré, on les obligera, par la loi. Dans les entreprises, il en ira de même."

 

  • Gouverner avec le PS

 "Nous nous y refusons. Ce n'est pas la stratégie de Hollande. Je pense qu'il se trompe car il vient de voir le cercle des conservateurs se mettre d'accord entre eux contre lui. Le Front de gauche est un rassemblement d'organisations, une force nouvelle, ascendante en ce moment. On n'a plus besoin d'un social démocrate un peu mou mou. Nous avons une force. Nous sommes indépendants et autonomes. La seule chose qu'on demande, c'est d'être utile. On veut faire battre la droite. Notre but n'est pas d'avoir des places, des strapontins. Nous sommes au service de la révolution citoyenne. La lutte continue après l'élection. Si nous faisons battre Sarkozy, la dynamique ira loin irrémédiablement. Et si le gens voient qu'ils n'ont pas ce qu'ils veulent avec Hollande, ils viendront avec nous."

 

  • Lutte contre la délinquance

"Quand vous êtes victimes d'un vol à main armé, nous devons faire deux constats. Il y a un défaut d'organisation des services de sécurité, avec un niveau d'effectifs de police actuel qui est celui de 2002. Si Sarkozy est réélu, nous serons à la fin de son deuxième quinquennat revenu au niveau de 1997. Nous avons besoin de forces de sécurité. Il y a de la dépense publique envisager. La sécurité publique est incompatible avec la politique d'austérité

Ensuite, où vont les gens qui vous ont pillé? Ils vont vers un receleur. Et au bout de la chaine, vous avec le système bancaire qui fait circuler l'argent sale sans être puni. L'encours bancaire dans les paradis fiscaux d'une banque française dont je tais le nom, est supérieur à l'encourt des banques françaises en Espagne. Je veux qu'on s'attaque aux gros bonnets du système.

Ensuite, il y a trois principes. Premièrement, la prévention. On doit tout faire pour éviter que la jeune personne tombe dans la délinquance, car après, ça coute plus cher à la société. Deuxièmement, la répression, en tapant contre les gros bonnets car ils sont l'aboutissement des petits ruisseaux. Troisièmement, la réparation. Même s'il y a condamnation, la blessure psychologique reste. Cet aspect de la réparation psychologique doit être prise en compte."

 

  • Augmentation du SMIC à 1700 euros

 "On passerait de 9 à 11 euros d'euros brut. Cette idée sort de la CGT et de FO. Deux grandes centrales syndicales réclament la même chose, comme Sud. La répartition de la part du capital s'est déséquilibrée par rapport à la part des salaires. On a là une masse de richesse que l'on doit ramener. Et quand vous augmentez le smic, tous les salaires intercalaires augmentent sur 2 ou 3 ans. 

 

  • Minima sociaux et RSA

"Je suis pour qu'on puisse vivre d'une paye au dessus du seuil de pauvreté. Je n'ai qu'une hâte, c'est d'enlever le RSA, qui subventionne l'emploi, alors que l'on peut créer des dizaines de milliers d'emplois."

 

  • Formation professionnelle dès 14 ans

"Envoyer un gosse à la production à 14 ans, c'est ne rien comprendre à ce qui se passe. L'école et l'entreprise, ce n'est pas la même chose, et le gamin en ressort parfois deux fois cassé: par l'école et par le monde du travail auxquels il ne s'est pas adapté. Ensuite, il vient gonfler le nombre de ces jeunes que l'on dit perdu de vue." 

 

  • Aide scolaire et Education nationale

"Un peu d'amour, de fraternité, souvent améliore tous les résultats. Retenons-le et mettons-le au coeur de tout ce que nous proposons. Vous faites un travail de bénévole en soutien scolaire. Moi, ça me pose un problème. Normalement, c'est l'école qui doit fournir le soutien scolaire. Cela pose le problème de construire un véritable service public de l'éducation."

 

  • Les attaques contre Marine Le Pen

"J'attaque Madame Le Pen et l'extrême droite parce que toute ma tradition philosophique est républicaine. Il y a un état de sidération dans ce pays au sujet de Marine Le Pen. Elle est extrêmement dangereuse. Quand elle a mis le doigt sur le halal, elle a fait coup double, en posant derrière la question sur l'abattage casher. Les ennemis publics deviennent le musulman, puis le juif. Jusqu'en 1960, tout abattage se faisait par cette méthode. Et cette femme est par ailleurs pour la peine de mort. Ca ne lui pose aucun problème d'envoyer à la mort être humain. En revanche, la souffrance animale lui pose un problème inouï quand on tue une bête de cette façon!"

 

  • Changement de politique européenne

"Je crois au rapport de force. La France est la deuxième puissance du continent, bientôt la deuxième population. Vous croyez que l'on fait l'Europe sans nous écouter? L'Union européenne est notre oeuvre. Si la France dit on n'est pas d'accord, si l'on commence à faire voter chez nous ce pour quoi nous ne sommes pas d'accord, alors on nous écoutera. En Allemagne aussi la situation est intenable. 20% de la population active est dans la difficulté. Vous croyez que les Allemands ne souffrent pas comme nous? Moi je leur parlerai depuis la France. Regardez où nous en sommes en Grèce après neuf plans d'austérité. Là-bas, un Front de gauche émerge. Je dis donc aux Français, évitez vous neuf plans d'austérité et venez directement vers nous!"

 

-->A lire:

Quand Parole de candidat et TF1 privilégient Marine Le Pen à Jean-Luc Mélenchon

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Nicolas Sarkozy : la campagne dans les abattoirs

6 Mars 2012, 17:11pm

Publié par PCF Villepinte

 Engagé dans une course folle avec la droite extrême, Nicolas Sarkozy flatte ce qu’il y a de pire autour de nous.

Indécentes pratiques de terre brûlée. À moins de sept semaines du premier tour de l’élection présidentielle, non seulement le président-candidat Nicolas Sarkozy ressemble à ces naufragés de la mer agitant frénétiquement les bras par peur de se noyer définitivement, mais, comme poussé par un réflexe de survie, l’homme nous donne à voir à chaque respiration désespérée la vraie nature de ses croyances idéologiques: il flatte ce qu’il y a de pire autour de nous. Certes, depuis cinq ans, il ne nous a jamais habitués à mieux. Comment aurait-il pu changer de pied alors qu’un vent de panique s’est emparé du Palais depuis plusieurs jours?

Sous le président qui s’agite, l’idéologue ne sommeille jamais. Le voici donc qui carbure à plein régime: extrême droitisation; haine des différences; divisions des citoyens entre eux, pour les éloigner des vrais sujets, chômage, précarité, crise, traités européens, etc.; et même, certains s’en étonnent, stratégie du durcissement verbal ad hominem... Problème. Une vingtaine de jours après sa déclaration de candidature, alors que tous ses partisans s’attendaient à un sursaut dans les sondages et au fameux croisement des courbes avec François Hollande, leur leader manque toujours de souffle en dépit de son acharnement à occuper tout l’espace médiacratique.
Alors? La pente est à l’odieux. Proche du caniveau de la politique. Ce week-end encore, à Bordeaux, Sarkozy a une nouvelle fois repoussé les frontières de l’inacceptable en renchérissant sur la viande halal ou le droit de vote des étrangers, puis, dans une logique poujadiste ahurissante, il a dénoncé pêle-mêle, sans se soucier des confusions, les «clientèles des syndicats enseignants», «la clientèle des communautés», «la clientèle des syndicats». Avec lui tout est possible.
La négativité est sa raison d’être, le nihilisme son style. N’ose-t-il pas invoquer la «morale de la République» en critiquant les propositions de taxer les ultra-riches? La morale, parlons-en. Si Sarkozy existe malgré la violence de son conservatisme et la vulgarité de son ordo-libéralisme, nous devons admettre qu’il n’est pas parvenu au sommet de l’État malgré son immoralité, mais bien grâce à elle. Ce mélange de peur, de goût de l’ordre, de désir de garder ce que l’on a, de confiance aveugle en la coalition des aventuriers de l’ultralibéralisme et des vieux chevaux de retour de la droite extrême, voilà ce qui a assuré l’élection de 2007. Un grand mouvement d’involution, comme cela se produit périodiquement. Et voilà précisément ce sur quoi il mise de nouveau, se montrant incapable d’avancer sans regarder le couloir d’extrême droite. Pour ressouder l’électorat le plus droitier et, surtout, pour assurer le premier tour, il s’est engagé dans une course folle avec le FN, accélérant sa logique dite du «choc idéologique». Par tactique. Mais aussi par conviction.

N’en doutons pas, le candidat-prince-président entend mener campagne dans les abattoirs. Car ceux qui prennent le pouvoir dans ces conditions et veulent le reconquérir doivent suivre un chemin de radicalisation réactionnaire. Sarkozy ne nous épargnera aucune régression intellectuelle. Quoi qu’il en coûte au débat démocratique censé régenter une campagne électorale de cette importance. Et quoi qu’il en coûte à l’esprit même de ces élections, car le risque est grand désormais de transformer le scrutin en référendum pour ou contre Sarkozy. Dès lors, tout lui serait bon pour conserver le pouvoir. Attendons-nous au pire.

[EDITORIAL publié dans l'Humanité du 7 mars 2012.]

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Scandaleuse condamnation de 2 jeunes communistes !

6 Mars 2012, 17:07pm

Publié par PCF Villepinte

C’est avec stupeur que nous venons d’apprendre la condamnation de deux de nos camarades de l’Union des Étudiants Communistes, Marcel Adani et Rudolph Mwadia-Mvita le secrétaire à l’organisation de l’UEC à Paris 8, à 3 mois de prison avec sursis.

Leur délit ? Avoir été au mauvais endroit au mauvais moment. « Selon que vous serez puissant ou misérable, les jugements de cour vous rendront blanc ou noir » disait La Fontaine.

Mercredi soir dans Paris, nos camarades ont été témoins d’une course poursuite entre des policiers et une personne dans le métro.

Alors qu’un policier trébuchait dans les escaliers et qu’une personne lui a crié : « cours poulet ! » ; les policiers sont revenus sur leurs pas.

Ils ont saisi comme prétexte une insulte qui n’était pas lancée par nos camarades pour s’en prendre à eux.

C’est par racisme habituel envers les jeunes et les personnes de couleur que les policiers ont naturellement pensé que c’était d’eux que venaient les insultes.

D’ailleurs les insultes, les propos racistes et homophobes n’ont pas tardé à sortir.

Ils ont été sortis du métro et tabassés.

 

 


6 mars 2012

Les policiers étaient prêts à les laisser partir mais sont revenus chercher deux d’entre eux, Rudolph et Marcel car ils étaient trop amochés par les coups.

Depuis mercredi soir et jusqu’à aujourd’hui, ils sont restés en détention et ont subi des pressions.

Durant ces jours de détention, ils se sont entendus dire : « On sait bien que ce n’est pas vous. Mais c’est comme ça, vous allez prendre ». C’est aussi comme ça qu’ils ont été privés du moindre contact avec leurs camarades, un avocat, ou même leurs familles .

Ce samedi, ils passaient en comparution immédiate, justice au rabais, guichet de la condamnation injuste.

Le procureur a tout de suite donné le ton : il a requis une peine d’un mois avec sursis et 900 euros d’amende au motif de l’humiliation subie par les policiers.

C’est avec la plus grande stupeur que nous avons compris que les policiers avaient cherché à charger la barque à tout prix : ils ont même tenté de les faire inculper pour dégradation de matériel pendant leur garde à vue, au motif qu’ils auraient tagué en grattant le mur à l’aide de leurs fermetures éclairs... Finalement, le juge les condamne à 3 mois avec sursis pour outrage à agent et rébellion.

C’est révélateur d’une période électorale où il s’agit pour le gouvernement de faire monter les chiffres de la délinquance, condamner à la chaîne pour maintenir un climat de peur, venir sur les thèmes de l’extrême-droite.

Nous apporterons tout notre soutien aux camarades et leurs familles. Nous dénonçons les violences policières et la condamnation qui permet la mise sous silence de la bavure. Nous continuerons à nous battre et à dénoncer ces injustices, couvertes par une justice à deux vitesses aux ordres des puissants. Les jeunes et étudiants communistes comptent bien faire appel pour exiger que justice soit faite. Il n’est pas question que nos camarades aient à craindre de retrouver leur casier judiciaire noirci par des mensonges aussi honteux ! Nous annonçons également, dans les jours qui viennent, la sortie d’une pétition de soutien.

Pierric Annoot

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