Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Bienvenue sur le blog des communistes de Villepinte

Bernard Thibault : "l'austérité, il y en a marre"

11 Octobre 2011, 21:27pm

Publié par PCF Villepinte

Dans la manifestation à Marseille, en octobre 2010

Social-Eco - le 11 Octobre 2011

 

 

 

Le secrétaire général de la CGT, Bernard Thibault, qui participait mardi à la manifestation interprofessionnelle à Marseille, a appelé à la fin de l'austérité parce qu'"il y en marre", et demandé au gouvernement de "changer d'optique".

"Loin de nous sortir de la crise économique, cette austérité salariale, cette précarité sociale vont nous enfermer dans la récession et tout le monde va y perdre", a estimé le syndicaliste, en tête du cortège marseillais, qui a rassemblé 30 000 personnes selon les organisateurs. "Prenons d'autres mesures: il est possible par exemple de faire beaucoup d'économies sur l'argent public donné aujourd'hui sur les entreprises sans que les résultats sur l'emploi ou les salaires ne s'en trouvent modifiés", a-t-il ajouté.

Il a expliqué avoir choisi Marseille - parmi les 200 manifestations prévues mardi au niveau national - parce qu'il s'agit d'une ville "combative, où les enjeux sont tout à fait symboliques, qu'il s'agisse du niveau de précarité ou de la bataille pour la sauvegarde des outils industriels dans notre pays". Citant les employés en lutte de Fralib (groupe Unilever), qui occupent toujours leur usine à Gémenos, ou ceux de la raffinerie LyondellBasell, à Berre L'Etang (Bouches-du-Rhône), qui viennent d'obtenir un sursis du groupe pétrochimique américain, le secrétaire général de la CGT a rappelé qu'en France, "un salarié sur deux a moins de 1.500 euros pour vivre". "Il y a urgence sociale dès maintenant. Les fermetures d'usine, c'est en ce moment qu'elles nous menacent, la baisse du pouvoir d'achat, c'est aujourd'hui qu'elle se produit", a-t-il martelé.

Interrogé sur les échéances électorales à venir, le syndicaliste a souligné que "six mois, c'est long pour le quotidien des salariés qui, pour beaucoup d'entre eux, n'ont pas de quoi finir le mois ou n'ont pas de travail". Détaillant les propositions de la CGT pour remettre de l'argent dans les caisses, Bernard Thibault a rappelé que la fraude fiscale était "évaluée aujourd'hui entre 45 et 50 milliards d'euros par an". Pourquoi ne pas "renforcer les effectifs pour le contrôle fiscal, notamment pour l'impôt que doivent payer les sociétés", a-t-il proposé. "Remettre en cause les aides fiscales, les aides publiques, les exonérations de cotisations qui sont versées aux entreprises, 186 millions d'heures supplémentaires effectuées par les salariés qui donnent lieu à des aides financières de la part de l'Etat, voilà une source d'économies !". "Revoir la fiscalité pour les plus fortunés, voilà une source de recettes fiscales supplémentaires", a-t-il conclu.

Dans ce département, considéré comme le plus médicalisé de France, les salariés des fédérations mutualistes étaient représentés en nombre mardi. Ils ont ainsi dit refuser "de payer une nouvelle fois les conséquences de la crise". Outre Fralib, l'autre symbole des luttes dans les Bouches-du-Rhône était également représentée par les salariés de la raffinerie Lyondellbasell, qui viennent de faire repousser la fermeture de leur site de Berre. On notait aussi la présence de syndicalistes du groupe sidérurgique ArcelorMittal défilant sous une banderole "Arcelor Minable, No1 mondial de misère".

  • A lire :

La journée qui monte, qui monte...
Les retraités ont donné de la voix dans 110 villes !
La CGT n’appuiera pas sur la touche « pause »

Voir les commentaires

Comment Kadhafi contrôlait les communications de sa population

11 Octobre 2011, 06:34am

Publié par PCF Villepinte

Un schéma présenté dans le document d'Amesys expliquant où et comment intervient l'outil de surveillance dans le réseau libyen.

Monde - le 10 Octobre 2011

 

 

 

 

Un très intéressant document publié par Mediapart dans sa série : les documents de Takieddine, dans le prolongement de l’affaire Karachi, explique la technologie utilisée par Kadhafi pour surveiller les télécommunications libyennes. Un outil conçu et vendu par les Français d’Amesys.

On avait évoqué l’information il y a quelques semaines – voir Ces entreprises qui aident les dictatures à contrôler leur population – on en sait aujourd’hui bien plus. Mediapart publie ainsi le descriptif technique d’Amesys, filiale aujourd’hui du groupe Bull, explicitant le dispositif complet vendu à Kadhafi en 2007 pour 33 millions d’euros.
Et cela laisse peu de place au doute. Amesys est allé installer un renifleur chez le principal fournisseur d’accès Internet de Libye. Celui-ci aspire et copie l’intégralité de ce qui se passe sur Internet sur le territoire et le copie en temps réel sur des énormes disques durs installés dans le QG de surveillance. Ce qui permet aux équipes (entre 10 et 30 personnes selon les sources) de reconstituer l’intégralité de l’activité Internet du pays sur une période donnée.

Concrètement, les « espions » de Kadhafi ont récupéré tous les emails qui sont passés par le territoire libyen, avec leurs pièces jointes, y compris vidéo. Le trafic http est également récupéré, autrement dit tout l’historique de navigation des libyens a été capté. Mais aussi le contenu des discutions instantanées, sur MSN ou autre, y compris vocales. Toutes ces informations copiées, il faut pouvoir les décrypter. Et Amesys a vendu une solution de recherche très au point. Déjà par mot clé, permettant ainsi de rechercher l’emploi d’un mot ou expression dans le contenu d’un mail ou sur un moteur de recherche. La surveillance peut se faire aussi par adresse IP, ce qui permet de regarder tout ce que fait quelqu’un quand un « suspect » est repéré. Le système permet également la géolocalisation d’un individu, et de récupérer son numéro de téléphone pour le mettre sur écoute.  La surveillance peut aussi se faire sur une zone géographique précise. L’outil permet en outre de récupérer les logins et mots de passe en fichier texte, pour accéder directement aux webmails ou page facebook des gens. Enfin cela permet aussi d’interdire l’accès à des sites jugés dangereux. Parenthèse étonnante : pour prouver l’efficacité de son outil, Amesys donne en exemple des échanges de mails, conversations MSN et recherches Google, interceptés dans un laboratoire de recherche de l’Université Paris VI…

Amesys s’est défendu le mois dernier dans un communiqué, précisant que leur solution a pour but de « lutter contre le terrorisme et les actes perpétrés par Al Qaida (Voir le communiqué complet). On voit désormais qu’Amesys a menti puisqu’ils ont assuré que leur technologie ne ciblait « qu’une fraction des connexions internet existantes ».

Et si ces informations sont aujourd’hui aux mains de la justice française, c’est que l’intermédiaire entre Kadhafi et Amesys est le fameux Ziad Takieddine, mis en examen pour malversation financière dans deux affaires de vente d’armes et au cœur de l’affaire Karachi. Sur ce contrat libyen, Takieddine aurait reçu 4,5 millions d’euros de commissions occultes. C’est Nicolas Sarkozy, alors ministre de l’Intérieur, qui a servi de caution. Le Monde rapportait ainsi que Takieddine avait ainsi envoyé à ce propos aux autorités libyennes cette assurance : "le ministre de l'Intérieur français", "dispose d'une réelle connaissance corroborée par une collaboration avec la société [Amesys] spécialisée dans ce domaine".

Pierric Marissal

Voir les commentaires

PS : le second tour de la primaire pourrait se jouer sur la gauche

11 Octobre 2011, 06:30am

Publié par PCF Villepinte

Montebourg était venu asseoir sa position à gauche à la Fête de l'Humanité

Politique - le 10 Octobre 2011

 

 

 

François Hollande et Martine Aubry, en tête d'un premier tour de primaire globalement réussi avec plus de 2,5 millions de votants, se sont immédiatement mis en piste pour la finale, très incertaine, avec en arbitre Arnaud Montebourg. Le second tour s’annonce aussi incertain que le premier.

Les résultats finaux sont arrivés. Il faut dire que cela a pris plus de temps que prévu, l’affluence de ces primaires a surpris tout le monde.  Arrivé premier avec 8,5 points d'avance sur Martine Aubry, sans pour autant franchir la barre des 40% (39,2 contre 30,7%), François Hollande dispose d’un bel écart, mais moindre que ce que lui promettaient les sondages. Les socialistes insistent sur le succès de la mobilisation, même si la primaire n’a pas réussi à mobiliser l’électorat populaire. A ce sujet, vous retrouverez  plus d’explications dans l’Humanité de demain mardi.

On le sait désormais, Arnaud Montebourg, avec 17 % des voix, constitue la principale surprise. Son électorat, séduit par ses positions protectionnistes tranchées, sera déterminant au second tour. Et si beaucoup, en un pied de nez aux éléphants du PS, espèrent qu’il appellera à voter Jean-Luc Mélenchon, Montebourg  a prévu d'envoyer une "lettre ouverte" aux deux finalistes pour leur demander des engagements sur plusieurs points de son programme. En fonction des réponses, il devrait se prononcer à titre personnel pour François Hollande ou Martine Aubry. Il pourrait au moins avoir l’avantage de pousser les deux finalistes sur leur gauche.

Et justement, les supporters d’Aubry insistent déjà sur le fait qu’elle est plus légitime à gauche : "Martine Aubry est dans une gauche déterminée" pour Anne Hidalgo, "Je pense qu'il y a eu dans le discours d'Arnaud Montebourg, une certaine radicalité, qui correspond au temps actuel. Cette radicalité existe aussi dans le discours de Martine Aubry" assure lui aussi Bruno Julliard.
Chez les partisans de Hollande, on insiste surtout sur le fait qu’il serait le mieux placé pour battre Sarkozy.

Arrivé 5e, Manuel Valls, pour qui il n'y a dans cette primaire "que des gagnants", a clairement appelé ses 125000 partisans à se reporter sur François Hollande. Un soutien qui pourrait être à double tranchant puisque le député-maire d'Evry occupe l'aile droite du parti. Jean-Michel Baylet (PRG) appelle lui aussi à soutenir François Hollande

Voir les commentaires

Journée de mobilisation contre l'austérité : où manifester mardi ?

11 Octobre 2011, 06:27am

Publié par PCF Villepinte

Social-Eco - le 10 Octobre 2011

 

 

 

Près de 200 défilés et rassemblements, accompagnés de débrayages, sont annoncés mardi 11 octobre à l'appel de cinq syndicats (CGT-CFDT-FSU-Unsa-Solidaires) dénonçant le plan d'austérité du gouvernement face à la crise. 

Après la mobilisation des enseignants le 27 septembre, celle des retraités le 6 octobre, les fonctionnaires et les salariés du privé, tous secteurs confondus, sont appelés à se mobiliser contre "le caractère injuste et inéquitable", selon les syndicats, des mesures d'économie annoncées le 24 août dernier par le Premier ministre François Fillon. Les principales organisations de lycéens et d'étudiants appellent à se joindre au mouvement.

Cette journée sera "un message de refus de cette austérité qui, si on laisse faire, peut prendre des proportions beaucoup plus lourdes", a déclaré le secrétaire général de la CGT Bernard Thibault, dans un entretien au quotidien économique La Tribune paru lundi. "Nous ne nous fixons pas d'objectif en termes de nombre de manifestants. D'autant plus que nous sommes dans une séquence où ce qui fait l'actualité est de plus en plus orienté vers l'élection présidentielle", a-t-il souligné.

Les cinq organisations estiment qu'"une politique visant une autre répartition des richesses et favorisant le développement économique et social est incontournable". Les syndicats jugent "indispensable l'intervention des salariés pour peser sur le gouvernement, le patronat, les débats parlementaires en cours et à venir", notamment sur le budget 2012.

  • A lire aussi :

La journée qui monte, qui monte...
Les retraités ont donné de la voix dans 110 villes !
La CGT n’appuiera pas sur la touche « pause »

 

--> Où manifester en France, cliquez sur la carte (source CGT)

--> Dans l'Humanité daté du 11 octobre : Pourquoi nous manifestons. Paroles de salariés.


Voir les commentaires

Deuxième tour de la primaire socialiste : rien n’est encore joué

9 Octobre 2011, 22:29pm

Publié par PCF Villepinte

 

21h30-Le résultat officiel partiel annoncé par le parti socialiste portant sur le dépouillement de 75% des bulletins, place François Hollande en tête avec39%, suivi par Martine Aubry à 30%. A la surprise des sondeurs, Arnauld Montebourg arrive en troisième position avec 17%, Ségolène Royal n’a obtenu que 7% de voix, Manuel Valls 5% et Jean-Michel Baylet à peine 1%. Les résultats restent encore à collecter pour environ 3000 bureaux de vote.

Arrivé en avant-dernière position de ce premier tour, Manuel Valls a appelé dimanche soir à voter François Hollande au second tour de scrutin qui l'opposera à Martine Aubry. Arnaud Montebourg, troisième selon les résultats partiels, a estimé qu'avec son score, la "démondialisation" était "au cœur" de la présidentielle, sans évoquer d'éventuelles consignes de vote. "La cause de la nouvelle France (...) a réussi l'exploit de faire mentir les sondages, de mettre en minorité les deux candidats officiels et installer au cœur de la primaire et de l'élection présidentielle de l'année prochaine, la démondialisation, la VIe République, le capitalisme coopératif, la lutte contre la corruption etc.", a-t-il  déclaré.

On estime à deux millions le nombre de participants à ce premier tour de scrutin. Le PS avait fait valoir qu'avec un million de votants, cette primaire serait un succès.

Pour le PCF, Cela "confirme une envie forte et croissante de se mobiliser pour débarrasser la France de Nicolas Sarkozy, et montre une disponibilité citoyenne importante pour le débat d’idées à gauche".

Jean-François Copé, secrétaire général de l'UMP a quant à lui minoré l'importance du vote en soulignant que si deux millions de votants est "un score intéressant", seuls "4 Français sur 100" ont voté.

 

Nous actualiserons cette page dès l’annonce des résultats globaux.


            Les six candidats à la primaire socialiste ont dit « la même chose»… ou presque

Voir les commentaires

Cécile Cukierman, la jeune sénatrice PCF dans l’Humanité

9 Octobre 2011, 18:13pm

Publié par PCF Villepinte

Politique - le 7 Octobre 2011

 

Cette semaine, Cécile Cukierman était l’invitée de l’Humanité. Fraichement élue dans un Sénat qui vient de basculer à gauche, elle a développé dans nos colonnes ses engagements, ses luttes et ses indignations.

Sur le Sénat elle veut : changer cette institution en profondeur ; pour un Sénat moderne, de résistance.
C’est avec une grande fierté mais non sans émotion que j’ai participé, samedi, à ma première séance au Sénat. Benjamine au Sénat : étrange… et pourtant, il en faut une ! […] Finalement, être jeune au Sénat, c’est ça : rester convaincue que les choses peuvent changer et travailler sans relâche pour y arriver, et répondre aux attentes de celles et de ceux qui nous ont élus dimanche ! Lire la suite

Au sénat, je porterai le combat pour l’égalité entre les femmes et les hommes
Aujourd’hui s’ouvre la première Quinzaine de l’égalité entre les femmes et les hommes en Rhône-Alpes ! Pendant six ans au Sénat, je porterai ce même combat pour l’égalité entre les femmes et les hommes et l’exigence de la prise en compte du genre dans toutes les politiques publiques. Lire la suite

La taxation des mutuelles ne manquera pas de dégrader l’accès aux soins de nos concitoyens
Dernière étape dans la machine à casser de Sarkozy, la Sécurité sociale et plus largement notre système de santé. Au nom du déficit, il décide d’en finir avec ce formidable acquis, vecteur de solidarité mis en place par Ambroise Croizat, ministre communiste de 1945 à 1947. Attaquer la  Sécu, c’est attaquer la santé, la vie… Lire la suite

L’argent public des collectivités territoriales doit être mis au service de l’intérêt général

Pour notre commune comme pour d’autres, la situation est grave. L’État républicain doit intervenir. Le Parlement doit envisager la création d’une structure de défaisance où tous les emprunts toxiques seraient transférés vers une société gérée au niveau national, en échange d’un prêt à taux fixe pour les collectivités et financé par une taxe exceptionnelle sur les banques ; l’État absorberait le risque… Lire la suite

Recevez chez vous nos 3 titres (Cliquez sur la photo

Voir les commentaires

Dexia: Paris, Bruxelles et Luxembourg parviennent à une solution

9 Octobre 2011, 18:07pm

Publié par PCF Villepinte

Social-Eco - le 9 Octobre 2011

 

 

 

Le démantèlement de Dexia, première banque victime de la crise de la dette en Europe, entre dans sa phase finale, les gouvernements français, belge et luxembourgeois étant parvenus dimanche à un accord, que doit encore entériner le conseil d'administration du groupe.

"La solution proposée, qui est aussi le fruit de concertations intenses avec l'ensemble des partenaires concernés, sera présentée au Conseil d'administration de Dexia à qui il incombe d'approuver les propositions", ont annoncé les cabinets des chefs des gouvernements français et belge, François Fillon et Yves Leterme.

Conseil d'administration de la banque franco-belge

Le réunion du conseil d'administration de Dexia a débuté à 15H00 (13H00 GMT) à Bruxelles, pour la dernière étape avant la disparition de la banque franco-belge Dexia sous sa forme actuelle. Dans la foulée, un conseil des ministres restreint est prévu en Belgique pour approuver les mesures prises.

Assurer l'avenir de Dexia

Sans jamais dévoiler les termes de leur accord, les gouvernements des trois pays où Dexia est présent ont réaffirmé, à l'issue d'entretiens, "leur solidarité dans la recherche d'une solution qui assure l'avenir de Dexia".

M. Fillon s'était rendu en fin de matinée à Bruxelles pour mettre la touche finale aux négociations sur Dexia, avec son homologue belge Yves Leterme et une délégation luxembourgeoise.

Accord avant l'ouverture des Bourses lundi

Dans l'esprit des responsables politiques notamment belges, l'idée était de trouver un accord avant l'ouverture des Bourses lundi matin.

Le cours de Dexia a chuté cette semaine avant que l'autorité belge des marchés financiers (la FSMA) ne décide de suspendre sa cotation, à Paris comme à Bruxelles. Les échanges sur le titre devaient initialement reprendre lundi mais la FSMA a estimé que cela dépendrait de l'évolution des négociations.

Le schéma privilégié pour démanteler Dexia est celui d'une nationalisation de Dexia Banque Belgique (DBB), l'entité belge de l'établissement, et de la création en France d'une nouvelle banque pour les collectivités locales.

"Bad Bank"

Celle-ci reprendrait le portefeuille de prêts aux collectivités de Dexia dont une petite partie se présente sous la forme de prêts toxiques, au coeur de la tourmente depuis plusieurs mois.

Les autres actifs tels que Denizbank, la filiale turque de Dexia, et Dexia BIL au Luxembourg doivent être vendus. Des repreneurs se sont déjà fait connaître. Mais des divergences ont récemment éclaté entre la France et la Belgique sur la répartition du fardeau financier engendré par le démantèlement de Dexia.

Selon la presse belge, les deux pays ont eu du mal à se mettre d'accord sur le prix de vente de DBB et sur la répartition des garanties à apporter à la future "bad bank" qui subsistera à l'issue du démantèlement.

Il s'agit d'une structure de défaisance pour isoler les actifs les plus à risque qui plombent aujourd'hui le bilan de l'établissement.

Un deuxième sauvetage

La Belgique a déjà sauvé Dexia une première fois en 2008 en lui injectant, tout comme Paris, trois milliards d'euros. Elle cherche donc aujourd'hui à limiter la facture, affirmait samedi le quotidien belge L'Echo. La valeur de DBB est estimée à entre trois et 7,5 milliards d'euros.

Elle n'exclut pas pour autant d'acheter la totalité du capital de DBB et d'y rester un certain temps face à l'ampleur de la crise de la dette.

"Si nous étions à 100% (dans le capital de Dexia Banque Belgique), ce que je n'exclus pas, nous n'avons pas vocation à rester indéfiniment. (Mais) je n'exclus pas que dans trois ans, cinq ans, peut-être plus, nous soyons encore présents", a affirmé Didier Reynders, le ministre belge des Finances, sur la chaîne de télévision RTBF.

Autre sujet débattu : la répartition des garanties d'Etat sur le portefeuille de la "bad bank". La France souhaite que la Belgique fournisse plus de garanties qu'elle, afin de sauvegarder son triple A qui est un gage de confiance sur les marchés financiers, selon des informations de presse.

La Belgique ne serait pas forcément rétive, mais elle est elle aussi sous la pression des agences de notation. Moody's a prévenu vendredi soir qu'elle pourrait abaisser la note du pays en raison de son soutien à Dexia.

Le dernier tour de négociations sur Dexia intervient au moment où la chancelière allemande Angela Merkel reçoit ce dimanche à Berlin le président français Nicolas Sarkozy pour tenter de trouver un terrain d'entente sur la manière de recapitaliser les banques européennes.

 

  • À lire :

--> Les prêts toxiques de Dexia ruinent les communes
--> Dexia, la banque qui intoxique les collectivités

--> l'entretien avec Christophe Faverjon, maire PCF d’Unieux : « La banque a manqué à son devoir »

 

  • À lire aussi :

--> « L’activité spéculative des banques est très risquée »

Voir les commentaires

Trois femmes prix Nobel de la paix

7 Octobre 2011, 21:25pm

Publié par PCF Villepinte

Monde - le 7 Octobre 2011

 

 

 

Le prix Nobel de la paix a été conjointement attribué vendredi, pour la première fois de son histoire, à trois femmes: deux Libériennes, la présidente Ellen Johnson Sirleaf -actuellement en campagne- et la militante Leymah Gbowee, et une Yéménite, la journaliste Tawakkol Karman.

Première femme arabe à recevoir la prestigieuse récompense, la Yéménite a été la première à réagir et a immédiatement dédié son prix au "printemps arabe", cet élan de révolte populaire qui a renversé ou ébranlé plusieurs régimes autoritaires en Afrique du Nord et au Moyen-Orient cette année.

Les trois lauréates sont récompensées "pour leur lutte non violente en faveur de la sécurité des femmes et de leurs droits à participer aux processus de paix", a déclaré le président du comité Nobel norvégien, Thorbjoern Jagland.

Ellen Johnson Sirleaf, la "dame de fer"

Première femme à être démocratiquement élue à la tête d'un pays africain en 2005, Mme Sirleaf, 72 ans, a oeuvré pour la reconstruction d'un pays ravagé par 14 ans de guerres civiles, qui ont fait quelque 250.000 morts et laissé une économie exsangue. Elle reçoit le Nobel quatre jours seulement avant une élection présidentielle incertaine au cours de laquelle la "Dame de fer", comme elle est surnommée, brigue un second mandat.

"Depuis son investiture en 2006, elle a contribué à assurer la paix au Liberia, à promouvoir le développement économique et social, et à renforcer la places des femmes", a fait valoir M. Jagland.

D'abord soutien de Charles Taylor entré en rébellion contre le régime de Samuel Doe, elle en devient l'adversaire à la lumière des violences qui vaudront au chef de guerre devenu président (1997-2003) d'être jugé à La Haye pour des crimes de guerre et contre l'humanité. Son accession au pouvoir a été rendue possible par le travail sur le terrain de Leymah Gbowee, "guerrière de la paix" à l'origine d'un mouvement pacifique qui contribuera, notamment à l'aide d'une "grève du sexe", à mettre fin à la deuxième guerre civile en 2003.

Lancée en 2002, l'initiative originale de cette travailleuse sociale quadragénaire voit les femmes -toutes confessions religieuses confondues- se refuser aux hommes tant que les hostilités se poursuivent, ce qui oblige Charles Taylor à les associer aux négociations de paix peu avant sa chute.

Leymah Gbowee, la militante pacifiste

"Leymah Gbowee a mobilisé et organisé les femmmes au-delà des lignes de division ethniques et religieuses pour mettre fin à une longue guerre au Liberia et assurer la participation des femmes aux élections", a noté M. Jagland.

Fondé en 1822 par des esclaves noirs affranchis venus des Etats-Unis, le Liberia connaît toujours une paix fragile du fait des vives tensions ethniques et de la présence de mercenaires difficilement délogeables dans sa forêt tropicale.

Tawakkol Karman, figure emblématique de la révolution arabe

La troisième lauréate, Tawakkol Karman, "aussi bien avant que pendant le printemps arabe", a elle aussi joué "un rôle prépondérant dans la lutte en faveur des droits des femmes, de la démocratie et de la paix au Yémen", a-t-il ajouté.

Journaliste née en 1972, cette jeune femme frêle est une figure emblématique du soulèvement populaire contre le président contesté Ali Abdallah Saleh dans un pays conservateur où les femmes ne jouent pas de rôle de premier plan en politique. Elle a été un des principaux meneurs des manifestations estudiantines de janvier qui ont donné le coup d'envoi au soulèvement, ce qui lui valu d'être brièvement arrêtée.

Les Femmes et le prix Nobel

Jusqu'à présent, seules 12 femmes avaient reçu le prix Nobel de la paix en 110 ans d'histoire, la dernière étant l'écologiste kényane Wangari Maathai (2004) qui vient de décéder.

"Ce prix est un tribut à toutes les femmes dans le monde et à leur rôle dans les processus de paix et de réconciliation", a réagi le Premier ministre norvégien, Jens Stoltenberg.

Remise du prix à Oslo le 10 décembre 2011

Le prix sera remis aux trois lauréates à Oslo le 10 décembre, date-anniversaire de la mort de son fondateur, l'industriel et philanthrope suédois Alfred Nobel. Il consiste en une médaille, un diplôme et un chèque de 10 millions de couronnes suédoises (environ un million d'euros) que les trois lauréates se partageront.

 

Les réactions...

  • Le ministre des Affaires étrangères, Alain Juppé, salue "le combat de trois femmes exemplaires"

Dans une déclaration à la presse, Alain Juppé a loué l'engagement de "trois femmes d'exception, inlassables militantes de la paix et de la démocratie".

"Le combat de ces trois femmes exemplaires constitue un message d'espoir pour les peuples africains et arabes. En ce jour, j'ai une pensée pour toutes les femmes dans le monde qui s'engagent résolument pour l'avenir de leurs peuples", a-t-il dit.

  • L'UE félicite les lauréates du Nobel de la paix et nie être déçue

Ce prix "est une reconnaissance du rôle pivot que jouent les femmes dans la résolution pacifique des conflits et la transformation démocratique dans le monde", ont déclaré les présidents de l'Union européenne, Herman Van Rompuy, et de la Commission européenne, José Manuel Barroso, dans un communiqué commun.

"Il s'agit de la victoire d'une nouvelle Afrique démocratique et d'un nouveau monde arabe démocratique qui vivent en paix et dans le respect des droits de l'Homme", ont-ils jugé, en appelant les dirigeants du monde entier "à améliorer les droits des femmes".

Un porte-parole de la Commission a réfuté toute idée de déception dans les rangs de l'Union européenne, alors que son nom avait circulé comme lauréate possible pour son rôle depuis plus d'un demi-siècle dans la pacification du continent européen après deux guerre mondiales.

"Le président (Barroso) n'a pas d'attente particulière à cet égard", a assuré le porte-parole, Olivier Bailly, lors d'une conférence de presse, même s'il a ajouté que "l'Europe est un exemple (...) pour la démocratie et pour la paix".

"Nous sommes tous très contents" du choix du comité Nobel, a-t-il assuré.

  • Des militants égyptiens félicitent la lauréate yéménite du Nobel de la paix

Les cybermilitants égyptiens Waël Ghonim et Esraa Abdel Fattah, dont les noms ont circulé pour le prix Nobel de la paix 2011, ont félicité vendredi l'une des trois lauréates du prix, la Yéménite Tawakkol Karman, pour sa "victoire méritée".

 

--> À lire :

Leymah Gbowee : "C'est un Nobel pour les femmes africaines"

Johnson Sirleaf : "Un prix pour tout le peuple libérien"

La Yéménite Tawakkol Karman dédie son Nobel de la Paix au "Printemps arabe"

-->>À lire également :
 

15 est  le nombre de personnalités africaines à obtenir un Nobel toutes catégories confondues. Voir la liste


Voir les commentaires

La SNCF s’engage sur la sécurité, le trafic reprend doucement

7 Octobre 2011, 21:22pm

Publié par PCF Villepinte

Social-Eco - le 7 Octobre 2011

 

Mots clés : syndicats, SNCF, agression,

 

 

Le trafic ferroviaire est fortement perturbé suite à la violente agression d’un contrôleur jeudi soir. La direction de la SNCF a promis un plan d’urgence pour assurer la sécurité des contrôleurs. Les syndicats appellent progressivement à la reprise du travail.

Pour les syndicats, l’agression de jeudi était le drame de trop. Hausse de l’insécurité, déshumanisation des rapports, dégradation des conditions de travail… Et c'est ce qui a fait que de nombreux contrôleurs ont exercé leur droit de retrait hier, perturbant grandement le trafic puisqu’aucun train ne peut partir sans contrôleur. Prenant soin de ne pas instrumentaliser le drame, les syndicats ont rappelé que la sécurité était avant tout un facteur humain : ainsi la CGT « tient à attirer l’attention des usagers et des pouvoirs publics sur l’importance de la présence humaine par des cheminots à statut pour garantir la sécurité des voyageurs. »

Depuis ce vendredi matin, la direction SNCF a reçu les syndicats, et s’est engagée à présenter dès lundi un plan d'urgence, en collaboration avec les services de sécurité. Satisfait, l’UNSA appelle à la reprise du travail. En revanche, Sud-Rail réclame avant tout la promesse d’embauches "pour faire face à la déshumanisation des gares et des trains".
La direction estime que le trafic devrait revenir à la normal samedi au plus tard.

Quant à l’agresseur du contrôleur, il est aujourd’hui entendu par la police et des psychiatres. Il assure ne se souvenir de rien, même pas d’être monté dans le train. Le suspect, âgé de 27 ans, aurait un problème d’alcoolisme et aurait été interné plusieurs fois en hôpital psychiatrique. Sa victime, Bernard Mortellier, 54 ans, souffre d'une dizaine de plaies, dont les plus graves au thorax ainsi qu'une, "inquiétante", au visage. Il n’est pas encore sorti d’affaire.

Lire à ce sujet
Le Communiqué de la Fédération CGT des Cheminots suite à l'agression
Insécurité Ferroviaire : le drame de trop (PCF)
Le récit du drame : SNCF : contôleur grièvement blessé sur la ligne Lyon-Strasbourg

Voir les commentaires

Le 11 octobre, faire front contre l’austérité !

7 Octobre 2011, 18:22pm

Publié par PCF Villepinte

23 septembre manif 012

Après la grande mobilisation pour l’Ecole du 27 septembre, les organisations syndicales appellent à une journée nationale d’action contre l’austérité le 11 octobre. Oui, il faut défendre les exigences sociales contre les formidables injustices provoquées par la crise financière mondiale. Le

Front de Gauche sera dans la rue le 11 octobre au côté de tous les salariés contre le gouvernement. C’est une première étape pour faire front contre l’austérité ! Après la raclée de la droite et de Sarkozy aux élections sénatoriales, il est temps d’amplifier la résistance sociale et politique aux politiques libérales en faillite partout dans le monde.

 

Il y aura des cars au départ de Tremblay, Sevran et Villepinte.

Villepinte : rendez-vous à 12H30 devant le centre administratif

                                                  Avenue Paul Vaillant Couturier

 

AGIR MAINTENANT AVEC LE FRONT DE GAUCHE !

 

Le Front de Gauche constitue aujourd’hui une démarche inédite à gauche qui rassemble des organisations politiques, des citoyens, des militants syndicaux et associatifs. Partout dans les quartiers et les entreprises, nous voulons impulser des Assemblées Citoyennes pour construire ensemble un nouvel espoir à gauche.

 

Le 11 octobre, faire front contre l’austérité !

Tous dans la rue !

Voir les commentaires

<< < 1 2 3 4 5 6 7 8 > >>