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Bienvenue sur le blog des communistes de Villepinte

3eme Congrès du PGE

5 Décembre 2010, 22:57pm

Publié par PCF Villepinte

Élection de Pierre Laurent à la présidence du PGE et lancement d’une grande initiative européenne
Par : Bureau de presse
Mis en ligne : 5 décembre
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Le 3ème congrès du Parti de la Gauche Européenne (PGE) réunit au CNIT de la défense à Nanterre et rassemblant 25 partis politiques nationaux (communistes, socialistes et écologiques) et 10 partis observateurs, s’est terminé ce dimanche 5 décembre au terme de trois jours d’importants travaux. Pierre Laurent, secrétaire national du PCF a été élu président pour deux ans et demi. Son élection témoigne de l’influence grandissante en France – et reconnu comme telle par ses partenaires européens - du Front de Gauche, qui rassemble, outre le PCF, Le Parti de Gauche et la Gauche Unitaire.

Les congressistes de European Left (PGE) ont décidé d’une importante initiative politique. Décidée à passer à l’offensive contre le déferlement de plans d’hyper-austérité en Europe, la gauche européenne sera la première force politique européenne à utiliser « l’initiative citoyenne » (collecte d’un million de signatures à adresser à la Commission Européenne). Cette pétition européenne qui va être portée par le PGE dans les prochains mois propose d’ouvrir un débat pour la création d’un « Fonds Européenne de Développement Social ». Il s’agit de financer des investissements publics, les infrastructures utiles, les réalisations dans le domaine de l’environnement. Ce fonds serait abondé par la taxation des mouvement de capitaux et par une réorientation des missions de la Banque centrale européenne (BCE).

Parti communiste français

Nanterre, le 5 décembre 2010



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Europe les enjeux

5 Décembre 2010, 22:51pm

Publié par PCF Villepinte

Le parti de la gauche européenne face à de nouveaux défis
Espagne, Portugal, Italie... alors que les luttes contre l’austérité se multiplient, le 3e Congrès du Parti de la gauche européenne (PGE) se tient à Paris, et doit décider d’initiatives politiques pour réorienter l’Europe sur une voie moins libérale.

 «La tragédie grecque est maintenant suivie par la tragédie irlandaise. Donc, nous devons agir tous ensemble », prévient Panos Trigazis, le responsable du secteur de politique internationale de la formation antilibérale grecque, Synaspismos. Comme des centaines de délégués venant d’une trentaine de partis progressistes européens, dont le Parti communiste français (PCF), il participera, de vendredi à dimanche, au 3e Congrès du Parti de la gauche européenne (PGE), qui se tient à Paris. Créé il y a six ans, le PGE a pour ambition de rassembler les formations communistes, socialistes, de gauche verte nordique, qui, à la gauche de la social-démocratie, prônent une transformation sociale de la construction européenne. Et c’est bien de cela qu’il s’agira, cette fin de semaine, sous l’Arche de la Défense. « Nous allons parler d’une refondation de la construction et de l’intégration européenne, annonce Panos Trigazis. Une refondation que seule peut mener la gauche européenne. » Le congrès doit en effet adopter une « feuille de route pour une Europe sociale ». L’idée est de coordonner l’action des partis nationaux pour arriver à cette fin. Alors que la crise financière fait sentir ses effets dévastateurs sur les systèmes sociaux et sur la vie des citoyens, la résistance commence à se faire entendre en Europe. Preuve que l’austérité ne passe pas. La France a connu un mouvement social massif contre la réforme des retraites, cet automne. Les grèves générales en Espagne, le 29 septembre, au Portugal le 24 novembre, ont été particulièrement suivies et marquées par la présence de syndicats qui soutiennent d’ordinaire les partis sociaux-démocrates, au pouvoir dans ces deux pays. L’Italie connaît un mouvement social important dans les secteurs de l’éducation et de l’industrie. La Cgil et sa fédération de la métallurgie (Fiom) ont organisé chacune leur manifestation nationale à Rome, rassemblant à chaque fois 500 000 personnes. La Grèce a connu de nombreuses journées d’action. En Roumanie, la manifestation, fin octobre, contre le plan du Fonds monétaire international, a été l’une des plus importantes depuis 1989. « Toutefois, ces protestations resteront infructueuses sur le long terme sans action politique à l’échelle de l’Europe et sans un changement profond de la politique et des institutions européennes », note le texte d’orientation qui sera examiné lors du congrès. La perspective politique, là est toute la problématique sur laquelle devront plancher les délégués. Une bonne part du congrès portera sur « l’analyse de la situation : la crise, et les résistances », prévient Olivier Dartigolles, responsable aux questions européennes pour le Parti communiste français (PCF). Il y sera aussi question de bilan. Mais, au PCF, on insiste surtout sur le besoin de s’affirmer dans le débat européen. « Nous envisageons une initiative politique et militante », dont les formes seront définies par le congrès, annonce Olivier Dartigolles. Cette initiative, qui prendrait la forme de rendez- vous dans différents pays européens, permettrait d’avancer une autre construction européenne, et des éléments pour faire reculer le poids des marchés financiers. On sait d’ores et déjà, à la lecture du document d’orientation, que le PGE se prononce, entre autres, pour la « transformation des missions de la Banque centrale européenne » (BCE), qui accorderait des « crédits à taux très bas aux États membres pour financer le développement social » (tout l’inverse des politiques d’austérité promues par l’institution de Francfort), la « taxation des transactions financières spéculatives », de nouvelles recettes publiques grâce à « la taxation des revenus financiers », en vue d’augmenter de manière importante le budget de l’UE. Le PGE travaille également à un plan antidumping social, avec des propositions en matière de réglementation sociale. Par ailleurs, c’est un « nouveau modèle de développement » que l’organisation européenne appelle de ses voeux. Pour la France, ce sera le premier congrès pour deux organisations, le Parti de gauche de Jean-Luc Mélenchon et la Gauche unitaire de Christian Picquet. Le Parti communiste français, adhérent du PGE depuis ses débuts en 1994, devrait être amené à jouer un rôle important sur la scène européenne. Pierre Laurent, son secrétaire, pourrait être élu président du PGE, avec à coeur d’impulser une nouvelle phase de développement mise sous le signe du militantisme. .

GAËL DE SANTIS

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Crise irlandaise: un Français sur deux craint la contagion

5 Décembre 2010, 22:47pm

Publié par PCF Villepinte

 - le 4 Décembre 2010

 

Plus d'un Français sur deux craint que la France soit victime d'un effet domino de la crise de la dette qui affecte les pays les plus fragiles de la zone euro, Grèce et Irlande, selon un sondage Ifop pour l'hebdomadaire Sud Ouest Dimanche.

Une majorité des sondés (52%) estime que la crise pourrait concerner la France dans les prochains mois, d'après cette étude: 17% considèrent une telle issue "certaine" et 35% l'estiment "probable".

Les sympathisants de gauche sont le plus inquiets (56%), contre 33% des personnes se disant proches de la majorité UMP.

La gauche radicale et l'extrême droite sont encore plus sévères: 62% des sympathisants de Lutte ouvrière (LO) et du NPA d'Olivier Besancenot, et 69% de ceux du Front national (FN) estiment que cette crise de la dette souveraine touchera la France.

L'inquiétude est plus vive dans les classes moyennes et populaires, avec une forte majorité des employés (59%) et des ouvriers (56%) qui envisagent une propagation de la crise à l'Hexagone, contre seulement 39% des cadres supérieurs et professions libérales.

Enfin, les plus de 35 ans (54%) sont plus nombreux que les moins de 35 ans (48%) à croire en l'éventualité d'une menace pour la France.

Le sondage a été réalisé du 2 au 3 décembre par téléphone sur un échantillon de 1.011 personnes représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus selon la méthode des quotas.

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« Un Marx et ça repart ! »

4 Décembre 2010, 18:01pm

Publié par PCF Villepinte

François Asensi Maire de Tremblay-en-France, Président de Plaine de France, Député de Seine-Saint-Denis vous invite à une rencontre avec Alain Bocquet

Maire de Saint-Amand-les-Eaux, Député du Nord,  Président du groupe communiste à l’Assemblée nationale de 1993 à 2007 qui dédicacera son livre

  

bil

 

 «Un Marx et ça repart ! »

écrit en collaboration avec Delphine Watiez, paru aux éditions Le cherche midi

vente – signature

7 décembre à 18 h, à la Médiathèque Boris Vian,

             8 rue Pierre Brossolette,

                 93290 – Tremblay-en-France

 

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Côte d'Ivoire: deux "présidents"

4 Décembre 2010, 12:08pm

Publié par PCF Villepinte

Monde - le 2 Décembre 2010

 

 

Gbagbo proclamé président,Ouattara vainqueur pour l'ONU

 

 

 

 

La Côte d'Ivoire était hier soir à la croisée des chemins avec deux "présidents" rivaux, le sortant Laurent Gbagbo proclamé vainqueur de la présidentielle par le Conseil constitutionnel et Alassane Ouattara, reconnu par l'ONU et les Occidentaux comme légitimement élu.
Le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon, l'UE, la France et les Etats-Unis ont tour à tour félicité M. Ouattara "pour sa victoire". Ils ont demandé à M. Gbagbo de reconnaître sa défaite et de partir.

Mais au pouvoir depuis 2000, Laurent Gbagbo devait être investi dès samedi à 12H00 (locales et GMT).

Selon la télévision publique, les chefs militaires du pays lui ont fait "allégeance" dans la journée. "Nous sommes prêts à accomplir toutes les missions" qu'il nous confiera, a déclaré le chef d'état-major, le général Philippe Mangou.

M. Gbagbo a été proclamé président par le Conseil constitutionnel avec 51,45% des suffrages au second tour, le 28 novembre, contre 48,55% à son rival.

Le président du Conseil Paul Yao N'dré, l'un de ses proches, a invalidé les résultats provisoires donnés jeudi par la Commission électorale indépendante (CEI), qui créditaient l'ex-Premier ministre Alassane Ouattara d'une large victoire: 54,1% contre 45,9%.

Il l'a fait en "annulant" les votes dans une série de départements du nord, sous contrôle de l'ex-rébellion des Forces nouvelles (FN) depuis le putsch manqué de 2002, où selon le camp Gbagbo le scrutin avait été "frauduleux".

Le représentant de l'ONU en Côte d'Ivoire, Youn-jin Choi, l'a contredit. Il a assuré que le scrutin s'était "globalement déroulé dans une atmosphère démocratique" et que même si toutes les réclamations déposées par les pro-Gbagbo dans le nord étaient prises en compte, le résultat de la CEI "ne changerait pas".

La présidence ivoirienne n'a pas tardé à menacer d'expulsion le fonctionnaire onusien: "M. Choi se croit au-dessus du Conseil constitutionnel", a tonné Alcide Djédjé, conseiller de M. Gbagbo et ambassadeur ivorien aux Nations unies, l'accusant d'être "un agent de déstabilisation" encourageant aux "violences".

Mais le chef des Nations unies Ban Ki-moon a reconnu M. Ouattara comme vainqueur légitime, demandant "au président élu de travailler pour une paix durable, la stabilité et la réconciliation en Côte d'Ivoire".

Les quinze pays du Conseil de sécurité de l'ONU n'avaient cependant pas réussi à se mettre d'accord vendredi sur une déclaration conjointe sur la présidentielle en Côte d'Ivoire, qui pourrait intervenir samedi ou lundi, a indiqué un diplomate onusien.

 

Fort de ces soutiens, M. Ouattara, ex-vice-président du Fonds monétaire international (FMI) âgé de 68 ans, s'est présenté comme "le président élu de la République de Côte d'Ivoire".

Le chef des FN Guillaume Soro, Premier ministre depuis l'accord de paix de 2007, lui a aussi apporté son appui. Il a rejeté les résultats du Conseil constitutionnel, condamnant en particulier l'annulation de votes du nord.

Le président des Etats-Unis Barack Obama a félicité M. Ouattara "pour sa victoire" et appelé Laurent Gbagbo à "reconnaître et respecter" ce résultat. "La Côte d'Ivoire est désormais à la croisée des chemins", a-t-il souligné.

Après le chef de la diplomatie de l'Union européenne Catherine Ashton, le président français Nicolas Sarkozy a aussi demandé à M. Gbagbo de "respecter la volonté du peuple" et adressé "ses voeux chaleureux de plein succès" au "président élu" Alassane Ouattara.

En Côte d'Ivoire comme à l'étranger, beaucoup craignaient une explosion de violence après deux semaines de fortes tensions marquées par une série d'affrontements sanglants.

Des partisans d'Alassane Ouattara ont dressé des barricades jusqu'au cessez-le-feu nocturne et brûlé des pneus dans des quartiers populaires d'Abidjan, pour protester contre la proclamation de la victoire de Laurent Gbagbo. "On nous vole notre victoire!", criait l'un d'eux.

Mais à Yopougon (ouest), fief du chef de l'Etat sortant, ses inconditionnels ont exulté aux cris de "Gbagbo président".

"On s'en fout de l'ONU, on s'en fout des Blancs", lâchaient certains, alors que la rhétorique antifrançaise reprenait de la vigueur, dans les rues et à la télévision publique.

Elu en 2000 à l'issue d'un scrutin controversé dont avaient été exclus l'ex-président Henri Konan Bédié et Alassane Ouattara, Laurent Gbagbo était resté au pouvoir en 2005 après la fin de son mandat, en invoquant la crise née de la partition du pays.

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Le refus de l’Élysée d’augmenter le SMIC est insupportable

4 Décembre 2010, 12:01pm

Publié par PCF Villepinte

Par : Bureau de presse
Mis en ligne : 3 décembre
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 Dans un rapport du ministère du Travail publié le 30 novembre, l’ensemble des experts sollicités ont préconisé de « limiter le prochain relèvement du Smic(...) à l’application des mécanismes automatiques légaux », autrement dit : pas d’augmentation sauf celle, dérisoire, qu’oblige la loi, soit 0,5% d’augmentation.

Pour la cinquième année consécutive, crise ou non, c’est toujours le même refrain qu’on sert à ceux qui n’ont presque rien pour vivre : « circulez, il n’y a rien à voir ».

Pourtant, l’année est très florissante pour d’autres... Au 1er semestre, les bénéfices des entreprises du CAC 40 ont enregistré une hausse de 86% par rapport à 2009 à la même période, soit 41,5 milliards d’euros. Ce refus têtu de l’Élysée de donner un coup de pouce aux plus démunis est insupportable !

Le PCF s’insurge contre le sort qui est fait à un Français sur dix payé seulement 1055 euros par mois ; soit 100 euros de plus que le seuil de pauvreté. Nous demandons une revalorisation immédiate de tous les salaires à partir du relèvement à 1600€ bruts du SMIC mensuel.

Parti communiste français,

Paris, le 3 décembre 2010

 

 

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Un sérieux coup au libéralisme

3 Décembre 2010, 23:29pm

Publié par PCF Villepinte

Politique - le 2 Décembre 2010

événement

 

Bourse, profits, privatisations... Autant de termes désormais connotés négativement.

Déjà, en 2009, une enquête menée par la BBC, montrait que « la France est, de tous les pays comparables, celui où on estime le plus que le capitalisme de libre-échange est fondamentalement dans l’erreur et qu’on a besoin d’un autre système économique ». À cet égard, l’enquête de la Fondation Gabriel-Péri confirme un net recul de l’adhésion au libéralisme économique où les termes « Bourse », « profits », « privatisation » et « capitalisme » sont très majoritairement connotés négativement (voir graphiques ci-contre). Si l’idée de « profits » est rejetée à 53 %, elle ne fait pas « l’objet d’un rejet comparable à celui des dimensions les plus caractéristiques du système socio-économique libéral ». Si les responsables scientifiques de l’enquête notent que le capitalisme « n’a jamais suscité l’enthousiasme », ils observent néanmoins que la proportion d’avis négatifs passe de 50 % en 1988 à 64 % en 2010. Parallèlement, les sentiments négatifs à l’égard du concept de « mondialisation » gagnent six points entre 2001 et 2010 pour aujourd’hui caracoler à 57 %.

L’un des éléments les plus intéressants de l’enquête réside dans la question posée sur le contrôle des entreprises : « Faut-il faire confiance aux entreprises et leur donner plus de liberté ou faut-il que l’État les contrôle et les réglemente plus étroitement ? » On constate en effet que la population sondée semble en constant décalage avec les responsables politiques qu’elles se donnent. Ainsi, sous Valéry Giscard d’Estaing, l’idée de « contrôle » l’emporte nettement, « c’est déjà beaucoup moins vrai en 1980 » juste avant la présidentielle qui verra François Mitterrand accéder au pouvoir. En 1982, la volonté de laisser une importante « liberté » aux entreprises s’envole. Dans les années 1980, à la faveur d’un long travail idéologique, on observe comment les solutions alternatives au marché reculent et la manière dont le libéralisme s’impose peu à peu comme la seule politique possible. Selon l’enquête, il faut attendre 1994 puis 2007 pour que le contrôle des entreprises et le laisser-faire s’équilibrent. Aujourd’hui, et depuis la crise, alors même que Nicolas Sarkozy avait mené campagne sur son réformisme libéral, le « contrôle » des entreprises prend largement le pas sur la « liberté ».

Enfin, le volet de l’enquête consacrée à l’influence du patronat et des milieux d’affaires est particulièrement illustrant. Entre 2001 et 2010, le sentiment d’une influence excessive dans la définition des orientations politiques progresse de 39 % à 50 %. Dans le même temps, les réactions évoluent sur le sentiment que « les chômeurs trouveraient plus facilement du travail s’ils le voulaient vraiment ». En 2007, cette constante de l’idéologie libérale, largement reprise par la nouvelle droite au pouvoir, reste très largement approuvée (63 %), tandis qu’elle connaît un sérieux reflux en 2010 – tout en restant importante – avec 47 % d’adhésion. Aussi, la notion de mérite et la culpabilisation des chômeurs ont-ils reculé avec la crise.

L. S.

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Austérité pour les peuples européens

3 Décembre 2010, 13:16pm

Publié par PCF Villepinte

Sénateurs du groupe CRC-SPG

 Le Parlement doit débattre en urgence de la crise financière.

 

1er décembre 2010

Madame Nicole BORVO COHEN-SEAT, présidente du groupe CRC-SPG du Sénat, a écrit aujourd’hui au Premier Ministre, M. François FILLON, pour lui demander, dans le cadre de l’article 50-1 de la Constitution, de présenter une déclaration devant le Sénat sur la situation financière en Europe, déclaration suivie d’un débat et d’un vote, avec l’accord du gouvernement.

La violence de la crise financière qui frappe aujourd’hui l’Irlande de plein fouet, et menace le Portugal et l’Espagne, a des répercussions importantes sur les conditions de vie de l’ensemble des peuples européens. Aucun Etat n’est à l’abri. La crise des financements publics, l’aggravation des déficits interrogent même sur l’avenir de l’euro.

La gravité de la crise qui frappe le système économique mondial est donc confirmée.

Le groupe CRC-SPG demande que d’une part, le Parlement, soit pleinement informé par le gouvernement de la situation et que, d’autre part, un réel débat démocratique puisse avoir lieu sur les réponses alternatives à apporter.

Faire payer les peuples n’est pas la seule voie. C’est aux responsables, banques et actionnaires, de mettre la main à la poche.


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La revue du projet

3 Décembre 2010, 07:02am

Publié par PCF Villepinte

3ème Numéro : Dossier du mois sur l’école

Mis en ligne : 1er décembre
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Thèmes : Ecole

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Sécurité :

3 Décembre 2010, 06:55am

Publié par PCF Villepinte

L’obsession sécuritaire du gouvernement, conjuguée à la baisse continue des dépenses publiques

Nous publions ci-dessous l’intervention au Sénat d’Eliane Assassi sur le projet de loi de finance 2011 pour la sécurité.

«

 Monsieur le président, Monsieur le ministre, Mes chers collègues,

L’obsession sécuritaire du gouvernement, conjuguée à la baisse continue des dépenses publiques et par-là mêmes des effectifs des forces de l’ordre, tous corps confondus, nous laissent toujours sceptiques sur la véracité de votre engagement en faveur de la tranquillité publique Monsieur le Ministre.

Le budget de la mission sécurité se situe dans la droite ligne des années précédentes. Il est intéressant de resituer cette évolution dans le temps.

Dès le projet de loi de finances pour 2008, le plafond d’emplois baisse de 1 770 ETPT. Le doute n’était déjà plus permis.

Les engagements de campagne sont reniés et le locataire de l’Elysée n’a plus grand rapport avec le candidat qui proclamait à Perpignan, le 23 février 2007, vouloir « un Etat qui consacre plus de moyens à ses missions régaliennes qui ont été trop négligées ». ..

En 2009, le démantèlement de la maison Police s’amplifie.

Entre le 1er juillet 2009 et le 1er juillet 2010, les effectifs réels de la police ont diminué de 2 603 personnes, selon les données recueillies par le député Guy Geoffroy (UMP, Seine-et-Marne), rapporteur pour avis de la mission « sécurité » du PLF 2011.

Le chiffre total prend en compte la baisse de 1 182 élèves policiers, et je rappelle à ce propos qu’il n’y a pas eu de concours de gardiens de la paix d’organisé en 2009, mais aussi celle de 1 291 policiers, personnels administratifs et techniques.

L’article premier de la LOPPSI 2 , qui nous demandait d’approuver le rapport qui y était annexé sur les moyens et les objectifs de la sécurité intérieure à l’horizon 2013, évoquait déjà les nécessaires « économies d’échelle » et autres synergies » pour justifier le dégraissage des « emplois de soutien techniques et administratifs des forces de police et de gendarmerie ».

Une mutualisation, ou autre modernisation, comme vous vous plaisez à l’appeler, qui agissent selon le mode opératoire des fusions-acquisitions avec plan social à la clé.

A l’instar de ce vocabulaire issu du verbiage néolibéral, destiné à masquer cette réalité, vos chiffres ne sont que poudre aux yeux.

 

En 2011, le recrutement de 500 adjoints de sécurité est utilisé pour stabiliser les effectifs. Le député Geoffroy, rapporteur pour avis de la mission « sécurité » à l’assemblée, a souligné en outre que « contrairement aux années précédentes et malgré cette stabilisation globale des effectifs, le nombre d’emplois administratifs, scientifiques et techniques n’augmente plus : il devrait en effet diminuer de 307 en 2011, après une augmentation nette de 689 en 2010 ». Il conclut que cette diminution « ne permet donc pas de poursuivre en 2011 la politique de substitution entre actifs et personnels administratifs, techniques et scientifiques, pourtant inscrite dans le projet de Loppsi, afin de mettre fin à la pratique, très coûteuse, consistant à confier des tâches administratives à des fonctionnaires actifs de la police nationale ».

Pour 2011, les crédits demandés sur le programme « police nationale » s’élèvent à 9,1 milliards d’euros en crédits de paiement, soit une hausse de 3,9 % et à 9,14 milliards d’euros en autorisations d’engagement, en augmentation de 2,9 %.

Poudre aux yeux, disais-je donc.

Car cette hausse globale ne parvient pas à cacher la diminution des dépenses de fonctionnement et d’investissement qui sera de 6,4% en 2011. En effet, il diminue entre la loi de finances initiale 2010 et le projet de loi de finances 2011 de 66 millions d’euros passant ainsi en crédits de paiement à un niveau inférieur au milliard d’euros (967 millions d’euros). Cette baisse est, pour le moins, préoccupante.

Certes, pourrait-on constater une hausse des dépenses de personnel, de quelques 5,2%, qui pourraient nous laisser croire que vous faites des efforts. Sauf qu’en réalité, cette augmentation ne traduit aucunement une politique de recrutement intensive, RGPP oblige.

Elle s’explique principalement par le financement des mesures catégorielles, négociées depuis 2004, et par le vieillissement de la population policière, liée notamment à la suppression des limites d’âge automatiques de départ en retraite des corps actifs de la police nationale, à compter du 1er janvier 2010.

Le président de la République avait pourtant fait du thème de l’insécurité un tremplin pour accéder à l’Elysée. Force est de constater, au regard de ces évolutions, que la révolution sarkozyste n’aura pas lieu.

Le bilan de votre politique sécuritaire est désastreux.

Pour pallier la baisse drastique des effectifs des forces de l’ordre, le gouvernement a eu recours à une externalisation de ces missions historiquement dévolues à l’Etat.

L’extension des effectifs de la police municipale et de leurs prérogatives est édifiante.

On compte aujourd’hui 18 000 policiers municipaux, soit une augmentation de leur effectif de 120% en six ans.

Leurs missions se sont largement étoffées, sans pour autant bénéficier de la formation inhérente à leurs responsabilités, notamment dans le maniement des armes.

Sauf que, et nous le regrettons, 13 000 d’entre eux portent une arme de 4éme et de 7éme catégorie…

Reste à noter que agences de sécurité privées ne se sont jamais portées aussi bien. 170.000 agents privés pour 220.000 policiers et gendarmes !

Sans parler des bénéfices que les sociétés de vidéosurveillance s’apprêtent à réaliser grâce à vos vœux Monsieur le Ministre.

Une aubaine pour eux, une catastrophe pour nos concitoyens, comme en atteste l’enquête publiée la semaine dernière par l’Observatoire national de la délinquance. Cette étude nous révèle fort bien la distorsion conséquente entre les statistiques officielles de la police et la réalité de l’insécurité dans l’Hexagone… Ultime désaveu auquel nous nous adosserons pour voter contre ces crédits. »


 

 

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