Bienvenue sur le blog des communistes de Villepinte
Les communistes de villepinte vous invitent à utiliser ce blog comme point de rencontre et d'échanges concernant la situation politique ,économique ,sociale et environnementale du local à l'international.
LOGEMENT
Le 16 novembre la Fondation Abbé Pierre a lancé sa nouvelle campagne de mobilisation : Carton Rouge au mal-logement !
Selon elle, la France compte 3,5 millions de personnes très mal logées.
L’organisation pousse un "coup de gueule". Objectif : concentrer l’attention des pouvoirs publics sur la crise du logement en France.
Eric Cantonna est le personnage principal de la nouvelle campagne de communication de l’association contre le mal-logement. Son rôle : agent immobilier. "Alors vous le prenez ?", demande-t-il à l’issue de la visite d’un galetas censé être un appartement : le clip se termine par "En France, 3,5 millions de personnes n’ont d’autre choix que d’être mal logées", suivie d’un carton rouge.
"Le problème du logement n’est pas seulement celui des 100.000 sans-abri", assure le délégué général de la fondation Patrick Doutreligne, citant les 3,5 millions de mal logés et les 6,5 millions de personnes "fragilisées" dans leur logement (exiguïté, menaces d’expulsion ...).
Il a demandé "une vraie politique du logement qui intègre tout le monde". Selon lui, il suffirait de construire 500.000 logements par an (au lieu de 300.000 actuellement) pendant cinq ans pour résoudre le problème du logement.
TRANSPORTS
mercredi 17 novembre 2010
La Cour des comptes doit rendre ce mercredi un rapport très attendu sur le transport ferroviaire en Ile-de-France.
Selon Le Parisien de ce matin, il pointe du doigt dysfonctionnements et aberrations de tous les acteurs du secteur : pouvoirs publics, SNCF, RATP.
Premier constat du rapport : "Les transports ferroviaires en région parisienne se décomposent en 1700 km de lignes de trains de banlieue, métros, RER ou tramways. Chaque jour, 7,4 millions d’usagers les empruntent. Le constat ? Inadapté aux besoins de la population, le réseau est saturé".
Deuxième constat : les problèmes ne datent pas d’hier et seraient, le résultat de "la stratégie parfois hasardeuse du Stif, l’autorité en charge de l’organisation des transports publics en Ile-de-France", et "des deux opérateurs historiques" : RATP et SNCF. Pour remédier aux problèmes, des chantiers existent bel et bien mais ils sont insuffisants et "n’ont pu empêcher une nette dégradation des conditions de transport des usagers". La SNCF n’a quant à elle "quasiment rien investi dans ses trains de banlieue, délaissant un parent pauvre, le Transilien, au profit de la vache à lait, le TGV. Même immobilisme du côté de Réseau Ferré de France (RFF), propriétaire des voies", relève le Parisien.
Troisième constat : "les investissments envisagés pour rénover voire agrandir le réseau reste largement à financer". Cela signifie-t-il que les contribuables vont devoir payer ? C’est l’une des pistes lancée par Le Parisien qui rappelle que contribuables, usagers et entreprises supportent aujourd’hui 40% des frais de fonctionnement des transports ferroviaires en Ile-de-France.
Pierre Laurent - Le "oui/non" du 16 novembre 2010 Vidéo
Quand les droits des enfants se dissolvent dans la misère
Société - le 16 Novembre 2010
pauvreté
La défenseure des enfants, qui présentait hier son bilan annuel, a montré combien la précarité portait atteinte aux droits des plus jeunes. Dominique Versini dénonce aussi les placements trop nombreux d’enfants de familles pauvres.
Quand la mauvaise fée Précarité se penche sur un berceau, en France, elle voue l’enfant au malheur sanitaire, scolaire, social, culturel, familial. Les deux millions d’enfants qui vivent en dessous du seuil de la pauvreté (950 euros par mois, après les transferts sociaux) dans notre pays cumulent les inégalités et subissent un déterminisme social effrayant. Tel est le bilan que Dominique Versini, défenseure des enfants, a dressé hier en présentant son rapport annuel, qu’elle espère encore ne pas être le dernier.
Fragiliser les pauvres
« De jeunes mamans sortent aujourd’hui de la maternité sans savoir où elles vont trouver un abri pour le soir même. Dans ce cas, la femme est fragile, le lien entre elle et son bébé a du mal à se mettre en place, c’est à ce moment que de nombreux placements à l’aide sociale à l’enfance sont décidés. » Sans véhémence ni colère, mais avec une volonté intacte de poursuivre son travail, Dominique Versini a choisi hier de dire combien la précarité était un poison pour les enfants de ce pays. Ses services ont remarqué que, au-delà des situations de maltraitance, les enfants placés (143 800 en 2009) sont très majoritairement issus de familles en difficultés, sociale et économique.
Plutôt que d’opter pour des mesures d’accompagnement adaptées (aide à la gestion budgétaire, soutien à la fonction parentale, action éducative à domicile…), les services sociaux placent les enfants pauvres, la plupart du temps sans préparation, ni explications. Cette hantise de voir leurs enfants placés fait que les familles les plus fragiles et les plus pauvres « finissent par fuir les institutions, même l’école qui a souvent des choses à leur reprocher », précise Dominique Versini.
La loi du 5 mars 2007, qui réforme la protection de l’enfance, avait pourtant fait du maintien des liens familiaux un objectif majeur, fait remarquer la défenseure, mais le transfert des compétences aux départements sans les financements suffisants a ruiné cet espoir. Le Fonds de protection de l’enfance (150 millions d’euros) qui devait aider à la mise en œuvre de la loi a fondu des deux tiers. Moralité : bon nombre de départements ont réduit leurs actions de prévention et d’accompagnement social des familles.
Des familles vulnérables
La loi du 5 mars est donc mal appliquée. Comme d’ailleurs la loi SRU ou la loi Dalo, sur le logement des plus démunis. En revanche, des lois récentes du gouvernement, dures aux pauvres, inquiètent Dominique Versini, comme la suppression des allocations familiales en cas d’absence des enfants à l’école, le durcissement de la politique d’immigration qui entrave le regroupement familial et envoie des enfants en centre de rétention, sans parler de l’évolution de la justice des mineurs, « focalisée sur l’acte et non sur la personnalité de l’adolescent », dénonce encore la défenseure.
La loi hôpital, patients, santé, territoires, qui oublie la prévention, n’a guère plus de vertu à ses yeux. Une médecine à deux vitesses guette les enfants pauvres : ils fréquentent de plus en plus les urgences hospitalières, ce qui crée une discontinuité dans leur parcours de soins. L’obésité et les grossesses précoces les guettent.
Malgré les lois de lutte contre les exclusions (1998) ou pour la cohésion sociale (2005), Dominique Versini est contrainte de reconnaître que « nos politiques sociales ne permettent pas de garantir la protection des enfants des familles vulnérables », et d’avancer des priorités politiques : construction de logements sociaux, prévention et accompagnement des familles, lutte contre les inégalités d’accès aux soins... Un programme pas très sarkozyste.
Le PCF dénonce la mise à l’index de la Santé
Le PCF dénonce la mise à l’index de la Santé
Mis en ligne : 16 novembre
Faisant suite à une mise en scène aussi longue que méprisante pour la population, le « nouveau Premier Ministre » a désigné Xavier Bertrand, Ministre du travail de l’emploi et de la Santé alors que Roselyne Bachelot récupère les Solidarités et la Cohésion sociale.
Après avoir dépecé l’hôpital public, les services déconcentrés du Ministère de la santé et imposé un recul démocratique considérable dans la santé, Roselyne Bachelot prend en charge le dossier de la dépendance. Le pire est à craindre de cette ancienne collaboratrice des groupes pharmaceutiques qui veillera, à n’en pas douter, aux intérêts du MEDEF dans le dossier du financement de la dépendance.
Il est parfaitement ahurissant que la santé soit reléguée au rang de Secrétariat d’État alors que c’est une des toutes premières préoccupations des Français-e-s.
Nora Berra occupera ce poste déqualifié. Médecin aux Hospices Civils de Lyon tout en étant médecin au sein de trois des principaux groupes pharmaceutiques, la nouvelle Secrétaire d’État continuera de cultiver le conflit d’intérêt, qui reste la marque de fabrique des gouvernements de l’ère Sarkozy.
Il n’y a rien de bon à attendre de cette « nouvelle » équipe. La santé et la protection sociale sont en danger.
Le PCF dénonce la mise à l’index de la Santé et appelle à la mobilisation et à l’intervention de tous les professionnels, personnels et usagers pour préserver ce bien précieux pour la population.
Parti communiste français,
Paris, le 15 novembre 2010.
l'Humanité des débats. Syndicalisme
Par Robert Castel, sociologue, directeur d’études à l’École des hautes études en sciences sociales.
Syndicalisme: le retour en force ?
Comment appréciez-vous l’action des syndicats dans le mouvement pour la défense des retraites ?
Robert Castel. Globalement, les syndicats ont fait preuve d’un remarquable esprit de responsabilité et de solidarité entre eux. À l’exception, peut-être, de Force ouvrière. C’est une banalité de dire que l’un des gros problèmes du syndicalisme français est sa division. Mais, en l’occurrence, dans le mouvement sur les retraites, il y a eu une unité d’action. Et ce n’est jamais gagné d’avance. Il est d’autant plus difficile de maintenir l’unité que le mouvement s’arrête ou, disons, marque un point d’arrêt. C’est une période délicate. Il est donc normal qu’il y ait des tensions. Mais globalement, ce qui ressort, c’est que les syndicats ont fait la preuve de leur solidarité, de leur efficacité et de leur sens des responsabilités.
Peut-on dire que le mouvement des retraites a apporté un démenti aux discours sur le déficit de représentativité des syndicats ?
Robert Castel. En un sens, oui. D’ailleurs, il y a un paradoxe, qui ne concerne pas seulement le mouvement des retraites. En effet, le pourcentage de syndiqués en France se situe en dessous de 10 %. Et pourtant, même pour les gens qui ne sont pas syndiqués, et qui sont donc, malheureusement, la majorité, le syndicalisme continue à représenter quelque chose, et même, plus précisément, représente le principal outil d’organisation pour défendre les intérêts des travailleurs. Cela s’explique par l’histoire du syndicalisme dans notre pays. L’établissement de droits sociaux a été non pas exclusivement, mais dans une large mesure, le fruit de l’action des syndicats. Par exemple, la réduction du temps de travail a été portée par les syndicats dès le début du XXe siècle. Et cela a bénéficié à toute la population. Il y a à cet égard une mémoire de l’opinion.
La succession de journées d’action est-elle une méthode pertinente ?
Robert Castel. L’élaboration d’une stratégie syndicale, c’est le travail des syndicats. Je ne me permettrais pas de porter des jugements à ce sujet. En tout cas, il faut remarquer que cette méthode d’action ne date pas d’hier. C’est donc qu’elle permet d’obtenir quelque chose. Ne serait-ce que pour ce qui est de la bataille d’opinion, dans le cas du mouvement des retraites. Certes, la loi est passée. Mais cela va laisser des traces qui ne sont pas à l’avantage du gouvernement. Ce qu’on peut dire, c’est que le choix de journées d’action successives n’a pas fait la démonstration du fait qu’il serait inapproprié, c’est plutôt le contraire. D’autres formes de mobilisation étaient-elles possibles ? Pouvait-on s’orienter vers une action de type grève générale, grève illimitée ? Je ne suis pas le mieux à même de répondre, mais il me semble en tout cas que l’opinion publique n’allait pas dans ce sens, pas plus que les stratégies des organisations syndicales, à l’exception d’une seule, Force ouvrière, qui cherchait peut-être un peu la surenchère. Quoi qu’il en soit, je ne crois pas qu’on puisse tirer de tout ce qui s’est passé un bilan négatif, ni quant à la représentativité des syndicats, ni quant aux formes d’action ou de mobilisation des syndicats.
Si le taux de syndicalisation était plus fort en France, peut-on supposer que le gouvernement aurait reculé ? Y aurait-il davantage de chances que le gouvernement écoute les syndicats ?
Robert Castel. C’est vraisemblable, dans la mesure où les échanges entre gouvernement et syndicats sont tout de même des rapports de forces. Forcément, plus les syndicats représentent de salariés, moins le rapport de forces sera en leur défaveur. Cela dit, je crois que l’enjeu se situe aussi en amont. Il est dommage, en effet, qu’il ne puisse y avoir en France de discussion paritaire, comme c’est le cas dans certains pays. Y compris sur la question des retraites. Prenez par exemple la réforme suédoise. Elle a été mise en œuvre après une dizaine d’années de négociations durant lesquelles les syndicats de salariés ont été fortement impliqués. Évidemment, c’était plus facile, dans la mesure où les syndicats représentent en Suède une majorité de la population active. Donc, effectivement, on peut se dire que la situation en France pourrait être autre. En tout cas, étant donné que c’est actuellement une situation qui n’est pas a priori favorable au mouvement syndical et à la véritable négociation collective, je pense que les syndicats s’en sont plutôt bien tiré.
Si la gauche revenait au pouvoir, devrait-elle coproduire les réformes avec les syndicats ? Faut-il repenser l’articulation entre syndicats et action politique ?
Robert Castel. Dans le cadre d’une politique de gauche, cela me paraît tout à fait évident. Parce que, effectivement, cette réforme qui vient de passer n’a pas résolu les problèmes de fond du financement des retraites. Une véritable réforme en profondeur du régime des retraites reste nécessaire. Il est évident, et en particulier si la gauche revient au pouvoir, qu’il faudrait reprendre le chantier, dans le cadre de véritables discussions paritaires dans lesquelles les syndicats auraient effectivement toute leur place, ce qui n’a absolument pas été le cas dans la préparation de l’actuelle loi.
Le discours syndical est-il poussé aujourd’hui à une certaine politisation ? Si oui, est-ce positif pour le syndicalisme ?
Robert Castel. Il ne faut pas se faire d’illusions. Il y a toujours eu une relation, même si elle n’a pas souvent été mise au premier plan, entre le registre syndical et le registre politique. Cela ne signifie pas nécessairement l’inféodation d’un syndicat à un parti politique, ce qui est évidemment très mauvais. Mais il est certain que si les syndicats défendent une politique en faveur des salariés, ils penchent ce faisant d’un côté du champ politique, en l’occurrence la gauche, pour dire les choses simplement. Bien sûr, je parle ici des syndicats ouvriers. Le Medef, à l’inverse, est un syndicat dont les liens avec la droite sont clairs. En tout cas, il n’est pas mauvais en soi qu’il y ait des relations entre une posture syndicale et une posture politique, cela me paraît même être dans la nature des choses, de surcroît dans le contexte sociopolitique actuel. À condition, bien sûr, qu’il ne s’agisse pas d’une inféodation à un parti.
Robert Castel est notamment l’auteur de la Montée des incertitudes : travail, protections, statut de l’individu. Éditions du Seuil, 2009.
Des images, du mouvement ! L'envoi de Pascal Colrat
Des images, du mouvement ! L'envoi de Pascal Colrat
Par TL, le dimanche 14 novembre 2010, 20:07 - Des images pour les mouvements - Lien permanent
Une image envoyée à Humaginaire.net par Pascal Colrat. Cliquez dessus pour y voir mieux.
Nouveau gouvernement Fillon :
L’annonce du gouvernement Fillon vient de tomber. La surprise est qu’il n’y en a pas, sauf quelques mauvaises, comme l’arrivée des « aboyeurs » de l’UMP et de l’Elysée, Frédéric Lefevre, Pierre Lellouche ou Thierry Mariani , probablement récompensés pour les outrances répétées. Pour le reste, rien, à part le revenant Alain Juppé. On prend les mêmes et on recommence. Il s’agit d’un gouvernement UMP de combat, resserré autour de son chef en vue des échéances de 2012.
L’ouverture, autrefois portée aux nues par le Chef de l’État, a définitivement vécu. Quant aux centristes, on va sans nul doute assister, avec les départs de Jean-Louis Borloo et Hervé Morin, à la tentative de les recycler en opposants de pacotille, histoire de faire oublier leurs soutiens zélés à toutes les réformes sarkozystes.
Le pays est prévenu. C’est une nouvelle fin de non recevoir aux attentes populaires. La mise en scène de ce faux remaniement signe une nouvelle fois le mépris dans lequel Nicolas Sarkozy tient nos concitoyens. Il n’y a aucune illusion à se faire. C’est un gouvernement affaibli et agressif. A ce pouvoir décidément sourd, qui n’a que faire du quotidien des Français, la mobilisation sociale du 23 novembre qui se prépare devra servir très vite de rappel utile.
Pierre Laurent, secrétaire nationale du PCF,
14 novembre 2010.
Remaniement : beaucoup de bruit pour rien !
Politique - le 13 Novembre 2010
Bonnet blanc et blanc Bonnet
20h15. Le nouveau gouvernement du Premier ministre François Fillon, reconduit dimanche par Nicolas Sarkozy, compte 31 membres, soit sept de moins que le précédent, et est marqué par le retour d'Alain Juppé, qui devient le numéro deux de la nouvelle équipe, et la fin de l'ouverture.
Premier ministre : François Fillon
Ministres
Alain Juppé, ministre d'Etat, ministre de la défense et des anciens combattants
Michèle Alliot-Marie, ministre d'Etat, ministre des affaires étrangères et européennes
Nathalie Kosciusko-Morizet, ministre de l'écologie, du développement durable, des transports et du logement
Michel Mercier, garde des sceaux, ministre de la justice et des libertés
Brice Hortefeux, ministre de l'intérieur, de l'outre-mer, des collectivités territoriales et de l'immigration
Christine Lagarde, ministre de l'économie, des finances et de l'industrie
Xavier Bertrand, ministre du travail, de l'emploi et de la santé
Luc Chatel, ministre de l'éducation nationale, de la jeunesse et de la vie associative
François Baroin, ministre du budget, des comptes publics, de la fonction publique et de la réforme de l'Etat, porte-parole du gouvernement
Valérie Pécresse, ministre de l'enseignement supérieur et de la recherche
Bruno Le Maire, ministre de l'agriculture, de l'alimentation, de la pêche, de la ruralité et de l'aménagement du territoire
Frédéric Mitterrand, ministre de la culture et de la communication
Roselyne Bachelot-Narquin, ministre des solidarités et de la cohésion sociale
Maurice Leroy, ministre de la ville
Chantal Jouanno, ministre des sports
Patrick Ollier, ministre auprès du Premier ministre, chargé des relations avec le Parlement
Eric Besson, ministre auprès de la ministre de l'économie, des finances et de l'industrie, chargé de l'industrie, de l'énergie et de l'économie numérique Henri de Raincourt, ministre auprès de la ministre d'Etat, ministre des affaires étrangères et européennes, chargé de la coopération
Philippe Richert, ministre auprès du ministre de l'intérieur, de l'outre-mer, des collectivités territoriales et de l'immigration, chargé des collectivités territoriales
Laurent Wauquiez, ministre auprès de la ministre d'Etat, ministre des affaires étrangères et européennes, chargé des affaires européennes
Nadine Morano, ministre auprès du ministre du travail, de l'emploi et de la santé, chargée de l'apprentissage et de la formation professionnelle
Marie-Luce Penchard, ministre auprès du ministre de l'intérieur, de l'outre-mer, des collectivités territoriales et de l'immigration, chargée de l'outre-mer
Secrétaires d'Etat:
Pierre Lellouche, secrétaire d'Etat auprès de la ministre de l'économie, des finances et de l'industrie, chargé du commerce extérieur
Nora Berra, secrétaire d'Etat auprès du ministre du travail, de l'emploi et de la santé, chargée de la santé
Benoist Apparu, secrétaire d'Etat auprès de la ministre de l'écologie, du développement durable, des transports et du logement, chargé du logement
Georges Tron, secrétaire d'Etat auprès du ministre du budget, des comptes publics, de la fonction publique et de la réforme de l'Etat, chargé de la fonction publique
Marie-Anne Montchamp, secrétaire d'Etat auprès de la ministre des solidarités et de la cohésion sociale
Thierry Mariani, secrétaire d'Etat auprès de la ministre de l'écologie, du développement durable, des transports et du logement, chargé des transports
Frédéric Lefèbvre, secrétaire d'Etat auprès de la ministre de l'économie, des finances et de l'industrie, chargé du commerce, de l'artisanat, des petites et moyennes entreprises, du tourisme, des services, des professions libérales et de la consommation
Jeannette Bougrab, secrétaire d'Etat auprès du ministre de l'éducation nationale, de la jeunesse et de la vie associative, chargée de la jeunesse et de la vie associative.
Et ceux qui s'en vont : Jean-Louis Borloo, Hervé Morin, Bernard Kouchner, Eric Woerth, Patrick Devedjian, Rama Yade, Dominique Bussereau
16h30. Jean-Louis Borloo annonce avoir "choisi de ne pas appartenir" au futur gouvernement.
16h15. Sarkozy d'accord pour que Copé prenne la direction de l'UMP
Nicolas Sarkozy a renommé dimanche matin au poste de Premier ministre François Fillon, et lui a demandé de former un nouveau gouvernement, a annoncé l'Elysée dans un communiqué.
François Fillon s'est aussitôt engagé, dans un communiqué, à "renforcer la croissance" française "au service de l'emploi". Le Premier ministre, qui a été chargé de former un nouveau gouvernement, explique dans un communiqué que la décision du chef de l'Etat "l'oblige envers tous les Français". "Après trois années et demi de réformes courageuses (...), je m'engage, sous l'autorité du chef de l'Etat, avec détermination, dans une nouvelle étape qui doit permettre à notre pays de renforcer la croissance de son économie au service de l'emploi, de promouvoir les solidarités et d'assurer la sécurité de tous les Français", dit le chef du gouvernement.
Matignon annonce un nouveau gouvernement pour dimanche ou lundi
Nicolas Sarkozy a donc renommé dimanche matin François Fillon au poste de Premier ministre avant de consacrer sa journée à la formation du nouveau gouvernement destiné à conduire la seconde étape de son quinquennat dans la perspective de la présidentielle.
La longue poignée de main samedi soir du chef de l'Etat à François Fillon qu'il raccompagnait sur le perron de l'Elysée était apparue, pour des sources gouvernementales et à l'UMP, comme la confirmation d'une reconduction à Matignon du Premier ministre sortant.
Après l'annonce surprise samedi peu après 19H30 d'une démission du gouvernement Fillon - une première un week-end sous la Ve République-, et la reconduction de François Fillon à Matignon, la nomination de l'ensemble de l'équipe gouvernementale est attendue "entre aujourd'hui et demain", selon un communiqué des services du Premier ministre.
Une certitude, le gouvernement sera resserré avec 26 membres (ministres et secrétaires d'Etat) contre 37 actuellement, selon une source gouvernementale.