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Bienvenue sur le blog des communistes de Villepinte

POLITIQUE

5 Juillet 2010, 05:39am

Publié par PCF Villepinte

le PCF s'adresse aux forces de gauche et au mouvement populaire et propose la construction d'un Pacte d'union populaire pour le changement

 

« Il est urgent de donner une perspective à la colère et aux attentes qui s’expriment à travers la construction d’un projet de transformation sociale pour sortir de la crise » et de donner corps à « une majorité de changement ».

Tel est le fondement des choix opérés par les délégués du 35ème Congrès du PCF, pour répondre au défi lancé à toutes les forces de gauche pour ouvrir une alternative à Sarkozy et au capitalisme. Un congrès à l’occasion duquel ils ont par ailleurs élu un nouveau secrétaire national, Pierre Laurent.

« Notre engagement communiste pour l’émancipation humaine est plus nécessaire que jamais », réaffirme la résolution, dans le fil du 34e Congrès de décembre 2008. Les délégués ont par ailleurs confirmé leur choix de la « forme parti », tout en confortant la nécessité d’une « transformation » du PCF.

Nous mettons ici en ligne la résolution adoptée par le congrès ainsi que le discours de clôture de Pierre Laurent.

PDF - 109.7 ko

Résolution du 35ème congrès

PDF - 113.4 ko

Discours de Pierre Laurent

 



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LOGEMENT

5 Juillet 2010, 05:35am

Publié par PCF Villepinte

Le Tribunal Administratif de Montreuil suspend les arrêtés anti-expulsions locatives, anti-coupures d’électricité et de gaz pris par 8 maires de Seine St Denis, dont 6 communistes.

 


Dans l’attente du jugement définitif à l’automne, le Tribunal Administratif n’a donc pas entendu les élus, leurs avocats et les nombreux citoyens présents le 8 juin dernier pour faire cesser les expulsions des logements et les coupures d’électricité et de gaz.

Tous réclamaient qu’une nouvelle jurisprudence administrative mette fin à une cynique position de l’Etat : d’une main il promet le respect du droit constitutionnel qu’est le droit à avoir un toit sur la tête, de l’autre il permet l’expulsion des mêmes familles concernées.

Le Tribunal administratif a estimé que « le maire n’a pas compétence pour subordonner l’exécution d’une décision de justice » quant bien même on lui laisse la compétence de traiter les conséquences sociales et financières (visibles) de ces décisions !

C’est donc la loi qu’il faut changer et les communistes considèrent que les maires poursuivis sont tout simplement en avance sur la loi.

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Les affaitres sont les affaires

4 Juillet 2010, 18:46pm

Publié par PCF Villepinte

Bettencourt, le beurre et l’argent du beurre

 

La révélation du remboursement de 30 millions d’euros par l’État à Liliane Bettencourt relance le débat sur la légitimité du bouclier fiscal. Éric Woerth persiste à nier un quelconque « conflit d’intérêts ».

La saga de l’été ? Liliane Bettencourt aurait touché, au titre du bouclier fiscal, 30 millions d’euros en mars 2008, selon le site d’informations Mediapart. Ce nouveau rebondissement resserre encore l’étau autour d’Éric Woerth, ministre du Budget au moment des faits. Le remboursement a été effectué après que Liliane Bettencourt a « sollicité par courrier l’administration fiscale » dans une lettre adressée « entre la fin du mois de janvier et le début du mois de février 2008 ». Trente millions d’euros d’étrennes, quelques semaines seulement après que l’héritière de L’Oréal a invité à dîner le ministre dans son hôtel particulier. Hier, une question tournait en boucle : était-il au courant de cette fabuleuse ristourne ?

Selon Bercy, qui produit une instruction interne aux services fiscaux, « l’aval du ministre de tutelle n’est pas requis, tant pour le calcul que pour le virement et quel que soit (son) montant ». Traduction de Vincent Drezet, secrétaire général du Syndicat national unifié des impôts : « C’est le directeur départemental (des services fiscaux -NLDR) qui est compétent, sans limitation de montant. » Légalement, les services ont « bien fait leur travail », selon le syndicaliste. Mais « ce bouclier fiscal est illégitime : il bénéficie à ceux qui ont le patrimoine le plus élevé ». Autre question soulevée, le contrôle régulier des grandes fortunes.

 

de nouvelles révélations

Pour les dossiers dits « à fort enjeu » (plus de 3 millions d’euros de patrimoine et 220 000 euros de revenus annuels), il existe une procédure de contrôle interne, sur pièces, tous les trois ans. Mais le contrôle dit externe, sur place, ne concernerait, selon Vincent Drezet, que 4 000 contribuables par an…

Hier, de nouvelles révélations sont venues alimenter les soupçons sur les liens entre le ministre, à la fois responsable de la bonne tenue du budget de l’État et trésorier de l’UMP, son épouse et une contribuable présumée fraudeuse, par ailleurs donatrice audit parti. La première confirme le « conflit d’intérêts ». La Tribune de Genève cite un banquier suisse qui confie que Florence Woerth « était vue très souvent dans le “family office” (la banque privée – NDLR) de la milliardaire française ». Selon lui, « Éric Woerth ne pouvait ignorer que sa femme se trouvait très régulièrement à Genève ». Lui-même y a collecté des fonds auprès des « plus grandes fortunes françaises exilées en Suisse romande, en mars 2007, poursuit le journal. Il ne cherchait pas alors à savoir si les chèques qu’on lui remettait étaient prélevés sur des comptes suisses non déclarés au fisc français. » La deuxième révélation pourrait avoir des répercussions sur tout le monde politique. La comptable de Liliane Bettencourt jusqu’en 2008 « avait un accréditif auprès d’une banque pour retirer (...) 50 000 euros par semaine », selon son avocat, interrogé sur RMC. Elle notait « précisément (à qui) était remis » cet argent, qui pourrait avoir été distribué à des hommes ou des partis politiques. Bientôt de nouveaux épisodes de la saga.

Manon Ferrandi et Grégory Marin

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Politique -

4 Juillet 2010, 18:43pm

Publié par PCF Villepinte

  on 4 Juillet, 2010

 

Christian Blanc et Alain Joyandet démissionnent du gouvernement

 

 

Christian Blanc, secrétaire d'Etat au Grand Paris, a présenté dimanche sa démission du gouvernement, qui a été acceptée, a annoncé l'Elysée dans un communiqué.

«Les secrétaires d'Etat Alain Joyandet et Christian Blanc ont présenté leur démission du gouvernement. Le président de la République et le Premier ministre ont accepté ces démissions», précise le communiqué de la présidence de la République.

«Les fonctions d'Alain Joyandet seront exercées par Bernard Kouchner», ministre des Affaires étrangères, «et celles de Christian Blanc par Michel Mercier», ministre de l'Espace rural.

Le Canard enchaîné avait dénoncé l'achat, par le ministère, de cigares pour la somme de 12.000 euros au cours des dix derniers mois.

Christian Blanc avait assuré avoir remboursé la somme correspondant à sa consommation personnelle: «au maximum deux par jour!», a-t-il dit, et pas une moyenne de «cinq ou six» comme on l'a laissé entendre

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Social-Eco

4 Juillet 2010, 07:09am

Publié par PCF Villepinte

- on 1 Juillet, 2010

 

Retraites : la propagande du gouvernement ne passera pas par l'Humanité

 

 

 

Avant même que le Conseil des ministres et a fortiori le Parlement n'aient statué, le gouvernement a décidé de lancer une grande campagne de vulgarisation de sa contre-réforme régressive des retraites. Sur fonds publics est déployée, depuis quelques jours dans les grands médias audiovisuels et dans la presse écrite, une propagande sur les prétendus « bienfaits » du projet gouvernemental. Quatre pages de « publicité propagande » sont offertes à tous les journaux de la presse écrite.

 

Cette campagne a été proposée à l'Humanité. Nous l'avons refusée. Non pas que nous disposons de trop de recettes publicitaires. Non pas, non plus, que nous contestons au gouvernement le droit de communiquer sur ses projets et sur des lois déjà votées. Nous avons d'ailleurs apprécié que les états généraux de la presse aient permis à la presse écrite de bénéficier de plus de communication gouvernementale. L'Humanité souffre malheureusement de trop de discrimination en matière d'investissement publicitaire. Quelles que soient nos opinions, le média qu'on écoute, qu'on regarde ou qu'on lit, nous payons chacune et chacun la part de communication publicitaire pour chaque produit de consommation ou pour la communication institutionnelle. S'agissant d'une campagne de l'État, sur un sujet d'intérêt commun, ce sont les contribuables donc tous les citoyens qui la payent.

 

 Ici, il s'agit de tout autre chose. Sur le thème « Réussissons une réforme juste », « Tout comprendre sur la réforme des retraites », il s'agit d'une communication à sens unique sur un projet gouvernemental qui n'est même pas acté par le Conseil des ministres et encore moins par le Parlement. Ajoutons qu'aucun grand débat public contradictoire dans les médias du service public n'est organisé.

 

Cette propagande fait croire qu'il s'agit d'une « réforme juste » qu'elle crée de « nouveaux droits », qu'elle est « équitable », « solidaire », « efficace ». Autant de termes que nous contestons et qui sont contestés par toutes les organisations syndicales, toutes les formations progressistes et, selon la quasi-totalité des enquêtes d'opinion, par une majorité de nos concitoyennes et concitoyens. D'autres projets de réforme existent. Á titre d'exemple, mentionnons que cette propagande dit que 3,7 milliards d'euros seront apportés par les contributions sur les hauts revenus, le capital et les entreprises. Mais jamais n'est mis en évidence le fait que les salariés apporteront 42 milliards. Pourquoi veut-on cacher que la majorité des femmes, des travailleurs et des travailleuses victimes de la précarité et bien d'autres n'auront accès à leur retraite à taux plein qu'à. 67 ans ? Et on pourrait prendre bien d'autres exemples. Ils ont été mis en lumière par les groupes parlementaires de gauche au Parlement. Pourquoi les fonds d'État ne sont-ils pas mis à disposition de tous ces groupes parlementaires pour exposer eux aussi leurs propositions ? Pourquoi de grands débats publics approfondis ne sont-ils pas organisés, notamment dans les médias publics ? Ce serait là le moyen de mettre à la disposition de chacune et de chacun l'ensemble des éléments pour qu'ils se fassent leur propre opinion en leur donnant la possibilité de choisir en connaissance de cause.

 

Comme notre journal l'a fait, et souvent seul pour d'autres projets gouvernementaux, nous publierons le texte issu du Conseil des ministres au lendemain de sa tenue. Notre rédaction l'analysera et le décryptera tout en donnant la parole à toutes les forces progressistes, syndicales et associatives. Nous ferons ouvre de démocratie jusqu'au bout. Évidemment, la décision que nous prenons ici constitue un manque à gagner financier conséquent pour notre journal. Mais il s'agit pour nous d'une question de morale et d'éthique, valeurs bien trop galvaudées par les temps qui courent ! Nous appelons toutes celles et ceux qui souhaitent comme nous une réforme progressiste juste, c'est-à-dire qui ferait participer les revenus financiers du capital au financement des retraites, qui inciterait à une politique de développement humain et de création d'emplois, à nous aider à combler ce manque à gagner en participant et faisant participer à notre souscription populaire.

 

L'indépendance de notre journal et son rôle au service du mouvement social et progressiste sont à ce prix.

Patrick Le Hyaric, directeur de l'Humanité

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Monde

3 Juillet 2010, 06:18am

Publié par PCF Villepinte

- on 2 Juillet, 2010

 

Le Forum social européen cherche sa voie face à la crise

 

Les travaux du rassemblement ont commencé hier matin à Istanbul en Turquie. Dans un certain désordre, les militants de toute l’Europe tâchent d’ouvrir un espace de résistance coordonnée à la casse sociale générale.

Istanbul (Turquie),

envoyé spécial.

Istanbul, c’est Byzance ou c’est le bazar ? Un peu, voire beaucoup, des deux pour les altermondialistes qui s’y retrouvent depuis l’ouverture officielle, hier matin, du Forum social européen (FSE). Dans les allées de l’université technique d’Istanbul, dans les salles de cours et les amphithéâtres, sous les portraits de Mustafa Kemal Atatürk à tous les âges de sa vie, les militants tombent dans les bras les uns des l’autre, s’embrassent et, ensuite, ils pestent contre l’organisation, un brin chaotique, de l’événement. Rien n’a été facile pour le comité d’organisation de Turquie, composé de syndicats, forts mais guère investis, et de groupuscules, faibles mais activistes. Du coup, au début de ce FSE, le sixième, c’est la pagaille : pas de traductions, changements de salles inopinés, séminaires repoussés ou annulés… Mais, après une première manifestation, mercredi soir, qui a rassemblé plusieurs milliers de participantes, turques et kurdes en tête, à l’initiative de la Marche mondiale des femmes, tous les délégués s’organisent pour réussir le forum.

 

Traitement social de choc

Libéralisation générale en Turquie, stratégie du choc en Grèce, attaques contre les contrats de travail et l’école en Italie, plans de licenciement en Belgique, régression sociale sur les retraites en France… Le FSE est, par la force des choses, placé sous le signe de la crise économique et financière, des plans d’austérité adoptés en son nom dans toute l’Europe. Et des luttes, parfois puissantes mais souvent limitées aux frontières nationales, contre cette casse sociale générale, à l’image de celle, très emblématique en Turquie, des 12 000 fonctionnaires travailleurs de Tekel, l’ex-manufacture nationale des tabacs privatisée depuis 2008. Au cœur du dernier hiver, glacial, à Ankara, ils ont mené une occupation de longue haleine, ponctuée de grèves de la faim et de répression policière, contre le projet gouvernemental de leur offrir, en guise de reclassement, des postes ultraprécaires dans l’administration. « On a commencé notre combat parce que le gouvernement allait nous voler notre pain, témoigne Filiz Yavuz, syndicaliste chez Tekel. On n’a jamais eu froid, on n’a jamais eu faim parce qu’on voyait que la population était à nos côtés. Maintenant nous savons que cette précarisation, ces licenciements sont vécus par d’autres travailleurs partout ailleurs et c’est pour cela que nous voulons rester tous épaule contre épaule. »

 

un front antilibéral

Alors que l’avant-dernier raout des altermondialistes, à Malmö (Suède), en septembre 2008, s’était déroulé au moment même de la faillite de Lehman Brothers, les mouvements européens se retrouvent près de deux ans plus tard dans une tourmente sans précédent. Et cherchent, non sans peine, à dégager une stratégie commune efficace pour contrecarrer des politiques néolibérales, comme endurcies par leur propre échec… « Lors du FSE de Malmö, certains d’entre nous avaient pensé que l’heure serait à la contrition du capitalisme, qu’on allait enfin pouvoir faire payer la crise à ses responsables, admet Piero Bernocchi, syndicaliste Cobas en Italie. Mais ce que l’on voit aujourd’hui, c’est que l’addition est encore une fois arrivée devant les travailleurs et les plus pauvres ! » Pour Sissi Vovou, du Forum social grec, « les gouvernements, avec la complicité de l’UE et du FMI, veulent désormais écrabouiller tous les droits du peuple. Face à ces bulldozers, nous résistons énormément, comme on l’a vu chez nous en Grèce, mais notre résistance n’est pas encore assez forte pour arrêter le massacre ». Les participants au FSE – un espace unique en son genre, malgré ses limites désormais admises par tout le monde, ou presque – ont jusqu’à dimanche pour dégager une stratégie efficace contre les conséquences de la crise. La voie est étroite, peut-être, mais incontournable.

Thomas Lemahieu

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Communiqué FRET SNCF

3 Juillet 2010, 06:06am

Publié par PCF Villepinte

Réseau Action Climat – Agir pour l'environnement – WWF – Greenpeace – FNAUT – Amis de la Terre – France Nature Environnement - CGT – CGT Transports – CGT Cheminots - CFDT – FGTE CFDT - UNSA Cheminots

 Monsieur Borloo, il faut revoir d'urgence la copie du plan Fret SNCF !

 

Paris, le 1er juillet 2010

 Les associations environnementales et les syndicats poursuivent leurs actions communes dans le secteur des transports engagées il y a trois ans  dans le cadre du Grenelle de l'environnement.

 Elles appellent à un rassemblement pour interpeller le Ministre d’Etat, Jean-Louis Borloo et accentuer la sensibilisation de l’opinion publique sur la situation catastrophique de l'activité fret.

 

 

Rassemblement à Paris, le mardi 06 juillet de 15H00 à 18H00

 

Place Edouard Herriot - angle rue de l'Université et Assemblée Nationale – (métro : Assemblée Nationale)

   pour :… Moins de camions,  … Plus de wagons,… Moins de gaz à effet de serre,

                         et une revalorisation tarifaire et sociale du routier

 

 Ce rassemblement fera l’objet d’une initiative spectaculaire, symbolique et porteuse d’un message fort. Il est ouvert à toute organisation qui souhaite s’y joindre.

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Fête de l'Humanité

2 Juillet 2010, 11:39am

Publié par PCF Villepinte

Culture - on 28 Juin, 2010

 

La Fête : une soif d'idéal intacte depuis 80 ans
La plus grande fête politique de France se déroulera les 10, 11 et 12 septembre prochain. Trois jours de spectacles accessibles à tous, 50 concerts, des expos, des débats, un village du livre, du théâtre... avec Jacques Dutronc, The prodigy, Simple Minds, Madness, Caravan Palace, Raggasonic, Alain Souchon, un hommage à Jean Ferrat, Agnès Bilh et ses invités, l’ensemble de cuivres de l’Orchestre philharmonique de Radio France et bien d'autres encore !


 

Le programme complet

La Fête de l'Humanité en vidéo

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Politique -

2 Juillet 2010, 11:34am

Publié par PCF Villepinte

 

 

Remaniement ministériel :
Sarkozy veut faire oublier les scandales

Après toutes les affaires qui mettent en cause les membres du gouvernement Fillon ces derniers jours, le Chef de l’Etat a très sérieusement évoqué un remaniement ministériel pour octobre. Et pour ne pas faire les choses à moitié il faudra aussi s’attendre à une réorganisation du parti de la majorité. Si l’on pouvait déjà reprocher à ses ministres des frais de voyage exorbitants, des logements suspects ou l’octroi de petits plaisirs personnels, c’est l’affaire « Bettencourt-Woerth » qui a poussé le président dans ses derniers retranchements. Les spéculations vont bon train quant à l’attribution des portefeuilles tant convoités. Cela pourrait bien expliquer les divisions récentes et chaque jour plus fortes dans le camp de l’UMP. On peut déjà prévoir certains changements à venir. Petit état des lieux.

 

Lors de son discours aux parlementaires, mercredi dernier, le président Sarkozy a été plutôt explicite. Traduisez les critiques concernant les « avions », les « hôtels » ou les « cigares »  par les personnalités politiques que sont Alain Joyandet, Fadela Amara, Christian Estrosi ou encore Christian Blanc. Autant que les scandales ce sont les « comportements » qui sont à fustiger.  En cette période de crise profonde le gouvernement ne parvient décidemment pas à montrer le bon exemple. De plus, si le président s’enfonce dans les sondages avec 26% d’opinions favorables, le renvoi de certaines personnalités de son gouvernement ne devrait pas le faire ressusciter aux yeux des Français. Par ailleurs l’identité des entrants est beaucoup plus floue d’autant plus que Claude Guéant, secrétaire général de l’Elysée, a aujourd’hui annoncé un gouvernement à l’avenir « plus resserré ». Alain Juppé pourrait par exemple faire son retour dans quatre mois. L’Elysée a été fragilisé par les erreurs à répétition des membres de la majorité et il sera maintenant difficile de reprendre la main pour regagner en crédibilité. Avec cette annonce prématurée de remaniement ministériel le pouvoir  vise à enrayer le mécontentement croissant des Français. Qu’adviendra-t-il alors de Rama Yade, secrétaire d’Etat aux Sports, désavouée par sa propre famille politique ? En effet sa popularité, affaiblie dernièrement, reste importante. Il s’agit bien ici de stratégie politique. Le nouveau gouvernement d’octobre sera certainement  le dernier avant la ligne droite qui mène aux présidentielles de 2012.

Une partie des Français se sentent trahis par leurs dirigeants actuels et les erreurs à répétition pourraient s’avérer fatales pour l’UMP. Face aux critiques de l’opposition et aux preuves toujours plus accablantes dans l’affaire Bettencourt-Woerth, Nicolas Sarkozy espère retrouver un peu d’air avec la perspective d’un nouveau gouvernement. Ironie de l’actualité cette méthode est devenue une manie pour  chaque président désavouée par sa base citoyenne.  Le président de la Fédération Française de Football, Jean-Pierre Escalettes, avait annoncé le successeur de R. Domenech avant l’échéance du mondial. On a vu le résultat. Sarkozy adopte donc la même stratégie pour calmer les mécontents. Ce dernier préfère aussi attendre d’avoir réglé la question des retraites pour effectuer ses changements. Pendant ce temps, la double fonction d’Eric Woerth, ministre du travail  et trésorier de l’UMP, vivement contestée par la gauche et le PCF, risque de persister. Mais pour la droite une démission n’est pas envisageable et c’est la promesse d’un remaniement ministériel qui doit éttouffer l’affaire.

Reste à savoir dans quel état sera le gouvernement après l’épreuve des retraites. Celui-ci  risque de se retrouver affaibli par le déficit de confiance qui lui est accordé. Car si on peut anticiper dès aujourd’hui le remaniement ministériel à venir les prévisions ne peuvent effacer la réalité sociale actuelle.

Matthieu Windey

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1er juillet : ce qui va augmenter

2 Juillet 2010, 11:32am

Publié par PCF Villepinte

1er juillet : ce qui va augmenter

Les tarifs SNCF augmentent de 2,5 % en moyenne sur les
Tous les ans, au 1er juillet, c’est la « traditionnelle » hausse des tarifs de certains services et allocations. L’essentiel sera répercuté sur les factures de gaz et les billets de transports.

Les tarifs SNCF augmentent de 2,5 % en moyenne sur les Corail, Intercités et TER (entre 10 centimes et 2,30 euros selon la distance parcourue). A la  RATP, l’augmentation globale est de 3,9 %. Le prix des abonnements augmente de 3,80 euros. La carte mensuelle pour les zones 1 et 2 passe par exemple de 56,60 à 60,40 euros. Le ticket à l’unité reviendra désormais à 1,70 euros (au lieu de 1,60 euros). Une baisse toutefois : celle de la prime à la casse pour les automobiles qui passe de 700 à 500 euros !

Les prix du gaz vont augmenter de 5 %, portant la hausse depuis le début de l’année à 15 %. Cela représente une hausse de la facture de huit euros par an pour ceux qui utilisent le gaz pour l’eau chaude et la cuisine et de 45 euros par an pour ceux qui l’utilisent également pour se chauffer. Une hausse de l’électricité est à prévoir pour le mois d’août.

Enfin, les prix du timbre pour les plis de moins de 20 grammes passent de 56 à 58 centimes. En moyenne, les tarifs du courrier augment de 1,6 %.

Les augmentations de salaires ou d’allocations suivent difficilement le rythme des hausses de tarifs dans les services.  Ainsi, le salaire des 5, 2 millions de fonctionnaires  augmente de 0,5 % mais sera gelé en 2011. Les deux millions de chômeurs inscrits à Pôle Emploi vont voir leur assurance chômage revalorisée de 1,2 %.

Dans le domaine du travail, les sanctions pour les entreprises de plus de vingt salariés qui n'emploient aucune personne handicapée sont multipliées par trois, passant à environ 13 000 euros par personne manquante. Enfin, on peut noter l’entrée en vigueur d’un décret permettant aux victimes d'accidents du travail ou de maladie professionnelle de toucher une indemnité journalière dès le mois qui suit la déclaration d'inaptitude, sans attendre la seconde visite à la médecine du travail, ni la décision de reclassement ou de licenciement.

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