Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Bienvenue sur le blog des communistes de Villepinte

Logement

5 Janvier 2010, 16:57pm

Publié par Daniel JUNKER

jjporcheron.jpgInterview de Jean-Jacques Porcheron

Etats généraux du logement : favoriser la mobilisation populaire

mardi 5 janvier 2010



 

"Les 5èmes Etats généraux du logement de l’habitat et de la ville" se tiendront le Samedi 6 février 2010 au Complexe Robespierre à IVRY SUR SEINE (94).

Interview de Jean-Jacques Porcheron, animateur du collectif Logement de l’Association Nationale des Elus Communistes et Républicains et Vice-président de la Communauté d’Agglomération de la plaine centrale du Val de Marne, à lire dans le prochain numéro de l’Elu d’aujourd’hui n° 354 de janvier 2010.

Pourquoi l’Anecr organise-t-elle le 6 février à Ivry-sur-Seine (94), sous l’égide du Cidefe, des États généraux du logement et de la ville ?

JJ Porcheron : Il y a urgence ! Le nombre de mal-logés ou de non-logés ne cesse, d’être en augmentation. Actuellement, près de cinq millions de personnes connaissent ces situations dans notre pays. Les années se suivent et se ressemblent : en matière de logement, l’État poursuitson désengagement.

Lire la suite de l’interview en cliquant sur le lien ci-dessous:

Interview de JJ Porcheron (la suite)
http://www.elunet.org/IMG/pdf/logement_porcheron.pdf

Voir les commentaires

Fiscalité - écologie

4 Janvier 2010, 14:32pm

Publié par Daniel JUNKER

Le PCF se félicite de l’annulation de la taxe Carbone copLe PCF propose une vraie réforme fiscale en créant un bonus-malus pour les entreprises sur des critères environnementaux et sociaux. Il faut augmenter les aides aux ménages et attribuer d’avantage d’argent public pour aider la recherche, l’industrie, le bâtiment… Alors que Nicolas Sarkozy en a fait la découverte à Copenhague, le PCF ne cesse de le répéter depuis très longtemps : il faut mettre en place une taxation sur les transactions financières. Enfin, en diminuant de 10% les dépenses militaires de l’Etat, il est possible de financer la protection de l’environnement.

Le Conseil constitutionnel a fait son travail. Nous attendons maintenant qu’il aille un peu plus loin sur les propositions telles que la loi de finances qui comporte des mesures particulièrement injustes, le bouclier fiscal, la taxation des indemnités journalières des accidentés du travail. Ces mesures sont très choquantes et il faut y mettre un terme.

Le PCF se félicite de l’annulation de la taxe Carbone par le Conseil Constitutionnel. Inefficace car beaucoup d’entreprises polluantes en était exonérées, cette taxe était également injuste car elle touchait d’avantage les plus petits salariés que les grandes fortunes.

En se précipitant, le Président de la République a fait une bêtise. L’effet d’annonce dans la préparation de Copenhague n’a pas marché ! Ce n’est pas au niveau des enjeux de ce débat et le PCF condamne cette manière de procéder ! Il faut maintenant prendre le temps d’un nouveau débat à l’Assemblée nationale.                 Paris, le 30 décembre 2009

Voir les commentaires

Albert Camus

4 Janvier 2010, 14:20pm

Publié par Daniel JUNKER

Il y a cinquante ans mourait Albert Camus
arton2758115-ae7a4.jpgL’auteur de « l’Homme révolté » avait quarante-sept ans. Prix Nobel de littérature, il était hanté par l’absence de Dieu et habité par la liberté humaine.

Quatre janvier 1960. Une Facel Vegas’écrase contre un arbre dans l’Yonne. C’est la voiture de Michel Gallimard, fils de l’éditeur. À son bord sa femme Janine, sa fille Anne et Albert Camus. Michel Gallimard mourra cinq jours plus tard. Camus est tué sur le coup. Il avait quarante-sept ans. On retrouvera dans l’épave son dernier manuscrit, inachevé, le Premier Homme. Il est dédié à sa mère avec ces mots : « À toi qui ne pourras jamais lire ce livre. » Catherine Camus n’a jamais appris à lire. Restée veuve en 1914 après la mort de son mari, modeste employé de la viticulture, mobilisé et blessé au front, elle devra travailler dur pour élever ses deux fils. Lucien, l’aîné, et Albert, né en 1913 à Mondovi, en Algérie. Lorsqu’il lui dédie ce livre, il est prix Nobel de littérature. Il l’a reçu en 1957 et l’a dédié, cette fois, à son instituteur, Louis Germain. C’est lui qui, ayant remarqué les aptitudes du gamin, lui obtiendra une bourse pour entrer au lycée d’Alger. Il y brillera davantage comme gardien de but dans l’équipe de foot que par des résultats exceptionnels, mais il se liera toutefois d’amitié avec son professeur de philosophie, Jean Grenier.

La philosophie. On disputera longtemps à Camus ce terrain. Car, très vite, il en fait beaucoup. Théâtre, adhésion au Parti communiste quitté deux ans plus tard, journalisme à Alger républicain avec une série de reportages sur la misère de la Kabylie. En quelques années, il écrit ses pièces – le Malentendu, les Justes, Caligula ; ses romans – l’Étranger, la Peste, la Chute ; ses essais – l’Envers et l’endroit, le Mythe de Sisyphe, l’Homme révolté. Pendant la guerre, il écrit dans Combat, l’un des journaux de la Résistance, et devient dès l’après-guerre son éditorialiste. C’est à ce titre que, le 8 août 1945, au surlendemain d’Hiroshima, il est le seul, oui le seul, à adresser au monde cette mise en garde : « La civilisation mécanique vient de parvenir à son dernier degré de sauvagerie. Il va falloir choisir, dans un avenir plus ou moins proche, entre le suicide collectif ou l’utilisation intelligente des conquêtes scientifiques. »

« … je choisis ma mère »

Certains pensent qu’il en fait trop. D’autres pas assez, quand le conflit en Algérie devient une guerre et que, déchiré, il lancera un jour cette phrase qui semble aller contre son oeuvre : « Entre la justice et ma mère, je choisis ma mère. » On a sans doute mal compris, longtemps, l’indifférence de Mersault, le personnage de l’étranger, à l’égard de sa mère : « Aujourd’hui, maman est morte… » Car Camus ne fut jamais l’homme des certitudes ou de la raison totalisante, comme dirait à peu près Sartre. Hanté par la mort et l’absence de Dieu, sa révolte n’est pas contre la condition humaine, mais contre ce qui asservit l’homme.

« Nous portons tous en nous nos bagnes et nos ravages. Mais notre tâche n’est pas de les déchaîner à travers le monde. Elle est de les combattre en nousmêmes et dans les autres. » (L’Homme révolté).

MAURICE ULRICH

- Sur le site de l’INA.fr retrouvez le portrait en image de l’écrivain, 16 videos disponibles.

Voir les commentaires

Rassemblement national contre la réforme territoriale : le 19 janvier 2010

4 Janvier 2010, 14:10pm

Publié par Daniel JUNKER

APPEL DE L’ANECR

Exigeons encore plus fort le retrait du projet de démolition des collectivités locales

moton559-41bba.png
Halte au massacre

Au delà des élu-e-s et des personnels territoriaux, des citoyens de diverses sensibilités expriment leur indignation face à l’entreprise de destruction de la démocratie locale et des politiques publiques qu’elle engendre.

C’est bien cela qui est visé avec la suppression de la taxe professionnelle et l’étranglement des moyens financiers, la fusion inavouée des régions et départements, le regroupement accéléré des communes qui n’auront plus d’autre choix.

C’est bien cela qui est visé avec la privatisation de pans entiers des missions et des services publics, la casse du statut de la fonction publique et la disparition à la clé de centaines de milliers d’emplois publics.

C’est bien cela qui est visé avec une re-concentration des pouvoirs pour les mettre hors de portée de l’intervention citoyenne, les placer sous contrôle d’un Etat chargé des décisions stratégiques, ouvrant aux grands groupes et leurs actionnaires le pactole que représente l’action quotidienne, moderne et efficace des collectivités et leurs investissements.

La mobilisation doit s’amplifier : rien n’est joué !

Du local au national, il faut nous faire entendre toujours plus nombreux pour mettre en échec cette attaque historique contre tout l’édifice public et le système social qui le caractérise.

Dans chaque commune, préparons le plus ouvertement possible des initiatives en se tournant vers les citoyens, les agents territoriaux et leurs organisations syndicales, les partenaires associatifs et bien entendu tous les élus et leurs associations qui souhaitent agir et ne pas s’en laisser compter.

Le 19 janvier, jour où s’entamera le débat au Sénat, retrouvons nous, forts des initiatives engagées dans nos localités pour amplifier la riposte et lui donner la dimension nationale indispensable.

Affirmons qu’une autre réforme des collectivités est possible, attestant de l’attachement profond du peuple de France à ses communes, ses départements et ses régions, à leur libre administration, leurs coopérations volontaires et aux services publics qu’elles développent pour conforter l’égalité républicaine et la solidarité nationale.

Rappelons que le mépris, ça suffit : au peuple le dernier mot !

 

 : de partout, dans le pays, s’exprime de plus en plus clairement la volonté d’obtenir le retrait des projets de réformes des collectivités locales et de la taxe professionnelle.

lundi 4 janvier 2010

Voir les commentaires

Alain Badiou : de quoi Sarkozy est-il le nom ?

3 Janvier 2010, 19:44pm

Publié par Daniel JUNKER




a-badiou.jpg

A l’invitation des Amis de l’Humanité, Alain Badiou a donné une conférence-débat dont nous proposons un premier extrait. Les propos du philosophe nous ramènent à l’actualité brulante.
Alain Badiou est l’auteur "De quoi Sarkozy est-il le nom ?", Circonstances, 4, Nouvelles Éditions Lignes, 2007.





Badiou : de quoi Sarkozy est-il le nom ?

Voir les commentaires

Combat, an III

3 Janvier 2010, 19:05pm

Publié par Daniel JUNKER

   repu

« Rupture d’égalité devant les charges publiques. » Par ces quelques mots de motivation sans équivoque, le Conseil constitutionnel, en retoquant sévèrement le projet de loi sur la « taxe carbone », a caractérisé la nature profonde du sarkozysme  : une « rupture d’égalité ». Mais ce n’est pas tout. Au passage, le Conseil inflige l’un des plus retentissants échecs personnels du président en exercice. Ne boudons pas notre contentement. Le choc ressenti à l’Élysée, à deux jours seulement de l’entrée en vigueur du dispositif législatif présenté comme la « mesure phare du projet 
de budget 2010 », et à trois mois d’une échéance électorale, sonne comme le glas d’un plan de com surjoué dont la principale victime restera l’environnement…

Il était en effet injustifiable que 93 % 
des émissions d’origine industrielle soient dispensées par cette nouvelle taxe et que, au final, cette « contribution carbone » soit devenue un impôt supplémentaire sur les carburants. Les pauvres 
de nouveau taxés  ; les puissants pollueurs épargnés. Même pour les sages, peu exempts de reproches 
ces dernières années, trop c’était trop. Qu’attendent-ils, d’ailleurs, pour interdire le bouclier fiscal ou la taxation des indemnités journalières des accidentés du travail  ? Reste toutefois la vraie question  : après 
le fiasco du sommet 
de Copenhague, 
dont Sarkozy porte la coresponsabilité, la France est-elle capable d’enfanter une fiscalité qui respecte l’égalité des contribuables tout en étant cohérente avec des objectifs de développements sociaux respectueux de l’environnement  ? Avec les logiques actuelles de taxation des ménages et d’exonération des grands groupes capitalistes, poser la question, c’est déjà y répondre… Le Conseil constitutionnel n’avait pas d’autre solution que de censurer cette taxe carbone injuste  : 
la loi ne peut créer des inégalités flagrantes entre 
les citoyens  ! En ce domaine, 2010 promet de nombreux rendez-vous importants. Du dossier des retraites à la « réforme » des territoires, en passant par celle des lycées ou de la carte judiciaire, etc., l’année promet quelques batailles sérieuses. Nous éloigneront-elles pour autant 
du pseudo-débat sur l’identité nationale, qui ne sert 
qu’à détourner l’opinion de la question sociale  ? Face 
au gouvernement le plus réactionnaire depuis Pétain, rien n’est moins sûr. Car pour Sarkozy, un lien idéologique existe entre la revendication identitaire et l’atomisation sociale en cours, entre l’exaltation d’une France définitivement chrétienne et un élitisme entrepreneurial. Dans les deux cas, c’est l’exacerbation d’une pensée profondément ultradroitière qui opère. Une sélection 
par le sang et l’argent…

Choc de classes, choc des civilisations, choc des mémoires : le néonationalisme à l’œuvre (française) conduit à la stigmatisation, à la division 
des uns contre les autres, à la haine, autrement dit 
à une griffure insupportable à notre pacte républicain. 
Or, que souhaiter de mieux sinon un retour ardent 
et impérieux aux obligations sociales et républicaines  ? L’an III du sarkozysme débute par un revers. 
Certes. Mais notre résistance et nos combats doivent s’intensifier. Tel est notre principal vœu pour 2010  !

Editorial par Jean-Emmanuel Ducoin
Notre dossier Taxe carbone

Voir les commentaires

Le travail de l’image 5;6;7;8

3 Janvier 2010, 18:17pm

Publié par Daniel JUNKER

Document PDF - 1.1 MoLe travail de l’image (5/8). Elle n’est pas périmée, archaïque, caduque, antédiluvienne ou obsolète. Les manœuvres sont en cours, le moteur de l’Histoire rugit encore. Deuxième fortune mondiale selon le classement annuel de Forbes, le multimilliardaire spéculateur américain Warren Buffett nous le dit très platement : « Il y a une guerre des classes, c’est un fait, mais c’est ma classe, la classe des riches, qui mène cette guerre et nous sommes en train de la gagner. » Et pendant ce temps, de notre côté, on chuchote et on pétoche : alors que le capitalisme se camoufle en néo-libéralisme pour mieux masquer, derrière la pseudo-liberté qu’il affiche, le conflit social, toutes les tactiques d’évitement mènent à notre perte. Il faut reformuler la lutte des classes.
Question de l’image : Plaisir d’offrir ou joie de recevoir ?

Cliquez sur la vignette pour visualiser la page en PDF


Le travail de l’image (6/8). « Tout concourt, dans les enquêtes dites « d’opinion », à faire produire des réponses à des questions qui sont assimilées à tort à des opinions, décrit Patrick Champagne. C’est dire aussi que ce que les instituts de sondage appellent « opinion publique » est en grande partie le produit de leur méthode d’enquête : c’est, le plus souvent, un artefact résultant de l’addition mécanique de réponses qui se présentent comme formellement identiques, masquant par là non seulement l’irréalisme d’une partie plus ou moins grande de réponses recueillies (il faudrait plutôt dire extorquées), mais aussi le fait que, dans le monde social, toutes les opinions ne se valent pas, le poids d’une opinion étant dans la réalité fonction du poids proprement social de celui qui l’émet. » Le parti à prendre n’est pas celui de l’opinion, mais celui de la question : interroger, ce n’est pas écouter. Celle qui induit des paroles multiples et conflictuelles, qui produit une dynamique collective. Pas la peine de tabler sur le « débat » - une manière pour le capitalisme de faire taire la différence, en vérité – ni sur la solution toute prête qui règlerait le problème. Nous n’en sommes pas – plus - là. Et la recherche d’un public ne pourra jamais remplacer le partage des questions avec la population. Aux « photographies de l’opinion » que prétend faire l’industrie sondagistique, opposons nos images en mouvement, l’échange de nos idées et de nos rêves. Requestionnons les sujets !
Question de l’image : Dans quel sens est partie la critique ?



Cliquez sur la vignette pour visualiser la page en PDF

Document PDF - 1.6 Mo 
Le travail de l’image (7/8). Au feu, chaud-chaud-chaud ! On n’éteindra pas l’incendie en se crachant dessus les uns les autres, on ne pansera pas les blessures avec des sparadraps caritatifs. Les écoles politiques ont disparu ; celles de la citoyenneté n’ont jamais vu le jour dans les villes, les Restos du Cœur ne désemplissent pas et la culture du cœur pointe sa démagogie. Le joker de la jeunesse pauvre turbulente ne doit pas escamoter nos faiblesses sur ce terrain - sinon, nous nous affaiblirons davantage. Il faut repolitiser nos actions : comme le dit Franck Lepage, aider les dominés, c’est bien, nuire aux dominants, c’est beaucoup plus réjouissant.
Question de l’image : Vandalisme, révolte ou révolution ?



Cliquez sur la vignette pour visualiser la page en PDF

Document PDF - 1.2 Mo 
Le travail de l’image (8/8). L’art est un travail. Il se situe comme tout travail dans un rapport social de production. On a fait croire aux artistes qu’ils étaient au-dessus de tout ça, dans l’éther de la création. Et voilà qu’aujourd’hui, dans les écoles d’arts dépolitisées, on apprend aux artistes à se vendre plutôt qu’à se réaliser. Le travail de l’art et l’art de vivre doivent se rencontrer. Pour y arriver, il faut repenser les modes de diffusion. Beaucoup d’auteurs se laissent dépouiller de l’acte et de la nature politique de la diffusion : ils pensent que leur production se suffit à elle-même, peu importe où elle atterrit. Cela conforte l’image de l’artiste élitiste, au dessus du débat d’idées ou du conflit social, en dehors du champ politique. Celui-là se repaît du bonheur conforme et de notre oppression. Le simple exercice de leur virtuosité masque l’expression et la valeur du sens. « Cette soi-disant pureté, cette soi-disant autonomie du geste artistique, est la forme propre de l’aliénation de l’art, affirme Jean-Christophe Bailly. L’art, même le plus abstrait, part toujours d’un contact avec le réel, d’un effleurement, d’un toucher du réel. » Ni art politique, ni propagande : face aux ôteurs dont les formes vides ne décorent que leurs égos ou leurs comptes en banque, encourageons les pratiques critiques et politiques de l’art.
Question de l’image : L’art, c’est la bourse ou la vie ?



Cliquez sur la vignette pour visualiser la page en PDF

Image JPEG - 28.2 ko

Voir les commentaires

<< < 1 2 3 4 5 6 7 8