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Bienvenue sur le blog des communistes de Villepinte

Cinéma : les choix de l'Humanité

3 Juillet 2011, 07:21am

Publié par PCF Villepinte

Humphrey Bogart dans "les Griffes jaunes" de John Huston (1945)

Culture - le 3 Juillet 2011

 

Cinéma : les choix de l'Humanité

 

 

Retrouvez, chaque fin de semaine, toute l'actualité cinéma avec les critiques de films de la rédaction.

  • Naomi, une jeune 
et belle épouse, d’Eitan Zur. Israël, 1 h 39.

Par Dominique Widemann. C’est, en plan large, la ville d’Haïfa surmontée des brumes que produisent les lointains. Les heurs et malheurs qui se jouent dans les recoins du paysage s’effacent sous l’effet des grands cieux de l’anonymat. L’effet de loupe cinématographique va encadrer la vie émotionnelle d’un personnage et ses basculements imprévisibles. (...) Un suspense psychologique aux accents hitchcockiens alternera des rebondissements aussi imprévisibles que des mines et autant de désamorçages. --> Lire la suite

La bande annonce

 

 

ou cliquez ici

  • Les choix de Vincent Ostria

Ni à vendre ni à louer, de Pascal Rabaté. France, 1h17. On ne sait pas trop à quoi correspond le titre de cette fantaisie extrêmement réussie de l’auteur de BD devenu cinéaste (avec les Petits Ruisseaux). Une comédie chorale dont la particularité principale 
est son absence de dialogues. Une gageure dont Rabaté 
se tire avec un brio extrême, en alternant des séquences de pure poésie (la poursuite par monts et par vaux d’un cerf-volant capricieux) et d’autres plus triviales. Suivant 
les traces de Jacques tati, Pascal Rabaté a trouvé un dosage parfait entre candeur et dérision.

My little princess, d’Éva Ionesco. France, 1 h 45. Actrice qui, depuis une vingtaine d’années, écume le cinéma d’auteur, Éva Ionesco passe de l’autre côté de la caméra pour narrer son enfance perturbée par les lubies d’une mère photographe qui avait fait d’elle la poupée érotique de ses mises en scène baroques. Un conte 
à la fois féerique et trivial.

Transformers 3, la face cachée de la lune, de Michael Bay. États-Unis, 2 h 37. Le retour 
des Transformers – en 3D, 
c’est la mode – n’apporte 
ni ne retranche rien 
aux précédents opus. Principe de base immuable : des autos, camions, etc., se transforment 
en robots monstrueux 
et se castagnent entre eux 
en dégommant tout ce qui croise leur trajectoire. Le stade ultime du cinéma synthético-guerrier.

 

  • Reportage de notre envoyé spécial au Festival de Moscou

Par Jean Roy. Né en 1935 avec Eisenstein comme premier président du jury, le Festival de Moscou aurait dû être un des plus vénérables au monde. La guerre, la politique (alternance avec Karlovy Vary) en ont décidé autrement. Pourtant, cette 33e édition, avec Géraldine Chaplin en présidente du jury, aura confirmé que Moscou demeure le premier événement post-cannois, multipliant sections, rétrospectives et hommages. De nouveaux visages à gogo mais aussi bien en compétition le nouveau film de Kaneto Shindo (Carte postale), quatre-vingt-dix-neuf ans, cela en impose. Côté russe, on a été intrigué par le deuxième long métrage à part entière de Sergei Loban, Chapiteau-show, qui a provoqué une réaction au quart de tour de la salle. Ce grâce à des gags dignes de nos pitreries, à des références et clins d’œil auquel l’étranger reste imperméable, mais ce n’est pas tout. --> Lire la suite

American Translation, le nouveau film de Pascal Arnold et Jean-Marc Barr

  • La découverte des films du cinéaste mexicain Juan Carlos Rulfo en vedette au Festival de La Rochelle

Par Michel Levieux. L’année du Mexique, 2011, à peine annoncée, a connu quelques déboires d’ordre diplomatiquement incorrect. Néanmoins, le Festival de Rennes a tenu bon avec son travelling Mexico. J’y ai rencontré Juan Rulfo et Valentina Leduc et me suis initiée à une œuvre peu connue ici et que le Festival du film de La Rochelle a la bonne idée d’approfondir. Du 1er au 10 juillet prochain. Depuis plus de quinze ans, Juan Carlos Rulfo trace son sillon. À sa manière. Entre héritage – il est le fils de l’écrivain et photographe Juan Rulfo –, identité – il est le cadet de la fratrie – et un style narratif émanant d’une mémoire collective. --> Lire la suite

 

 

Del olvido al no me acuerdo (1999) (extrait)

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