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Bienvenue sur le blog des communistes de Villepinte

Le Medef veut des retraites complémentaires au régime sec

23 Novembre 2012, 17:06pm

Publié par PCF Villepinte

Manifestation contre la réforme des retraites en 2010

 - le 23 Novembre 2012

 

 

 

 

Gel des pensions de retraites complémentaires du secteur privé pendant trois ans ou sous-indexation sur l'inflation pendant cinq ans. Le Medef a présenté jeudi soir ses recettes austéritaires pour combler d'ici à 2017 le déficit qui se creuse des régimes Agirc (cadres) et Arrco (tous salariés). Avant de tout casser ensuite.

Selon le Medef et les autres organisations patronales (CGPME, UPA), leurs propositions présentées au cours de la première réunion avec les syndicats en vue de remettre à flot financièrement ces régimes gérés paritairement, pourraient rapporter 5,67 milliards d'ici 2017. Les déficits de ces deux régimes de retraites complémentaires, l'Agirc et l'Arrco, atteignent aujourd'hui 4,6 milliards d'euros. Dans le détail:

  • Le gel des pensions pendant trois ans, calculé en fonction des prévisions économiques les plus pessimistes pour la France (celles de la Commission européenne) rapporterait à lui seul, selon le patronat, 4,20 milliards d'euros en cumulé d'ici à 2017.
  • La sous-indexation (revalorisation en fonction de l'inflation, moins un point) pendant cinq ans rapporterait 3,89 milliards.
  • Des économies seraient aussi réalisées, notamment sur les pensions de reversion (390 millions) et surtout sur les personnes qui, bien qu'ayant toutes leurs annuités, partiraient à la retraite avant la tranche d'âge 65-67 ans. Ces personnes verraient leur pension ponctionnées de 10% avec un gain estimé pour les régimes complémentaires de 1,11 milliard.
  • Enfin la mensualisation des cotisations patronales apporteraient (en une fois) près de 10 milliards.

"Nouveau modèle"

Selon Jean-François Pillard, chef de la délégation patronale, "dans un premier temps pour assurer la pérennité des régimes, il faut trouver au minimum 6 milliards d'euros et idéalement 10 milliards". Les "mesures conservatoires" souhaitées par le Medef doivent être prises pour la fin février, la revalorisation des pensions étant effectuée en avril.

Pour la suite, et en tenant compte des mesures sur les retraites qui seront prises en 2013 par le gouvernement sur le régime général, le Medef souhaite engager avec les syndicats une réflexion sur un "nouveau modèle de retraite complémentaire".

Les réactions syndicales

La CGT a qualifié ces mesures de "régressives". Sa délégation a quitté la séance avant la fin pour aller consulter les instances dirigeantes de la confédération. "On ne peut accepter ces mesures telles qu'elles ont été mises sur la table", a déclaré Eric Aubin, qui menait la délégation cégétiste.

Pour Jean-Louis Malys (CFDT), les dispositions proposées sont "déséquilibrées", parce qu'elles "portent de la même manière sur tous les retraités, sans tenir compte des plus modestes."

Pour Philippe Pihet (FO), "les efforts à faire sont conséquents et doivent être répartis sur les trois familles, les salariés, les pensionnés et les employeurs".

Equilibre obligatoire. Les déficits de l'Agirc et de l'Arrco n'étant statutairement pas autorisés, ces régimes doivent puiser dans leurs réserves pour revenir à l'équilibre. Si rien n'est fait, celles-ci seront épuisées en 2017 pour l'Agirc et 2020 pour l'Arrco.

  • A lire aussi:

Les retraites complémentaires en danger

Agirc-Arrco: le Medef tente un nouveau hold-up sur les retraites complémentaires

S.G.

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Communiqué de presse

23 Novembre 2012, 16:48pm

Publié par PCF Villepinte

Aulnay : Gérard Segura ou le mirage américain !

 

            A l’occasion du festival « All Blues », organisé dans sa ville, Gérard Segura, maire d’Aulnay-Sous-Bois et vice-président du Conseil général chargé de l’aménagement, du développement économique et de la reconquête industrielle et Daniel Goldberg, député, ont annoncé à grand renfort de communiqué de presse et de déclarations publiques, la visite d’entrepreneurs américains, intéressé par la réindustrialisation du site d’Aulnay, actuellement occupé par l’entreprise PSA.

Il n’en est rien. Ce qui aurait pu s’apparenter à un rêve américain pour les salariés de PSA, s’avère n’être en fait qu’un mirage ! Point de grands investisseurs industriels parmi la délégation de personnalité venue de Louisiane pour participer au festival All Blues, mais des personnalités politiques et associatives, ainsi qu’un vague responsable de l’aéroport Armstrong en Louisiane.

            Au lieu d’accompagner la fermeture du site de PSA ou de gaspiller son énergie dans la recherche d’investisseurs chimériques, Gérard Segura et Daniel Goldberg feraient mieux d’agir, auprès du gouvernement, pour maintenir les emplois et l’usine de production automobile d’Aulnay. Ce n’est pas avec ses annonces et ses tentatives infructueuses qu’il mettra un terme au blues des salariés de PSA Aulnay.

A cet égard, l’octroi par l’Etat d’une garantie de 7 milliards d’euros à l’entreprise PSA, offre des possibilités d’interventions, de contrôle et de réorientation des choix stratégiques des actionnaires de Peugeot, à ce jour inexploitées.

            Le Parti Communiste et les organisations du Front de Gauche invitent tous les syndicalistes, les militants associatifs et les citoyens souhaitant s’opposer à la fermeture de PSA Aulnay à participer aux débats que nous organisons le Samedi 1er Décembre de 9H à 13H à la Bourse Départementale du Travail de Bobigny.

           

 

            Fédération du PCF 93
Pantin, le 23 novembre 2012

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Emploi - Industrie

23 Novembre 2012, 16:45pm

Publié par PCF Villepinte

Lettre ouverte d'Hervé Bramy, Secrétaire départemental du PCF, à françois Hollande

 

Monsieur le Président de la République,

La Seine-Saint-Denis est régulièrement présentée comme une terre d’avenir. Il est vrai que ce territoire recèle d’immenses potentiels de développement, une richesse humaine incomparable et de réelles capacités à relever les défis de notre temps. Pourtant l’annonce de plusieurs plans sociaux Presstalis-Bobigny, Air France-Roissy, Sanofi-Romainville, Rotos 93- Blanc Mesnil, Banque de France-Saint-Denis, hôpitaux et surtout PSA Aulnay vient nuire à cette ambition. Ainsi ce sont 15000 disparitions d’emplois, directs et indirects, envisagées dans un département qui compte déjà le plus grand nombre de chômeurs de l’Île de France. Vous le savez, une grande partie de la population de la Seine-Saint-Denis est depuis longtemps déjà en souffrance sociale tandis que nos collectivités locales, confrontées aux contraintes de l’austérité budgétaire, ne parviennent plus à remplir correctement leurs missions de cohésion sociale et de service public.

Cette situation est bien plus préoccupante qu’une « banale » chronique quotidienne de faits sociaux et économiques. Le projet de fermeture de l’usine PSA a provoqué la stupeur chez les 3300 salariés comme dans l’ensemble de la population. Ce qui se joue dans notre département c’est le présent et l’avenir de milliers de femmes, d’hommes, de familles entières. Bien sûr, la responsabilité de ce drame social en incombe en tout premier lieu aux patrons et aux actionnaires de ces entreprises ; mais soyons clairs, l’action publique ne peut se résumer à un accompagnement des salariés de PSA vers d’autres sites de production. Elle doit tout mettre en œuvre pour leur permettre de conserver leur travail sur le site d’Aulnay. Chaque emploi industriel conservé génère trois emplois indirects supplémentaires. Sans industrie pas d’avenir. Oui, « La Seine-Saint-Denis, c’est aussi l’industrie ! »

 

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Reconnaissance de la Palestine

22 Novembre 2012, 14:12pm

Publié par PCF Villepinte

François Asensi écrit à E. Guigou pour que la commission des Affaires étrangères de l’Assemblée nationale se réunisse en urgence

 

 

 

 

 

 

 

François ASENSI demande à Elisabeth Guigou que la commission des Affaires étrangères de l’Assemblée nationale se réunisse en urgence et qu’elle prenne position sur la reconnaissance de l’Etat palestinien, dans l’esprit de la résolution déposée l’an passé par des m

 


http://www.elunet.org/IMG/pdf/Courrier-Pte_CAE-_reconnaissance_Palestine-20112012.pdf

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Gaza : un cessez-le-feu fragile mais respecté

22 Novembre 2012, 09:48am

Publié par PCF Villepinte

Le ministre egyptien des Affaires Etrangères Kamel Amr, Kofi Annan et le président Morsi

 

 

Le cessez-le-feu était respecté ce jeudi matin dans la bande de Gaza. Il est entré en vigueur vers 21 heures, après un accord passé entre Israël et le Hamas palestinien. Tel Aviv a toutefois refusé de lever le blocus et se dit prêt à relancer ses attaques au moindre faux pas du Hamas.

Le cessez-le-feu "peut durer neuf jours, neuf semaines ou plus, mais s'il ne tient pas nous saurons quoi faire, et nous considérons évidemment alors la possibilité de reprendre nos activités (militaires) en cas de tirs ou de provocations", a prévenu le ministre israélien de la Défense Ehud Barak. Pour l’instant en tout cas, le cessez-le-feu est respecté et les Gazaouis ont pu reprendre une vie à peu près normale ce matin, malgré le blocus persistant.

Dans la bande de Gaza meurtrie par huit jours de frappes aériennes israéliennes incessantes qui ont fait 155 victimes, des célébrations ont éclaté peu après le début d'application de la trêve. Brandissant des drapeaux palestinien et égyptien, des centaines de personnes sont descendues dans la rue. C’est que ce sont les efforts de l’Egypte et de son président Morsi, qui misait gros car il a été porté au pouvoir par les Frères musulmans dont est issu le Hamas, qui ont permis "un accord sur un cessez-le-feu qui prend effet à 21H00".

A Jérusalem, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a annoncé avoir accepté de "donner une chance" à la proposition égyptienne après avoir parlé avec le président américain Barack Obama. Ce dernier a remercié aussi bien le président égyptien Mohamed Morsi que M. Netanyahu, dit souhaiter une paix "durable".

La trêve : le blocus discuté

Selon les termes de l'accord, tel que diffusé par la présidence égyptienne, "Israël doit cesser toutes les hostilités par voie terrestre, aérienne et maritime dans Gaza, y compris les incursions et la prise de personnes pour cible".  A leur tour, "l'ensemble des factions palestiniennes doivent stopper les hostilités vers Israël, y compris les attaques de roquettes et toutes les attaques le long de la frontière".
L'accord prévoit aussi l'ouverture de discussions 24 heures après l'entrée en vigueur de la trêve sur des "mesures permettant d'ouvrir les points de passage avec Gaza et visant à faciliter la circulation des personnes et des biens". Le blocus israélien sera donc discuté.

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Fillon, Copé, Juppé: à l'UMP, c'est Dallas

22 Novembre 2012, 09:35am

Publié par PCF Villepinte

Jean-François Copé, président de l'UMP

 - le 22 Novembre 2012

 

 

 

 

François Fillon a menacé mercredi de saisir la justice pour contester l'élection de son rival Jean-François Copé à la tête de l'UMP au nom du refus du "mensonge", et annoncé qu'il renonçait à la présidence du principal parti de l'opposition.

Le point sur le nouveau rebondissement concernant l'élection du président de l'UMP.

  • Ce que veut François Fillon

Invité du journal de TF1, l'ancien Premier ministre a de nouveau demandé

  1. que soit "rectifié" le résultat du scrutin interne de dimanche en y intégrant les suffrages de 1.304 militants d'outre-mer dont son équipe a découvert mardi soir qu'ils avaient été "oubliés"
  2. à Alain Juppé, président fondateur de l'UMP, d'assumer une direction collégiale transitoire dans l'attente d'"une sortie de crise".
  3. Si cette demande de médiation - que récuse Jean-François Copé - échoue, François Fillon saisira un tribunal car il dit ne pas avoir "confiance" dans les instances de l'UMP, dont Jean-François Copé était le secrétaire général depuis novembre 2010.

"L'UMP ne peut pas vivre sur un mensonge. La présidence de l'UMP ne peut pas reposer sur l'oubli - si c'est un oubli - de trois départements", a justifié le député de Paris, portant ainsi à son paroxysme la crise que vit l'UMP depuis dimanche. "Imaginez-vous le président de la République française qui serait élu alors que trois départements français n'auraient pas été comptabilisés dans son élection? C'est invraisemblable. C'est une erreur énorme, manifeste", a-t-il expliqué.

 

  • Ce que répond Jean-François Copé

Jean-François Copé, qui a été pris de court par ce coup de théâtre, a déclaré

  1. qu'il restait président, "garant de l'unité et du respect des statuts de l'UMP"
  2. qu'il était à la "disposition totale" de François Fillon "pour le voir, parce qu'en réalité, le problème n'est pas juridique, il est politique".
  3. pour seule voie de sortie, il a mis au défi François Fillon de saisir la commission nationale des recours de l'UMP, qui est présidée par l'un de ses proches, Yanick Paternotte, afin que tous les soupçons d'irrégularité soient mis sur la table. Le camp Copé contestait les résultats des Alpes-Maritimes.

"On n'est pas là pour jouer seul dans son coin", a répliqué le président élu sur France 2. Prié de dire s'il craignait que le conflit ne soit porté devant les tribunaux, le député-maire de Meaux a répondu : "Je ne peux pas imaginer qu'il aille à une telle extrémité".

 

  • Alain Juppé en attente

Alain Juppé s'est dit prêt pour sa part à une médiation "à la condition absolue qu'elle se fasse avec l'accord et la collaboration des deux parties". "Cette condition n'est à l'évidence pas remplie aujourd'hui", déclare dans un communiqué le maire de Bordeaux, dans une référence implicite à la position des "copéistes".

Dans une déclaration commune, 134 parlementaires UMP en appellent aussi à Alain Juppé au motif que "seule une collégialité derrière le fondateur historique de l'UMP nous paraît de nature à permettre la sortie de crise".

 

  • A lire aussi:

Fillon revendique la victoire

S.G.

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Aujourd'hui dans l'Humanité : Renault donne le LA

22 Novembre 2012, 09:31am

Publié par PCF Villepinte

Médias - le 22 Novembre 2012

 

 

 

 

Le constructeur automobile pousse les feux de la flexibilité du travail. Il tente d'imposer en France "l'accord de la peur" signé en Espagne. C'est une véritable offencive, un chantage, selon les mots de Maurice Ulrich qui signe l'éditorial.

Renault a commencé son opération en Espagne et la poursuit désormais en France. C’est 
un chantage, il n’est pas d’autre mot. Alors que l’Espagne comptera bientôt 6 millions de chômeurs, le groupe avait la partie belle pour, en échange de quelques centaines d’embauches, obtenir une baisse générale des salaires de 27,5 % et une généralisation de la flexibilité. Il ne s’agit pas de mesures propres à la situation espagnole. Il prend appui sur cette bataille gagnée pour mener sa bataille de France et a dévoilé ses batteries voici quelques jours. Le maintien 
des sites de production contre des renoncements en matière de salaires, de contrats de travail, etc. C’est de ce point de vue, à juste titre, que le président du groupe communiste à l’Assemblée nationale pose cette question : quelle est la position du gouvernement alors que l’État est actionnaire de Renault à 15 % ? On peut aussi se souvenir que Louis Schweitzer, qui a été lui-même le patron 
de Renault, déclarait, voici quelques jours, que le coût 
du travail n’était pas le seul critère de la compétitivité.

Mais, au fond, ce n’est pas vraiment 
la compétitivité qui est en jeu. C’est le profit.
Il n’y a pas un cas Renault, spécifique à la situation 
de l’automobile en France. Nous sommes sous 
le coup d’une offensive du capitalisme absolument sans précédent, en France, 
où elle est revendiquée par le Medef, et à l’échelle 
de l’Europe. Elle vise 
à faire baisser, on vient de le voir, le coût du travail d’une manière drastique. À exploser la notion même de contrat de travail 
et les limitations horaires, à généraliser la liberté de licencier. Ils appellent cela faire sauter les verrous. En Espagne, où de telles mesures ont été adoptées, cela s’est traduit, dans la dernière période, par 300 000 suppressions d’emplois.

En réalité, les dettes publiques, qui justifient les politiques d’austérité, la récession économique et donc, de nouveau, le gonflement des dettes, 
ne sont pas la cause de la situation que connaît l’Europe. 
Ce n’est pas pour y faire face qu’il faudrait prendre de telles mesures concernant le travail. Non, c’est l’inverse. Les dettes publiques et les politiques d’austérité sont mises à profit (c’est bien le mot) pour imposer aux peuples de l’Europe une régression sociale sans égale. 
Et, il faut l’ajouter, une formidable régression démocratique. La dégradation de la note de la France par l’agence Moody’s est un programme économique et politique que les marchés financiers entendent nous imposer. Mais c’est aussi ce qui se passe au niveau européen où sont aux commandes, à de multiples niveaux, les mandataires de ces mêmes marchés.

Le prochain sommet budgétaire des 22 et 23 novembre buterait, dit-on, sur l’intransigeance de Londres, qui voudrait une politique de restrictions. Mais c’est aussi la position de madame Merkel, c’est aussi sur certains aspects celle du président du Conseil européen, le navrant M. Rompuy. Où est la politique de relance de la croissance que François Hollande se faisait fort d’avoir obtenue en échange de son ralliement au traité d’austérité ? La semaine passée, l’ampleur des manifestations en Europe avait amené plusieurs commentateurs, même libéraux, à s’inquiéter 
de ces politiques d’austérité. C’est sans doute la preuve qu’il n’y a d’autre chemin, face à cette offensive, 
que la résistance et la mobilisation des peuples.
Au fond, ce n’est pas vraiment 
la compétitivité 
qui est en jeu. 
C’est le profit.

  • Egalement ce jeudi dans l'Humanité
    Mariage entre couples du même sexe : Hollande n'avait pas la conscience tranquille
    Austérité : le PCF étend le domaine de la lutte
    Fillon récuse Copé, la droite à deux doigts de l'UMPlosion
    Trêve entre le Hamas et Israël
    Europe : un casse-tête budgétaire à résoudre à vingt-huit
  • Et comme tous les jeudi notre supplément Cactus, avec les Sarkozy aux Hospices de Beaunes, la chronique des Pinçon-Charlot, un portrait au vitrio de Marc-Philippe Daubresse...

Maurice Ulrich

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Quand Sevran sera à vendre...

20 Novembre 2012, 15:14pm

Publié par PCF Villepinte

Chronique-vidéo de Pierre Jacquemain, responsable éditorial de regards.fr

 

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La rigueur inquiète les maires réunis en congrès

20 Novembre 2012, 15:06pm

Publié par PCF Villepinte

Politique - le 19 Novembre 2012

Evénement. Collectivités

 

 

Jusqu'au 22 novembre se déroule, à Paris, porte de Versailles, le 95e Congrès de l’Association des maires de France (AMF). Face à la crise et à ses conséquences sur les populations, les élus sont préoccupés par les annonces du gouvernement de diminuer les dotations d’État, ce qui réduirait leurs capacités d’investissement.

C’est toujours un moment important, et parfois délicat pour le pouvoir en place, que cette assemblée annuelle des premiers magistrats des collectivités de proximité, les plus appréciées des Français, que sont les communes. Les grondements qui s’y étaient fait entendre en 2009-2010 de la part des maires, au moment où Sarkozy réduisait les marges de manœuvre financières des collectivités territoriales et imposait, sans concertation, sa réforme des collectivités, avaient précédé le basculement à gauche du Sénat, quelques mois plus tard, en 2011.

L’inquiétude face à la situation économique

Or, chez les maires, il y a de l’inquiétude tant au regard de la situation économique et sociale que des orientations de la politique du gouvernement pour les années à venir et de ses conséquences possibles sur les services publics de proximité et le bien-être des populations. D’ailleurs, les thématiques mêmes du congrès pointent du doigt les contradictions de cette politique. Ainsi, si l’Association des maires de France (AMF) reconnaît que « la crise impose aux élus de se questionner sur la manière de gérer le service public », elle poursuit en s’interrogeant : « Peut-on continuer à développer les services à la population avec des moyens contraints ? Sinon, comment établir des priorités ? Comment répondre à la demande sociale ? » avant de conclure : « Participer au redressement des comptes publics est une évidence, mais comment faire pour ne pas réduire les services et les investissements qui sont aussi le moteur de l’économie du pays et les conditions du bien-être social ? » Pourrait-on dire que la réponse est dans la question ?

 

Le président de la République, François Hollande, prononcera une allocution, mardi après-midi, et un grand nombre de membres du gouvernement seront présents, avec le premier ministre, Jean-Marc Ayrault, tout au long de ce congrès pour tenter de lever les inquiétudes et de justifier leur politique de rigueur. Car c’est bien de cela dont il s’agit quand le gouvernement gèle, dans le budget 2013, les dotations d’État aux collectivités locales, quand, pour 2014 et 2015, ce dernier prévoit même « une diminution de 2,250 milliards d’euros », selon le vice-président de l’AMF, André Laignel. Sans compter ce que pourrait être la contribution des différentes collectivités territoriales aux 60 milliards d’économies sur les dépenses publiques, d’ici à 2017, annoncées par François Hollande, lors de sa conférence de presse, mardi dernier. Ce qui a fait dire à André Laignel, à la sortie de la rencontre de l’AMF avec le chef de l’État, le 15 novembre : « Nous apprécions que François Hollande ait affirmé que la commune est irremplaçable » mais « il semble malheureusement que les vieilles habitudes aient la vie dure », et de s’interroger : « Est-ce en continuant à nous appliquer un garrot financier, en affaiblissant, après plusieurs années d’un même régime, nos capacités d’action, que nous pourrons contribuer avec le plus d’efficacité au redressement de la France ? »

Ne pas rajouter de la crise à la crise

Même critique chez Maxime Camuzat, maire (PCF) de Saint-Germain-du-Puy (Cher), conseiller général et vice-président de l’AMF, pour qui, « les mesures gouvernementales ne vont pas permettre de sortir de la crise, mais rajouter de la crise à la crise, et remettre en cause les services et les équipements publics locaux pour une raison évidente, c’est que l’on va vers l’asphyxie des finances des collectivités locales », comme en témoignent des maires ci-contre.

Ce qui amène l’Association nationale des élus communistes et républicains (Anecr) à appeler à ce que des mesures « anticrise » soient prises comme « rétablir un impôt économique lié au territoire » ou « taxer les actifs financiers à 0,3 % », ce qui « ramènerait 40 milliards et alimenterait un fonds de péréquation verticale », utile aux collectivités sans les opposer entre elles, et à demander, enfin, « un pilotage et un contrôle démocratique » de la future banque des collectivités locales afin qu’elle soit « affranchie des critères des marchés financiers » et qu’elle réponde ainsi aux besoins de crédit des collectivités, dont il faut rappeler qu’elles n’empruntent que pour investir, et que leurs investissements représentent 70 % des investissements publics en France.

La perspective de l’acte III de la décentralisation sur lequel travaille Marylise Lebranchu, ministre de la Réforme de l’État, de la Décentralisation et de la Fonction publique, sera au cœur des discussions. D’autant que, mis à part la suppression du conseiller territorial acté par l’Assemblée la semaine dernière, des éléments de centralisation contenus dans la réforme Sarkozy demeurent et sont mêmes accentués avec, par exemple, les métropoles et les pôles métropolitains, de même que les communautés d’agglomération dont les exécutifs pourraient être élus au suffrage universel en 2020, fragilisant l’avenir des départements et des communes touchées. Décentralisation, transferts de charges, nouvelles centralités… le débat est à venir.

L’Association des maires de France reste unie. Le conflit avait finalement éclaté en septembre. Alors que l’Association des maires de France (AMF) est, dans toutes ses instances de direction, gérée à parité entre la droite et la gauche, le sentiment d’un déséquilibre dans la gestion quotidienne de l’organisation avait conduit les élus de gauche à ruer dans les brancards. Résultat, à la veille du congrès, Jacques Pélissard, président (UMP) de l’AMF, et André Laignel, secrétaire général (PS), ont signé un accord « pour une gestion pluraliste et paritaire de l’AMF ». Accord qui verra la désignation d’un « premier vice-président délégué », André Laignel en l’occurrence, qui sera associé aux missions de représentation de l’AMF, à la communication, et se verra confier régulièrement l’éditorial de la revue de l’association. Une réforme du processus électoral, dans le respect « un maire une voix » sera également engagé.

Lire aussi :

L’Anecr veut mobiliser 
les citoyens
Le cri d'alarme de quatre maires
Politique de la ville : "On n’a jamais autant aidé les villes pauvres" selon François Lamy

Max Staat

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Gaza : entretien avec le communiste israélien Dov Khenin

20 Novembre 2012, 15:02pm

Publié par PCF Villepinte

 

Pour le député communiste au Parlement israélien, membre du mouvement Hadash : "Il ne s’agit pas seulement d’un problème entre le Hamas, Israël et l’escalade actuelle, la véritable question reste celle de l’occupation, le fait que les Palestiniens n’ont toujours pas le droit à l’autodétermination en créant leur propre État indépendant".

Quel est le but recherché 
par le gouvernement israélien ?

Dov Khenin. C’est une question qui reste ouverte ! Même l’establishment israélien comprend qu’il est impossible de détruire le régime du Hamas à Gaza par une opération militaire. D’où la question de la véritable raison de l’attaque en cours. Même si le but réel était d’amener une sorte de calme dans le sud d’Israël, il faut se souvenir qu’il y a eu des opérations similaires dans le passé. Il y a quatre ans, l’opération « Plomb durci » était censée régler la question. En réalité, cela a apporté beaucoup de souffrances à Gaza, 1 400 personnes ont été tuées, des centaines de maisons ont été détruites. Et, au bout du compte, rien n’a vraiment changé. Le problème de sécurité reste entier. Il faut une fois pour toutes comprendre que la voie militaire ne résoudra pas le problème de sécurité des citoyens israéliens.

Que pensez-vous des pays qui, comme la France, 
estiment que Palestiniens et Israéliens partagent 
la responsabilité de ce qui se passe ?

Dov Khenin. Il faut considérer plus largement la question palestinienne. Il ne s’agit pas seulement d’un problème entre le Hamas, Israël et l’escalade actuelle. C’est un problème plus important et plus large. La question principale n’est pas de savoir qui tire sur Gaza ou sur le sud d’Israël. La véritable question reste celle de l’occupation, le fait que les Palestiniens n’ont toujours pas le droit à l’autodétermination en créant leur propre État indépendant. Une telle situation, évidemment, ne permet pas d’aller dans ce sens, d’arriver à un accord de paix et de mettre fin à l’escalade militaire. Voilà la question centrale. Malheureusement, l’Union européenne ne prend pas une position ferme sur cette question de la paix.

Y a-t-il un danger qu’une telle opération, par contrecoup, n’affaiblisse Mahmoud Abbas à la veille de sa nouvelle intervention à l’ONU pour réclamer un statut 
d’État observateur ?

Dov Khenin. Avant que l’opération sur Gaza ne démarre, le gouvernement avait développé l’idée de se débarrasser de Mahmoud Abbas et de l’Autorité palestinienne. Le ministre des Affaires étrangères, Avigdor Lieberman, l’a dit ouvertement. Cette nouvelle guerre est peut-être menée pour pousser Abbas dans un certain coin politique des combats qui se déroulent dans l’arène israélo-palestinienne.

Le Parti communiste et le mouvement Hadash 
organisent des manifestations contre la guerre à Gaza. Comment êtes-vous reçus ?

Dov Khenin. Ce n’est pas facile ! Nous avons eu notre première manifestation le soir même du déclenchement de l’opération. Actuellement nous luttons contre un courant nationaliste qui se développe en Israël. Il est important que se fassent entendre des voix différentes, alternatives qui, avec le temps, reçoivent de plus en plus de soutien de la part de différents secteurs de l’opinion publique israélienne.

Lire aussi :

Entretien réalisé par Pierre Barbancey

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