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Bienvenue sur le blog des communistes de Villepinte

Chômage : plus d’un million de chômeurs supplémentaires sous Sarkozy

26 Avril 2012, 21:40pm

Publié par PCF Villepinte

Social-Eco - le 26 Avril 2012

 

 

 

 

Le chômage en France a augmenté pour le onzième mois consécutif en mars. Des mauvais résultats, très symboliques, puisque ce sont les derniers qu’on aura sous ce quinquennat, qui a vu le nombre de chômeurs en France augmenter de plus d’un tiers.  

Xavier Bertrand avait prévenu ce jeudi matin : « "On aura une situation qui restera difficile, chacun s'en doute… ». Avec les départements d'Outre-mer, le nombre de demandeurs d'emploi en catégories A, B et C s'inscrit à 4.582.000. Ce qui nous fait, depuis l’élection de Nicolas Sarkozy en 2007,  1.077.800 de chômeurs de plus (+33,4%).

Au mois de mars, la hausse est de 16600 chômeurs de la catégorie A (0,6 %), auxquels il faut ajouter  30700 demandeurs d'emploi (+0,7%) des catégories B et C.

Plus d’un jeune sur deux connaît le chômage lors des trois premières années de vie active

Des chiffres que permettent d’affiner l’enquête trisanuelle "Génération" du Cereq. Il en ressort que parmi les 739000 jeunes sortis de formation initiale en 2007, une majorité (62%) a commencé sa vie active par une période de chômage.  Au bout de trois ans, la trajectoire dominante parmi huit "trajectoires types" identifiées est celle d'un accès rapide et durable à l'emploi (58%).
L'analyse des trajectoires montre cependant que 12% ont connu un accès "différé", 10% sont en "décrochage" et 9% connaissent un chômage persistant ou récurrent. Ainsi, parmi ceux ayant connu un chômage précoce, 20% n'ont jamais réussi à décrocher un poste dans les trois ans.

Autre enseignement : "L'emploi précaire est devenu la norme pour les premiers emplois occupés", souligne également le Cereq, avec 31% des premières embauches réalisées sur des emplois à durée indéterminée.

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Vendredi dans l’Humanité : Pierre Laurent « Il faut une défaite cuisante de Sarkozy, le 6 mai »

26 Avril 2012, 21:35pm

Publié par PCF Villepinte

 

Retrouvez dans l’Humanité demain, un entretien exclusif du secrétaire national du PCF, Pierre Laurent. Il revient sur les résultats du 1er Tour et la nécessité de battre Sarkozy au second. D’autant plus depuis la dérive lepéniste du candidat. Extraits.

 

  • Sur l’appel au vote pour le second tour

« Dans les conditions concrètes du deuxième tour de l'élection présidentielle, la seule manière de poursuivre le combat pour une mise en œuvre des propositions du Front de gauche est d'assurer la défaite la plus cuisante de Nicolas Sarkozy. Son programme, comme on le voit dans ses déclarations de guerre quotidiennes contre les droits sociaux et les syndicats, est bien pire que son bilan… »

  •  Sur les résultats du Front de gauche

« Des militants très engagés dans la campagne ont pu ressentir dans un premier temps un peu de déception - d’ailleurs davantage provoquée par le choc du score du Front national. Mais ne perdons pas de vue l'essentiel. […]Dans ces conditions, nous parvenons à réunir quatre millions de voix sur une alternative de haut niveau. Nous créons les conditions de la victoire contre Sarkozy - car la percée du Front de gauche est la contribution la plus importante du premier tour au progrès de toute la gauche.»

  • Et sur Sarkozy et LePen ?

« Droite et FN cultivent le même terreau. C'est pour cela que le FN récupère une partie importante des déçus du sarkozysme. Ce qui est inquiétant, c'est que le vote de protestation se mue de plus en plus en une adhésion aux thèses qui articulent le rejet de l’immigration à la préférence nationale. […] L'attitude de la droite relève à la fois d'une fuite en avant pour éviter le rejet grandissant d'une partie du peuple, et d'une dérive politique. »

Retrouvez l'intégralité de notre entretien avec Pierre Laurent dans l'Humanité de ce vendredi 27 avril

  • Retrouvez également vendredi dans l’Humanité
    Nos réponses aux nombreuses attaques suite à la Une de l’Humanité sur « Le raid de Sarkozy sur le 1er Mai »
    Un débat sur : Comment le score de Mélenchon est-il perçu en Europe ?
    Un entretien avec Aleida Guevara
 

 

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Place à la justice sociale!

25 Avril 2012, 10:49am

Publié par PCF Villepinte

 

Cliquer pour voir la carte de France des manifestations et rassemblements du 1er mai 2012 

Unis, déterminés, pour un grand 1er mai de conquêtes sociales !

15h00 – Place Denfert-Rochereau vers Bastille

à l’appel des organisations d’Ile de France

CGT- CFDT - FSU - UNSA – Solidaires

 

DEPART EN CAR :

 

13 HEURES MAIRIE DE TREMBLAY

13 HEURES 15 PLACE CRETIER A SEVRAN

 

Situé entre les deux tours de l’élection présidentielle, le premier mai 2012 doit être une temps fort d’expression sociale et revendicative.
Dans cette séquence politique où le président sortant tente de glisser sous le tapis la poussière de son bilan pour briguer un nouveau mandat, les organisations syndicales CFDT, CGT, FSU, Solidaires, UNSA ont affirmé dans un communiqué commun leur volonté de "faire du 1er mai 2012, journée de solidarité internationale du monde du travail, une forte journée de mobilisation, de manifestations et d’expressions revendicatives pour :

- faire entendre les priorités sociales et les préoccupations des salariés, des demandeurs d’emploi, des jeunes et des retraités, en France et en Europe ;
- exprimer la défense des droits fondamentaux et des libertés partout dans le monde ;
- faire reculer la xénophobie, le racisme et l’antisémitisme."
Lire le communiqué complet.

Pour sa part, la CGT entend à l’occasion de cette journée placer au coeur du débat de l’élection présidentielle ses dix exigences revendicatives : lire la déclaration de la commission exécutive de la CGT du 24 avril 2012

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Un meeting place Stalingrad pour "battre Sarkozy", le 4 mai

24 Avril 2012, 21:47pm

Publié par PCF Villepinte

Politique - le 24 Avril 2012

 

 

 

 

"Nous organiserons un grand meeting sur la place Stalingrad, qui est un peu notre place fétiche, vendredi 4 mai, sur nos propres objectifs, nos propres revendications pour le lendemain aller voter Hollande contre Sarkozy" a déclaré Jean-Luc Mélenchon sur BFM-TV à l'issue d'une réunion au siège du PCF à Paris, place du Colonel Fabien en présence de Pierre Laurent, "nous serons présents dans toutes les villes de France, le 1er mai, avec les syndicats" a-t-il poursuivi.

"Elle a été très longue parce que très précise. Il y règne un certain enthousiasme dans la mesure où nous pensons que nous avons de bonnes chances d’arriver à battre monsieur Sarkozy d’une part et d’autre part parce que nous avons examiné nos résultats (…) Tout le monde a plutôt la banane aujourd’hui (…) La lutte elle a lieu après (…) ce n’est pas un diner de gala que nous sommes en train d’organiser".

"Nous voulons faire battre Sarkozy, nous allons nous servir du bulletin Hollande pour le faire, nous allons donc voter Hollande pour le faire".

"On sera rassemblé le vendredi soir en région parisienne sur la place Stalingrad, qui est un peu notre place fétiche (…) C’est là qu’aura donc lieu le dernier de tous les meetings de la campagne présidentielle. On sera donc rassemblé le 4 mai sur nos propres objectifs, nos propres revendications pour le lendemain aller voter Hollande contre Sarkozy" a poursuivi le candidat du Front de gauche. Ce meeting servira à "appeler à battre Sarkozy et à se mobiliser pour continuer à porter notre programme, L'Humain d'abord, aux législatives" qui suivent en juin, a précisé Eric Coquerel, le conseiller de Jean-Luc Mélenchon. D'ici le 4 mai, le Front de Gauche lance également un "appel à se mobiliser derrière les syndicats le 1er mai à partir du moment où Nicolas Sarkozy et Marine Le Pen en font un enjeu d'affrontement social", a-t-il ajouté

"Le 1er mai, notre adversaire a fait le choix de faire un passage en force, il fait une manifestation antisyndicale, contre les syndicats, donc nous, nous nous mettons derrière les syndicats. Donc nous appelons tous nos adhérents, nos amis, nos électeurs à se regrouper avec les syndicats derrière eux, à leur appel et nous serons présents dans toutes les villes de France et en fin de parcours évidemment nos amis, suivant la situation locale, défileront eux aussi, ce jour-là c’est un jour de bars de fer, on va faire du judo. Puisque Sarkozy a décidé de chercher la châtaigne avec les syndicats et bien il va nous trouver sur son chemin" a ajouté Jean-Luc Mélenchon sur BFM-TV.

Selon Eric Coquerel, le Front de gauche, fort des 11,1% de Jean-Luc Mélenchon au premier tour de la présidentielle, est devenu "une nouvelle force incontournable pour battre Sarkozy". "La clef du 2e tour c'est notre électorat", a-t-il ajouté.

 

  • À lire :

La campagne qui réconcilie émotion et raison
1er mai : les syndicats répondent au candidat Sarkozy
Eric Coquerel dénonce la "guerre aux travailleurs" que veut livrer Sarkozy

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Déclaration de la commission exécutive confédéralede la CGT

24 Avril 2012, 14:13pm

Publié par PCF Villepinte

Après le premier tour de l’élection présidentielle

Vers un puissant 1er mai pour les revendications, le progrès social et la solidarité internationale

mardi 24 avril 2012

Déclaration de la commission exécutive confédérale

Le résultat du premier tour de l’élection présidentielle du 22 avril 2012 fait apparaître notamment :
- une participation importante des électrices et électeurs, manifestant ainsi leur volonté d’intervenir sur les choix structurant leur avenir ;
- un premier désaveu pour le Président sortant, Nicolas Sarkozy, qui n’obtient que 27% des voix ;
- une forte aspiration à un changement de politique économique et sociale.

Le re jet de la politique antisociale et autoritaire que Nicolas Sarkozy a menée durant 5 ans est massif. Après les mobilisations nombreuses et importantes de 2009 et 2010, les salariés, les retraités et les privés d’emploi ont ainsi confirmé leur refus de payer la facture d’une crise économique dont ils ne sont pas responsables.

La CGT réaffirme ses dix exigences :
- revaloriser les salaires, les pensions et les minima sociaux ;
- contrôler les aides publiques aux entreprises ;
- contraindre les entreprises à des alternatives aux licenciements ;
- suppression des exonérations fiscales et sociales sur les heures supplémentaires ;
- stopper les suppressions d’emplois et rétablir la retraite à 60 ans ;
- développer les politiques publiques et les moyens des services publics ;
- réformer la fiscalité en profondeur ;
- créer un pôle financier public et établir un mécanisme de crédits à taux réduits ;
- taxer les mouvements spéculatifs de capitaux et éradiquer les paradis fiscaux ;
- mettre en place un fond européen de solidarité sociale et de développement économique.

La CGT ne se résout pas au vote pour le Front national de millions d’électeurs, ce qui renforce la place de l’extrême droite dans la vie politique française. Nicolas Sarkozy et sa majorité y auront largement contribué en flattant les thèses de ce parti tout au long du quinquennat. C’est une voie dangereuse pour la cohésion du pays et la recherche de réponses favorables au progrès social.

La CGT continuera son combat contre les idées d’exclusion, du rejet de l’autre, pour le « travailler et vivre ensemble ». Ce combat appelle à la mobilisation de tous les syndicalistes.

Le 6 mai, les salariés sont de nouveau appelés aux urnes. Pour la CGT, au vu du bilan et des projets du Président de la République, sa réélection ouvrirait, à coup sûr, une nouvelle séquence de lourds reculs sociaux inspirés des exigences patronales.

Battre Nicolas Sarkozy en élisant un nouveau Président de la République est nécessaire. C’est contribuer à créer un contexte plus favorable aux revendications et au progrès social qui nécessiteront toujours des mobilisations syndicales.

C’est réaffirmer la légitimité de l’action syndicale dans un pays démocratique.

C’est ouvrir de nouvelles possibilités pour intervenir dans la vie de l’entreprise et de la cité.

La CGT dénonce la provocation du Président de la République qui vise à détourner et à récupérer le 1er mai par l’annonce d’un rassemblement de ses partisans, à Paris, ce jour-là, sur le thème fallacieux du « vrai travail ». Cette opération n’a d’autre objectif que de diviser les salariés et stigmatiser leurs organisations syndicales.

Dans ce contexte, la CGT appelle l’ensemble des salariés, retraités et privés d’emploi à relever le défi qui est lancé en participant massivement aux manifestations syndicales unitaires du 1er mai :
- pour conforter la place que les réponses aux revendications sociales doivent prendre dans les politiques à venir ;
- pour réaffirmer que la lutte pour le progrès social appelle à la solidarité de l’ensemble des travailleurs, quelles que soient leurs origines, leurs nationalités ou leurs croyances ;
- pour exiger que le progrès social soit placé au cœur des politiques européennes.

Montreuil, le 24 avril 2012

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1er mai : Eric Coquerel dénonce la "guerre aux travailleurs" que veut livrer Sarkozy

23 Avril 2012, 21:39pm

Publié par PCF Villepinte

Politique - le 23 Avril 2012

 

 

 

Le Front de Gauche s'élève contre la véritable déclaration de guerre de Nicolas Sarkozy aux travailleurs. Distancé par François Hollande et avec un FN à 18%, le candidat UMP appelle à un "grand rassemblement" le 1er mai pour "fêter le vrai travail. [...] Pas le statut, le travail". Une provocation dans la continuité de ses attaques contre les "corps intermédiaires" et en forme d'appel du pied aux électeurs frontistes.

Eric Coquerel (Front de Gauche) a fustigé ce lundi la dernière provocation en date de Nicolas Sarkozy qui a déclaré, plus tôt dans la journée, vouloir organiser pour le 1er mai "la fête du travail, mais la fête du vrai travail, de ceux qui travaillent dur, […] et ne veulent plus que quand on ne travaille pas on puisse gagner plus que quand on a travaillé", rassemblement qui aurait lieu au Champ de Mars.

Pour le conseiller de Jean-Luc Mélenchon, le choix du lieu n'est pas anodin : "Le Champ de Mars, ça veut dire vraiment qu'il déclare la guerre aux travailleurs". S'élevant contre un discours "incroyable de hargne de classe et de mépris", Eric Coquerel a également souligné la dérive populiste du candidat de droite, y voyant "un clin d'œil supplémentaire au FN qui a eu l'idée de fêter Jeanne d'Arc alors que c'est la fête des travailleurs", qui n'a toutefois "heureusement" pas réussi à "préempter le 1er mai".

Vers un 1er mai bloc contre bloc ?

M. Coquerel déplore encore que Nicolas Sarkozy ose parler ainsi de "vrai travail" en s'affrontant aux manifestations traditionnelles du 1er mai", 1er mai que Jean-Luc Mélenchon, lors de son discours de fin de campagne tenu hier soir place Stalingrad, a d'ores et déjà souhaité "stupéfiant d'unité et de puissance", appelant ses sympathisants et les travailleurs à se ranger derrière les syndicats.

"Le 1er mai, nous allons organiser la fête du travail, mais le fête du vrai travail, de ceux qui travaillent dur, de ceux qui sont exposés, qui souffrent, et qui ne veulent plus que quand on ne travaille pas on puisse gagner plus que quand on travaille" a déclaré ce matin le candidat de l'UMP. "Il y aura un très grand rassemblement le 1er mai autour du travail, et on défendra nous vraiment le travail. Pas le statut, le travail", s'est-il permis d'insister par la suite, alors qu'il avait déjà, en septembre dernier, suscité la polémique en déclarant devant des ouvriers que son rôle était de protéger les plus exposés à la "compétition internationale", et non, en évoquant les suppressions de postes d'enseignants, ceux qui étaient protégés par leur statut. Interrogé sur le mouvement de grève dans l'enseignement qui, fait exceptionnel, touchait également le privé, Nicolas Sarkozy avait alors préféré monter les uns contre les autres plutôt que de répondre aux préoccupations en question, feignant d'ignorer que les ouvriers sont également des parents d'élèves.

La dernière provocation d'une longue série

Ce ton de plus en plus ouvertement populiste aura été une constante de la campagne du héraut du bouclier fiscal opportunément reconverti en "candidat du peuple", qui n'a cessé d'opposer "la valeur travail" à "l'assistanat", et est allé jusqu'à s'en prendre aux "corps intermédiaires" faisant écran entre le pouvoir et "la majorité silencieuse". Il a ainsi récemment attaqué la CGT, qui a officiellement appelé à battre Nicolas Sarkozy (rompant ainsi avec son habituelle neutralité, une première depuis 1981), et la CFDT, leur reprochant de "faire de la politique" au lieu de "défendre les intérêts des salariés".

Jean-Luc Mélenchon a estimé lundi que Nicolas Sarkozy, avec son "très grand rassemblement" autour du "vrai travail" le 1er Mai, voulait "une radicalisation du combat" dans cette campagne. "Ca donne un signal d'une tonalité d'affrontements avec les syndicats. Jusqu'à présent il n'y avait que les fachos qui faisaient ça le 1er mai et nous, on faisait le cortège, quand il y en a, avec les syndicats", a dit le candidat du Front de gauche à des médias à son QG de campagne des Lilas (Seine-Saint-Denis).

Raymond Kargar

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Et maintenant, Sarkozy dehors !

23 Avril 2012, 06:10am

Publié par PCF Villepinte

Déclaration de Pierre Laurent,
secrétaire national du Parti communiste français,
président du Conseil national de campagne du Front de gauche

Paris, le 22 avril 2012

 

 

p LaurentlEt maintenant, Sarkozy dehors !

 

 

 

Pour toutes celles et tous ceux qui aiment notre pays, qui, depuis cinq ans, ont durement souffert de la politique de Nicolas Sarkozy, souffert de la voir affaiblir, appauvrir, abîmer la France, les résultats (connus à cette heure) du premier tour de l'élection présidentielle résonnent comme un appel à tout mettre en œuvre pour battre le président sortant.

 

Comme on le redoutait, le score du Front national peut servir de réservoir au candidat Sarkozy. Le président sortant, en recul par rapport à 2007, peut être battu le 6 mai prochain.

 

Le second tour mettra aux prises, pour la droite, Nicolas Sarkozy, pour la gauche, François Hollande, le candidat socialiste que le suffrage universel a placé en tête. La droite doit maintenant subir une large défaite. C'est la nouvelle et prochaine étape indispensable de la révolution citoyenne que nous avons entamée.

 

À gauche, les près de 12 % et quelque 4 millions de voix crédités au candidat commun du Front de gauche, Jean-Luc Mélenchon représentent un score inédit et un événement de cette élection, comme l'a été notre campagne, une campagne dont se sont emparé des centaines de milliers de femmes et d'hommes, et de jeunes dans tout le pays. Le peuple combattant, la gauche du courage et de l'engagement sont de retour, et dans leur sillage, l'espoir de changer la vie, d'ouvrir un autre avenir à notre pays, la France, et du même coup à l'Europe.

 

Je veux saluer toutes les électrices et tous les électeurs qui ont porté leur choix sur le bulletin de  Jean-Luc Mélenchon, et le programme du Front de gauche qu'il représentait.

 

Je veux remercier du fond du cœur toutes les militantes et tous les militants communistes et du Front de gauche, toutes celles et tous ceux, quelle que soit la forme de leur engagement, qui ont su donner corps à cette espérance et rendu possible ce résultat.

 

Au nom du Parti communiste français, j'appelle au plus large et au plus fort rassemblement  possible de toute la gauche, de tout notre peuple, pour battre Nicolas Sarkozy, en votant pour le candidat socialiste François Hollande. La défaite du président sortant devra être ample, claire et nette, et nous y mettrons toutes nos forces.

 

Tout doit être fait pour empêcher la réélection du candidat de l'UMP et du Medef, qui n'a pas hésité sur bien des points à reprendre à son compte le programme du Front national. La droite et l'extrême droite ne passeront pas. La France ne mérite pas cinq années supplémentaires de ce cauchemar.

 

Combattre et mettre en échec les idées xénophobes et racistes de Marine Le Pen demeurent d'une brûlante actualité. Le Front de gauche est fier du travail qu'il a entamé, bien seul dans cette campagne, pour faire reculer les idées du FN. Nous allons l'amplifier dans les élections législatives à venir. Aucun député de ce parti ne doit être élu à l'Assemblée nationale.

Le PCF, le Front de gauche, vont continuer à rassembler autour des choix qu'ils ont portés dans cette campagne. Nos propositions pour mener une audacieuse politique de gauche sont disponibles ; elles sont de nature à sortir le pays de la crise en tournant le dos à l'austérité et en reprenant le pouvoir aux forces de l'argent.

 

C'est le cas de l'augmentation du SMIC et des salaires, du retour immédiat de la retraite à 60 ans à taux plein pour tous, de l'interdiction des licenciements boursiers. C'est le cas d'une réforme de la fiscalité, de la création d'un pôle public bancaire et financier. C'est le cas de l'exigence de soumettre à ratification du peuple français tout nouveau traité européen, renégocié ou non.

 

Le PCF, Le Front de gauche mobiliseront le pays dans les semaines à venir pour donner plus de poids encore à ces propositions, pour faire élire une majorité de gauche à l'Assemblée nationale, avec le maximum de députés du Front de gauche.

 

La France aura besoin de députés courageux pour abroger sans tergiverser les lois Sarkozy, pour en élaborer et en voter de nouvelles qui constituent de elles conquêtes politiques, sociales et économiques en faveur des travailleurs. Les députés du Front de gauche seront porteurs à l'Assemblée du mouvement de mobilisation citoyenne qui a surgi au cours de cette campagne électorale.

 

Le 6 mai prochain, la victoire de la gauche est à portée de main. Elle sera complète à l'issue des élections législatives avec la confirmation de la place du Front de gauche dans la nouvelle vie politique française.

 

La campagne électorale et le résultat du Front de gauche et de son candidat commun, Jean-Luc Mélenchon, prouvent que le peuple de France et que les peuples européens ne sont pas condamnés à subir la loi des marchés capitalistes.

 

Un autre chemin est désormais ouvert.

 

J'appelle les millions de citoyens qui ont commencé à l'emprunter avec nous à poursuivre la route, à investir le Front de gauche, les assemblées citoyennes, les fronts de luttes, de propositions et d'action que nous avons créés. Faites-en votre affaire, pour réussir le changement auquel notre peuple aspire.

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Je vote efficace... JE VOTE MELENCHON!

21 Avril 2012, 06:49am

Publié par PCF Villepinte

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Maitrise publique nationale du secteur de l'énergie : le PCF félicite l'Argentine

21 Avril 2012, 06:45am

Publié par PCF Villepinte

Maitrise publique nationale du secteur de l'énergie : le PCF félicite l'Argentine

L'État argentin a récupèré le contrôle d'une compagnie hier privatisée par l'ancien président argentin Carlos Menem au bénéfice du groupe espagnol Repsol. l'Argentine se donne ainsi les moyens d'une maîtrise et d'une politique publique de l'énergie. Cette multinationale détenait jusqu'ici, dans ce pays, un tiers de la production nationale, 52% des capacités de raffinage ainsi que 1600 stations services.

Cette récupération est aussi un signal fort adressé aux transnationales plus habituées jusqu'ici à dicter leur loi. Aujourd'hui, la loi argentine s'impose dans un secteur décisif et prime sur les instances et les règles internationales édifiées pour protéger les investissements et les capitaux des principales puissances de la planète. Ces règles, mises en place avec la participation des gouvernements de l'Union européenne, visent à imposer une concurrence libre et non faussée en cherchant à empêcher toute maîtrise publique, toute possibilité de nationalisation.

Le Parti communiste français se félicite de ce choix argentin, un choix de souveraineté qui entre en contradiction avec les règles du capitalisme financier et du néolibéralisme.

La décision des autorités argentines suscite de nombreuses réactions agressives. Le gouvernement espagnol brandit la menace de représailles et en appelle à la solidarité des autres États. L'Union européenne a mis en garde le gouvernement argentin contre toute atteinte aux privilèges des capitaux européens. Hillary Clinton a considéré que l'Argentine devra « se justifier et assumer ses responsabilités ». Ces réactions sont inacceptables.

La récupération nationale annoncée par Cristina Fernandez de Kirchner donne la majorité des actions à l'Etat argentin. Elle est d'une grande portée politique : elle permet la maîtrise de l'exploitation des ressources pétrolières et donne au peuple argentin les moyens d'une politique énergétique nationale.

Repsol a fait fortune en exploitant les ressources pétrolières d'Argentine. Cette multinationale a multiplié ses ventes par plus de deux grâce à la hausse des prix. Entre 1999 et 2011, ses revenus ont atteint 16,4 milliards de dollars et 13,2 milliards ont été versés en dividendes aux actionnaires. Ce qui explique l'absence des investissements nécessaires pourtant légitimement exigés par l'Argentine en vertu des contrats signés.

La Présidente Cristina Kirchner avait à de multiples reprises demandé l'arrêt de cette fuite de capitaux et de la hausse des prix.

Le Front de Gauche et le PCF font eux-mêmes le choix d'une maîtrise publique, sociale et démocratique du secteur de l'énergie. La France et l'Union européenne devraient soutenir le choix de l'Argentine et coopérer avec ce pays et avec l'ensemble de l'Amérique latine.

 

le 18 avril 2012

A voir aussi

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Coup dur pour les Fralib

21 Avril 2012, 06:40am

Publié par PCF Villepinte

Les Fralib à la Bastille avec le Front de gauche, le 18 mars 2012

 - le 20 Avril 2012

 

 

 

 

Le troisième plan social d'Unilever à l'encontre de Fralib est valable. Ainsi en a décidé le Tribunal de grande instance de Marseille ce vendredi. Il s'agit d'un coup dur pour la centaine de salariés, en lutte pour sauver leur usine et leurs emplois, qui étaient parvenus, via le comité d'entreprise, à faire retoquer par la justice les deux précédents plans dits de sauvegarde de l'emploi (PSE).

En milieu d'après-midi, "les Fralib" n'avaient pas réagi à la décision judiciaire. En revanche, la direction du site de Gémenos, le seul en France à produire les thés Lipton et les infusions L'Eléphant, s'est empressé d'envoyer son communiqué, se félicitant de la validation par le juge des référés, après une audience le 4 avril, "de la procédure de consultation sur la fermeture de Fralib et le PSE, déboutant ainsi le comité d'entreprise de l'ensemble de ses commandes".

La direction affirme que "chacun des 103 salariés a reçu une offre d'emploi (..) dans une autre usine d'Unilever en France", le groupe en comptant six. Pour ceux choisissant de rester en Provence, "des mesures d'accompagnement" ont été proposées avec "12 mois de congés de reclassement à 75% du salaire (15 mois pour les plus de 50 ans), 20.000 euros pour créer ou reprendre une entreprise, le soutien d'un cabinet de reclassement et une enveloppe globale de 400.000 euros pour la formation professionnelle", détaille-t-elle.

Par ailleurs, Unilever a rappelé sa décision, prise début mars, d'augmenter de 50% le budget de revitalisation économique du bassin d'emploi, portant ce montant à 1,5 million d'euros, équivalent, selon le groupe, à la création de 182 emplois dans cette zone.

Les salariés mobilisés

Sur les 182 salariés initialement touchés par le projet de fermeture (dont 155 déjà licenciés), plus d'une centaine, selon les syndicats, réclament toujours le redémarrage de l'activité à Gémenos. Ils se sont battus activement pour faire de la sauvegarde de leurs emplois une question dans la campagne présidentielle, n'hésitant pas à être présents lors des rendez-vous du Front de gauche de la Bastille (vidéo), le 18 mars, et du Prado, le 14 avril dernier.

A voir: les Fralib à la Bastille

 

L'Etat lâche les Fralib

Pierre Dharréville, secrétaire départemental du PCF 13, a réagi avec virulence à cette décision de justice. "Le tribunal de grande instance de Marseille a validé la procédure de consultation sur la fermeture de l'usine Fralib en invoquant l'absence d'observations des services de l'Etat, ne tenant pas compte du procès-verbal de l'inspecteur du travail, explique-t-il dans un communiqué. Cette décision fait donc suite à un choix politique qui est clair depuis trop longtemps: l'Etat s'est placé du côté de la multinationale face aux salariés."

  • A lire:

"Le tribunal choisit la finance, dimanche, décidons du changement"

Fralib de retour devant le tribunal

Gémenos: salariés en quête de droits

Tous nos articles consacrés à Fralib

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