Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Bienvenue sur le blog des communistes de Villepinte

Le Front de gauche décrète la solidarité avec le peuple grec

13 Février 2012, 23:25pm

Publié par PCF Villepinte

le 13 Février 2012

 

 

 -

 

Le candidat du Front de gauche à la présidentielle Jean-Luc Mélenchon et 500 sympathisants, scandant "Résistance" ou "Solidarité avec le peuple grec", se sont réunis ce lundi soir devant l'ambassade de Grèce à Paris, en soutien aux manifestations massives dans ce pays contre un nouveau plan de rigueur.

Sur l'avenue d'Iéna, artère huppée du XVIe arrondissement de Paris, Jean-Luc Mélenchon a pris la parole pour se demander: "Je ne sais pas à quoi ont pu croire les bureaucrates qui ont imposé neuf plans d'austérité à la Grèce, il y a un moment où les gens n'ont plus rien à perdre. Et la Banque centrale européenne possède des titres de dette grecque (...). Elle touche des intérêts sur ces titres, on marche sur la tête!"

"Je voudrais interpeller François Hollande en l'appelant à voter contre le mécanisme de stabilité que va mettre en place l'Union européenne", a-t-il encore affirmé.

Dans la foule l'entourant se côtoyaient militants du Front de Gauche, du PCF, du NPA, ainsi que des Indignés et des manifestants portant le masque caractéristique des "Anonymous".

  • A lire:

"Solidarité avec le peuple grec"

par Patrick Le Hyaric, député au parlement européen et directeur de l'Humanité

"Je m'adresse à  tous les salariés, à tous les peuples de l’Europe.

Et si dans les mois, les années qui viennent nous étions traités comme le sont les Grecs ? Plan d’austérité après plan d’austérité, les autorités européennes leur imposent une effroyable purge sociale : diminution du salaire minimum de près d’un quart -en France une telle mesure ramènerait le SMIC à 1000€-, suppression cette année de quinze mille emplois publics, nouvelle baisse des retraites, diminution de la sécurité sociale, privatisation de quatre nouvelles entreprises. C’est une effroyable saignée qui épargne les armateurs, la  riche Eglise orthodoxe, les banquiers et les  spéculateurs. On ne peut tolérer que soit ainsi traité au XXIème siècle, sur le continent européen, un peuple qui a légué au monde les principes de la démocratie aujourd’hui piétinés par les autorités européennes... Lire la suite...

  • A lire aussi:

Grèce: "Qui sème la misère récolte le vent" (Pierre Laurent, PCF)

La Grèce sacrifiée sur l'autel de la dette (Attac France)

La Grèce s'inflige une nouvelle saignée pour être maintenue sous perfusion 

Voir les commentaires

Athènes organise sa résistance à l’austérité, dans la rue

12 Février 2012, 22:47pm

Publié par PCF Villepinte

-  le 12 Février 2012

 

 

 

Athènes, envoyé spécial. Alors que les ministres et députés débattent ce dimanche soir du nouveau plan d’austérité, la population maintient une manifestation que le gouvernement tente de faire taire par tous les moyens. Selon différentes sources, il y aurait au moins 50 blessés à Athènes et près de vingt immeubles en feu. Deux figures historiques de la Grèce contemporaine, Manolis Glezos et Mikis Theodorakis, présents dans la manifestation, ont reçu de fortes doses de gaz lacrymogène.

Dans les rangs des députés, le nombre de démission se multiplierait, d'autres parlementaires de ND et du Pasok déclareraient voter contre le texte. Retour sur cette journée cruciale.

Les scènes qui se déroulent actuellement à Athènes sont d’une violence inouïe, indécente dans un pays membre de l’Union Européenne, censée respecter des valeurs aussi fondamentales que les droits de l’Homme ou la démocratie. Alors que les milliers de manifestants se rassemblaient tranquillement sur la place Syntagma, à l’appel des deux confédérations syndicales GSEE (privé) et Adedy (public) et de la gauche (Syriza, Andarsia…) ou sur la place Omonia à l’appel du KKE, la police a littéralement gazé la place, puis les rues alentours. Le prétexte invoqué pour justifier ces actes: des groupes de contestataires ont fait pression sur un cordon des forces antiémeutes devant l'esplanade du soldat inconnu, en contrebas du parlement, selon les images en direct du site internet Zougla.

Au sein de la Vouli, les députés débattaient d'un plan d’austérité, dont l’application est une condition sine qua non afin que les gouvernements de l’Union Européenne accordent un nouveau prêt à la Grèce. Ce plan comporte pourtant le même type de mesures que celles appliquées depuis mai 2010, lors du vote du 1er mémorandum contre un premier prêt de 110 milliards d’euros. Depuis, la Grèce s’enfonce dans la récession, le chômage et la misère. Le nombre de chômeurs a ainsi franchi la barre des 1 million dans un pays qui compte 12 millions d’habitants! Dans ce contexte, le ras-le-bol grimpe dans la population. Son expression alterne cependant entre un sentiment d’impuissance, correspondant à un reflux des protestations, et une volonté d’agir, voire d’en découdre, correspondant à un renouveau des mouvements sociaux.

Tout a été fait pour vider la place de la Constitution

Depuis lundi 6 février, les Grecs auront ainsi vécu 3 grèves générales, dont une de 48 heures, trois journées d’action consécutives, avec, à la clé, un dimanche au cours duquel l’encerclement du Parlement était prévu. Il n’aura pu avoir lieu tant tout a été mis en œuvre pour vider la place de la Constitution du moindre manifestant : gaz lacrymogènes, et autre produits chimiques, bombes assourdissantes, escadrons de police à moto… 

A 22 heures, 5 heures après le début de la manifestation, la population restait cependant massée dans les artères avoisinantes. La télévision grecque, publique comme privée, passait sous silence cette persistance de la contestation. En revanche, elle ne cessait de retransmettre les débats dans la Vouli, où les deux principaux groupes, Pasok (socialistes) et Nouvelle Démocratie (droite) tenaient le discours de la dramatisation: le nouveau plan ou la faim.

Des barricades dans les rues

La faim, de toute façon, est elle aussi contenue dans le plan: baisse de 22% du salaire minimum, coupe dans les retraites, licenciements facilités… Tous les ingrédients de la paupérisation que connait actuellement le pays sont renforcés. Mais la population ne souhaite pas accepter cette dose supplémentaire d’austérité. Ainsi, à 22h.15, elle commençait à établir des barricades dans les rues adjacentes à la place Syntagma. La sécurité civile évacuait des blessés. Des bâtiments étaient en feu. Malgré tout, une importante quantité d’irrésistibles continuait à rester dans les rues, bravant les forces de l’ordre, défiant un pouvoir qui refuse de les entendre.

 

  • A lire:

La Grèce s'inflige une nouvelle saignée pour rester sous perfusion

L'UE ramène la Grèce au Moyen-Age

Notre dossier consacré à la Grèce

Fabien Perrier

Voir les commentaires

Julien Lauprêtre «La misère est aggravée par les grands froids»

12 Février 2012, 16:02pm

Publié par PCF Villepinte

 

SOCIÉTÉ -  le 10 Février 2012

précarité

Julien Lauprêtre «La misère est aggravée par les grands froids»

 

 

Le président du Secours populaire français, Julien Lauprêtre, lance un appel pour intensifier ce week-end la solidarité de proximité envers les plus pauvres, premiers touchés par le climat. 

Le Secours populaire français lance un appel, par la voix de son président, Julien Lauprêtre, pour faire des 11 et 12 février un temps fort de la solidarité.

Avez-vous constaté une aggravation des difficultés liées aux grands froids ?

Julien Lauprêtre. Cet appel Urgence grands froids vise à donner un coup de pouce à notre campagne lancée dès les premiers flocons. Avec le mauvais climat, un vrai drame s’abat sur les personnes que nous aidons, qui sont passées de deux à trois millions en à peine deux ans. Celles qui manquent d’alimentation ou se privent de chauffage forment toute une «armée de sans». Il y a les sans-logis, mais aussi toute une population dont la grande misère est aggravée par les conditions météorologiques.

Comment peut-on exprimer 
notre solidarité ?

Julien Lauprêtre. D’abord, je tiens à m’inscrire en faux contre l’idée reçue selon laquelle l’égoïsme et le chacun pour soi régneraient en France. Au contraire, les 
sentiments de solidarité y sont très profonds.

Les grands froids réveillent-ils la chaleur humaine ?

Julien Lauprêtre. Oui. Nous voyons des personnes offrir spontanément leur hébergement. Certains partagent leur obole, d’autres se proposent pour faire des maraudes. Il faut encourager cette solidarité de proximité. Par exemple, les enseignants peuvent détecter si certains élèves ne sont pas assez habillés ou mal chaussés.

D’autres initiatives peuvent-elles être prises ce week-end ?

Julien Lauprêtre. Une tombola permet, contre l’achat d’un billet de 2 euros, de mieux doter les centres d’accueil du Secours populaire. Il y a la possibilité de se proposer pour faire des distributions, qui vont se développer ce week-end pour marquer un grand coup pour la solidarité.

Celle-ci ne doit pas cesser avec l’amélioration du climat…

Julien Lauprêtre. Ces températures extrêmes interviennent dans un contexte déjà dégradé. D’ailleurs, nos permanences sont ouvertes du 1er janvier à la Saint-Sylvestre. Quand le soleil sera revenu, les factures arriveront. Il faudra payer la hausse de l’électricité, les achats pour mieux se vêtir… C’est pourquoi la solidarité doit être permanente.

La dislocation sociale rejetée

65 % des Français attendent une action des pouvoirs publics pour améliorer la cohésion sociale, révèle une étude du Credoc commandée par l’union des associations pour développer les solidarités (Uniopss). Cette fédération a publié hier une plate-forme pour demander aux candidats à la présidentielle un plan pluriannuel contre la pauvreté, une politique d’investissement pour la jeunesse ou encore de conforter le socle solidaire de la protection sociale.

 Voir

--> le nouvel appel à la solidarité du Secours Populaire Français

Entretien réalisé par Pierre Duquesne

Voir les commentaires

On LACHE RIEN

12 Février 2012, 13:13pm

Publié par PCF Villepinte

Voir les commentaires

Civilisation(s): Claude Guéant ou l'odieux sentiment de supériorité

12 Février 2012, 12:58pm

Publié par PCF Villepinte

En flattant les penchants les moins civilisés (précisément) de nos concitoyens et en réactivant le «choc des civilisations», les nicoléoniens réitèrent en grand l’opération de l’«identité nationale».

Mots. Pour aller «au bout de la possibilité misérable des mots»(Bataille), à l’épreuve de la cruauté ressentie au-delà de l’âme, nous savons que toutes les formes de totalitarisme débutent par des mots... Pour Nicoléon et son aboyeur à pas de Guéant, il y aurait donc des civilisations «supérieures» à d’autres. La question – absurde mais récurrente dans notre tradition ethnocentrique occidentale – est à nouveau posée dans le cadre d’un processus électoral. Au nom d’un supposé «relativisme de gauche», elle serait taboue. Or, ce n’est ni par relativisme ni par tabou que nous refusons l’intitulé même, mais par Raison. Cette Raison qui, au XXIe siècle, devrait nous inviter à considérer toute volonté classificatrice comme une aberration et l’expression ultime du sentiment de supériorité, dont on sait, par l’histoire, qu’elle déclenche la foudre et attise les excès. Guéant veut nous dire: «Je suis supérieur à toi, donc je te domine.» En flattant les penchants les moins civilisés (précisément) de nos concitoyens en manque d’estime d’eux-mêmes et en réactivant le «choc des civilisations», au moment où la crise sociale atteint des sommets de destruction des vies, les nicoléoniens réitèrent en grand l’opération de l’«identité nationale» avec pour but de ressouder l’électorat ultra-droitier tout en éloignant les Français de l’essentiel. Stratégie électoraliste? Oui. Mais pas seulement. L’implacable mécanique de la logique des «boucs-émissaires» par temps de crise est désormais une marque de fabrique de la droite umpéiste et frontiste. Leur fond de commerce? Ni la crise sociale, ni les injustices, ni les inégalités... mais la peur de l’autre. 
N’en doutons plus: ils adoptent ce concept idéologique par conviction. La vieille France maurassienne et pré-fascisante a repris du service. Lisez plutôt ces mots prononcés sous le règne du prince-président:«Ce sont des guerres de civilisations que nous devons mener.»Dans la bouche des colonisateurs de la finance, par le mélange des genres et la haine de «l’autre», rien n’est donc impossible. Difficile dès lors de ne pas penser à Pétain, qui disait lors de son procès, en juillet 1945: «Je représente une tradition qui est celle de la civilisation française et chrétienne, face aux excès de toutes les tyrannies.»

Rejets. Ne feignons pas de croire que le fléau – comme danger, quel qu’il soit – reste cantonné dans les replis obscurs d’une lointaine géographie. L’obscurantisme menace aussi chez nous, parmi les puissants, il s’habille d’excès, de suspicions, de rumeurs, de rejets, de divisions. La démocratie républicaine est un art de poids et de mesure, de procédures, de principes intangibles et de pratiques, où la responsabilité ne saurait se déléguer. Au Palais, les digues ont lâché: plus de vigilance, plus d’esprit de mission ; place à la voracité du monde qu’ils veulent nous imposer... Sous prétexte que le mot «civilisation» ait été inventé par Mirabeau et que les Révolutionnaires s’en soient emparés pour les plus belles raisons qui puissent être imaginées – celle du progrès de l’humanité, des idées et des techniques –, il faudrait travestir l’esprit des Lumières et formuler un contresens qui nous ferait oublier l’esclavagisme, le colonialisme et pourquoi pas les camps de la mort, qui, n’en déplaisent à certains, avaient pour géographie matricielle la vieille Europe, celle de la philosophie, des Lettres, du latin et du grec ancien… La barbarie européenne n’est pas un fantasme «relativiste». Elle fut une réalité. Nous devons considérer une culture par ses nobles idéaux invariants, certes, mais aussi, comme le dit Edgar Morin,«selon sa façon de camoufler sa barbarie sous ces idéaux».

 

Culture. Alors? Attention: de l’ordo-libéralisme de Nicoléon aux pratiques fascisantes d’exclusions et de discriminations (ethniques, politiques ou religieuses), il n’y a qu’un pas. Un pas infime que les mots occidentalocentristes franchissent souvent depuis peu. Les civilisations, dont on sait qu’elles sont «mortelles» (Valéry), ne sont pas des berceaux dorés où l’on s’endort. Elles ne peuvent exister sans une conscience inquiète, non seulement de l’état de perfection auquel l’homme croit être parvenu, mais de l’imperfection qui demeure sous le monde étoilé. Cette conscience, en déviant, en s’affolant, fait le lit des intégrismes et des nationalismes étroits. Edgar Morin a bien raison:«Chaque culture a ses vertus, ses vices, ses savoirs, ses arts de vivre, ses erreurs, ses illusions. Il est plus important, à l’ère planétaire qui est la nôtre, d’aspirer, dans chaque nation, à intégrer ce que les autres ont de meilleur, et à chercher la symbiose du meilleur de toutes les cultures. Le faux universalisme consiste à nous croire propriétaires de l’universel…» Nous sommes définitivement avec Montaigne, qui dénonçait déjà en son temps la barbarie d’une pensée qui «appelle barbares les peuples d’autres civilisations».

 

[BLOC-NOTES publié dans l'Humanité du 10 février 2012.]

 

Voir les commentaires

meeting du 9 février au Blanc-Mesnil :Ré-sis-tan-ce !

11 Février 2012, 08:29am

Publié par PCF Villepinte

Un bref extrait du meeting du 9 février au Blanc-Mesnil où plus de 2.000 personnes ont fait de ce rassemblement l’évènement politique du moment en Seine-Saint-Denis... Du jamais vu pour un meeting départemental depuis de très nombreuses années !

 


N’en déplaise aux médias qui ont une nouvelle fois tu l’évènement (l’édition de Seine-Saint-Denis du Parisien n’avait par exemple pas daigné annoncé ce meeting malgré plusieurs relances... à croire que d’aucuns dans ce département craignent la dynamique du Front de Gauche) , le meeting du Front de gauche et de son candidat à l’élection présidentielle - Jean-Luc Mélenchon - aura été un magnifique succès populaire, dans une ambiance de lutte et de fraternité.

Ce meeting ponctuait une journée de mobilisation à Roissy d’abord avec les salariés de la plateforme aéroportuaire, puis devant les portes de PSA-Aulnay où les salariés ont pu une nouvelle fois partager la détermination des élus et des militants communistes à empêcher la liquidation du site et de ses emplois.


Voir les commentaires

Marie-George Buffet invitée des 4 vérités sur...

10 Février 2012, 23:13pm

Publié par PCF Villepinte

Voir les commentaires

Christophe Borgel et Razzy Hammadi, candidats aux législatives, auraient bénéficié des largesses de sociétés de conseil auprès d'offices HLM.

10 Février 2012, 11:07am

Publié par PCF Villepinte

Le Point.fr - Publié le 09/02/2012 à 10:15 - Modifié le 09/02/2012 à 13:14

 fr_1_28161431.jpg

L'argent des HLM a-t-il servi à financer le train de vie de deux candidats socialistes aux législatives : Christophe Borgel, secrétaire national du PS aux élections, maire-adjoint de Villepinte (93), conseiller régional d'Ile-de-France et candidat aux législatives 2012 en Haute-Garonne ; et Razzy Hammadi, ancien président du MJS et candidat à la députation à Montreuil (93) ? Ont-ils bénéficié de rémunérations de complaisance au sein de la société MAAT, spécialisée dans le conseil aux bailleurs sociaux, et de Montalivet Gestion, sa filiale, chargée du recouvrement de loyers impayés ?

Un rapport remis le 31 décembre dernier au tribunal de commerce de Paris et rédigé par un expert-comptable le suggère fortement. Alors que l'état de cessation de paiement est avéré dès l'été 2008, MAAT rémunère Christophe Borgel à hauteur de 57 000 euros. À l'époque, l'ancien président de l'Unef-id était inspecteur de l'académie de Paris, poste qu'il occupe jusqu'en 2011. Les factures de ces prestations n'ont pas été retrouvées par l'expert-enquêteur. "Christophe Borgel n'est pas salarié proprement dit mais partenaire. Je n'ai jamais été informé des résultats commerciaux tangibles de ce partenariat."

Emploi fictif ?

Cette même année, MAAT se rend au Congrès des organismes HLM à Cannes. L'entreprise loue un voilier où ses convives se restaurent au son d'un orchestre. Coût total pour le prestataire des HLM : 180 714,27 euros dont 31 000 euros pour le traiteur ! Si Borgel a pu recevoir une rémunération de complaisance, Razzy Hammadi, lui, est carrément soupçonné d'avoir été un salarié fantôme : "Il convient de s'interroger sur la réalité de la prestation salariée pour Razzi Hammadi qui a perçu 23 800 euros bruts en 2008 et 45 715,26 euros bruts en 2009", conclut l'expert qui a épluché les documents de la PME durant neuf mois et auditionné les cadres dirigeants et les employés. "Je n'ai pas pu constater de résultats commerciaux à mettre à son actif", témoigne dans le rapport le numéro deux de l'entreprise.

En outre, selon le rapporteur, l'activité de la société Montalivet Gestion - "le recouvrement de créances" - est interdite par un tiers non-HLM, sauf dérogation de la préfecture.

Interrogé par Le Point, Christophe Borgel affirme que ses prestations pour la PME ont bel et bien existé et qu'il détient les éléments à disposition de la justice. Pour lui, la loi autorise des activités rémunérées pour un fonctionnaire, notamment dans le domaine de la formation. Razzy Hammadi, lui, est plus précis : "J'ai été embauché comme simple salarié de 2008 à 2009 avec un salaire de 2 300 euros. Je partageais mon bureau quotidiennement avec une dizaine d'autres consultants et, comme l'ensemble des autres salariés, lorsque nous avons commencé à ne plus être payés nous avons pris nos dispositions avec la déléguée syndicale, pour nous défendre et partir."

 

Voir les commentaires

Eric Woerth mis en examen pour "financement illicite de parti politique"

10 Février 2012, 08:17am

Publié par PCF Villepinte

Nicolas Sarkozy avec son ancien ministre et trésorier de l'UMP Eric Woerth

Politique - le 9 Février 2012

 

 

 

Pour Eric Woerth, les mises en examen s'enchaînent dans l'affaire Bettencourt. Après le "trafic d'influence passif", les juges bordelais l'ont mis en cause ce jeudi soir pour  "recel de financement illicite de parti politique" dans l'enquête sur l'héritière de L'Oréal Liliane Bettencourt.

L'enquête menée par les juges bordelais portait sur un éventuel abus de faiblesse sur la personne de Liliane Bettencourt, 89 ans, première actionnaire de L'Oréal, troisième fortune de France et quinzième du monde. Elle se penche maintenant sur les liens entre des personnalités de la majorité et l'entourage de l'octogénaire.

150 000 euros pour la campagne 2007 de Sarkozy?

Dans ce cadre, Eric Woerth, l'ancien trésorier de l'UMP et de la campagne de Nicolas Sarkozy à la présidentielle de 2007, doit répondre des accusations formulées contre lui par l'ancienne comptable des Bettencourt, Claire Thibout, qui a affirmé avoir remis en janvier 2007 à l'ancien homme de confiance de Mme Bettencourt, Patrice de Maistre, et à la demande de celui-ci, 50.000 euros en liquide dont elle a dit avoir compris qu'ils étaient destinés à Eric Woerth pour le financement de la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy. L'ancienne comptable avait également avancé qu'elle pensait que 100.000 autres euros, également destinés à Eric Woerth pour cette campagne, avaient été retirés par Patrice de Maistre sur des comptes des Bettencourt en Suisse.

"Ces faits n'ont pas existé, M. Woerth s'insurge qu'on lui demande des comptes sur quelque chose qui n'a pas existé", a dit l'avocat à Reuters.

Echange faveur contre emploi?

Mercredi soir,Eric Woerth a été mis en examen pour trafic d'influence passif commis par une personne investie d'un mandat électif public. Cette mise en examen vise les relations entre de Maistre et Woerth, qui se sont connus en 2006, alors, comme l'a expliqué lui-même à la police en juillet 2010 M. Woerth, que M. de Maistre se demandait comment lui et les Bettencourt pouvaient aider l'UMP. Eric Woerth a affirmé lui avoir simplement communiqué le montant légal des dons, 7.500 euros par personne.

Par la suite, alors qu'Eric Woerth était ministre du Budget, les deux hommes avaient poursuivi leurs relations, le premier permettant au second d'obtenir la Légion d'Honneur en 2008, tandis que l'épouse du premier était embauchée chez Clymène, société chargée d'administrer la fortune de Mme Bettencourt, et dirigée par le second.

  • A lire:

Mis en examen pour trafic d'influence, Eric Woerth embarasse Sarkozy

Notre dossier: Comprendre l'affaire Woerth-Bettencourt

  • A voir:

Voir les commentaires

Pierre Laurent invité de Ruth Elkrief du BFM...

10 Février 2012, 08:12am

Publié par PCF Villepinte

Voir les commentaires

<< < 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 > >>