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Bienvenue sur le blog des communistes de Villepinte

Présidentielle 2012 : La campagne du Front de gauche

23 Février 2012, 07:25am

Publié par PCF Villepinte

Politique - le 10 Février 2012

 

 

 

 

Analyses, reportages et entretiens de l'Humanité, mais aussi rendez-vous, meetings et assemblées citoyennes et toutes les prises de position et communiqués... Suivez en direct la campagne des présidentielles du Front de gauche sur l'Humanité.fr

 

 

Tous les articles de l'Humanité, consultables ici  

>>> Jean-Luc Mélenchon remonte sur le ring face à Marine Le Pen
>>>Le Petit Journal dérape en réglant ses comptes avec Mélenchon
>>> Si le service public déserte, les prédateurs dont leur loi

 

 

 

>>> Chronique du Front : Ceux que je ne saurais voir
>>> Les 7 raisons de la dynamique du Front de Gauche
>>> Front de gauche : une dynamique qui dérange
>>> La chronique politique : François Hollande, The Guardian, et le traité Sarkozy-Merkel

 

>>> Meeting du Front de gauche à Bastia, mercredi 22 février à 18h, en présence de Jean-Luc Mélenchon, Pierre Laurent, Dominique Bucchini.
>>> Jean-Luc Mélenchon, invité, jeudi 23 février sur France 2 à l'émission "Des paroles et des actes" pour un face-à-face avec Marine Le Pen (sous réverve...)

 

Meetings, débats, rencontres... L'agenda militant

--> La carte des assemblées citoyennes

 

Prises de position, coups de gueule et réactions...
>>> Toutes les déclarations

 

Jean-Luc Mélenchon, invité de l'émission "Dimanche +", sur Canal +, dimanche 19 février

 

Sorti en septembre dernier et vendu à environ 300.000 exemplaires, le Programme populaire partagé du Front de gauche, L’Humain d’abord, est désormais disponible gratuitement en version numérique. N’hésitez pas à le consulter et/ou à le télécharger !

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Les socialistes qui ont dit non au mécanisme européen de stabilité

22 Février 2012, 16:36pm

Publié par PCF Villepinte

assemblée nationale

Une vingtaine de députés socialistes, dont Henri Emmanuelli, partisan du "non" au référendum de 2005 sur le projet de Constitution européenne, ont voté contre les traités instaurant un mécanisme européen de stabilité, ce mardi soir, à l'Assemblée nationale, suivant ainsi les 18 élus du Front de gauche qui ont rejeté ce mécanisme européen lié au futur traité fiscal "Merkozy".

Avant le vote, Jean-Luc Mélenchon, candidat du Front de gauche à la présidentielle, avait "adjuré" mardi ses "camarades" socialistes de voter contre le MES, citant entre autres Henri Emmanuelli, Laurent Fabius et Arnaud Montebourg. Mais ces deuyx derniers, pourtant partisans du "non" en 2005, ont suivi les consignes du groupe PS et se sont abstenus, au côté de quelque 130 autres députés socialistes.

Outre Henri Emmanuelli, les députés du groupe socialiste et radical de gauche, qui ont voté contre l'un ou l'autre des deux textes instaurant le MES sont Julien Dray, Olivier Dussopt, Pascal Terrasse, Christophe Bouillon, Guy Delcourt, Martine Faure, Pierre Forgues, Pascale Got, Sandrine Hurel, Régis Juanico, Gilbert Le Bris, Kléber Mesquida, Philippe Plisson, Catherine Quéré, Marie-Line Reynaud, Chantal Robin-Rodrigo et Jacques Valax.

6 erreurs chez les socialistes

Deux autres députés, Philippe Duron et Geneviève Fioraso, ont été enregistrés comme ayant voté contre, mais ont fait savoir aux services de l'Assemblée s'être trompés lors du scrutin électronique et avoir voulu s'abstenir. Et selon le groupe socialiste, il en est de même pour quatre autres, Gisèle Biémouret, Hervé Féron, Odile Saugues et Philippe Tourtelier.

A droite, le député souverainiste Nicolas Dupont-Aignan et les députés du Mouvement pour la France (fondé par Philippe de Villiers) Véronique Besse et Dominique Souchet ont voté contre. L'accord permettant la création d'un Mécanisme européen de stabilité (MES) a été approuvé par 256 voix pour, 44 contre et 131 abstentions, et le traité fixant les modalités de fonctionnement du MES par 261 pour, 44 contre et 133 abstentions.

  • A lire:

Députés, votez non! par Patrick Le Hyaric

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La Seine-Saint-Denis a encore de beaux jours devant elle !

22 Février 2012, 07:43am

Publié par PCF Villepinte

Une contribution de Robert Clément, Président Honoraire du Conseil général de Seine-Saint-Denis, en écho à la proposition de Claude Bartolone de faire disparaître la Seine-Saint-Denis....

« Ainsi, celui qui en 2008, voulait faire entrer la Seine Saint Denis dans le 21ème siècle propose de lui faire faire un bond en arrière d’un demi-siècle. Pour combattre les inégalités sociales et procéder à une autre répartition des richesses, Claude Bartolone propose en effet la fusion de notre département avec Paris, les Hauts de Seine et le Val de Marne. Rien de très innovant.

C’est ce que propose le maire UMP des Pavillons sous bois, le maire de Sevran et dernièrement le Médef.

C’est un fait indiscutable, l’agglomération parisienne, qui constitue l’espace le plus riche de notre pays, est aussi un lieu d’inégalités dans tous les domaines (salaires, emploi, logement, éducation, transports…) Ces fractures se sont accrues ces cinq dernières années sous les coups de boutoir de la politique destructrice du gouvernement Sarkozy-Fillon.

Elle a conduit à une explosion des dépenses sociales touchant davantage la Seine Saint Denis que les autres départements de la petite couronne. Elle s’est accompagnée d’une attaque en règle contre les finances des collectivités locales. Certaines se trouvent au bord de l’asphyxie. Si je partage le constat de Claude Bartolone, sa réponse ne me paraît pas être à la hauteur des enjeux. Elle est marquée, à mon sens, par deux défauts majeurs. L’illusion qu’un grand soir institutionnel serait susceptible de répondre aux défis qui sont à relever et surtout une vision ne dépassant pas le cadre de la politique actuelle, d’où l’absence de toute proposition portée par une nouvelle majorité de gauche.

L’acte de naissance de la Seine Saint Denis et des autres départements appartenant aujourd’hui à l’Île de France, résultait à l’évidence d’un choix politique. Avec le recul, et tout en prenant en considération les conditions de l’époque, il nous faut aujourd’hui répondre à une question : Fallait-il conduire cette décentralisation ? Pour ma part je réponds oui.

Et faut-il revenir 50 ans en arrière ? Sans plus d’hésitation, je dis non, et je m’en explique.

D’abord, parce que je ne souhaite pas que disparaisse notre département, sage de son passé, impatient de la jeunesse de ses habitants, où au fil du temps se sont élaborées des solidarités, des savoir-faire, des liens qui unissent les femmes et les hommes au réel. Je ne veux pas que disparaisse l’unité profonde de notre département, sa cohérence. Je ne veux pas que disparaisse une terre où plongent de multiples racines, une terre qui réunit le monde, une terre qui a souffert de la souffrance des hommes, une terre parfois violentée, qui a connu les bidonvilles, les cités de transit, une terre qui souffre encore du chômage, de la mal vie, de l’incertitude du lendemain, mais aussi une terre, de culture, de création, de coopération où se fabrique l’avenir.

Je connais bien cette terre de Seine Saint Denis, j’ai vu les mutations profondes qui l’ont labouré durant ces trente dernières années. Je connais bien ses habitants, ses femmes, ses hommes, pour m’être souvent trouvé à leurs côtés lorsqu’il fallait s’insurger contre l’injustice, le mépris et l’intolérance.

Je ne fais pas partie de celles ou de ceux qui s’offusquent lorsque les jeunes de nos quartiers nous disent qu’ils sont du « neuf-trois » ou du « neuf-cube ». J’y vois au contraire une marque de fierté et d’attachement à notre département et à son histoire. À leur manière, ils nous disent qu’ils veulent être reconnus et respectés, qu’ils ne sont pas des « moins que rien ».

Je le dis avec gravité, j’ai ressenti dans les propos du Président du Conseil général comme un sentiment d’impuissance, une sorte de renoncement, d’autant plus incompréhensibles que nous nous trouvons à la veille d’importantes échéances électorales.

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Le Mécanisme Européen de Stabilité ou l’ultime forteresse ultra-libérale

22 Février 2012, 07:29am

Publié par PCF Villepinte

 Le Mécanisme Européen de Stabilité ou l’ultime forteresse ultra-libérale

La crise de l’euro, et a fortiori l’avenir de l’Union européenne ne cessent de connaître divers rebondissements. Alors que les dirigeants européens discutent actuellement d’une nouvelle aide financière à la Grèce (en contrepartie d’un énième et contre-productif plan de rigueur), un traité crucial se présente, ce mardi, en catimini devant les députés. Dénommée le « Mécanisme européen de Stabilité » (MES), il précède l’adoption d’un prochain traité qui instaurera la fameuse « règle d’or », obligeant les Etats de la zone euro à respecter la limite de 0.5% de déficit public (la limite actuelle de 3% du déficit est largement dépassée).

Le MES, donc, pourrait constituer une nouveauté en son genre. Cette « organisation financière internationale » basée au Luxembourg, telle que le précisent les textes de l’Assemblée nationale, serait une autorité nouvelle qui se substituerait aux deux institutions créées précédemment (FESF, MESF). Dotée dans un premier temps d’un capital de 700 Milliards d’Euros, le Conseil est chargé de « favoriser la stabilité de la zone euro », en somme, de financer la dette d’un Etat membre à la condition de la mise en place d’un plan d’austérité. La France et l’Allemagne disposent d’un droit de veto entérinant leur condominium sur la zone euro.

« Immunité et privilèges » du MES

En qualité d’autorité indépendante, le MES pourrait également collaborer avec la Troïka (BCE/Commission/FMI) afin de procéder à des enquêtes et de constater d’éventuels manquements dans les comptes d’un pays, et cela ne constitue pas la moindre des prérogatives de cette organisation. Ainsi, l’article 9 du projet de loi précise que « les membres du MES promettent d’honorer toute demande de capital irrévocablement et sans condition sous 7 jours (Article 10).

7 jours, c’est le temps qu’il faut pour s’assurer que les virements sont efficaces. « Irrévocablement et sans condition » signifient qu’en réalité les sommes sont illimitées et disponibles quand le Conseil le souhaitera. Ainsi, théoriquement, les caisses de l’Union européenne pourraient se retrouver sous une seule main non élue. Très peu de recours sont disponibles contre d’éventuelles dérives du MES : On apprend dans les articles consacrés aux « dispositions juridiques, immunités et privilèges », que les « biens, avoirs et fonds » du MES « jouissent de l’immunité de toute forme de procédure judiciaire, où qu’ils se trouvent ». (Article 27). De plus, les archives et documents ainsi que les locaux du MES seront considérés comme « inviolables » (Article 27.4). Les employés du MES sont également concernés, ils seront « soumis au secret professionnel, (…) y compris, après leur période d’activité ». (Article 29).

Egalement au menu, « les avoirs, biens, revenus et opérations du MES sont exonérés de tout impôt direct » (Article 31.1) et les « impôts indirects ainsi que les taxes doivent être restituées au MES par les Etats membres, y compris les taxes sur les biens », comme la TVA. (Article 31.2).

Considérée comme un mécanisme « infaillible » de solidarité européenne, censée favoriser la stabilité de la zone Euro, cette organisation consacrera au contraire l’Europe ultra-libérale, celle d’une oligarchie consciente de ses intérêts, qui se félicite sûrement d’un tel coup d’éclat. Le constat est accablant : une organisation disposant d’un pouvoir sans entraves, dont les actifs, locaux et employés sont intouchables et qui a le droit de faire payer n’importe quel Etat, sous 7 jours en échange d’un plan d’austérité , quand ils le souhaitent, sans aucun recours futur. Un Conseil qui pourra accuser sans devoir rendre le moindre compte à quiconque. Un véritable hold-up, au su et à la vue de tous, qu’Hollywood pourrait envier à Sarkozy et Merkel en tête.

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La BCE pour ce qu'elle est! Merci Guy

21 Février 2012, 10:06am

Publié par PCF Villepinte

Parmi les journalistes, il n'y a pas que des chiens de garde, le plus souvent peau-de-toutou. Il y a aussi  des citoyens qui demandent des comptes et ne lâchent rien. cet "élégant" représentant de fric l'apprend à ses dépens. C'est très instructif et réjouissant.

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Sabre au clair, général Mélenchon !

20 Février 2012, 22:06pm

Publié par PCF Villepinte

Posté le 20 février 2012 par Place au Peuple dans LE MEILLEUR DU WEB, S'INFORMER

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l'auteur : Place au Peuple

Sabre au clair, général Mélenchon !

Je sais pourquoi cette image m’est venue. Il y a dans cette campagne des meetings qui ressemblent à des QG, des traîtres qu’il faut débusquer, des armées d’occupation qu’il faut défaire, un esprit de résistance et de va-tout qui a été, par exemple, celui de la France en 1792, à Valmy. Par Ariane Walter sur Agoravox.fr.

 

Ce qui se mène à l’heure actuelle, c’est une campagne de France. Avec son héroïsme, tant les forces en présence sont disproportionnées.

Après Nantes, Metz, Villeurbanne, Montpellier, le général Mélenchon en tête de l’armée du peuple vient de remporter une nouvelle victoire : celle de rendre audible aux citoyens le vote, ce 21 février, du Mécanisme Européen de stabilité.

Plus encore : il vient d’obtenir, pour éviter que les députés, qui vont s’abstenir et trahir, ne le fassent discrètement à main levée, que le scrutin soit nominatif.

C’est à cette bataille que nous assistons.

Ce mécanisme Européen de Stabilité, sorte de Dracula au service des banquiers, allait être imposé aux peuples d’Europe dans le plus grand secret, quand, à Montpellier, devant plus de 9000 personnes ,le général ,avec ce langage clair qui le distingue de ses rivaux, expliqua ce qu’était le monstre et comment il fallait l’assaillir.

« Écoutez-moi, écoutez-moi ! » dit il à tous dans un de ces élans passionnés qui fascinent son auditoire. « Écoutez ce qu’est ce MES ! » (cf vidéo ci-dessous)

Il faut dire que la foule des meetings est inexperte en politique et que, se rendant à ces assemblées pour tâter l’ambiance et s’exciter, elle se calme et écoute, apprenant ce que tout peuple doit savoir : comment on veut le tondre et le saigner.

 



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Nicolas Sarkozy ne se risquera pas à Florange

20 Février 2012, 21:58pm

Publié par PCF Villepinte

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Nicolas Sarkozy n'honorera pas la proposition de Jean-Luc Mélenchon. Le président et candidat à sa succession préfère aller visiter ce mardi le site d'Alstom d'Ayrté plutôt que celui d'Arcelor Florange pour vanter son action pour l'emploi.

Le porte-drapeau du Front de gauche à la présidentielle avait pourtant suggéré vendredi au chef de l'Etat de se rendre à Florange, en rappelant son échec sur une autre aciérie lorraine du groupe ArcelorMittal, à Gandrange, où il avait vainement promis en 2008 que l'Etat investirait sur le site, "avec ou sans Mittal", pour empêcher la fermeture des installations et la suppression de plus de 500 emplois.

Ce lundi, à Florange, 150 à 200 métallurgistes ont pris possession des locaux de la direction de l'usine, déterminés selon l'intersyndicale CFDT-CGT-FO-CFE/CGC à obtenir des engagements des pouvoirs publics pour "assurer la survie du site".

Terrain conquis?

Le président de la République pour encore deux mois réserve plutôt son deuxième déplacement de campagne, à l'usine Alstom d'Aytré, près de La Rochelle. Il s'agira pour le président et candidat de sa troisième visite sur ce site de  Charente-Maritime, où il était déjà allé en 2004 pour rassurer les salariés avant d'y retourner en février 2008 comme chef de l'Etat, et même sa quatrième visite d'un site du groupe, avec celle à Ornans dans le Doubs, en mars 2009.

Nicolas Sarkozy a un faible pour ce groupe dont il se plaît à rappeler son combat, quand il était ministre des Finances, pour sauver le groupe lâché par ses banques à l'été 2004. Dimanche, lors de son premier meeting national de campagne, il ne s'est pas privé de rappeler cet épisode, ainsi que ces interventions récentes pour Lejaby et Photowatt, deux autres entreprises en difficulté. Mais ces exemples peinent à masquer un bilan du quinquennat indigent pour l'industrie et l'emploi.

Le candidat de l'UMP n'aura aucun souci pour entrer sur ce site d'Alstom, contrairement à Jean-Luc Mélenchon et Pierre Laurent, qui n'ont pu eux entrer sur un autre site du groupe, à Belfort, il y a quinze jours.

  • A lire:

Les salariés d'Arcelor-Mittal: "Aujourd'hui, Florange est à nous"

L'avenir de Photowatt instrumentalié par la campagne de Sarkozy

Mélenchon indésirable pour les patrons d'Alstom

L'emploi plonge en France

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Une petite bouffée d'air pour Petroplus

20 Février 2012, 21:53pm

Publié par PCF Villepinte

Mobilisation à Petroplus

 - le 20 Février 2012

 

 

 

 

Un contrat ponctuel avec Shell devrait permettre de redonner un peu d'oxygène à la raffinerie Petroplus de Petit-Couronne, près de Rouen, qui pourra ainsi redémarrer et tenter de faire la preuve de sa viabilité.

"Ce contrat est en cours de finalisation mais nous avons une lettre du ministère de l'Industrie qui nous en donne les détails", a assuré Nicolas Vincent, coordinateur CGT dans cette raffinerie qui compte 550 salariés et qui est à l'arrêt depuis début 2012, faute d'alimentation en brut. De son côté, Shell a confirmé avoir engagé des "discussions" avec les différentes parties "en vue d'un redémarrage de ce site".

Sur le terrain, la mobilisation ne faiblit pas pour tenter de sauver cette raffinerie: plusieurs centaines de personnes se sont encore rassemblées lundi midi devant ses portes autour d'un barbecue géant. L'opération était organisée par les municipalités de Grand-Couronne (PCF) et de Petit-Couronne (PS) qui voulaient ainsi manifester leur soutien aux salariés.

Six mois d'activité

D'une durée de six mois, ce contrat doit permettre à la raffinerie de redémarrer pour les besoins de Shell qui fournira le brut et paiera le coût de sa transformation en produits finis récupérés en fin de raffinage. "C'est comme si vous apportiez du tissu à un tailleur pour qu'il vous fabrique un costume sur mesure avec", explique Laurent Patinier, délégué CFDT.

Selon Nicolas Vincent, il faudra toutefois "entre un mois et un mois et demi" pour voir les torchères de cette raffinerie cracher à nouveau de la fumée, compte-tenu de la complexité des installations et de la nécessité de les remettre à niveau.

50 millions à trouver

Pour financer ces travaux et payer les salaires durant ce laps de temps, quelque 50 millions d'euros vont devoir être mobilisés, selon la lettre du ministère. Ils seront couverts par des avances accordées au titre des quotas d'émission de CO2 pour 10 millions d'euros, par l'Etat par le biais de l'Aide à la réindustrialisation pour 20 millions et par Shell à hauteur de 10 millions immédiatement et 10 autres millions au fil de l'exécution du contrat.

Pour l'intersyndicale CGT-CFDT-CFE/CGC, la perspective d'un redémarrage place la raffinerie dans une meilleure position vis-à-vis de repreneurs potentiels. "A nous maintenant de montrer que notre raffinerie est viable et qu'elle a les meilleurs rendements", a affirmé Nicolas Vincent.

3 investisseurs intéressés pour la suite

La date du dépôt des offres de reprise de la raffinerie, qui est l'une des cinq exploitées en Europe par Petroplus, déclaré en faillite à la fin janvier, a été fixée au 15 mars, au plus tard. "Les offres fermes pourront toutefois être élaborées plus tard ce qui laissera le temps aux candidats de voir le site en fonctionnement", a précisé Laurent Patinier. Jusqu'à présent trois investisseurs (Klesch, Goldsmith et Global Emerging Markets) ont manifesté publiquement des signes d'intérêt pour tout ou partie du groupe mais d'autres, ayant requis la confidentialité, seraient aussi sur les rangs, selon l'intersyndicale.

 

  • A lire:

Petroplus: l'intersyndicale se bat pour que la raffinerie vive

Notre dossier consacré à Petroplus

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Front(s): éloge militant à Jean-Luc Mélenchon...

19 Février 2012, 22:42pm

Publié par PCF Villepinte

Politique - le 17 Février 2012

 

 

Retrouvez chaque vendredi le Bloc-notes de Jean-Emmanuel Ducoin dans l'Humanité. Le candidat à la présidentielle est devenu ce que certains souhaitaient et ce que d’autres n’imaginaient pas: un accélérateur de dynamisme.

Idéal. Mais quel est, comme disait Jaurès, « l’idéal supérieur » qui éloignerait le nihilisme tout en chassant le « parlementarisme mesquin, absorbé par des besognes incohérentes ou égaré dans de misérables intrigues » ? Comment le nommer, sinon « société nouvelle », proclamée de tout temps par les traditions socialistes et/ou communistes, portant en elles le plus noble effort de combat des nécessiteux et des travailleurs, et l’une des plus essentielles contributions de pensée depuis des siècles ? En ces temps de tempêtes, ici-et-maintenant, comment revivifier l’idéal marxiste de propriété sociale des moyens de production, donnant un fondement réel, concret, à la liberté de tous harmonisée aux activités collectives, en le mariant avec la flamme républicaine, celle par laquelle la nation se constitue en tant qu’idéal commun ?

Mélenchon. Que les lecteurs pardonnent la vivacité trop solennelle de ces mots. Voyez-vous, le bloc-noteur se trouve parfois, trop rarement, porté par un enthousiasme qu’il ne saurait cacher, faute de trahir la cause à laquelle nous nous assignons tous, nous autres héritiers de l’Idée : le progrès de l’humanité. En l’espèce, le candidat à la présidentielle Jean-Luc Mélenchon suscite en nous un optimisme qui dépasse de beaucoup le strict cadre des seuls partisans engagés du Front de gauche. Favorisant dans un même mouvement la mobilisation des militants de toutes les organisations de la coalition du Front (tous plus enclins, rappelons-le au passage, à défendre des idées qu’à jouer les supporters d’un guide suprême) et la diffusion par capillarité dans le corps social d’un discours commun de très haute ampleur, parvenant à la fusion entre l’idéal communiste-marxien et l’idéal républicain, Mélenchon est devenu ce que certains souhaitaient et ce que d’autres n’imaginaient pas : un accélérateur de dynamisme. Et c’est peu dire. Le succès en librairie du « programme partagé » intitulé l’Humain d’abord illustre à sa manière le vaste champ d’appropriation des idées. Pour la première fois depuis longtemps – 1981 ? –, se sent concernée la part de notre peuple qui ne participait plus à un jeu politique devenu pour elle insignifiant.

Philosophie. Que dit également Mélenchon dans certaines assemblées républicaines ? Ceci : « J’appartiens, avant toute chose, à la tradition philosophique des Lumières dont je considère qu’elle est incarnée en politique – mais je n’y ramène pas tout mon engagement philosophique – par la gauche révolutionnaire, à laquelle j’ai adhéré depuis mon plus jeune âge. » Si la raison est politique, la politique n’existe qu’à la condition impérieuse de laisser une distance réflexive entre sa pratique et sa connaissance. Mélenchon : « Cela permet de s’élever de ce qui est à ce qui devrait être. » Alors il le dit dans les meetings, debout, le poing levé vers les foules compactes : « Prenez la parole ! Ne la réclamez jamais, ne suppliez pas qu’on vous la donne. Ce pays nous appartient, prenez le pouvoir ! » Il s’insurge, râle, explique, prend le temps de toutes les pédagogies où l’écoute devient la règle, ressasse autant de fois que nécessaire. Ne nous y trompons pas. Ce que tous les artisans du Front de gauche ont choisi d’engager ne se réduit pas à une élection. Lorsqu’ils appellent les ouvriers à retrouver leur fierté, leur solidarité, lorsque, partout, les salles trop exiguës se remplissent de milliers de personnes qui retrouvent les chemins d’une espérance, le front dressé, nous sentons que les liens de l’intelligence collective cessent – enfin – de se dénouer.

Consciences. Pour tenir le fil de la continuité, le Front de gauche ne vise qu’un objectif : réveiller les consciences citoyennes ! Et puis redonner de la dignité à tous les citoyens, les inviter à devenir eux-mêmes des acteurs d’idées et d’arguments, des propagateurs d’idéal, pour nous laver des souillures d’années de mise au rebut et d’humiliations, pour nous élever et regarder au-delà de l’horizon et voir monter dans nos cœurs et dans nos yeux l’invitation au plus-loin encore… Dites-le autour de vous : les moments « d’éducation populaire » servis par un orateur hors normes comme Mélenchon n’irritent que ceux qui méprisent le peuple. « Nous sommes une assemblée, proclame-t-il. Et parce que nous sommes un collectif, nous sommes une assemblée d’intellectuels. Tous les jours nous devons apprendre… comme moi-même je dois apprendre de vous. » Alors nous nous écoutons, nous nous enrichissons mutuellement. Puis nous allons répandre les idées acquises… Conclusion ? Nous assistons avec émerveillement au retour du voyage initiatique en politique, pour que, toutes générations aux regards confondus, resurgisse en nous l’émotion d’être ce que nous sommes, de le crier, sans plus céder un mètre de terrain à qui que ce soit.

 

  • À lire :

Les précédents Bloc-notes
Le blog de Jean-Emmanuel Ducoin : La roue tourne

Jean-Emmanuel Ducoin

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Nouveaux traités européens : je veux vous alerter !

19 Février 2012, 16:08pm

Publié par PCF Villepinte

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