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Bienvenue sur le blog des communistes de Villepinte

« Nicolas Sarkozy abandonne SeaFrance »

9 Janvier 2012, 19:10pm

Publié par PCF Villepinte

La liquidation définitive de SeaFrance est inacceptable.

Inacceptable sur le plan social avec la suppression d'un millier d'emplois dans un contexte de chômage massif notamment dans le Calaisis. Inacceptable de liquider la seule compagnie française qui assurait le lien trans-Manche.

Le gouvernement porte la lourde responsabilité d'avoir laissé pourrir la situation sans construire, avec la SNCF, un projet alternatif, d'autant que les collectivités locales étaient disponibles.

Inacceptable enfin qu'un président de la République démissionne sur un sujet aussi grave.

Le PCF partage la colère et l'écœurement des salariés. Il est de la responsabilité de chef de l'Etat, au-delà de surfer sur des paroles, de passer aux actes et de garantir un emploi et un avenir pour les salariés de SeaFrance.

 

 

le 09 janvier 2012

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Le Pen : Libération bafoue l'éthique du journalisme

9 Janvier 2012, 19:04pm

Publié par PCF Villepinte

Le Pen : Libération bafoue l'éthique du journalisme
Dans son édition de lundi, le journal Libération consacre sa une à Marine Le Pen avec un titre inquiétant « 30% n'excluraient pas de voter Le Pen ». Quand on regarde les chiffres dans le détail, il apparait que le journal a additionné les « Oui probablement et certainement » aux « Non probablement pas ». Quelle grossière manipulation. Avec ce genre de bricolage qui additionne tout et son contraire !

Les niveaux d'opinions mesurés pour l'extrême droite sont suffisamment préoccupants pour que Libération ne fasse apparaître une fois de plus le poison Marine Le Pen. Il s'agit ici de faire peur à tout prix à l'électorat de gauche pour le forcer à un vote refuge pour le candidat socialiste. Ces procédés bafouent l'éthique du journalisme. Olivier Dartigolles, porte-parole du PCF, Paris, le 9 janvier 2012

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Comme promis, Anonymous a frappé ArcelorMittal

8 Janvier 2012, 07:52am

Publié par PCF Villepinte

Social-Eco - le 6 Janvier 2012

 

 

 

 

Pour protester contre les licenciements dans la sidérurgie européenne, les hacktivistes d’Anonymous ont changé la page d’accueil du site d’ArcelorMittal et diffusé quelques informations glanées sur les bases de données du groupe.

L’opération lancée par les Anonymes belges a porté ses fruits. Jeudi soir, via des injections SQL, méthode désormais classique du collectif, ils ont pénétré quelques bases de données d’ArcelorMittal et en ont profité pour « defacer » le site, autrement dit changer sa page d’accueil. Il est depuis hors ligne. Les Anonymes en ont néanmoins profité pour laisser leur message. La vidéo présentant les raisons d’une telle action, à savoir le licenciement de centaines de personnes dans une multinationale aux bénéfices obscènes, sans compter les mensonges du groupe (voir : ArcelorMittal : Anonymous se lance dans la lutte sociale), mais aussi ce petit texte :

« Anonymous a accompli sa tâche en s'attaquant au site de ArcelorMittal et ce fût une réussite, comme vous pouvez le voir ! lulz ! ;)
Nous nous battrons avec toute l'énergie, et tous les moyens informatiques dont nous disposons pour soutenir les oubliés de ce monde et les défendre contre leurs tortionnaires qui opèrent d'une façon sournoise qui nous est insupportable... [….]
Ce message vous est adressé pour tout d'abord vous dévoiler le fruit de l'opération qui est un grand succès et également nous excuser envers les différents journalistes de toutes rédactions confondues pour notre manque de coopération, mais cela était nécessaire pour la continuité et la fluidité de l'opération et ainsi éviter des fuites qui auraient pu éventuellement nous nuire. »

Il y a trois jours, ArcelorMittal annonçait prendre la menace au sérieux mais se disait confiant : "Le Groupe a de solides systèmes de sécurité informatique et a mis en place des plans de contingence pour se protéger contre ce type d'actions". Ce ne fut donc clairement pas suffisant. L’acte de protestation est efficace, le message est bien passé. Reste à savoir dans quelle mesure l’action va se poursuivre, avec par exemple autant de vigueur que contre Sony et sera suivie d’effet : chute des cours en Bourse, découverte de données sensible… Pour l’instant l’essentiel des documents glanés sur les serveurs d’ArcelorMittal et diffusés, s’ils sont bien contrariants pour l’entreprise (mails et logins de nombreux employés, y compris de membres de la direction et du service communication), ne présentent que peu d’intérêt en matière d’information.

On peut encore voir le site d’ArcelorMittal piraté via le cache de Google.

A savoir également que les Anonymous ont relancé depuis jeudi leur opération ironiquement appelée BlitzKriek et s'attaquent aux sites de propagande d'extrême droite, pour l'instant en Allemagne, pour les rendre inaccessibles.

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Sarkozy on dit "chiche, c'est tout de suite sinon t'es un menteur" (communiqué)

8 Janvier 2012, 07:44am

Publié par PCF Villepinte

 

 

 

 

 

Il a proposé le « savoir-faire » Le Président candidat Nicolas Sarkozy a manifestement lu le programme de Jean-Luc Mélenchon et du Front de Gauche « L’Humain d’abord ». Car le voilà qui non seulement parle d’une taxe sur les revenus financiers mais dit ne pas vouloir attendre « que tous les autres soient d'accord pour la mettre en œuvre ».  Et de compter sur « l'émergence d'une opinion publique mondiale qui se tournera vers tous les gouvernements du monde et qui leur dira: pourquoi vous ne faites pas ce que eux ont fait ? ». Le lecteur averti reconnaitra là notre concept de désobéissance européenne : « La France (…) a les capacités de transformer l’Union Européenne si elle conjugue action souveraine et bataille d’opinion européenne » écrivons-nous. Seulement, depuis 2007 nous connaissons bien le bonimenteur Nicolas Sarkoz, capable de citer Jaurès pour camoufler son programme libéral. Là l’heure est trop grave pour de tels subterfuges. On lui dit « chiche, c’est tout de suite, sinon t’es un menteur »…  Mais on tirera aussi de ce nouvel épisode de campagne  que sur bien des sujets, de l’indépendance de la BCE à la taxation des revenus financiers, que la France devra tôt ou tard passer par les solutions du Front de gauche.

 

 

Communiqué d'Eric Coquerel
conseiller spécial de Jean-Luc Mélenchon

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La parité en politique : débat entre l'UMP, le MODEM, LE PS et le PCF...

7 Janvier 2012, 12:13pm

Publié par PCF Villepinte

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Taxation des transactions: Attac dénonce le bluff de Sarkozy

7 Janvier 2012, 12:05pm

Publié par PCF Villepinte

Henri Guaino, conseiller spécial de Nicolas Sarkozy

Politique - le 6 Janvier 2012

 

Mots clés : attac,

 

 

Nicolas Sarkozy, Zorro des temps modernes volant au secours des pauvres grâce à l'adoption prochaine d'une taxe sur les transactions financières? La dernière histoire en date racontée par Henri Guaino, le Bernardo du président de la République, vient d'être démasquée par ATTAC.

L'association porteuse de la taxe Tobin ne croit pas en la mise en place d'une taxation des transactions financières "avant la fin janvier" pour "montrer l'exemple", comme l'a soutenu sur BFM TV ce vendredi matin le conseiller spécial de Nicolas Sarkozy. Et ce d'autant plus que la France ne serait pas suivie par Berlin et Rome, qui veulent une solution européenne. "De qui se moque le gouvernement? Il y a à peine un mois le secrétaire d'Etat au Commerce extérieur, Pierre Lellouche, s’opposait au vote par le Sénat d’une telle taxe, estimant que la France "ne peut légiférer seule" car ce serait "contre-productif" et cela "nuirait à la place financière de Paris"."

Annonce purement opportuniste

Dans son communiqué, Attac France dénonce les "envolées lyriques sur la taxe Tobin" dans les discours du chef de l'Etat depuis deux ans. "Cette annonce est purement opportuniste: elle ne vise qu’à atténuer l’effet désastreux de l’annonce de la TVA « sociale », dont chacun sait qu’elle frappera d’abord les couches populaires. Elle manque totalement de crédibilité: contrairement à ce qui se fait toujours avant d’introduire un nouvel impôt, tout indique que Bercy n’a mené aucune étude sérieuse de faisabilité pour préparer la mise en place d’une telle taxe au plan français."

Sarkozy supprime l'impôt de bourse en 2008

L'association pointe le double langage de Nicolas Sarkozy. D'un côté de belles promesses. De l'autre, des mesures, "réformes fiscales, réforme des retraites, sauvetage des banques sans contrepartie, casse des services publics…" qui "montrent qu’il gouverne pour la finance. Rappelons également que Nicolas Sarkozy a supprimé en 2008 l'impôt de bourse, qui taxait à la Bourse de Paris les transactions sur actions au taux de 0,3%. Nicolas Sarkozy joue donc de façon indécente avec le symbole de la taxe Tobin pour tenter de redresser son image de Président des riches. La manipulation politique est trop grossière pour que les citoyens se laissent abuser."

  • A lire:

Le communiqué d'Attac

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Agglomération parisienne : gouvernance ? Institutions ? (une contribution de Robert Clément)

7 Janvier 2012, 08:03am

Publié par PCF Villepinte

L’approfondissement de la crise (économique, sociale, institutionnelle) et les échéances cruciales de 2012 impose, comme y incite le Programme du Front de gauche l’Humain d’Abord, de multiplier les débats, d’aiguiser les confrontations sur les choix à opérer, d’approfondir les propositions pour apporter les réponses à la hauteur de défis posés à notre pays et à la société.

A ce titre, nous publions ici une contribution de Robert Clément, Président Honoraire (PCF) du Conseil général et Maire Honoraire de Romainville sur les enjeux institutionnels relatifs à l’agglomération parisienne et à son devenir. Cette réflexion et les propositions auxquelles elle conduit s’appuie sur les expériences de recomposition des institutions locales, en particulier à travers la mise en place des communautés d’agglomération dans notre département.

Nous souhaitons que ce type de contributions, individuelles ou collectives, soit un point d’appui pour nourrir les débats citoyens et un levier pour des rassemblements et des luttes porteurs de réponses utiles à nos territoires et à leurs populations.

Depuis plus de vingt ans tous les gouvernements qui se sont succédé ont eu une seule obsession : Comment adapter le paysage institutionnel français à une construction européenne soumise à la suprématie des marchés financiers ? Comment faire des collectivités locales des relais les plus performants possibles d’une politique de régression ? Comment mieux rentabiliser la manne financière que constituent leurs dépenses ?

 

« Est Ensemble engagera aussi la réflexion pour participer pleinement à la réorganisation institutionnelle générée par l’émergence du fait métropolitain et du Grand Paris, et être ainsi un territoire moteur du polycentrisme (*) ». Il est écrit par ailleurs : « L’importance de la communauté d’agglomération Est Ensemble en fait une COLLECTIVITÉ TERRITORIALE qui compte dans le fait métropolitain ». Loin de moins l’idée de nier la place d’Est Ensemble, mais de là à parler d’une collectivité territoriale, il y a un pas, que ne franchirai pas.


 

5 janvier 2012

Les sommets auront été atteints avec la loi constitutionnelle votée en mars 2003. Elle a été pour Raffarin la « mère de toutes les réformes ». Elle va bouleverser la vie quotidienne des habitants en étant à l’origine de l’asphyxie financière que connaissent aujourd’hui les collectivités locales, en premier lieu les départements.

La réforme Sarkozy-Fillon, votée en 2010 est, quant à elle, une machine infernale contre la République, la démocratie, les services publics et la souveraineté de notre peuple : Constitution de féodalités, avec des super-régions et des métropoles. Suppression progressive des communes et, à terme, des départements transformés, avant leur disparition, en relais dociles d’un Etat qui commande tout. Cette réforme doit être abrogée dans sa « totalité ». Ce devrait être l’une des premières mesures d’une nouvelle majorité politique en 2012.

Si la « gauche », dans sa diversité, est unanime pour se prononcer sur une réforme de l’Etat et un nouvel acte de la décentralisation, les choses deviennent plus floues lorsqu’il s’agit d’énoncer des propositions concrètes. François Hollande indique « qu’il faut en finir avec une superposition d’échelons ». Europe Ecologie les Verts est plutôt favorable à une Europe des régions. Les intercommunalités devraient être élues au suffrage universel, mais, sur une liste spécifique selon certains dirigeants du Parti socialiste. Bref il est temps que tout soit mis sur la table. Nos concitoyens doivent savoir.

J’en arrive aux questions qui concernent notre région. Le terme de « Grand Paris » ne me convient pas. Il peut faire ressurgir dans l’imaginaire un passé, où l’arrogance et la domination de la capitale à l’égard de ses « voisins » ont été totales. Ce n’est sans doute pas un hasard, si le syndicat mixte regroupant 196 collectivités territoriales a pris le nom de " Paris-Métropole ".

Créé en 2009, il a choisi la coopération pour élaborer des positions communes sur les déplacements, le logement, la solidarité financière… Pourtant, certains pensent qu’il fautmaintenant entrer dans l’ère d’une nouvelle « gouvernance » de la métropole parisienne pour améliorer les conditions de vie des franciliens et répondre à l’exigence démocratique. Utilise-t-on ce terme de « gouvernance », par ailleurs mis à toutes les sauces, parce qu’il ne se substitue pas au gouvernement tel qu’on le conçoit classiquement ?

Parce qu’il sert à désigner le mode ou la manière de gouverner tandis que le gouvernement renvoie aux institutions, aux dirigeants ? D’autres comme le maire de Sevran ou des Pavillons sous bois, rejoints en cela par le Medef, semblent être orphelins du département de la Seine, en proposant de regrouper Paris et les départements de la petite couronne. Puis, c’est Jean-Marie Le Guen qui déclare en octobre 2010 : « Il faut mettre en œuvre une vraie solidarité financière dès 2012 au niveau de l’agglomération et installer un Conseil du Grand Paris élu au suffrage direct avant 2020 ».

Ainsi, pour certains il y aurait trop de communes, les départements devraient être supprimés pour les uns, confortés pour les autres. Paris et sa petite couronne devrait s’organiser de manière spécifique, en ignorant les autres territoires qui participent pleinement au développement de la Région. Cette dernière devrait laisser une partie de sa puissance au profit de communautés d’agglomération, ou au contraire être renforcée dans son rôle.

Ainsi, d’aucuns-e-s mettent leurs espoirs dans un « grand soir institutionnel » pour réparer les forts déséquilibres et les profondes inégalités sociales dont souffre notre région. Ce n’est pas mon point de vue. Sans en sous estimer la portée, l’essentiel pour l’avenir de l’Île de France n’est pas d’abord la question institutionnelle. En rester là, serait tout aussi mortifère que le statu quo.

Je suggère de prendre les choses à l’endroit. Cela signifie, mettre au cœur de la réflexion, ce qui fait la vie quotidienne des franciliens : le logement, l’emploi, les transports, la formation et penser une nouvelle étape de la décentralisation en incluant l’Île de France, avec ses spécificités.

D’autant que Sarkozy s’occupe de « Son Grand Paris ». Dans tous les domaines, transports, logement, développement économique : sa ligne de conduite est de satisfaire les marchés financiers. Il rêve d’un Grands Paris branché sur Bruxelles et faisant la pige au « Grand Londres » et à Francfort. La loi spécifique de juin 2010 apporte des changements profonds. La création du « Grand Paris Express » est d’abord un projet qui consacre l’idée d’une métropole financière de rang mondial. Sa construction et la mise en œuvre des contrats de développement territorial sur les sites des futures gares sont confiées à la « société du Grand Paris » dans laquelle l’État est majoritaire. Il y a donc nécessité pour les collectivités territoriales de coopérer, de s’organiser pour faire valoir les intérêts des citoyens, avant ceux de la finance.

Quelles sont les exigences que devrait porter une réforme de l’État et un nouvel acte de la décentralisation ?

1/ C’est d’abord plus de droits et de moyens aux élus locaux, de nouveaux pouvoirs d’intervention pour les citoyens, les salariés, les forces économiques, sociales et culturelles. La démocratie sera réellement participative si les citoyens sont véritablement associés à la définition et au contrôle des politiques décidées.

2/ La nécessité de démocratiser l’État, de trouver une meilleure articulation avec les collectivités territoriales ne signifie pas un État minimum. Il doit rester le garant de la cohésion sociale sur tout le territoire et permettre l’égalité des droits fondamentaux pour toutes les citoyennes et tous les citoyens. Quitte à paraître pour un horrible centralisateur, je suggère que l’État assure à nouveau le versement des allocations aux bénéficiaires du RSA. De la même manière, l’autonomie des personnes âgées dépendantes devrait être inscrite comme un droit, au même titre que le droit à la santé ou à la retraite. C’est la 5ème branche de la sécurité sociale.

3/ Je redis ici, mon attachement aux trois niveaux de collectivités, y compris en Île de France. Arrêtons de se laisser « balader » par ce faux débat sur un soit disant « mille feuilles » ou une « superposition d’échelons ». Notre attachement à l’article 72 de la constitution sur la libre administration des collectivités territoriales doit être réaffirmé. De même que le maintien de la compétence générale pour les communes, Départements et Régions.

4/ Les structures intercommunales tiennent une place de plus en plus importante dans l’organisation du territoire. Parce qu’elles ne sont pas de simples prolongements de pouvoirs communaux, elles doivent être recentrées sur des projets communautaires. Aujourd’hui, pour une grande majorité de nos concitoyens, leurs actions apparaissent lointaines et peu visibles. Une démocratisation de ces structures s’impose donc. Elle passe par leur élection au suffrage universel. Les citoyens auront la possibilité de se prononcer sur des projets clairement identifiés et sur les équipes chargées de les mettre en œuvre. Quant au mode d’élection, ma préférence va à un système de fléchage lors du scrutin municipal. Il permet de choisir les conseillers communautaires parmi les conseillers municipaux. Ne jouons pas au plus fin, élire les intercommunalités sur une liste unique, c’est élire un(e) super Maire et condamner à terme, les communes à devenir de simples bureaux d’État civil.

5/ Il est urgent de mettre en chantier une véritable réforme des finances locales. C’est d’abord s’opposer à ce serpent de mer qu’est la spécialisation de l’impôt par collectivité. Le principe de plusieurs impôts est une sécurité financière indispensable. Le calcul de la taxe d’habitation doit prendre en compte les revenus. À l’heure où les dividendes des actionnaires explosent la taxation des actifs financiers reste plus que jamais d’actualité. Enfin les critères servant de calcul aux péréquations doit être remis à plat, afin que soient intégrés les revenus des habitants, les dépenses sociales, mais aussi les situations particulières auxquelles régions, départements et communes sont confrontées. S’agissant du cœur de l’Île de France, on peut de procéder à une meilleure répartition des richesses, par exemple en mutualisant les droits de mutation ou par une péréquation plus efficace. Cela étant, il serait vain de s’en tenir au partage d’un « gâteau » plus équitable.. L’agglomération parisienne est une mégapole internationale. L’État se doit d’intervenir notamment dans les domaines des transports, du logement, du renouveau industriel et technologique.

En conclusion, le fait métropolitain dans l’agglomération parisienne ne saurait se réduire à Paris et aux trois départements qui l’entourent. Il englobe toute l’Île de France. C’est pourquoi l’organisation des compétences me paraît essentielle pour affirmer le rôle que doit jouer la région. Prenons l’exemple du logement. En Île de France le levier essentiel reste le foncier et son coût spéculatif. Pourquoi faudrait-il attendre une hypothétique nouvelle « gouvernance » pour intervenir ? Une agence nationale foncière, décentralisée au niveau de la région et dotée de fonds d’intervention pourrait agir contre la spéculation et pour la maîtrise des sols. Aujourd’hui syndicat mixte, pourquoi « Paris Métropole » ne serait-il pas demain un véritable outil stratégique dans la conduite des grands projets ? Il y aurait encore beaucoup à dire, mais il est temps de laisser la place au débat. Sans détours ni tabou. »

 

 

 

Robert Clément

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Sarko : La grande arnaque de la « TVA sociale »

7 Janvier 2012, 07:55am

Publié par PCF Villepinte

Les patrons rêvaient de ne plus payer de cotisations pour financer la protection sociale, Nicolas Sarkozy s’apprête à le faire en créant un nouvel impôt, la «  TVA sociale  », plombant le pouvoir d’achat et ouvrant la voie à la privatisation de la Sécurité sociale.

Depuis longtemps, le patronat rêve d’en finir avec le financement de la protection sociale par les richesses créées par le travail dans les entreprises. Nicolas Sarkozy vient d’annoncer sa volonté de transformer ce rêve – véritable cauchemar social pour les travailleurs et leurs familles – en réalité.

Cela en faisant passer, si les Français lui en laissent la possibilité, le financement de notre protection sociale de la cotisation payée par les salariés et les employeurs à l’impôt, à travers une « TVA sociale », payée par tous les consommateurs. Bonjour les conséquences sur le pouvoir d’achat des Français  !

S’appuyant sur la crise, dont son gouvernement porte une large part de responsabilité, Nicolas Sarkozy, comme il l’avait annoncé il y a un mois à Strasbourg devant les étudiants, pense «  que celle-ci offre à notre pays une opportunité de prendre des mesures qu’il n’aurait jamais acceptées en dehors d’une période de crise  »  !

Ce n’est donc pas la nécessite qui fait loi, d’autant qu’en la matière d’autres choix sont possibles, mais l’opportunité pour le président de la République de remettre en cause un des fondements de notre pacte social républicain  : le financement solidaire de notre protection sociale. Seuls les patrons y gagneraient !

 


6 janvier 2012

Ce ne sont pas les premiers coups qui sont portés sur ce mode de financement. Déjà au tournant des années quatre-vingt-dix, sous le gouvernement Michel Rocard (PS), une partie de l’assurance maladie n’était plus financée par les cotisations mais par la contribution sociale généralisée (CSG), avec les conséquences sur le pouvoir d’achat. Seulement là c’est un big bang systémique qu’amorce Nicolas Sarkozy, qui pourrait conduire, petit à petit, à une véritable privatisation de notre protection sociale.

Chacun sachant d’expérience ce qu’il en est de l’utilisation de l’impôt qui, selon les circonstances, peut servir à tout autre chose que ce pourquoi il était prévu à l’origine. Le manque à gagner pour notre système de protection sociale pouvant alors déboucher, pour assurer à chacun, uniquement selon ses moyens, une protection sociale, sur une place grandissants des mutuelles et des assurances privées.

Dans cette perspective, seuls les patrons y gagneraient : leur contribution serait supprimée et dons payée par les consommateurs, donc les salariés ! Les patrons y gagneraient mais non l’activité économique et l’emploi.

Là aussi, l’expérience montre, toutes ces dernières années, que les exonérations de toute nature et les multiples niches fiscales dont bénéficient particulièrement les grandes entreprises n’ont jamais empêché les délocalisations ou les plans sociaux, mais elles ont plutôt fait grossir les profits et les dividendes des actionnaires.

Le monde syndical s’oppose à ce projet

Déjà en 2007, entre l’élection présidentielle et les législatives, la droite, par la voix de Jean-Louis Borloo, avait évoqué cette idée de « TVA sociale » avant de la ranger précipitamment, devant les protestations. Aujourd’hui, Sarkozy récidive, espérant, avec la crise, faire passer cette disposition. À l’exception de la CFE-CGC qui est pour, l’ensemble du monde syndical s’y oppose.

Le PS s’y déclare opposé, mais il y a quelques mois encore, Manuel Valls était un chaud partisan de cette mesure antisociale.

Le PCF affirme que d’autres choix sont possibles pour garantir les financements de la protection sociale tout en conservant sa dimension solidaire basée sur les richesses produites par le travail dans les entreprises.

1. De la cotisation sociale à l’impôt

Réclamé à cor et à cri par le patronat depuis des années, soutenu par l’UMP (même si l’impopularité de l’affaire l’a amenée jusqu’ici à une certaine réserve), le projet de «  TVA sociale  » vise à transférer une partie du financement de la Sécurité sociale (on évoque en particulier la branche famille), actuellement assuré par les cotisations sociales, sur l’impôt.

C’est une remise en question profonde du système mis en place à la Libération. La cotisation sociale, loin d’être le fardeau décrit par les libéraux, est un prélèvement sur la richesse créée, un «  deuxième salaire  » – ou salaire socialisé – redistribué aux salariés et à la population sous forme égalitaire par la Sécu. C’est ce qui justifie que celle-ci soit gérée par les représentants des salariés. Le patronat n’a jamais véritablement admis que ce pouvoir et cet argent lui échappent.

Les sommes en jeu sont considérables  : le projet de l’UMP envisage ainsi 
un transfert de 30 milliards d’euros sur cinq ans. Au-delà des conséquences économiques et sociales, 
le recours à la fiscalité modifierait la nature de la Sécu  : cela ouvrirait la voie à son étatisation complète, soumettrait son financement aux arbitrages des gouvernements, permettrait ainsi de renforcer les pressions sur le niveau de la couverture sociale. Et, au final, créerait les conditions de la privatisation.

2. Nouvel habillage pour une vieille recette, 
la baisse du « coût » du travail

Ce n’est pas un hasard si le Medef en est le plus chaud partisan. Présenté sous l’étiquette séductrice, mais trompeuse, d’arme antidélocalisation, le projet de «  TVA sociale  » s’inscrit dans l’offensive engagée depuis des années par le patronat pour baisser le « coût » du travail. Un coût considéré comme le principal obstacle à l’emploi et à la compétitivité des entreprises, en «  oubliant  » au passage la facture des prélèvements opérés au bénéfice du capital (dividendes versés aux actionnaires, etc.).

Cette fois, le Medef propose d’aller beaucoup plus loin  : relever de 3,4 ou 5 points les taux de TVA en contrepartie d’une réduction des cotisations patronales de 3,5 à 7,5 points et des cotisations salariales de 1,5 à 4,5 points. Le transfert global pouvant s’élever à 70 milliards d’euros. À les entendre, les entreprises ainsi allégées de cotisations pourraient baisser leurs prix, neutralisant ainsi l’effet de la hausse de la TVA et, du coup, résister aux délocalisations, d’autant que, parallèlement, la «  TVA sociale  » pénaliserait les produits importés. Un nouvel habillage pour une vieille recette déjà largement éprouvée  : voilà trois décennies que les gouvernements successifs additionnent les allégements multiformes de charges sociales, pour un coût énorme pour l’État et les contribuables (les seuls allégements de cotisations sur les bas salaires s’élèvent à 21,8 milliards d’euros dans le budget 2012), mais sans effet avéré sur le chômage ni sur la désindustrialisation.

3. Salaires et pouvoir d’achat seront amputés 
à proportion du nombre de points de TVA

L’impact de la « TVA sociale » sur la baisse du pouvoir d’achat des Français est dénoncé par la gauche. Mais aussi par la droite. Ainsi, Jean-Pierre Raffarin avait-il vendu la mèche dès 2007, alors que le nouveau président de la République Nicolas Sarkozy commençait à évoquer son instauration. Jean-Pierre Raffarin  : «  Pour moi, la TVA sociale portera probablement atteinte au pouvoir d’achat des Français.  » La plupart des associations de consommateurs notent que cette imposition serait des plus inéquitables, en faisant supporter aux consommateurs tout le poids de la réforme fiscale   : une hausse de deux points de l’actuelle TVA à 19,6 % entraînerait en effet une ponction de plus de 10 milliards d’euros sur le budget des consommateurs. Pour les carburants, l’électricité et le gaz, la ponction sur les ménages seraient majorée de 777 millions d’euros. Plus systématiquement, sur un horizon de deux à trois ans, cette réforme équivaudrait à une dévaluation dans des proportions égales au nombre de points de cotisations déplacés. Les entreprises répercuteront immédiatement la hausse de la TVA sur leurs prix.

En revanche, les salaires net de charges ne s’ajusteraient pas immédiatement, les salaires réels seraient donc amputés. Si les effets bénéfiques pour l’emploi et la compétitivité sont discutables, la seule certitude serait la diminution du pouvoir d’achat des salariés.

4. Le chantage toujours répété aux délocalisations pour justifier le recul social

«  Il faut alléger la pression sur le travail et faire contribuer financièrement les importations qui font concurrence à nos produits avec de la main-d’œuvre à bon marché.  »

Cette petite phrase du discours de vœux de Nicolas Sarkozy lui a permis de présenter à mots couverts la «  TVA sociale  » (sic) comme une mesure propice à éviter les délocalisations et les licenciements massifs. En somme, toujours le même refrain  : diminuer le «  coût du travail  », les «  charges sociales  » pour des entreprises plus «  compétitives  ».

Toujours le même chantage, déjà entonné en novembre par la patronne du Medef avec son «  pacte fiscal et social  ». Or, de nombreux dispositifs d’exonération existent déjà  : réduction Fillon sur les bas salaires, exonération des heures supplémentaires, zones franches, suppression de la taxe professionnelle. Ils ont fait la preuve de leur inefficacité  : ils n’ont en rien évité les 4 244 800 chômeurs en novembre dernier, ni les annonces tous azimuts de fermetures d’entreprises et autres plans de licenciements.

Et pour cause, si la baisse de la rémunération du travail était réellement une solution viable, le salaire minimum chinois étant inférieur à 150 euros, cela signifierait supprimer au moins un zéro à toutes les fiches de paie. Et bien davantage à celles des patrons du CAC 40, qui ont touché en moyenne 2,46 millions en 2010.

En réalité, la finalité de telles mesures est bien plus de permettre aux actionnaires de s’accaparer une part plus importante des richesses produites que de sauvegarder l’emploi.

5. Déshabiller la Sécurité sociale pour gaver l’assurance privée : Sarkozy copie Reagan

Nicolas Sarkozy commence sa campagne par le programme du Medef. La droite prépare depuis longtemps l’abandon de la solidarité au profit d’une «  responsabilité individuelle  »  : moins d’État, plus de privé, c’est le credo reaganien des années 1980.

Selon Nicolas Sarkozy, il existe «  des nouveaux besoins sociaux dont la couverture ne peut reposer exclusivement sur la solidarité nationale  », comme il l’a déclaré devant le congrès de la Mutualité française, en juin 2009.

Il acte une profonde modification du système de financement de la Sécurité sociale, non plus par un prélèvement à la source de la création de richesses (les cotisations sociales) mais par l’impôt, soumis à arbitrage politique  : en période de rigueur, il est aisé de tailler dans les dépenses de santé. Lors d’un entretien télévisé, le 16 novembre 2010, le chef de l’État exposait la réforme gouvernementale du projet de loi de financement de la Sécurité sociale.

«  Faut-il faire un système assurantiel  ?  » glisse-t-il, faussement naïf, dans son intervention. Privilégier l’assurance privée, qui finance déjà «  12,5 % des dépenses françaises de santé, un record en Europe  », rappelle le site Déchiffrages, est la seconde étape du processus. Rappelons que le patron de l’assureur privé Malakoff Médéric n’est autre que Guillaume Sarkozy, frère aîné du président de la République. Les intérêts de classe s’accommodent aussi des intérêts familiaux. 6. D’autres pistes pour la compétitivité 
et pour la Sécurité sociale Il y a d’autres voies que la fuite en avant dans la baisse du coût du travail ( prônée aussi hélas par Hollande et le PS), aussi dangereuse économiquement qu’injuste socialement, pour assurer la compétitivité de notre économie, tout en garantissant le financement d’un haut niveau de protection sociale.

Davantage que par le dumping social, l’efficacité des entreprises passe par la formation, la sécurisation de l’emploi, la reconnaissance du travail des salariés. Elle implique, fondamentalement, de remettre en cause la logique court-termiste de la rentabilité financière, l’emprise mortifère du capitalisme financier, et de se doter des moyens d’une maîtrise publique du crédit en créant, par exemple, un pôle public bancaire, afin de placer le travail, l’activité économique utile, avant l’intérêt de l’actionnaire. Car ce sont bien les charges financières qui plombent les entreprises, et non le financement d’une protection sociale qui constitue, au demeurant, aussi un atout économique.

En la matière, Nicolas Sarkozy en est resté, au mieux, au niveau des belles paroles, comme le montre le serpent de mer de la taxation des transactions financières.

Nationaliser les banques et réorienter le crédit, soigner ainsi l’emploi, l’industrie, et revaloriser les salaires, voilà, du même coup, les meilleurs moyens de répondre aux besoins de financement de la Sécu.


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SeaFrance, et voilà que le syndicalisme devient le bouc émissaire

6 Janvier 2012, 17:17pm

Publié par PCF Villepinte

Social-Eco - le 6 Janvier 2012

Mots clés : syndicat, cfdt, emplois, licenciement,

 

Le projet de coopérative ouvrière, défendu par la CFDT de SeaFrance et les responsables syndicaux qui le portent, est dans une posture délicate. Depuis l’intervention du président de la République dans ce dossier, les événements semblent précipiter l’entreprise vers la liquidation. Le piège était grossier, mais il est en train de se refermer sur les salariés.

En leur proposant d’investir leurs indemnités de licenciement dans l’aventure, sans aucune garantie, puisque la coopérative ouvrière aurait du louer les bateaux « au prix du marché » pour faire fonctionner l’entreprise, Nicolas Sarkozy a posé sur la table un deal « perdant perdant » pour les marins. Comprenant la menace, les salariés, qui risquaient de perdre leur boulot et leurs indemnités, n’avaient d’autres choix que de refuser. Et de se retrouver sur la défensive.
Restait alors à dégainer l’arme du discrédit. Le Figaro s’est est chargé, titrant son édition du vendredi 6 janvier : « La faillite de SeaFrance : un sabotage syndical ». Les marins deviennent des « pirates » dont « on ne souhaite pas la victoire ». Les syndicalistes développent des « méthodes qui relèvent de la voyoutocratie ».

La situation économique de SeaFrance est difficile depuis 10 ans sans que le propriétaire de la compagnie maritime, la SNCF, ni le propriétaire de la SNCF, l’Etat, ne s’agitent pour son redressement. Quand ils se sont inquiétés de la situation, le feu brûlait déjà ! Maintenant que la compagnie touche le fond, ce sont les syndicats qui sont montrés du doigt ! La ficelle est grosse. Surtout quand certains s’empressent de déterrer de vielles histoires pour alimenter leur thèse. La CFDT, majoritaire sur le port, est accusée de se livrer à des pratiques d’intimidation. Elle est l’objet de plaintes pour agression sur d’autres syndicalistes (CGT notamment). Elle est aussi sous le coup d’une enquête judiciaire pour « abus de confiance », plainte déposée par la direction de l’entreprise de ferries il y a deux ans et « personne depuis n’a été entendu par la police », a répliqué hier Didier Capelle, un des responsables du syndicat, qui dénonce « une campagne de calomnie.»

Le problème, c’est que d’un cas particulier, certains en arrivent vite aux généralités pour faire peser sur le syndicalisme les soupçons les plus sombres de pratiques mafieuses. Malheureusement, les épisodes en la matière se multiplient. Début décembre, à la suite du rapport Perruchot jamais publié, que n’a-t-on entendu sur « l’argent caché des syndicats », ces organisations qui vivraient aux crochets des contribuables etc. Sans compter les assauts réguliers contre les comités d’entreprises accusés de malversations ! Alors que le chômage explose et que des échéances électorales majeures se profilent à l’horizon, le futur candidat de l’UMP n’a pas envie de traîner le fardeau du crash des 880 emplois de la compagnie de ferries. Il faut détourner le débat, déplacer les responsabilités. Quoi de mieux pour cela que de trouver un bouc émissaire. 

Paule Masson

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Dans l’Humanité vendredi : rencontre avec Jack Ralite

6 Janvier 2012, 10:05am

Publié par PCF Villepinte

Photo : Photothèque du mouvement social

Médias - le 5 Janvier 2012

 

Mots clés : l'humanité, jack ralite,

 

 Depuis cet automne, il n’est plus sénateur. Pour autant, Jack Ralite n’a rien cessé de son activité riche et dense d’homme politique, impliqué, engagé. Il vient de refuser la Légion d’honneur. Non sur un coup de tête mais par fidélité à ses convictions. Portrait d’un honnête homme.

Découvrez en avant première notre édition ici

Extrait :

En 1959, il fait la rencontre de Gabriel Garran qui veut créer un théâtre à Aubervilliers. «Le théâtre était dans les objectifs mais pas dans le programme des municipales.» Mais le maire d’Aubervilliers, André Karman, «Lord maire d’Aubervilliers », disait de lui Adamov, lui donne carte blanche. «Garran est embauché comme cantonnier et avec sa troupe Firmin Gémier de 70 jeunes, ils écument la ville, jouant dans la rue, dans les cages d’escaliers, les squares… L’idée d’un théâtre à Aubervilliers est née de cette expérience.» Jean-Pierre Cassel et Michel Piccoli viennent voir. Jacques Duclos et Waldeck Rocher passent eux aussi. « Je me souviens de Jean Vilar. Il est venu visiter le chantier en compagnie de Jeanne Laurent. Avec Garran, on avait les jambes qui tremblaient.» Le théâtre de la Commune est inauguré le 25 janvier 1965…

Retrouvez l’intégralité du portrait dans l’Humanité du vendredi 6 janvier !

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